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Ce 1er tome est déjà très original, couplant un dessin pour enfants avec une ballade pour un peu plus grands, un peu magique, un peu violente, un peu coquine. L'ensemble est bien balancé, plaisant, émoustillant, on voudrait poursuivre sans fin cette quête rêveuse en compagnie de ses personnages si bien campés.
Les tomes 1, 3 et 4 sont des indispensables de la BD FB
Celui-ci, le premier, est unique. Sea, Sex and Guerre, c'est violent mais beau, beau mais violent. Bourgeon dépose l'intrigue et largue les amarres... au secours, chef- d'œuvre !
Quelle richesse visuelle et comique, toujours, mais désormais iconoclaste, transgressive, révolutionnaire... avec Hamster Jovial Gotlib amorce sa seconde vie professionnelle, entre Pilote et L'Echo des Savanes, il va se lâcher, il se lâche et ça décoiffe.
Publiés mensuellement dans la revue "Rock & Folk" certain gags révèlent de l'art éphémère. Les références sont aujourd'hui un peu datées mais devaient bien faire rire le lecteur intello du début des années 70. Reste l'essentiel, le choc des générations post 68 où un conservatisme ringard, qui se veut pourtant ouvert, se heurte de plein fouet à une jeunesse en avance sur son temps, docile (encore que) mais complètement désinhibée notamment sur le plan de l'égalité fille/garçon ou sur celui des questions liées à la sexualité.
Comique de répétition, comique de situation, souvent en une page, tantôt visuel, tantôt verbeux (ah l'intégrale des "chapeaux ronds" pour illustrer la culture Celte!), Gotlib creuse le filon jusqu'à l'épuiser.
Une BD à relire dans son contexte avec un œil d'ethnologue ou d'historien contemporain... des gags et des dessins éparses d'un auteur au sommet de son art, mais pas encore au bout de ses questionnements...
Si besoin: https://mes-trucs-en-vrac.blogspot.com/2017/07/lecture-de-planche-elvis-par-gotlib.html
Que c’est bon ! Les dessins sont exceptionnels et l’histoire vous tient en haleine pendant plus de 100 pages. Manara est avant tout un dessinateur de personnages, il est passé maître dans le rendu d’attitudes et d’expressions et cet album, créé tout de suite après son fameux « Déclic », est un sommet du genre. Mais, chose intéressante, il ajoute ici un soin tout particulier aux détails, aux décors, aux végétaux, aux habits ou encore aux figurants ce qui donne une richesse graphique rare à cet album. Il fait aussi le choix de placer le lecteur en position de voyeur. Les personnages sont le plus souvent représentés de face, un peu comme des acteurs de théâtre, aucun commentaire n’accompagne les dessins qui se suffisent à eux même et les dialogues sont limités à l’essentiel … du pur bonheur pour les yeux. Pratt, qui connait Manara par cœur, lui a concocté un scénario sur mesure faisant la part belle aux interactions entre personnages de forts caractères et offrant de nombreuses scènes sensuelles, érotiques, voir extrêmes crues et transgressives. D’ailleurs la transgression, qu’elle soit positive avec la question de l’émancipation des femmes ou négative avec les turpitudes des révérends Black père et fils, est omniprésente. Pratt questionne avec délectation la religiosité des uns, les coutumes des autres, l’interaction de l’ensemble, il y a des pistes de réflexions à toutes les pages… captivant !
Manara est espiègle et talentueux, cet album l’est tout autant !
Dès les premières pages, alors que l’intrigue se noue autour de deux quinquagénaires en pleine discussion, Manara glisse en arrière-plan sa première scène cocasse et coquine dans laquelle une jeune femme s’émancipe de son grincheux voisin de table en embrassant ouvertement une autre femme. Ce discret scandale sera suivit de bien d’autres, autrement plus outranciers, qui vont faire rentrer cet album dans l’histoire de la BD en mettant en lumière une sexualité féminine désinhibée sous la plume d’un maestro du dessin et d’une ligne claire sensuelle en diable.
Malheureusement les albums qui compilent les scènes du Déclic ne rendent pas tout à fait hommage au talent de son auteur. Le contraste est désespérément faible et, quand couleurs il y a, elles sont criardes et étouffent l’ensemble. Il faut aussi savoir que l’album a été censuré de quelques pages ce qui rend des enchaînements assez incompréhensibles. Mais il s’agit là d’un album clef à lire sans vraiment réfléchir, à dévorer honteusement par petit bouts et à refermer au plus vite en attendant qu’un jour la postérité et un éditeur soigneux rendent à ce chef d’œuvre le rang qui est le sien, haut, certainement très haut
Gros coup de cœur pour cet album que l'on m'a offert, et heureusement, car si j'étais resté sur la première impression visuelle je ne l'aurais certainement jamais ouvert... Et pourtant, dès les premières pages j'ai été embarqué par la cohérence du trait et des dialogues et j'ai même rapidement trouvé les dessins très beaux, comme ces personnages sans yeux et tellement expressifs ou cet exceptionnel diptyque d'adieu des pages 206 et 207.
Sur le fond, cet album est aussi très beau, très lent, comme des vacances d'enfants et d'ados qui s'écoulent avec ces scènes de vie quotidienne, de virées, de transgressions ou de puzzle interminables. Les adultes ont autre chose à faire, les enfants prennent le temps de grandir. Et puis c'est la fin ... des adieux longs, inexorables, quasi silencieux et aussi violants qu'un rêve qui se termine et que l'on essaye désespérément de retenir... superbe !
INDISPENSABLE
Le sommet de la quête c'est ici. L'histoire et les personnages secondaires sont à maturité, l'album foisonne d'humour et de richesses graphiques... et puis... survient le Rige... un personnage omniprésent et "omni-absent", on en parle sans le voir, puis on le voit, il est là... énorme Anti-anti-héro... un coup de maitre !
Le gros mérite de ce Manara est de donner envie de découvrir l’œuvre d'un peintre d'exception en remettant la création de ses peintures dans leur contexte. Comme souvent dans les tentatives de reconstitutions historique, ça va parfois très vite, on survole, mais enfin on retient l'esprit général d'une époque et l'aspect révolutionnaire du Caravage. P.. de peintre et Manara toujours au top graphiquement.
Décalé, Poilant, Sexy
1/3 Comics, 1/3 Manga, 1/3 Franco Belge
Découvert pas hasard sur une mise en avant FNAC....
bon ben... je retourne acheter le reste :-)