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Avec deux personnages aussi controversés, « Deadpool vs Punisher » ne peut être qu'un comics hardcore.
L'équilibre entre ces deux fortes têtes de Marvel est trouvé, avec un « à toi, à moi » assez plaisant dans lequel chacun prend le dessus sur l'autre, Deadpool étant toutefois plus agaçant en raison de son pouvoir guérisseur qui l'autorise à agir avec sa désinvolture habituelle.
L'introduction du Maitre de Corvée, excellent super criminel de seconde catégorie est également une bonne idée...
Quant au style de Pérez, il est propre, carré, presque trop et extrêmement sanglant à tel point qu'on se demande comment le Punisher peut survivre sans assistance médicale à autant de blessures !
Le travail reste cependant bien ficelé !
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« Conan le barbare, tome 1, liés à la pierre noire » s'inscrit dans la mouvance « du neuf avec du vieux » et propose une histoire moderne basé sur le succès des ingrédients « anciens ».
Zub repart donc du commencement et déroule une histoire linéaire, un peu prévisible avec des guerriers « zombies » servant de chair à canon à l'invincible héros flanqué d'une amazone sexy.
Et même ce bon vieux Thulsa Doom est ressorti des tiroirs !
Mais le plus frappant est le style graphique de la Torre qui tente d'imiter, avec un réussite certaine celui de Buscema.
Aucune prise de risque donc, peu de créativité pour cette aventure délivrant des combats d'une grande violence proches de la boucherie !
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« 1985, visiteurs » s’adressent à tous les vieux fans de comics attirés par un fort parfum de nostalgie.
Ayant découvert ce monde dans les années 80, je ne pouvais pas rester totalement insensible à ce message et me suit forcément reconnu dans ce petit garçon trouvant un formidable échappatoire à la réalité dans le monde merveilleux des super héros.
En réalité, l’affrontement entre héros et criminels est assez anecdotique, brouillon et bâclé avec de surcroit le style particulièrement laid de Edwards.
Ce qui fait le charme de « 1985 » est son coté nostalgique et transgénérationnel, ce qui lui permet de couvrir une plage très large, des années 60 aux années 2000.
Un père rocker et fan de comic transmet sa passion à son fils, qui une fois devenu adulte devient dessinateur et lui invente une nouvelle vie pour pallier à sa mort.
L’histoire est belle et demeure pour moi la seule raison de se pencher sur ce comic totalement atypique par rapport aux productions habituelles.
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Tout l’intérêt du « Tournoi des champions » repose sur le plaisir de voir s’affronter dans un contexte de crossover les plus grands héros « humains » de la terre.
L’histoire n’est en réalité qu’un prétexte et le cadre des matchs, extrêmement varié, permet au lecteur de voyager aux quatre coins de la planète pour son plus grand plaisir.
Le déroulement des combats laisse en revanche plus à désirer, tout comme le choix des héros, avec d’authentiques inconnus aux pouvoirs bien limités mais dont le seul « mérite » est de représenter des nations généralement sous représentées chez Marvel : Australie, France, Arabie Saoudite, Israël, Argentine, Allemagne, Irlande et Chine.
Car chez Marvel les super héros sont avant tout américains, voir canadiens et aussi russes voir chinois dans les années 60 marquées par la guerre froide.
Inutile donc de s’attendre à beaucoup de finesse ou de recherche dans le développement de ces héros jugés sans doute peu intéressant commercialement et dans ce registre Marvel tombe un peu trop dans le cliché facile, un allemand appelé Blitzkrieg, un latino macho, un arabe enturbanné doté d’un cimeterre et d’un tapis volant, un chinois puisant sa force dans le nombre et le meilleur pour la fin, une irlandaise pleine de chance !
Malgré ces défauts patents, « Le tournoi des champions » reste une lecture divertissante, avec quelques jolie passe d’armes entre des héros charismatiques et une conclusion bien relevée qui lui permet de rester une référence plus que plaisante des années 80.
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« Daredevil, l’intégrale 1983 » est marqué par une chute sensible d’intensité dans les intrigues comme si Miller arrivait à la fin de son parcours.
Les démêlés avec la Main finissent par lasser et on peut se demander si il n’est pas trop tôt pour faire revivre Elektra une année à peine après son assassinat.
Bien entendu il reste l’exploration du passé d’Elektra, les doutes de Daredevil quand à son exemple pour la jeunesse, l’atmosphère crépusculaire et la beauté graphique du style de Miller mais ceci ne suffit pas à sauver une intrigue en déclin.
Les successeurs de Miller s’en sortirons honorablement sans jamais parvenir aux monuments d’intensité atteints par le maitre incontesté de ce personnage.
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« X-men, l’intégrale 1989, tome 2 » est une copieuse intégrale pouvant se lire à plusieurs niveaux.
Difficile de prendre au sérieux la Société du serpent, équipe de troisième couteaux, sympathiques pour affronter Captain america ou Daredevil (encore que ?), mais incapables de rivaliser avec des X-men comme Tornade, Malicia, Colossus, Havok ou Psylocke.
Le style particulièrement pauvre de Vosburg n’arrange il est vrai pas les affaires d’Austin et il faut attendre Chris Claremont pour monter le niveau, avec une excitante histoire de robots sentinelle auto adaptatif du futur sur fond de drame personnel d’un sénateur américain.
Bien que je ne sois pas fan de Silvestri, son style demeure correct même si la finesse et la beauté de Jim Lee, lui ait pour moi largement supérieure, notamment par le superbe graphisme de la nouvelle Psylocke aux traits asiatiques, véritable bombe sexuelle devenue l’esclave du puissant Mandarin de Hong Kong.
Dans le registre des valeurs sures, l’aventure en Terre sauvage face à une nouvelle super méchante Zaladane, tient la route par son ampleur et son dépaysement, tandis que la large part laissée aux Reavers m’a parfois agacé notamment avec le style affreux de Leonardi, indigne pour moi de dessiner les X-men.
Le lecteur est en effet écœuré de l’acharnement de Pierce sur le corps martyrisé de Wolverine et de la brutalité de ses stupides tueurs aveugles s’en prenant à des X-men affaiblis, inexpérimentés, de second ordre ou lorsqu’ils sont de premier ordre comme le Hurleur, Polaris ou le Colosse, mystérieusement vaincus par les pouvoirs de l’étrange Légion.
Malgré ces choix discutables, une intégrale riche, dense, laissant entrevoir de captivantes histoires personnelles autour de Tornade poursuivie par son passé, Polaris asservie au Mandarin, Havok au tempérament difficilement contrôlable, ou la petite nouvelle Jubilé aide précieuse pour soutenir un Wolverine à bout de souffle.
Reste qu’avec des dessinateurs de plus haut niveau, le plaisir aurait sans doute été décuplé !
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« Captain america, l’hiver meurtrier » recycle encore une fois les bonnes vieilles recettes en redonnant vie à Crane rouge, Arnim Zola et en réutilisant les biens pratiques organisations criminelles, les fanatiques de l’Hydra ou les plus scientifiques de l’A.I.M.
On rajoute un pseudo homme d’affaires/de paille pour moderniser, modernise un peu Bucky en lui donnant un look plus rebelle et un bras robotique et l’affaire semble emballée par le roublard Ed Brubaker, qui comble du comble appel même en soutien les légendes british Spitfire et Union Jack avant d’aller titiller les éternels Envahisseurs.
Rien de bien nouveau au final dans la simple transposition contemporaine à des histoires datant des années 40 et à vrai dire ce n’est pas le style sombre, froid et déshumanisé d’Epting qui viendra enlever le gout du réchauffé à cette plate aventure…
A réserver aux éternels nostalgiques donc des vieilles histoires de super héros remises au gout du jour pour former des ersatz fadasses.
Mais on peut se demander aujourd'hui ou sont les Stan Lee, Jim Starlin et Chris Claremont des années 2000 ?
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« Batman : secrets » a comme un gout de déjà vu en surfant sur les rapports étroits et presque fusionnels entre le héros et son ennemi, le fascinant Joker aux personnalités multiples, passé maitre dans l’art du chantage et de la manipulation.
Si l’originalité n’est donc pas la qualité première du récit de Keith, on appréciera en revanche la critique acerbe des médias centrés sur l’information en temps réel et par le gout du sensationnel, sans travail critique ou analyse suffisante vis-à-vis du sujet traité.
Autre qualité non négligeable de l’œuvre, le graphisme à la fois sombre et créatif avec une succession de motifs visant à souligner les délires schizophréniques d’un des criminels les plus fascinant de DC comics.
Appréciable sans doute à défaut d’être génialement novateur.
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« Spawn tome 13, abomination » garde le cap avec un scénario éprouvé ou Spawn se coltine un Violator déchainé menaçant New-York puis un flamboyant Rédempteur, sorte de symétrique en version positive de lui-même.
Derrière ses chocs hauts en couleurs, on appréciera l’épopée cauchemardesque de Nyx en Enfer dans un but particulièrement émouvant et louable.
Les compteurs sont donc au beau fixe pour cette équipe de scénaristes et dessinateurs de haute volée qui continuent de maintenir un haut niveau d’intérêt et de qualité dans cette série, sans pour l’instant connaitre d’essoufflement…
Pour combien de temps ?
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l‘artillerie lourde est toujours de mise avec « Spawn, tome 12, fascination » ou comment refaire du neuf avec de l’ancien, ce qui ne gâchera pas le plaisir des vieux fans.
Jason Wynn refait surface plus retors et fou que jamais avant de céder la place à son maitre en la matière l’abominable Violator, personnage vicieux, pervers et cruel récurrent véritablement effrayant…
Pour le reste, Simmons navigue toujours dans les limbes de ses souvenirs douloureusement éclatés, revivant un passé de violence, de trahison et d’aveuglement, lui le bon chien de guerre un peu borné ayant tout négligé puis tout perdu pour obéir à des maitres qui le manipulaient.
On appréciera le coté enfin plus positif de l’histoire permettant à Twitch de trouver un apaisement en retrouvant son fils arraché de haute lutte à un démon n’ayant rien à envier en laideur et en férocité au Violator, si ce n’est le charisme…
Spawn ou une affaire qui roule en 2014, même si on s’attendrait à encore plus de frissons, de surprise et d’émotions de la part d’artistes aussi talentueux !
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d’artistes aussi talentueux !
« Spawn, tome 11, questions » confirme le filon quasi inépuisable de Spawn, capable de rebondir d’aventure en aventure pour après avoir été nommé roi de l’Enfer, lâcher son trône, puis le défendre et enfin… le reperdre au profit de son ex maitre le vieux Cogliostro.
Redevenu le pauvre hère Al Simmons seul, perdu et misérable dans un New York hostile, le héros revit une situation analogue aux premiers épisodes… avec un Wynn émergent des limbes de la folie allié au puissant Clown.
Tout ceci a bien entendu un arrière gout de déjà vu qui malgré toute l’habileté des scénariste peut non pas (encore) lasser mais diminuer le plaisir, même si les combats de Spawn en Enfer avec le Rédempteur à ses cotés sont toujours hallucinants de violence et d’horreur flamboyante sous la plume assez géniale dans son style particulier de Medina.
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« Spawn, tome 10, ascension » est inférieur à son prédécesseur et déçoit un tantinet.
Bien entendu, d’atmosphère ultra sombre est toujours présente et on apprécie toujours grandement les incartades en solo du héros de l’enfer qui vient châtier les apprentis sorcier manipulant des forces démoniaques qui les dépassent.
Il est également intéressant de voir se développer l’aspect familial de la vie de Twitch, sans doute le policier le plus attachant de la saga, avec ce fils perdu qui le taraude jusqu’à l’amener au désespoir.
Mais la grande attaque de la secte des vampires divins au look inspirés de « Blade » manque un peu d’ampleur pour pleinement passionner.
Mc Farlane nous sert également un peu de réchauffé avec un Wynn amaigri et marginalisé qui ressuscite pour rien le pantin cyborg Overt-kill.
Autre point moins positif (sans être complètement rédhibitoire), le style de Médina épouse certes bien l’atmosphère gothique-musclée de Spawn, mais se montre souvent cafouilleux dans les scènes de combat ou on ne comprend pas grand-chose.
Ce recul est cependant normal après l’apothéose du précédent opus et on est en droit de garder la foi en Spawn pour de nouvelles et passionnantes aventures …
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« Spawn, tome 9, confrontation » peut être considéré comme la superbe apothéose de la saga initiée par le génial Mc Farlane qui doit au final également beaucoup au style puissant et flamboyant de Capullo.
Le duo magique délaisse finalement l’intrigue policière autour des magouilles du patron de la CIA, et des courageuses actions isolées de sans grades comme les détectives Burke/Twitch, pour se focaliser vers le dénouement avec l’affrontement final entre les forces du Bien et du Mal.
Mais cette lutte qui pourrait sembler au premier abord binaire prend toute sa saveur dans le rôle ambivalent du Spawn, qui se référant au libre arbitre des vestiges de sa conscience humaine se rebelle contre son maitre et prend le parti de le combattre sans pour autant rallier le camps divin représenté lui aussi de manière plutôt limitée et fanatique.
Devenu un enjeu majeur dans la lutte, Spawn reçoit l’aide inattendu d’une troisième force, celle de la Nature qui pourrait représenter les religions païennes des temps antiques.
Nanti de telles responsabilités, le héros maudit dépasse sa conditions d’humain tourmenté ou de pion mal à l’aise pour accepter son rôle d’arbitre des forces surnaturelles.
Plus que ce superbe dénouement avec des combats légendaires « larger than life« , « Spawn, tome 9, confrontation » brille par la puissance des textes sombres et littéraire de Mc Farlane, qui confère à ce comic book pas comme les autre, le statut d’œuvre culte.
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en raison de l’apport de Holguin, « Spawn tome 8, confessions » remonte en flèche vers les sommets et se révèle purement haletant.
Le retour de Kincaid, l’ennemi le plus effrayant et vicieux de Spawn est bien sur pour beaucoup dans ce regain d’intérêt.
Le retrouver en agent du Mal œuvrant pour semer la mort et la folie sur Terre, est une idée assez géniale.
Derrière cette idée puissante, toutes les pièces du puzzle s’assemblent, les attachants Twitch et Burke deviennent les auxiliaires plus dociles du héros et même le puissant Wynn se trouve le jouet de cette mécanique implacable, ce qui accélère sa déchéance, le faisant passer à présent du statut de prédateur à proie.
Après une histoire aussi âpre, il est logique que Spawn s’émancipe et accepte sa nouvelle nature démoniaque, rejetant l’être humain qui était en lui.
Brisant les codes tel un James Dean carbonisé, Spawn s’évade, semant la confusion auprès des puissantes forces qui comptaient l’utiliser.
Un mot enfin sur l’écrivain Crone, qu’on devine comme un double de Mc Farlane et dont le rôle de narrateur permet de prendre un recul intéressant sur les événements.
Toujours est il qu’après neuf volume, Spawn tient admirablement la route, en sachant varier les intrigues en mixant astucieusement les ingrédients entre polar, surnaturel et drame personnel.
C’est assurément ce qui rend ce héros de comics si passionnant et le fait pour moi accéder au rang de chef d’œuvre.
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« Spawn, tome 7, crucifixion » élève sensiblement le niveau des aventures du guerrier maudit de l’enfer.
Le retour dans l’intrigue des Laurel et Hardy policiers est une véritable bouffée d’air frais et le lecteur est parfaitement ravi de voir ce sympathique et intègre duo se connecter cette fois directement avec le personnage principal de l’histoire.
L’abominable Wynn est cette fois temporairement mis en retrait, laissant Spawn faire face à une menace interne à son territoire qui vient le prendre en défaut alors qu’on le pensait en terrain conquis dans son fief des bas fond.
Plus que la lutte de pouvoir pour le contrôle des bas fond, Spawn découvre de nouvelles forces « vertes » d’une puissance inouïe et capables de s’interposer dans la lutte binaire entre Dieu et le Diable.
Cette nouvelle donnée et le succulent martyr végétal auquel il est soumis en guise d’éducation écologique à la dure introduise un nouveau ressort passionnant laissant en quelque sorte un droit de parole à des force élémentaires naturelles s’interposant entre les conceptions finalement assez humaine du Bien et du Mal.
Le registre émotionnel est également présent avec le superbe cadeau offert à une grand-mère aimante sacralisée par son petit fils, aussi diabolique soit il.
Enfin, l’excitation est à son comble lorsqu’on découvre l’aspect paranormal de Cyan…
Un très beau sursaut donc de Mac Farlane avec des dessins toujours splendides de Capullo.
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poursuivant sur de solides bases, « Spawn, tome 6, évolution » est un bon cru, même si Cy-gor n’apporte pas grand-chose à l’histoire si ce n’est une bonne scène d’action et même si la parenthèse avec les enfants tourne vite court devant l’incapacité du héros à prendre quelqu’un en charge.
Entre Wynn et Spawn, la situation s’enlise, chacun neutralisant l’autre à l’aide des ses propres moyens.
Le seul événement notable bien que non décisif est la victoire de Spawn sur le Violator, réputé être son pire ennemi voir son supérieur.
Mc Farlane maitrise donc son sujet sur des dessins toujours aussi soignés et flamboyant de Capullo.
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« Spawn, tome 5, rédemption » est pour moi en dessous de son prédécesseur car moins riche, intense et mouvementé.
L’intrigue se situe trop dans le surnaturel et le franchissement successif des cercles de l’enfer est pour le moins laborieux avec une débauche d’effets particulièrement gore donnant la nausée.
De plus, la rencontre pourtant prometteuse avec le charismatique Savage dragon accouche d’une intrigue ridicule, le musculeux extra terrestre refusant le combat et tournant en dérision les tourments pourtant bien réels de Spawn.
Du coté de l’intrigue policière tout se recentre autour de la maladie certes émouvante de Terry mais laissant bien en second plan les Wynn, Blake et Williams.
Au final, malgré la toujours bonne tenue des dessinateurs, ce cinquième opus de Spawn apparait plus comme un épisode attentiste préparant une nouvelle montée en puissance.
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« Spawn, tome 4, damnation » est d’un niveau tout aussi excellent que ses prédécesseurs.
L’intrigue est captivante, avec la progression de l’enquête du sympathique et attachant duo policier Twitch/Burke les Laurel et Hardy du NYPD luttant de toutes leurs forces contre la gangrène de la corruption et des manipulation en haut lieu.
Du coté de Spawn, les deux incartades reposantes dans le monde de l’enfance sont exceptionnelles de magie et de sensibilité, mais le registre de l’horreur pure est également abordé avec la folie de Curse et l’apparition de deux bizarrerie de la science dévoyée, l’inquiétant Streumon et le brutal Cy-gor.
Enfin, on ne peut qu’être ébloui par le style puissant, coloré et flamboyant de Capullo, Mc Farlane et Daniels qui magnifient les aventures du super héros paria.
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« Spawn, tome 3, réflexion » m’a moins séduit que les précédents.
Bien entendu les aventures du super héros maudit sont toujours de bonne qualité et puissamment mises en page, mais le récit moins tortueux et jouant sur moins de plans s’avère moins passionnant à suivre.
En proie à ses éternels doutes intérieurs, Spawn progresse laborieusement dans la connaissance de lui-même tout en affrontement sporadiquement des ennemis aux pouvoirs souvent trop supérieurs aux siens comme le play boy blond Sansker qui s’avère être un hideux monstre body buildé.
Une bon cru certes, mais légèrement décevant.
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« Spawn, tome 2, la malédiction » m’a replongé avec délice dans cette double atmosphère de surnaturel et de complexe polar à trois dimensions, celle du pouvoir secret et absolu symbolisé par Wynn, de celui plus rampant et corrompu du maffieux Twistelli et du dernier officiel de quelques policiers tenaces faisant ce qu’ils peuvent de Burke et Twitch.
Dans ce monde sombre parsemé de pièges mortels, Spawn évolue comme un poisson dans l’eau, oubliant ses propres problèmes le rongeant de l’intérieur (notamment son pacte de dupe avec Malebolgia) pour faire usage de ses pouvoirs afin d’aider ses proches qui le lui rendent parfois dans les situations plus désespérées.
Le scenario de Mac Farlane est solide, toujours très prenant avec de multiples rebondissements et de grandes scènes d’action.
Les dessins sont superbes, un véritable régal de couleurs et de puissance pure tout particulièrement lors de l’affrontement entre le tueur céleste et Spawn.
On en ressort revigoré, avec certes l’impression que même face aux pires arcanes du mal, une étincelle de bien et d’espoir parviendra toujours à émerger.
C’est à mon sens ce qui rend Spawn si touchant beaucoup plus que le coté beauf et relax du Hellboy des films.
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« Spawn : tome 1 : résurrection » ne déçoit pas en posant les premières briques d’un univers qui par la suite prendra une dimension supérieure en gagnant en complexité, en ramifications et en suspense.
Place donc ici au choc initial et à la découverte.
Les personnages se mettent peu à peu en place, Fitzgerald, le duo Burke/Twitch et même Wynn jouant des rôles pour l’instant assez secondaires.
Les stars du premier volume sont donc le Violator, clown obscène capable de se muer en démon gigantesque moissonneur de vie humaines, Overtkill pour son incroyable puissance de feu technologique et Kingcaid, représentatif des recoins les plus sombres de l’humanité.
A noter que ce dernier personnage est plus réussi dans la série d’animation ou son coté débonnaire, presque doux et rassurant augmente le sentiment de malaise qu’il véhicule.
Personnage torturé, choqué, à cheval entre vie et mort, à la fois fort et vulnérable,
tiraillé entre ses nouvelles responsabilités vis-à-vis du Mal et ses aspirations humaines encore vivaces, Spawn ne peut que séduire par sa dimension tragique.
Un mot sur le style remarquable de Mc Farlane, coloré, puissant et flamboyant.
A sa sortie, comme le dit Miller en guise d'épilogue, « Spawn » fut une révolution dans le monde du comic book.
Mc Farlane n’appartenait ni à Marvel ni à DC Comics, il créa donc un style nouveau, puissant et une nouvelle maison d’édition Image Comics.
Honneur lui soit donc rendu pour cette remarquable innovation.
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« Iron-man, l’intégrale 1970-1971 » est aussi riche que son prédécesseur et bien entendu d’une qualité assez variable.
La première partie est réellement emballante, avec une grande variété d’adversaires et d’intrigues ou se succèdent des personnalités de premier plan comme Namor, Dynamo pourpe, Titanium-man, le Contrôleur et quelques super mercenaires de bon calibre comme le Mercenaire ou Spymaster.
Si on appréciera la courageuse incartade sociale dans laquelle le héros est confronté à la révolte contre les inégalités raciales et sociales de l’Amérique de 1970 incarné par Firebrand, on constatera une baisse sensible de niveau par la suite, que ce soit via de douteuse aventures pseudo cubaines et japonaises, le brossage sommaire d’un monde d’héroic fantasy bâclé en diable, un pauvre recyclage de la mythologie grecque et les pénibles aventures des criminels du Zodiaque, au graphisme du reste plutôt horrible.
Intéressant, captivant donc parfois mais inversement toute aussi décevante, ce « Iron-man, l’intégrale 1970-1971 » se montre au final bien trop inégal
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« Iron-man, l’intégrale 1969 » constitue une intégrale dense et peu avare en aventures.
L’action est donc au rendez vous avec certains ennemis historiques d’Iron-man comme la caricature de chinois du Mandarin ou les bons vieux ex soviétiques Licorne et Fantôme rouge, aux pouvoirs du reste tout à fait crédibles.
Trimballant sa jolie potiche d’aventures en aventures, Iron-man frôle l’arnaque en combattant un faux Hulk, triomphe de super méchants aussi mégalomanes que caricaturaux avec mention spéciale pour la jolie petite copine chinoise du Mandarin, le servant par amour avant de le trahir pour le même motif ou pour les délires d’armée de super singes du Fantôme rouge !
On rira très fort de ces histoires de robot remplaçant le vrai Stark ou de l’usage à répétition de masques pour duper ses adversaires, mais trouvera beaucoup plus intéressants et crédibles des personnages révoltés et plus ambigus comme la Licorne , l’inquiétant Contrôleur, qui frôle l’exploit dans une aventure haletante ou le puissant Lucifer semblant nettement supérieur au simple mortel ingénieux constitué par Iron-man.
Beaucoup d’indulgence donc dans certaines histoires tirées par les cheveux, années 60 obligent mais chapeau bas à la créativité des auteurs et au style empli de dynamisme à défaut de finesse de Tuska !
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« Spider-man » montre déjà avant « Spawn » tout le talent et le style unique de Todd Mc Farlane composé de noirceur, de mysticisme, de violence et d’action.
Le Canadien est parfaitement à l’aise pour créer des atmosphères horrifiques dans lesquelles évoluent le Lézard, le Super bouffon ou Ghost rider dans des versions démoniaques d’eux même.
Il fait preuve de plus de subtilité dans l’affaire du Wendigo, qui fait plus ici figure de victime de la folie des hommes que de prédateur aussi implacable qu’effrayant, même si Spider-man n’a ici qu’un rôle de faire valoir face à un Wolverine taillé sur mesure pour la profonde foret du Grand Nord.
On déplorera cependant des scènes d'action surchargées parfois difficiles à apprécier et l'aventure de Morbius, éternel looser en Dracula de série B.
Enfin, même si Liefeld n’a pas son pareil pour dessiner des forces de la nature comme le Fléau ou Red dragon, son aventure reste de loin la plus faible et ridiculise un personnage censé balayer des semi amateurs comme la X-Force.
Malgré ces critiques, Mac Farlane impose indiscutablement une version plus sombre et violente du Tisseur bon enfant des années 60.
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« O.M.A.C » est une belle surprise et un superbe projet assez méconnu, né de l’imagination fertile de Jack Kirby qui impose sa vision du future et son style puissant et grossier dans des aventures toutes plus extraordinaires les unes que les autres.
Omac est une sorte de Captain america du futur, affublé d’une crête d’iroquois à la Gladiator/Savage dragon, doté d’une mâchoire carrée et d’une musculature d’athlète.
Face aux militaires, criminels ou savants fous usant de technologies pour menacer l’ordre mondial, ce héros relié à un Œil ange gardien, livre des batailles titanesques déroulées sur un rythme d’enfer.
Certes les intrigues sont simplistes, les personnages assez caricaturaux mais Omac demeure un héros attachant, courageux et affublé de nobles idéaux.
Alors un nouveau grand coup de chapeau pour le génie créateur de Kirby !
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« Spider-man, l'intégrale 1982 » constitue peut-être la meilleure année pour Spider-man avec ce choc devenu mythique contre le Fléau, ou quand la ruse, l'adresse et une détermination acharnée finissent par venir à bout de la force pure.
Sans atteindre ce sommet, les parties avec la jeune Captain Marvel en plein désarroi puis des super- criminels plus aguerris comme
Mister Hyde/Cobra/Feu follet sont également d'excellente facture et pour les aventures un peu moins excitantes au niveau scénario, le style impeccable puissant, dynamique et chaleureux de John Romita Jr suffit à mettre tout le monde d'accord !
Une intégrale à recommander donc et chapeau bas aux talentueux artistes de 1982 !
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toujours aussi sombre et violent, « Doggybags, volume 10 » relève pourtant le niveau par rapport au volume précédent en proposant des histoires plus originales : la première incroyablement cynique mais massacré par le graphisme abominable de Shavrin, la seconde classique mais plutôt exotique avec son folklore russo-démoniaque et la troisième la plus aboutie utilisant la déchéance de Detroit, Motor-City pour une plongée dans un univers machiavélique digne des psycho-killers.
Si les scénarios se relèvent, dommage simplement que le graphisme plutôt pauvre voir affreux, ne soit pas tout à fait à la même hauteur !
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« Doggybags, volume 9 » est un numéro à réserver pour les fans purs et durs de la zombie-exploitation ce qui est très loin d’être mon cas.
Malgré une qualité graphique des plus correcte, ce sont surtout les scénaristes qui se font plaisir avec des scénarios basiques consistant à exploser un maximum de cranes de ses monstres consommables.
L’exercice tourne pour moi rapidement court et est à classer au rayon « sans aucun intérêt ».
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« Doggybags, volume 6 » varie quelque peu les plaisirs en mixant cette fois les influences gore vampiriques avec le thème de la sexualité, abordé sous l’angle aujourd’hui moderne de l’envahissante pornographie.
La porn star Kastuni trouve dans ce style volontairement régressif l’occasion d’extérioriser d’autres facettes de ses « talents » artistiques produisant des scénarios basiques et autobiographiques ou on devine une certaine brutalité dans les tournages de style « gang bang ».
Pour le reste, les amateurs retrouveront le coté crade et grossier du graphisme des auteurs habituels. Avec cet apport ponctuel et particulier, ce volume six change un peu la donne, sans bouleverser pour autant par son audace ou son génie.
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« Doggybags, volume 3 » se montre d’un grand niveau de qualité dans son style gangster/horreur très gore.
Tout en livrant des histoires d’une grande violence ou les trafiquants sont finalement les victimes soit de leur conscience, soit d’esprit vengeurs, soit d’autres organisations populaires vengeresses, le comics apporte des analyses historiques et sociologiques passionnantes sur le phénomène des cartels mexicains, capables par leur puissance économique de s’équiper comme de véritables armées, d’acheter des policiers ou des politiciens et surtout de se livrer de barbares guerres de contrôle de territoires ou l’horreur succède à l’horreur.
Un comics pour adultes e qualité donc qui à coté des histoires de gangs blacks californiens, remplira les fans d’histoires de cartels et de folklore mexicain.
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après un premier numéro pilote, « Doggybags, volume 2 » lance pour de bon la série avec des histoires bien gores de tueurs en série et de psychopathes dans une Amérique malade de sa propre violence.
Outre la violence, le sexe est également très présent tout particulièrement dans la première histoire quasi pornographique de Ozanam et Kieran.
Difficilement supportable par cette débauche hardcore, ce second volet des Doggybags se fait néanmoins remarquer par son style particulier « Tarantinesque » des scénaristes et des dessinateurs.
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« Doggybags, volume1 » plante dès le début le décor mélangeant série Z et fantastique-horreur sur fond de beacoup violence et d'un peu de sexe.
Volontairement premier degré et dénué d’humour, ce premier numéro présente le noyau de base de l’équipe avec des histoires simples voir simplistes, tout particulièrement la première trop fortement influencée pour moi par l’univers de Sons of anarchy.
Au niveau graphisme, la pauvreté de Singelin choque, Maudoux et Run relevant tout de même le niveau avec un trait plus soigné.
Rien de bien renversant au final mais une nouveauté mal élevée qui a au moins le mérite de bousculer un peu les codes trop figées du genre, ce qui à mon avis mérite un minimum de respect/intérêt.
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« Spider-man team-up, intégrale 1981 » se situe plusieurs crans en dessous que sa prédécesseure.
En cause ? Les scénario souvent indigents et les dessins beaucoup moins réussis.
Mis à part le Maitre de corvée et peut-être Magma, l'opposition frise le zéro absolu, la palme revenant au transparent Thermo et aux grotesques Hommes-serpents !
Au niveau des acolytes on racle également les fonds de tiroirs entre Nighthawk, le Paladin (?), l'Exorciste et les très banaux Défenseurs...
Pas grand chose au niveau donc dans cette intégrale de 1981. Dommage car les artistes de la maison des idées nous avaient habitués à beaucoup mieux !
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ne vous fiez pas à sa couverture parfaitement ridicule « Spider-man team-up, intégrale 1980 » est un grand cru disposant d'une variété enthousiasmantes d'artistes de premier plan aux rangs desquels Chris Claremont, Steven Grant, Mike Zeck et Franck Miller.
Bien sur il y a ce faux pas en associant Howard le canard à Spider-man dans une aventure ridicule (mais très bien dessinée !), mais pour le reste on se régale dans la qualité globale proposée.
Les scénarios intéressants et les excellents dessins pallient souvent à la relative faiblesse des partenaires de Spider-man avec en pointe, les histoires avec le Fauve, le Suaire ou Machine-man.
Un superbe florilège de ce qui se faisait de mieux dans les années 80 chez Marvel !
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ne vous fiez pas à son petit format, « Nova n°90 » est un petit condensé de talent et d’émotion à l’état pur.
Les Fantastiques tout d’abord sont géniaux dans le registre Science-fiction avec des aventures cosmiques « larger than life » peuplées d'extraterrestres et de personnages se targuant d’être les égaux des dieux comme le Sphinx ou Galactus.
Si Spider-man est un peu dessous dans son univers urbain, la présence de la Cape et de l’Épée laisse augurer d’un peu de sel…mais la surprise est ici constituée par Iron-man grandiose dans ce conte de Noël dans lequel Tony Stark trouve la rédemption dans la métaphore d’une renaissance dans un New-York dur et glacial.
Avec de pareils scénarios et des dessinateurs aussi talentueux, ce « Nova n°90 » confirme l’âge d’or des comic books dans les années 80 !
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« Nova n°92 » se montre parfaitement inégal et déséquilibré.
Si les 4 Fantastiques sont superbes de dramaturgie, d’émotion et de puissance avec un affrontement dantesque entre le Sphinx et Galactus avec le Gardien et Terrax en arbitres de luxe, Spider-man se montre à contrario plutôt anecdotique et médiocrement dessiné par Milgrom, tandis que Iron-man sombre dans le très/trop commun.
Mais malgré ses limitations, rien que pour le numéro exceptionnel des Fantastiques, véritable locomotive créatrice de Nova à cette époque, ce n°92 vaut largement le détour !
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« Spidey n°57 » est un numéro très disparate et de qualité plus qu’inégale.
Les histoires des X-men sentent le rance, en raison notamment du style graphique trop daté de Heck et Roth, quant aux « Et si ? » ils sont à l’inverse bien maigres et anecdotiques d’un point de vue du scénario avec à contrario un graphisme moderne, puissant et élégant.
Seul surnage Photonik, par son scénario palpitant et son ambiance gothique qui le rendent absolument unique !
A réserver donc aux plus indécrottables nostalgiques des comics old school !
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« Spidey n°91 » s’inscrit incontestablement dans un fort courant de modernité.
Facteur-X fonctionne très bien avec une histoire dense, prenante, des super criminels charismatiques et crédibles et un style graphique des plus convaincants.
L’Escadron suprême est également la bonne surprise de ce numéro et malgré une surenchère de personnages, fait souffler un bienfaisant vent de nouveauté sur Spidey.
Seule Puissance 4, sans nul doute le pire comics de l’histoire de Marvel vient plomber l’ensemble avec ses aventures de super-mômes affrontant des rebuts d’ennemis dans des scénarios à dormir debout.
Dommage car sans cela, ce « Spidey n°91 » serait d’excellente facture !
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Avec « Les Nouveaux mutants, intégrale, 1984 » Claremont tente de développer la série qu'il a lui-meme crée.
Le scénario est bon, les nouveaux personnages abondent avec notamment Magma, qui s'illustre dans le cadre spectaculaire de Rio de Janeiro, les Hellions qui sont des adversaires particulièrement valables et méritants ou Warlock, être techno extraterrestre plombé par un graphisme particulièrement hideux.
Claremont développe la personnalité de ses personnages, le plus intéressant étant sans nul doute Mirage, dans cette persécution qu'elle semble vivre en rapport avec ses origines indiennes.
Solar ou Rocket tiennent également la route, tout comme Félina, petite irlandaise fragile et complexée s'émancipant peu à peu.
L'arrivée de Sienkiewicz constitue en revanche un important choc graphique et plutot une régression notamment par son trait sombre et disons le franchement laid.
Dommage car le scénario de Claremont tient la route et positionne ses Nouveaux mutants en « outsiders » crédibles des X-men.
C'est ensuite que les choses se gâteront...
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« X-men, intégrale, 1993, tome 3 » relève le niveau par rapport au tome précédent.
Si je ne goute pas le personnage de Fritzroy, sorte de faire-valoir de Bishop et super vilain parfaitement oubliable, l'aventure arctique avec la nouvelle mutante Siena Blaze dotée de pouvoirs exceptionnels constitue un « must » des X-men et met particulièrement en valeur l'exceptionnelle charisme de Tornade.
Et même l'éphémère Bourreau, personnage assemblé de bric et de broc tient honorablement son rôle...
Ce tome 3 est également marqué par des drames, la mort du Cerveau qui s'offre un ultime baroud d'honneur télépathique en forme de repentance, et surtout celle d'Illyana Raspoutine, après une longue maladie.
L'aspect idéologique n'est pas oublié avec le retour de Magneto voulant emmener avec lui les mutants dans un monde meilleur pour s'affranchir de la cohabitation avec des humains par essence fourbes, manipulateurs et intolérants.
Beaucoup de personnages certes, les Acolytes ne marqueront pas je le pense l'Histoire des X-men, les X-Forces font un peu office d'équipe B (ou C?) des X-men, Cable, Bishop...mais le tout est emballé avec suffisamment de maitrise pour former un ensemble cohérent.
Enfin au niveau graphisme, les styles sont aussi divers que les artistes mais Capullo et Romita Jr obtiennent définitivement la pole position pour l'aventure la plus ambitieuse avec Magneto !
Une intégrale émouvante et riche en rebondissements donc !
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On a été mal habitué depuis la séquence « World War Hulk » car ce « Hulk, l'écrasonaute » et son scénario passe-partout sert surtout de prétexte pour voir ce qui plait : un Hulk saturé de rage détruire la quasi totalité de l'Univers Marvel.
Le trait d'Ottley, incroyablement puissant confère le punch nécessaire à cette entreprise « 100% baston » mais à la longue le scénario de Cates lasse, comme si à force jouer la surenchère permanente, les scénaristes avaient atteint leurs limites.
Gros biscotos ou pas, une aventure parfaitement dispensable donc !
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j'ai été très sévère avec les X-men des années 90 post Chris Claremont trouvant les multiplication d'équipes (X-men, X-Force, X-Facteur...) et les « nouveaux » comme Bishop et Cable assez similaires et sans réelle épaisseur comparés aux personnages historiques.
Cependant ce « X-men, intégrale, 1993, tome 1 » bien que contenant tous les critères pré-cités, échappe partiellement au feu nourri de mes critiques.
En effet, le scénario bâti relève d'une dimension majeure en introduisant des personnages aussi puissants que charismatiques comme l'ambivalent Apocalypse, bien plus intéressant pour moi que Mr Sinistre ou même Stryfe, le double de Cable qui tire vers lui toute la couverture de cette intégrale.
Les combats sont intenses, violents (la tête coupée de Kamikaze par Archangel! ), parfois épiques comme le choc final sur la lune entre Cable et Stryfe..
Bref, le lecteur en a pour son argent au niveau du dynamisme de l'intrigue et lorsqu'avec des « pointures » comme Capullo et Lee, le graphisme est au niveau de l'évènement on ne peut que tirer son chapeau sur le résultat final !
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Après le départ d'un Claremont déjà en perte de vitesse, « X-men, l'intégrale 1992, tome 2 » constitue une constante valse entre les scénaristes et les dessinateurs, ce qui n'est pas nécessairement le signe ni d'une grande stabilité ni d'une grande maturité.
Le résultat est donc bien inégale. On tente d'introduire Bishop (non pas Omar Sy) pour en faire un personnage fort, viril et charismatique, avec des pouvoirs en revanche somme toute basiques : il absorbe de l'energie pour lancer des rafales, bof !
Donc Bishop est la star venue du futur, à l'instar d'un Cable avec lequel il présente de fortes similarités, notamment le peu d'épaisseur...
Au niveau de l'intrigue, la famille Raspoutine s'étoffe avec un frère, instable et dotés de pouvoirs immenses... et la relation avec Peter donne lieu à de grandes prises de tête familiales assez peu intéressantes...
Et lorsqu'on a plus d'idées on ressort les bons vieux Morlocks, sorte d'éternels faire-valoir sous-terrains des X-men.
Scénaristiquement si la recette ne prend pas, graphiquement le résultat est des plus inégal : Portacio et Raney ont un bon niveau, ce qui n'est ni le cas de Kubert et Texiera, aux styles véritablement affreux.
Au total, rien de bien réjouissant donc !
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« X-men, l'intégrale, 1988, tome 2 » recèle une volonté louable de renouveler les X-men.
Faire appel à l'univers magique autour d'Illyana Raspoutine est une idée intéressante pour développer le personnage de Colossus, plus riche que celui d'un « simple » colosse de métal russe mais cette partie de l'histoire demeure quelque peu sous-employée ici.
Les Broods, recyclage à peine déguisé de l'Alien de Ridley Scott permettent de bâtir une honnête histoire d'invasion/infiltration mais la « grande » œuvre de Claremont reste ici l'aventure Genosha, société fictive totalitaire dans laquelle les humains éliminent ou réduisent à l'esclavage les mutants.
L'aventure Génosha traine pour moi en longueur et les démêlées autour de Madelyne Pryor, pale tentative pour faire renaitre Jean Grey paraissent trop artificielles.
Seul le choc avec Terminus sur la Terre Sauvage est pour moi réellement emballant.
Autre limitations majeures, les styles graphiques de Leonardi et Silvestri sont plusieurs classes en dessous de Byrne ce qui nuit au plaisir de lecture.
Des X-men déjà en perte de vitesse à la fin des années 80 pour moi donc !
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« Special Strange n°29 » constitue une merveille en raison des X-men qui en deux épisodes, « découvrent » Dazzler et Etincelle qui deviendront des personnages récurrents de la saga, puis affrontent leurs plus grands rivaux du Club des damnés.
Le scénario de Claremont assisté par Byrne est génial, d'un niveau inhabituel est inédit (pour moi) dans le mondes des comics et si les X-men l'emportent cette fois, le déchainement incontrôlable des pouvoirs de Jean Grey, habitée par le Phénix noir, commence à inquiéter ses amis.
Quant au Club, malgré la perte de la charismatique Reine blanche, leur stratégie à long terme visant à conditionner l'esprit de Jean par le biais du Cerveau, maitre des illusions, commence à faire son effet.
D'un point de vue graphique, on côtoie aussi la perfection avec ces personnages athlétiques, expressifs et hautement charismatiques évoluant dans un univers urbain. Et franchement Dazzler grimé en reine du disco maquillée et juchée sur des patins à roulettes, quelle idée géniale !
En comparaison les aventures de Spider-man s'avèrent parfaitement oubliables. Mention spéciale à la Chose boostée par la présence de Byrne dans un scénario « dark » original, même si le scénario confus de Macchio nuit quelque peu au plaisir de la lecture.
Mais vous l'aurez compris, ce numéro 29 a tout du statut d'historique pour les X-men !
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« X-men, l’intégrale 1990, tome 1 » est une intégrale assez inégale.
Les scénario de Chris Claremont connaissent quelques faiblesses, notamment dans les médiocres histoires dans les égouts avec Masque, dans le recrutement d’anciens quatrième couteaux du S.H.I.E.L.D ou dans l’interminable traque d’une Tornade enfant avec en prime le robot débile Nanny pour couronner le tout !
En que dire encore des manigances de Génosha envoyant ses mercenaires au rabais dans des histoires d’une grande pauvreté ? Pas grand-chose de positif lorsqu’en plus les dessinateurs comme Collins, Portaccio ne sont pas au niveau.
Bien sur on apprécie le coté star de la musique et du cinéma d’une Dazzler très californienne, mais cela ne suffit pas à relever le niveau.
Restent au final, les incursions asiatiques de Jim Lee, seul dessinateur à prétendre faire le poids face au génie d’un John Byrne, avec son trait si fin, puissant et beau.
Lee a de plus le privilège de mettre à son compte Wolverine, le Mandarin, Captain america avec comme l’un de ses plus grands succès, la transformation spectaculaire de Psylocke, beauté sexy et athlétique !
Intéressant donc mais clairement en dessous des meilleurs production des années 80 !
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malgré sa pléiade d’artistes top niveau, l‘intérêt « X-men, l’intégrale, 1992, tome 1» reste inégal.
Comme souvent, Magnéto est un ennemi sublime et pathétique dans sa fausse mort grandiose et même si Omega red se montre un adversaire aussi effrayant que redoutable, cette histoire trop complexe, chargée et emberlificotée peine à séduire.
Pour le reste on s’ennuie ferme avec Ghost rider dans une aventure au scénario faiblard peu mis en valeur avec le style graphique assez faible de Wagner, l’excentrique Mojo restant assez anecdotique.
Mais heureusement pour sauver le tout, surnage le style graphique génial de Jim Lee, figurant pour moi dans sur le podium de mes dessinateurs Marvel préférés juste derrière John Byrne et rien que pour cela, ces X-men athlétiques, sexy et pétant de forme valent pour moi le coup d’œil !
Ah cette délicieuse Psylocke…
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« Avengers, l’intégrale, 1967 » est une intégrale riche en rebondissements et combats dantesques…
L’arrivée d’Hercule dont les traits ont été copiés sur le célèbre culturiste et acteur de péplum Steve Reeves, contribue pour beaucoup à donner plus d’envergure aux histoires et aventures de la super équipe.
Le Prince des mers, le Mandarin ou Magnéto sont des super stars du Monde marvel mais le Penseur fou ou Diablo ne sont pas à dédaigner non plus.
Si certaines dérives anti-communistes primaires existent bel et bien avec les caricatures de chinois et de russes, on se régale davantage de combats épiques contres des colosses comme Dragon man, le Super adaptoide ou Ultimo.
Du coté psychologique, le tapis rouge est déplié pour Hercule, ce qui place Captain america en retrait par rapport à Œil de Faucon, forte tête tenu par son amour pour une espionne russe et Goliath l’héroïque géant n’hésitant à monter en première ligne dans tous les coups durs.
Seul bémol, le style graphique de Buscema, très pauvre et rudimentaire, qui ne met pas particulièrement en valeur nos héros.
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Avec « Les étranges X-men, volume 4, au royaume de Ka-Zar » Claremont crée une histoire hors normes et repousse encore une fois les limites de son incroyable créativité.
Le cadre de la Terre sauvage, monde imaginaire semi-préhistorique couvert de jungles, peuplé de dinosaures agressifs est absolument génial et rappelle les aventures mystérieuses de King-Kong.
Le personnage de Sauron mutant reptilien hideux doté de pouvoirs étendus est parfait dans ce cadre .
Si la présence du populaire Spider-man paraît quelque peu artificielle et superflue, l'arrivée des X-men change la donne et relève en flèche l’intérêt du scénario.
Derrière Claremont, Michael Golden et Paul Smith se montre à la hauteur et un cran au dessus de Dave Cockrum.
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« Adam Warlock, l'intégrale 1975-1977 » constitue une œuvre magistrale signée Jim Starlin au moins à l'égale de Captain Marvel, héros similaire quoi que de dimension plus modeste.
Avec son joyau de l’âme, Warlock dispose comme le Surfer d'argent des pouvoirs d'un dieu, mais un dieu fragile, en proie au doute et devant souvent faire face à des conquérants d'envergure cosmique.
Porté par la créativité débridée des années 70, Starlin se lâche et crée un Space opera épique, foisonnant de mondes et de créatures extra-terrestres...Warlock y croise donc Gamora et Pip qui deviendront ses fidèles compagnons mais surtout LE méchant ultime de Marvel : sa sombre majesté Thanos.
Scénario grandioses, influences psychédéliques marquées trouvent un formidable écho dans le talent des dessinateurs et coloristes qui épaulent le maitre (comme Al Milgrom et Steve Leialoha)
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« Captain america n°23, les prisonniers d'Alcatraz » est une aventure riche mais quelque peu tirée par les cheveux.
Juxtaposant les personnages, Mc Enzie propose un résultat assez bancal le tout pour justifier d'une rencontre entre les super stars Hulk et Captain america.
Malgré ces grosses ficelles, l'action est plutot bien menée et les dessins de Buscema toujours aussi plaisants avec leur charme aujourd'hui un peu vintage...
Et si le délire de voir Rick Jones en super avenger se montre assez vain, la présentation de Deathlock, anti héros cyborg assez fascinant se montre beaucoup plus intéressant.
Pas le meilleur Captain peut-être, mais tout à fait honorable !
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« Captain america, la menace de Solaar » incarne à la perfection l'efficacité des années 70.
Les scénario sont simples mais fonctionnent à merveille : un nouveau super criminel flamboyant aux pouvoirs « solaires », une crise avec le Faucon qui se détache de son partenaire pour retourner flirter avec le monde glauque des voyous de Harlem, avant une réconciliation sur fond de passion amoureuse « historique » retrouvée.
Tous les ingrédients sont combinés à merveille et Englehart confirme son statut de maitre du comics.
Quant au style si particulier de Buscema, il est tout bonnement inoubliable !
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bien que n'étant absolument pas fan de Superman, j'ai grandement apprécié « Superman, man of steel, volume 1 » en raison de la présence de mon artiste de comics préféré : John Byrne.
Maitre du scénario épique, Byrne est également un dessinateur hors pair, parfait pour magnifier la puissance élégante et incarner la rassurante assurance d'un super héros comme Superman.
Peu importe si les traits de ces personnages, surtout masculins, se ressemblent, Byrne nous emporte dans son monde, si créatif et excitant.
En comparaison, Wolfman et Ordway ne font pas le poids et affaiblissent cette intégrale brillante dans laquelle on croise Darkseid, Batman, les Titans, Mentallo, Phantom Stranger, Bloodsport et autres Démon.
Devant pareil génie, Monsieur Byrne, on ne peut que s'incliner !
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« Spider-man, l'intégrale 1984 » n'est pas la pire époque pour Spider-man.
Certes, Stern et De Falco tirent sur la corde en surexploitant le Super Bouffon, remake « modernisé » du plus ancien adversaire de Spider-man, mais le brusque apparition de ce nouveau costume noir issue d'une aventure parallèle change la donne, ce costume futur Venom, se montrant vivant et potentiellement agressif après avoir été évincé.
Au rayon « menace », le Puma et le Scorpion sont des adversaires aussi crédible qu’intéressant et la présence du Boulet, bien que trop courte fait brutalement changer Spider-man de division.
Les styles de Frenz et de Romita Jr sont plaisants, c'est moins le cas pour Leonardi clairement en dessous.
Au final donc, une année 1984 plutot dans la moyenne haute des aventures de Spider-man !
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ne cherchez plus, « Thanos, la quête de Thanos » constitue sans nul doute l'un des plus grands chefs d’œuvre de l'Histoire des comic-books voir de la pop-culture popularisée ensuite par Disney.
Jim Starlin accouche d'une histoire « larger than life » de quête de puissance absolue et surtout du super criminel le plus charismatique du monde Marvel, un être combinant force, ruse, intelligence et philosophie.
Dans la première partie, voir le Surfer d'argent se dresser seul contre un être aussi redoutable constitue un réel bonheur mais que dire ensuite de la seconde digne des plus grandes odyssées des poètes grecs ?
Seul contre tous, animé d'un amour malsain pour la Mort, Thanos triomphe des obstacles et atteint un à un ses buts, triomphant par ses qualités des Doyens de l'Univers, êtres immortels mais moins intelligents et déterminés que ce « self made man » cosmique.
Certaines pages frôlent le génie, telle la tirade sur la condamnation à mort de l'homme responsable de la destruction de son écosystème (oui on est en 1987 quand même!) ou le final ou Thanos s’aperçoit de la vanité d'obtenir le pouvoir absolu.
Un must-have absolu à lire et relire régulièrement !
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« Wolverine, black, white & blood » est une sorte de best-of de violence du plus sauvage des super héros.
Comme souvent dans ce type d'exercice, la multitude d’artistes donne le tournis et propose un résultat inégal, mais le style épuré en noir et blanc confère un charme particulier à ce héros hors normes.
Bizarrement, le maitre Claremont déçoit par un scénario assez convenu et les bonnes surprises viennent plutot de Greggy/Kubert ou de Rosenberg/Cassara.
Pour le reste, Wolverine l'immortel passe le plus clair de son temps à démembrer des ninjas, des mafiosi, des soldats de l'Hydra ou des Reapers qui servent de chair à canon idéale...
Malgré des histoires souvent sans surprise, la qualité graphique est en revanche globalement au rendez-vous mis à part sans doute Chris Bachalo au style laid et confus.
Un beau cadeau donc pour les fans du mutant canadien mais attention tout de même, la violence de certaines scènes devrait nécessiter une interdiction au public le plus jeune !
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« Infinity» contient beaucoup des ingrédients d’une grande fresque cosmique telle qu’on les aime avec cette fois Thanos à la tête d’une armée d’impitoyables conquérants.
Même si tout ceci a un fort gout de déjà vu et si le style de Cheung, trop grossier n’est pas forcément au niveau des enjeux, l’histoire fonctionne bien et culmine dans un affrontement dantesque entre Flèche noire et Thanos, le reste de protagonistes n’étant finalement qu’assez secondairement exploité dans pareil space opera.
« Infinity» est donc à l’image des crossovers modernes : plein de bonnes intentions mais manquant d’un tantinet de personnalité et surtout de qualité graphique pour entrer au Panthéon Marvel (ou DC).
Ah mais ou sont passées nos années 80 et 90 ?
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« Captain america, l'Escouade des serpents » est un excellent cru des années 70. Certes l'Escouade des serpents sert plutot de faire-valoir au duo Captain america/Faucon mais l'histoire tient la route et la touche pacifiste anti guerre du Viet-Nam se voit bienvenue.
Le style de Weiss, plus sombre et torturé que celui de Buscema colle assez bien à cette histoire horrifique de reine des loups-garou qui ne sert que de prélude qu'à une plus conventionnelle mais ambitieuse mettant en avant le redoutable Griffe Jaune et ses facultés de contrôle mental étendu.
Bien mené, bien dessiné, que demander de plus à un bon comics vintage ?
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« Captain america : le Faucon et la Vipère » est un très bon comics old-school mené de main de maitre par un des duos les plus réputés de l'écurie Marvel.
Le scénario est habile, retors et permet de développer une intrigue à tiroirs dans laquelle surgissent de nombreux adversaires redoutables mettant le duo Captain-america/Faucon à l'épreuve.
Autre grande qualité du comics, le style élégant et puissant de Buscema qui révèle des héros aux traits élégants et aux corps d'un grand dynamisme athlétique.
Très bon donc, la nostalgie en prime !
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« Captain america, le procès de Captain america » est une aventure contemporaine ancrant le plus célèbre super héros américain dans un univers d'un grand réalisme.
En réalité, la véritable star de ce récit est plutot Bucky Barnes, métamorphosé par Brubaker en super héros « bad ass », ex agent soviétique et tueur programmé.
Bien que sans beaucoup d'action, la partie « justice » du procès passe plutot bien, la seconde partie du comics se transformant en un « Prison break » version goulag russe sale et dangereux.
Avec ses personnages secondaires faire-valoir (Veuve noire, Faucon) et ses criminels russes de bon calibre (les effrayants ex super soldats devenus des machines à tuer), ce « Captain america, le procès de Captain america » tient son rang, même si la plupart des dessinateurs manquent de finesse et de puissance !
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ne nous mentons pas, « Captain america, dans les griffes de la Gargouille » bénéficie d'un scénario des plus basiques : un super méchant mégalo cherchant un machin X hyper puissant pour devenir le maitre du monde, vous conviendrez que cette fois-ci M Lee n'as pas forcé son talent !
Avec un peu de recul, on pourra faire preuve d'indulgence et reconnaître que l'histoire à défaut d’être originale, est assez dynamique.
Le style de Romita est certes daté, mais son coup de crayon contient un certain charme nostalgique !
Cela ne suffit pas à faire de cette histoire de Gargouille un grand comics, mais plutot une curiosité historique, comme l'archétype du comics de base des années 70 !
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« Special Strange n°14 » se situe dans la moyenne des productions de l'époque.
Claremont n'a pas encore rencontré Byrne et signé sa plus grande œuvre, aussi ces X-men peinent à trouver leur rythme malgré la présence du Fléau, très sous exploité dans une histoire confuse se terminant en eau de boudin.
Spider-man est plus intéressant, notamment par la présence de Captain Marvel et du Basilic archétype du minable criminel ayant une revanche à prendre sur la vie. Certes la présence de l'Homme-taupe et de Mr Fantastic n'apportent pas grand chose, mais le style de Kane demeure tout à fait correct.
Les aventures de la Chose en solo paraissent presque parfois plus intéressantes que celles de ses coéquipiers, en témoigne cette histoire sombre de démons venu d'autre dimension que la Chose repousse à grands renforts de punches bien sentis !
Un numéro pas indispensable mais tout à fait correct.
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« Daredevil, le diable de Californie » est plutot une bonne surprise.
On est certes loin du chef d’œuvre concocté par Miller dans les 80's et même si Samne et Kraus sont loin d'atteindre le niveau des meilleurs dessinateurs de l'écurie Marvel, ces épisodes récents de DD tiennent honnêtement la route.
Le Suaire, super héros torturé aux pouvoirs ténébreux colle parfaitement à l'atmosphère sombre de Daredevil et les très sérieux problèmes de santé de Foggy donnent une plaisante touche de réalisme au comics.
Loin de constituer un chef d’œuvre, « Daredevil, le diable de Californie » s'en tire cependant honorablement.
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Censé apporté un réalisme hardcore au monde Marvel, « Luke Cage : Mafia blues » m'a au final laissé plutot de marbre.
Au départ l'idée de propulser Cage au milieu d'une guerre des gangs dans un pseudo Harlem en pleine décomposition, cible de toutes les spéculations urbaines, est parfaite, mais le scénario dans une ambiance très « polar » trouve vite ses limites, offrant un fatiguant jeu de à toi-à moi dans un cocktail de sexe-violence assez convenu.
Monolithique, regorgeant d'une confiance agaçante dans son invulnérabilité, Cage ne parvient pas à donner un supplément d’âme à ce comics très linéaire.
Autre gros point négatif, le style graphique de Corben, laid et grossier avec ses personnages évoquant de grosses pommes de terre.
Un comics des plus passables donc, comme l'est la série Netflix l'ayant pris pour inspiration !
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“Thanos, la révélation de l’infini” est une grande déception de la part de Starlin qui s’emmêle les pinceaux dans un gloubi boulga psycho-cosmique s’effondrant comme un soufflé boursouflé.
Malgré un graphisme moderne et bien léché, Starlin patine cette fois dans son space opera et semble balader le lecteur pour au final pas grand chose comme il le reconnaît lui-même à la fin de l’ouvrage.
Et ce n’est pas la présence des Annihilateurs, faire valoirs de luxe ridiculisés en un tour de main qui peut constituer un lot de consolation...
Comme quoi, le filon Thanos/croisade cosmique semble parfois se tarir, même pour son génial créateur…
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« Dardevil, renaissance » est un chef d’œuvre noir du comics.
Le scénario de Miller, glauque à souhait fait plonger le lecteur dans les bas-fonds de l'existence humaine, le super héros déchu perdant tout jusqu'à finir SDF puis agonisant dans les ruelles de son quartier natal.
Mais DD se relève et parvient ensuite à trouver de rares soutiens pour combattre l’omnipotent Caïd qui a par la corruption et la menace infiltré tous les rouages de New-York.
La trajectoire de « résurrection » quasi christique du héros croise de manière similaire celle de sa bien-aimée Karen elle aussi déchue après être tombée dans la toxicomanie.
Difficile de faire plus sombre que ce comics donc qui aborde des sujets particulièrement adultes (chômage, drogue, corruption) qui vont au final comme un gant au plus « social » des super héros Marvel.
Dans le New-York froid, sale et violent des années 80, le style graphique de Mazzuccheli trouve le ton juste et illustre parfaitement l'une des histoires les plus marquantes du Diable Rouge.
Un must donc, pour public averti.
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« Immortal Hulk, le plus faible qui soit » est un récit Marvel très inspiré de l'univers horrifique prisé par Ewing et Benett.
Les histoires de l'au-delà ne sont guère convaincantes et les « monstres » crées par Benett réellement affreux.
Du coté de l'action, voir un Hulk famélique et malade se faire maltraiter par a peu près tout le monde jusqu'à mourir sous les coups de super agents aux pouvoirs élémentaux est assez plutot déplaisant et même si l'album se conclue sur un twist laissant à penser le retour de la brute verte/rouge pour régler ses comptes avec tous ses ennemis, ceci s'avère peser au final bien peu.
Les années passent, les artistes se succèdent, mais le talent n'est pas là !
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malgré ses hautes ambitions et la présence de Claremont et Byrne « X-men, l’intégrale 1991, tome 2 » ne parvient pas à ressusciter la magie des années 80.
En cause ? Des histoires emberlificotées, une profusion d’équipes entrelacées X-men, Facteur-X, X-Force, Hellions et même New Warriors se marchent sur les pieds dans des histoires confuses ou aucune personnalité forte n‘émerge…
Il y a certes le Roi d’ombre ou Proteus des ennemis de tout premier plan mais ses personnages ne sont pas non plus exploités à leur plein potentiel…
Lorsqu’en plus le style des dessinateurs changeant continuellement se montre moyen voir médiocre (Tom Raney, Terry Shoemaker), on peut alors parler de déclin pour ses X-men des années 90.
Et si le temps n’était pas venu de faire le ménage dans toutes ses équipes de mutants de seconde zone ?
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La présence de Chris Claremont au scénario fait toute la différence dans ce « Spider-man team-up, l'intégrale 1979 ».
Claremont tire vers le haut un super-héros urbain habitué à combattre des super criminels de bas étages frisant souvent le ridicule avec d'autres scénaristes.
Ici, le lecteur a droit à des combats face à des démons venus d'autres dimensions, un classique S.H.I.E.L.D vs AIM avec une histoire dynamique, ambitieuse et parfaitement construite et enfin en guise de dessert Hulk lui-meme face aux Super soldats soviétiques, une équipe capable de tenir tête aux Avengers !
Toutes les histoires tiennent la route et au niveau dessins, des pointures comme Buscema ou Mc Leod se montrent au niveau du maitre, pour proposer une intégrale d'excellent niveau !
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Malgré mon goût prononcé pour les comics, il faut reconnaître que « Spider-man team-up, l'intégrale 1972-1973 » donne vraiment l'impression de racler les bas-fonds de chez Marvel.
Les scénarios sont d'une grande indigence et la plus value de Spider-man avec des personnages aussi puissants que Vision, la Chose, Iron-man, Thor ou les Inhumains est absolument risible.
Avec des adversaires aussi flamboyants que le minable Morbius ou la fanatique féministe Man-killer dont même le nom ressemble à une blague, on plonge à pic dans les abysses du comics.
Du coté graphique, on est au même niveau avec un style affreux et très daté.
Une intégrale que je déconseille fortement !
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Malgré sa pléiade de « pointures » du comics, « X-men, l'intégrale 1990, tome 2 » est affreusement mauvais.
Le scénario initié par Claremont puis continué par Simonson est d'une grande faiblesse avec ses épuisantes répétitions de super héros se faisant tailler en pièces par un super méchant, Cameron Hodge en apparence invincible.
La multiplicité des personnages conduit inévitablement à une intrigue brouillonne et à la sous exploitation de certains d'entre eux comme la quasi totalité de Facteur X et Wolverine présent parce que populaire.
Au niveau graphisme c'est encore pire, seul Lee surnageant au dessus de la mêlée. Liefield déçoit, Bogdanove et Shoemaker n'ayant quant à eux clairement pas le niveau.
Une année 90 qui contribuera certainement à continuer à enterrer les X-men, avec le reboot raté de Facteur X et ces Nouveaux mutants incapables de décoller malgré l'arrivée quasi constante de nouveaux personnages.
Vous pouvez clairement passer votre chemin !
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« Spider-man, l'intégrale 1983 » ne constitue pas un moment fort de la longue carrière de Spider-man.
Peu d'opposition de qualité à signaler, le Super-bouffon personnage clé de cette année 83 ressemblant déjà un « reboot » du Bouffon vert par des scénaristes en mal d'inspiration.
Quant au reste, mis à part le Penseur fou sous exploité et le prometteur Boulet qui sont des criminels au dessus de la catégorie de Spider-man, le lecteur doit retrouver le vieux Vautour en bout de course, le minable Homme-échasses, le comique Homme-grenouille et des mafiosi de caniveau...
Le seul intérêt de cette intégrale réside paradoxalement pour moi dans les scènes narrant le quotidien de Peter Parker, étudiant en fac de science, travaillant comme photographe pour joindre les deux bouts et passant entre les bras d'irréelles créatures de rêve.
L'érotisme léger et la chaleur du trait de Romita confère un coté attachant à cet étudiant looser qui pourrait être chacun d'entre nous...pour le reste Stern et Mantlo n'ont pas fait d'étincelles !
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« Spider-man team-up, l'intégrale 1977-1978 » appartient au moins pour ses trois quarts à la catégorie des chefs d’œuvres du comics.
Le duo légendaire Claremont-Byrne réalise des miracles et réussit à nous emporter dans son univers ambitieux dépassant allégrement le cadre étriqué des criminels « urbains » de Spider-man.
Ici, Spider-man prend du galon, affrontant, non sans aide des adversaires du calibre des 4 Fantastiques, des Avengers ou des X-men.
On se régale donc devant la richesse des scénario, la force des personnages (l'Homme chose, le Monolithe vivant) et la beauté expressive des dessins de Byrne avec pour moi le chef d’œuvre constitué d'Iron-fist face à son « double » maléfique, qui a du donner envie à bon nombre de « kids » des années 70 de pratiquer des arts martiaux traditionnels.
Après le départ de Byrne, le niveau chute brutalement, que ce soit graphiquement ou scénaristiquement...seul Ralph Macchio parvenant à égaler le maitre dans cette aventure marquante et puissante ou Luke Cage et Spider-man se muent en défenseurs des pompiers.
Mais ne bondons pas notre plaisir et faisons fi de la prévisible baisse de régime de cette intégrale qui restera un « must » indispensable du comics !
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« Spider-man team-up, l'intégrale 1975-1976 » constitue un beau soufflet.
Malgré ses efforts, les scénario pondus par Conway sont d'une grande faiblesse et flirtent parfois avec le ridicule tel l'Homme-météore et son magnifique parachute et le savant fou allemand au nom évoquant un éternuement.
Bien entendu on apprécie de voir un Spider-man partager la vedette avec des personnages charismatiques comme le Faucon, Iron-fist, le Fauve ou Deathlock, mais pas au prix d'histoires aussi médiocres !
Mantlo ne fait guère mieux et la seule tentative de proposer une aventure de plus grande ampleur tourne également au grand n'importe quoi avec l'arrivée d'une succession de super héros pour combattre Dark rider un démon au graphisme complètement raté !
Seul attrait de ces associations souvent malheureuses, le style graphique de Buscema, vintage et dynamique à souhait !
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« Nova n°163 » est un bijou de comics et atteint le sans faute.
Les FF sont à leur bon niveau habituel avec une aventure cosmique « larger than life » dans laquelle les Avengers et les Shi'ar viennent apporter un complément nécessaire.
Si comme souvent chez Marvel, le choc tant attendu entre Thor et Gladiator accouche d'une match nul rapidement expédié, l'histoire contient suffisamment d'ingrédients et de rebondissements pour tenir en haleine.
Plus pauvre que celui de Byrne, le style graphique de Simonson fait néanmoins l'affaire.
Même sans super menace cosmique à l'horizon, le Surfer est lui aussi au rendez-vous avec une passionnante histoire de ségrégation sociale dans un monde fasciste gouverné par une intelligence artificielle impassible.
Les réelles bonnes surprises sont en revanche Miss Hulk, qui combine une bonne humeur contagieuse avec une aventure haletante critiquant avec talent l'emprise de l'église évangélique sur une petite ville américaine, et Spider-man avec le Scarabée, archétype du looser type embringuée dans une histoire qui le dépasse.
Comme souvent avec Spidey, l'humour est au rendez-vous mais malgré son manque de combativité le Scarabée demeure un adversaire plutot coriace.
Parfait en tous points, ce « Nova n°163 » est un pur régal !
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« Avengers, l’intégrale, 1968 » est une des meilleurs intégrales des Vengeurs avec des histoires d’une grande richesse et d’une grande variété.
Les super criminels de premier plan abondent, outre un Magnéto toujours aussi idéaliste et revendicatif, un Collectionneur remis au gout du jour, on savoure l’habile exploitation de la mythologie grecque avec le redoutable Typhon ou la solide équipe de gros bras des Maitres du mal dirigée par l’emblématique Ultron !
Coté super-héros c’est également un festival avec l’arrivée de trois personnages majeurs la Panthère noire, Pourpoint jaune et surtout l’exceptionnel Vision.
Lorsqu’en plus le style graphique de Buscema modernise le tout, puis qu’on effectue des croisements avec les X-men et les anciens Vengeurs, on ne peut malgré quelques facilités scénaristiques que crier au génie !
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après une année 1965 catastrophique pour les Vengeurs, « Avengers, l’intégrale, 1966 » relève le niveau en réintroduisant du muscle dans l’équipe en la personne d’un Goliath rajeuni et rendu plus complexe par la malédiction de sa taille.
Personnage torturé et dépressif, Goliath demeure la vedette de cette année 1966 en se montrant décisif dans la plupart des situations.
Son arrivée apaise également un peu les tensions/contestations autour du leadership de Captain america.
Le rythme des aventures reste étourdissant avec des adversaires de haut niveau comme Kang, Fatalis, Attuma ou le Collecteur mais aussi de plus discutables organisations aux motifs obscurs pour ne pas dire nauséabonds.
Entre les deux se situent des seconds couteaux schématiques comme les dumb and dumber du crime Powerman/Swordsman et le peu mémorable Laser vivant.
On est encore loin de l’ère de Jack Kirby mais on remonte un peu la pente.
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« Avengers, l’intégrale, 1965 » représente une violente baisse après l’enchantement des premiers numéros.
Sur le fond, la remplacement de Thor, Hulk et Iron-man par des seconds couteaux comme Œil de Faucon, Vif-argent et la Sorcière rouge est une lourde erreur et la qualité de l’opposition s’en ressent fortement avec une flopée d’irritants loosers comme le Minotaure, Swordsman, Power-man ou l’incroyable Commissaire, caricature grossière d’un communiste chinoise obèse et stupide défait par Captain america en personne !
Sur la forme, si Kirby n’était pas un esthète, son style particulier et dynamique surclasse de la tête et des épaules celui de Don Heck au graphisme pauvre et particulièrement laid.
Enfin, les perpétuelles bagarres et insultes au sujet de Captain america sont surprenantes et plutôt déplaisantes, comme si les scénaristes prenaient un malin plaisir à salir la légende de 1939-1945, sans cesse contestée et rabaissée en raison de son âge et de son manque supposé de pouvoir.
En résumé pas grand-chose à sauver dans cet intégrale laide, stupide et vulgaire.
On tombe de haut !
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« Avengers, l’intégrale, 1963-1964 » est une œuvre culte car d’un contenu historique !
Jugez en plutôt : la formation des premiers Vengeurs autour de l’éphémère Hulk à la fois allié et menace, la rencontre avec Captain america décongelé de la Seconde guerre mondiale pour devenir un des piliers de l’équipe, le Prince des mers, Kang, le Baron Zemo et ses alliés de poids avec en prime la naissance de Wonder-man !
La créativité de ces deux années est purement exceptionnelle et les aventures de nos super héros, malgré quelques invraisemblances largement pardonnables, absolument passionnantes !
On se régale donc à chaque page ou presque avec le gratin des super héros de l’époque, une sorte de Big Bang artistique né de la paire Stan Lee-Jack Kirby !
Un must absolu à dévorer pour tout fan de comics qui se respecte !
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« Fantastic four, l'intégrale 1972 » est encore une fois un grand cru du comic-books.
Nullement en raison du style graphique de Buscema et consorts, à peine meilleur que celui de Kirby. Les personnages ont toujours des traits simplistes, certains visages étant des copier/coller (la Torche humaine = Tyrannus voir Captain America), mais plutot à cause de la richesse des intrigues.
Même si on peut apprécier les louables efforts de Goodwin de critiquer l'apartheid et la racisme, le retour de Lee fait tout de meme nettement la différence en réintroduisant des histoires « larger than life » avec le Surder d'Argent, Airwalker et Galactus.
Derrière ce sommet, Lee ronronne quelques peu, recyclant maladroitement la créature du lagon, la genèse des FF et l'Homme-taupe, pathétique super criminel et sa horde de monstres sous-terrains.
Heureusement, les Terrifics, beau pendants aux FF reviennent avec une cliente de poids, la belle et puissante amazone Thundra, venue botter les fesses des mâles terriens !
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« Spider-man, l'intégrale 1981 » propose une grande variété d'histoires et de belles nouveautés avec l'apparition de nouveaux super criminels comme Hydroman ou Speed demon.
Le duo O'Neil/Romita JR joue son rôle, tout en montrant un étudiant en situation de précarité financière et en proie au doute sur sa vie amoureuse comme le montre l’éloignement inexorable de la jolie Debbie.
Namor et les Terrifics viennent jouer les guests et faire oublier quelques facilités (Ramrod, la Gargouille) voir repompage grossier de King-Kong lors de la fusion pas très heureuse entre Hydroman et l'Homme-sable.
Deux histoires sortent du lot, celle avec Moon knight et celle avec le Punisher, toutes deux vibrantes d'un réalisme plus dur et accrocheur, et bénéficiant des styles plus différencies de Mc Leod et Miller.
Pas le comics du siècle sans doute, mais on passe tout de même un sacré bon moment !
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« Fantastic four, l’intégrale 1969 » est plutôt une très bonne surprise, avec des aventures palpitantes menées tambour battant.
Mis à part le poids léger Homme taupe, les ennemis des FF sont plutôt impressionnants et permettent de voyager dans divers mondes étranges et fascinant.
Fatalis est particulièrement convaincant dans son monde ou il règne en tyran technologique absolu et mention spéciale au remake extra terrestre de « Spartacus » avec dans ce rôle l’inattendu Chose aussi brave et généreux qu’à l’accoutumé.
Et même le style de Kirby, dont j’ai souvent critiqué le coté primitif au début des années 60, semble ici s’étoffer avec des personnages aux traits puissants et affinés.
« Fantastic four, l’intégrale 1969 » ou un petit bijou de comic SF old school ?
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« Fantastic four, l’intégrale 1967 » est peut être la meilleure année des Fantastiques.
Les aventures s’enchainent : incroyables, très vivantes, rythmées, proposant une large variété d’ennemis se renouvelant sans cesse.
Fatalis dérobant les pouvoirs du Surfer est une idée géniale mais que dire des Blastaar, Ronan ou à un degré moindre Psycho-man si ce n’est que ces personnages sont des grandes réussites qui parviendront à traverser les ans pour évoluer sans cesse.
Bien sur certains moment sont plus faibles, la psychologie des personnages reste sommaire mis à part l’attachant gros bras torturé la Chose, mais il serait injuste de bouder son plaisir devant cette pluie ininterrompues d’aventures passionnantes.
On appréciera également l’influence de la SF avec les fantastiques machines inventées par Richards et la présence de races extra-terrestres ou inhumaines qui viennent faire rêver le lecteur des années 2010 comme il a du faire rêver celui des années 60.
Un point également pour Kirby, dont le style certes toujours un peu grossier est compensé par l’incroyable dynamisme qu’il insuffle aux scènes de batailles.
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on est forcé à sa lecture de considérer « Fantastic four, l’intégrale 1966 » comme un must de la bande dessinée.
Tous les épisodes ou presque sont devenus des classiques du monde Marvel et font prendre conscience que si les FF n’ont rien en eux même de bien fascinants, leurs aventures ont en revanche permis de lancer bon nombres de personnages devenus cultes par la suite.
Jugez en plutôt, les Inhumains sont encore plus vivaces que jamais aujourd’hui avec la découvertes d’origines extra terrestres (Krees) puis mutantes …
Le Surfer d’argent et Galactus sont devenus des piliers de l’univers Marvel, le surfeur cosmique aux immenses pouvoirs mais à l’âme pacifiste et mélancolique devenant moi super héros préféré.
Derrière, Klaw est un criminel redoutable, qui deviendra lui aussi une valeur sure.
Premier super héros 100% africain, la Panthère noire malgré des pouvoirs plus restreint (force, vitesse et quelques gadgets) aura lui aussi un bel avenir.
Coté FF, c’est en revanche plutôt le calme plat dans le couple Red-Jane avec Johnny en kid américain amoureux transi.
Seule la Chose souffrant de troubles intérieurs et de complexes relatifs à son apparence physique est réellement intéressant.
Les FF en font un combattant courageux, gouailleur et increvable, jamais réellement battu par ses adversaires pourtant plus puissants, comme le Surfer, Klaw ou Flèche noire battu à l’usure.
Si on peut donc estimer que Stan Lee et Jack Kirby ont atteint le niveau « génies créatifs » en 1966 avec ces histoires formidablement imaginatives et innovantes, on peut aussi trouver que les dessins de ce dernier, d’habitudes assez basiques ont aussi bien progressé avec de belles trouvailles au niveau des couleurs ou d’incrustations d’images de vaisseaux spatiaux aux formes bizarres et compliquées.
A mon sens, si vous ne devez posséder qu’une seule intégrale des FF, choisissez celle de 1966 !
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« Fantastic four, l’intégrale 1964 » est riche, peut être même trop à tel point que certaines aventures notamment de l’Homme taupe auraient pu être élaguées.
Mais globalement mis à part cette légère critique, il n’y a absolument rien à reprocher du point de vue du scénario qui offre un véritable feu d’artifice de quasiment toute la crème des super héros et criminels de l’univers Marvel.
Ils sont tous la ou presque dans cette intégrale dantesque, que ce soient les principales équipes de super héros (Vengeurs, X-men) mais aussi les criminels les plus redoutables (Fatalis, Diablo, Attuma) avec les ambigus Hulk et Namor.
Dans ces conditions, mention spéciale à la lutte entrée au panthéon Marvel entre le bagarreur truculent la Chose et l’invincible Hulk, mais également grand prix de la créativité à l’aventure amenant les FF sur la Lune avec un Fantôme rouge accrocheur sous l’œil cosmique impénétrable du Gardien.
Chef d’œuvre donc en cette année 1964, même si en toute honnêteté les dessins de Kirby sont d’une grande laideur.
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Même sans être fan de « Fantastic four, l'intégrale 1973 » je reconnais que cette cuvée de 1973 se montre particulièrement riche.
Les Terrifics boostés par Thundra, la sexy amazone capable de mettre KO l'increvable Chose, le pathétique Homme-dragon, le démentiel Miracle man et pour finir le charismatique Annihilus en programme !
Certes le graphisme de Buscema est daté, certes certaines histoires sont plus poussives (le fond balourd de racisme avec les Inhumains ou même le plaisir rock n' roll vintage avec le Façonneur), et les disputes de cœur entre Red Richard et Susan paraissent un peu grossièrement amenées, mais globalement le niveau est bien plus que correct pour cette cuvée seventies !
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« Youngblood » est une plongée abrupte dans une super équipe à l'existence éphémère.
Liefield n'invente rien de plus que Marvel et DC mais creuse son propre filon avec son style particulier marqué par une savante combinaison de beauté et de puissance dans des personnages élégants aux physiques musculeux.
Point notable, la grande violence des épisodes avec des morts par balles en série, ce qui contribue à classer ce comics comme non accessible aux enfants.
Frais et agréable donc, ce courant de nouveauté qui flottait dans les années 90 !
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« Batman, la relève, tome 2 »est une aventure de grande envergure montrant la résurgence du héros déchu pour remplir sa mission de protecteur de Gotham face à un adversaire terrible menaçant de la faire disparaître.
Batman renfonce ainsi sa présence indiscutable et met en évidence l'échec des programmes de remplacement par des policiers équipés d'armures, même lorsqu'il s'agit de Jim Gordon.
Efficace donc comme la plaisante conclusion face à un adversaire certes moins redoutable mais aux fascinants pouvoirs de cambrioleur.
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/03/batman-la-releve-tome-2-scott-snyder.html
« Black hammer, tome 2, l'incident » appartient à la catégorie des comics « adultes » dans la lignée des « Watchmen » la puissance historico-narrative en moins.
L'idée de placer des super héros déchus en plein marasme dans une petite ville américaine est certes intéressante mais ne peut faire oublier le scénario de base simpliste (Anti-Dieu contre Starlock dans le monde fictif de Spiral city) et certaines digressions passéistes sans intérêt.
Quand en plus, on trouve le graphisme Ormston plutot sinistre, on se dit que « Black hammer » ne correspond pas finalement à la vision la plus excitante qui soit des comic books !
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/03/black-hammer-tome-deux-lincident-jeff.html
« Strange n°138 » est un numéro largement au dessus de la moyenne.
Si le style de Kane n'a rien d'exceptionnel, le solide scénario concocté par Jim Shooter met en scène un duel de haut niveau entre Daredevil et son pire ennemi le Tireur.
Comme d'habitude Iron man touche à la perfection avec un combat « type » d'un super héros protecteur des populations face à un super criminel surarmé en plein centre ville surpeuplé.
Si Spider man continue de stagner dans la médiocrité avec une aventure aussitôt lue/aussitôt oubliée la bonne surprise vient de Rom, qui parvient à nous entrainer dans une histoire haletante face à des créatures démoniaques.
Un Strange de très bonne facture avec des Daredevil et Rom en progrès derrière la locomotive Iron man !
Critique complète ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/02/strange-n138-jim-shooter-david.html
« Strange n°129 » est toujours largement dominé par Iron man qui combine scènes d'action bien ficelées, graphisme géniaux de Romita Jr et troubles personnels marqués de l'alter égo du héros.
En comparaison, Daredevil fait pale figure : dessins médiocres de Brown/Mooney et intrigue faiblarde avec un autre héros qui fut rapidement rangé au placard de l'écurie Marvel : la Torpille.
Enfin, Spider man se montre un peu meilleur que d'habitude même si cette version orangée et criarde du Tireur et le rôle de faire valoir du Punisher, s'avèrent plutot mal avisés.
Quant à l'épisode « historique » exhumé des archives Marvel, il fait plutot figure de bouche-trou !
Que serait donc le Strange de ces années sans Iron man ? On peut se le demander !
Critique complète ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/02/strange-n129-marv-wolfman-david.html
Malgré sa superbe couverture pleine de promesses, « Strange n°176 » laisse le lecteur sur sa faim.
Si Iron man est comme (presque) toujours irréprochable tant au niveau du scénario brillant à base de concurrence industrielle et de problèmes personnels (l'amitié de Rhodey face à l'alcoolisme de Stark), que des dessins léchés de Mc Donnell, il n'en va pas de même pour ses collègues.
Spider man continue de plafonner dans des aventures « one shot » sans intérêt autre que faire briller des pouvoirs quelque peu surestimés et Rom malgré les efforts d'artistes réputés, s'enlise dans une aventure particulièrement glauque sous fond de mort et de vilains soviétiques.
Mais la vraie déception concerne Daredevil avec une histoire trop courte, troussée à la va-vite, qui sert d'alibi à présenter le duo Iron fist/Luke Cage sans véritable interaction avec DD.
Ceci n'enlève rien au talent de Miller, son style inimitable et l'ambiance de violence/corruption urbaine qu'il a su instaurer dans ces années glorieuses pour le comic book.
Inégal donc, comme presque tous les Strange de cette époque ?
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/02/strange-n176-denny-oneill-frank-miller.html
« Strange n°127 » ne constitue pas le must du genre. S'il est toujours très excitant de voir Daredevil confronté à son double le fascinant Tireur, le style graphique de Brown/Janson, assez grossier ne se montre pas vraiment à la hauteur de l'évènement.
Du coté d'Iron man, c'est tout l'inverse, Romita Jr côtoie la perfection et le scénario de Micheline montrant un Stark affaibli en proie au doute et (déjà) à l'alcoolisme fait preuve d'un niveau de structuration assez élaboré par rapport à ses confrères.
Le maillon faible de Strange, reste comme je l'ai toujours pensé, Spider-man, avec des histoires « faciles » et des situations vues mille fois.
Pas le meilleur cru donc !
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Difficile de se passionner pour « X-men : L’arme douze ».
La première partie avec une équipe B de X-men et le ridicule Fantomex ne fonctionne pas du tout.
De plus les style de Leon et de Kordey passablement affreux ne font rien pour sauver ce cauchemar visuel.
L’histoire finale est également laborieuse avec cette bande d’apprentis mutants en rébellion.
Seul l’épisode sur Genosha, audacieux et superbement dessiné par Jimenez relève le niveau mais cela demeure bien insuffisant.
Finalement on ne retient pas grand chose de palpitant de « X-men : L’arme douze » qui met volontairement peu en avant les grande figures historiques de la série.
Voulant renouveler la série en introduisant de nouveaux personnages comme Xorn qui fait office de grand frère avec des teen agers mutants dotés de pouvoirs ridicules (un bon à rien à tête d’oiseau, une pseudo rebelle black doté d’ailes de papillon, une petite fille transportant un cerveau en laisse et un espèce de vent nauséabond piégé dans une combinaison ) Morrison innove, mais force est de constater que l’entreprise tourne rapidement court tant ces nouveaux personnages se montrent d’une faiblesse inouïe.
N’est pas Chris Clermont et John Byrne qui veut sans doute.
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/01/x-men-larme-douze-grant-morrison-franck.html
Progressant dans le récit « Les Éternels : tome 2 : la fin du voyage » est légèrement plus animé et palpitant que son prédécesseur.
L’histoire se met en place et révèle plus de saveur.
Bien entendu, le personnage de cet énigmatique Céleste renégat, mystérieuse divinité omnipotente et menaçante surpassant dans l’univers Marvel même des Galactus ou des Gardiens, est le point fort du récit.
Comme pour le tome 1, les dessins de John Romita Jr sont magnifiques avec cet univers d’énergie pure, de magie et de technologie décrit dans un foisonnement intense de couleurs.
Néanmoins compte tenu du potentiel de l’histoire, on demeure toujours sur sa faim car les personnages des Éternels demeurent malgré leurs formidables pouvoirs bien trop passifs à l’exception de Makkari et dans une moindre mesure d’Ikaris.
Quand aux super héros traditionnels (Pourpoint Jaune et même Iron man) ils n’ont que des rôles de faire valoir dans ce contexte cosmique qui les dépasse.
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/01/les-eternels-tome-2-la-fin-du-voyage.html
Construit sur un scénario très tarabiscoté ou il ne se passe finalement pas grand chose, « Les Éternels : tome 1 : dessin intelligent » ne peut être considéré comme une grande œuvre de Marvel.
La raison relève pour moi de la nature même des personnages, les Éternels qui ne sont qu’une pale resucée cosmique de l’univers de la mythologie grecque.
On retrouve dans ce graphic novel, quelques unes des idées qu’avançait Neil Gaiman dans son roman « American gods » avec le fait que les super héros vivent tapis en nous prêt à être remis en activité si les circonstances l’exigent.
Seul point positif (majeur !) les dessins de John Romita Jr, très soignés et splendides au niveau des couleurs.
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/01/les-eternels-tome-1-dessin-intelligent.html
« Iron man : le diable en bouteille » est a prendre pour ce qu’il est, un vestige du passé et un bon album de super héros avec des histoires assez basiques mais néanmoins plaisantes car rythmées.
Le plus séduisant pour moi dans ce recueil a été les dessins de John Romita Jr que je trouve incroyablement beaux et soignées comme dans la scène du casino.
Les ennemis d’Iron man tiennent ici la corde car même s'ils ne font pas le poids individuellement leur association leur permet de venir menacer le vengeur doré tels Blizzard et le Melter alliant leur glace et leur chaleur pour temporairement le paralyser.
Bien entendu les amateurs d’introspection apprécieront les premiers signes de faiblesses chez le trop parfait play boy Tony Stark et son combat intérieur contre la dépendance alcoolique.
Pour toutes ces raisons, « Iron man : le diable en bouteille » demeure tout à fait digne d’intérêt.
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/01/iron-man-le-diable-en-bouteille-bob.html
renouant avec le coté larger than life de la série, « X-men : E comme extinction » est une longue et passionnante aventure riche en rebondissements qui tient en haleine le lecteur du début à la fin.
Comme il l’affirme dans son manifeste, Morrison refuse toute influence passéiste et choisit de donner un nouvel élan aux X-men en créant le double démoniaque de leur mentor, une femme aux surpuissants pouvoirs télépathiques et à la haine inextinguible à l’encontre des mutants.
Redoutable tortionnaire mentale, Cassandra Nova va prendre à malin plaisir à faire ressortir les faiblesses de nos héros et parmi eux Cyclope et surtout le Fauve complexé par son physique de plus en plus bestial seront les plus secoués.
Mais « X-men : E comme extinction » met surtout en avant les femmes, Jean Grey bien entendu en tant qu’icône incontournable de l’univers Marvel mais aussi Emma Frost l’ex reine blanche devenue l'un des plus séduisant piliers de l’équipe et une insupportable tentation pour la fidélité de Cyclope.
Cerise sur le gâteau, les dessins de Quitely d’une beauté et d’une force à couper le souffle viennent parachever le chef d’œuvre.
Outre l’épisode made in China assez réussi de Leinil Francis Yu on appréciera également le travail de Ethan Van Sciver dont les pages narrant l’affrontement entre le duo Emma-Jean et Cassandra pour libérer l’esprit de Xavier confinent au sublime.
Seul le style plus grossier d’Igor Kordey sur les épisodes spatiaux semble ici en deçà de celui des maîtres précédemment cités.
Mais globalement il n’y a pas grand chose à rejeter de ce « X-men : E comme extinction » qu'on peut qualifier de grand cru.
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construit comme une variation sur le thème un peu galvaudé des réalités alternative rappelant les « Et si » des années 80, « House of M » ne m’a pas passionné outre mesure.
L’histoire, hyper alambiquée et dramatique à souhait se boucle sur elle-même pour revenir à peu de chose près à son point de départ sans qu’on ne sache trop ou veut en venir l’auteur.
La multitude de super héros nuit à l’action et la plupart d’entre eux n’ont que des rôles de figurants ce qui dans le cas de Namor ou de Fatalis est un monumental gâchis.
L’attaque d’ensemble de Genosha qui aurait du être le point culminant de l’action accouche d’un souris, avec un Magneto qui fuit le combat et des alliés rapidement invisibles laissant Vengeurs et X-men aux prises avec des faire valoir.
Le dérèglement subit des pouvoirs de la Sorcière Rouge fait penser à ce qui était arrivé à Jean Grey transformée en Phenix dans les années 80 sans que l’histoire ne parvienne à égaler le même niveau d’émotion.
Mais avec une réalité en permanence mouvante et des bouleversements aussi radicaux il est pratiquement impossible de trouver ses marques dans une histoire ou seuls les états d’âme psychologiques de Spider Man et Œil de Faucon revêtent un quelconque intérêt.
Un dernier mot sur le graphisme riche et sophistiqué de Coipel qui ne m’a pas séduit en raison d’un trop grand académisme. Vous avez dit sur-coté ?
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« Nova n°156 » est tout de même supérieur à son pitoyable prédécesseur. Englué dans leur improbable histoire de reve, les FF se montrent plutot stables : Crystal étant une super héroïne charismatique incarnée par le style rond et propre de Buckler.
Si Byrne touche les (tré)fonds de la nullité avec Miss Hulk et devrait plutot travailler avec un véritable scénariste, la surprise provient surtout de Spider-man qui met en scène un ennemi « historique » du Tisseur : Electro pimenté du Shocker et l'arrivée d'un sinistre tueur à gage albinos nommé Tombstone
Enfin l'arrivée de Starlin change complétement la donne pour le Surfer d'argent qui trouve un scénariste digne du style génial de Ron Lim pour nous embarquer au début de la réalité avec le charismatique Thanos.
On pourrait simplement regretter le format de poche pour une aventure cosmique de ce calibre.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce numéro de Nova débute de manière plus engageante cette nouvelle année 1991 !
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