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Voilà une œuvre à ne pas laisser entre toutes les mains. Sans en faire de trop, on nous présente malgré tout la réalité des enfants soldats, sans concession. Les meurtres de leurs propres familles qui déshumanisent les enfants, les rapts dans les villages, la manipulation de ces mêmes enfants ; leurs faisant croire qu’ils combattent pour la liberté puis leurs promettant richesses et pouvoir. L’itinéraire de ses deux frères, dont l’un est tout simplement vendu aux rebelles nous permet de comprendre faute d’excuser les exactions et les massacres perpétrés par des âmes qui sont encore en devenir. Sans vous en révéler plus ce one-shoot aborde un sujet rarement exploré de la misère de ce monde avec réalisme et sensibilité.
Le dessin de Chris Alliel, bien que reconnaissable, semble basculer dans une autre dimension. Comme si il avait fallu plus de sérieux pour traiter le sujet sensible de Clément Baloup. Loin de SpyNest on découvre un trait plus sombre, des visages qui portent la douleur des épreuves et des environnements, soucieux du détail. Le Phocéen n’a pas manqué les quartiers troubles de sa ville qui offre un contraste marqué avec les forêts de l’Afrique. Les passages entre mysticisme chamanique et réalité des villes nord-africaine rythment la lecture comme dans un état second. Ivre de la fumé et des drogues injectées dans les corps encore adolescents. Les scènes de viole, d’exécution sont ici retranscrit avec la pudeur nécessaire qui sert le scénario et nous permet de ne pas tomber dans le voyeurisme. Un exercice qui devrait ouvrir de nouveau horizon à Chris qui n’en manquait pas.
Les couleurs de l’album de Sebastian Facio sont superbement bien inspirés. Je dois reconnaitre que je n’étais pas fan de la couverture en numérique, mais une fois en main celle-ci est hypnotique. Les aplats nous permettent de nous concentrer sur l’essentiel : les personnages.
Vous l’avez compris un On-shoot qui s’impose donc. Je me suis demandé tout au long de l’histoire comment celle-ci pouvait se conclure. Je vous défis de le deviner avant les dernières planches. Seul reproche, « la période Française », un peu courte à mon gout.
Dessin : Toujours servi par Thimothée Montaigne, ce tome ce révèle être un vrais régale où l'on retrouve la maîtrise acquise dans Long John Silver. A savoir des grandes planches avec de fortes profondeurs de champs qui donnent une dimension dramatique forte au scénario.
Coté Scénario : Je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent qu'il ne se passe rien dans ce troisième volet. Il est pour moi essentiel. En faite c'est un véritable revirement parfaitement conduit et dont la tension scénaristique n'a de cesse de monter tout au long de ce tome pour ce terminer en apothéose. Alex Alice nous offre (enfin) la preuve qu'il est digne de la série original de Xavier Dorison. Ayant adoré le Troisième Testament originel, je dois avouer que je n'avais pas encore été totalement convaincu. C'est chose faite.
Je sais que ce que je vais dire peu choquer, mais je suis de ceux qui préfère Zombies à The Walking Dead. Pourquoi ? Parce-que je fais déjà partie de ceux (excomuniable) qui préfère la série WD à la version BD. Et c'est sans doute pour cela que Zombies me correspond plus. Plus d'action, nettement moins de blabla (oui je sais je choc les puristes) mais pas dénué de sensibilité et d'émotion. En faite j'y ai retrouver ces fameux moments d’excitation que la série me procure parfois et que la bd WD ne m'a au final jamais donné. Je vous le conseil donc vivement.
Le premier cycle de Conquistador m'avait beaucoup plu, mais là je dois avouer que je suis totalement comblé. Depuis que je me passionne pour l'archéologie, je me passionne pour le destin de Moctezuma II. Du conflit qui l'opposa à Cortés et de la chute de Tenochtitlan. Et voilà que je tombe sur un cycle (le second) qui me propose de transcrire cette rivalité en BD. C'est au prolifique Jean Dufaux que nous devons ce cadeau, associer une fois encore à Philippe Xavier (duo de Croisade notamment). Ce cycle s’annonce donc très bon. Beaucoup d'actions, une découpe scénaristique maîtrisé, rien à redire, la BD des vacances avec Zombies et Julius.
Alors je sais nombreux sont ceux qui vont me taxer de chauvinisme. M'étant un peu rapproché de Chris Alliel beaucoup diront que mon analyse est biaisée. C'est bien mal me connaître, puisque me voici du coup avec bien plus d'attente que jamais sur ce Spynest Opération Excalibur. Pour rappel j'ai adoré le premier volet que j'avais présenté comme un cocktail entre 007 et Indiana Jones (shaken not stirred). Et bien je dois dire que le tome 2 est encore meilleur (voilà c'est dit). Jean Luc Sala annonce la couleur sur la couverture : Tuer sa majesté (le Roi d’Angleterre). Mais en quoi est-il meilleur (j'ai pas dit mieux j'ai dis meilleur) que le tome 1 ? Dans le désordre je commence par Jean Luc : Son histoire prend beaucoup de substance. Elle s’appuie sur de nombreux faits historiques se qui soutient l'action et nous permet de découvrir bien des choses sur ce conflit mondiale. Les personnages s'affirment dans leurs caractères, dans leurs différences mais aussi et surtout dans leurs complémentarités. L'action est toujours au rendez vous, l'humour aussi, mais cette fois-ci mieux distillé et peu être plus maitrisé que dans le premier Tome (je dis ça après avoir lu le tome 2 car quand on a que le 1 on n'en souffre pas). C'est normal, l'histoire s'installe et c'est ce que j'attendais (perso). L'idée d'exploiter le retrait du Roi et de booster son penchant (réel) pour le régime Nazi... Chapeau ! Je sais pas qui à fait ces recherches sur les Avions et les armes secrètes (sans doute Jean Luc) mais c'est sublime de retrouver des BV 141 ou le magnifique He111Z1 (je l'ai fait en maquette étant gosse, larme à l’œil). Ce qui m’amène à Chris. C'est pas le tous de mettre des super avions encore faut-il les dessiner. Et dessiner des appareils (voiture, avions) c'est quelque chose de super dur et casse-gueule (perspectives, proportion). Ben là c'est la classe. Je me fais sans doute des idées mais je trouve que la patte de Chris à déjà terriblement évoluée (bon moi suis une quiche en dessin mais bon j'ai des yeux). Terry est plus belle que jamais, surtout en débardeur avec le collier indien...x). La dynamique, le découpage, non vraiment là aussi y a une réelle implication qui donne toute sa mesure à ce second volet. Un salut très respectueux s'impose à Sebastian Facio pour sa couleur, au service du dessin, une belle réussite. Bon faut que je m’arrête là, j'ai plein de choses à lire. Je le redis, Spynest (1 ou/et 2) est une vrais réussite. un projet simple et ultra efficace. Ça commence à 200 km/h est ça ne s’arrête jamais. Beau travail les gars et on vous met la pression pour la conclusion (en toute confiance). Merci, merci, merci.