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Ce récit, plutôt long et documenté, propose de suivre ce voyage assez incroyable qu'a fait Bruckhardt à une époque ou les quelques occidentaux qui s'aventuraient, assez souvent pour le compte des puissances de l'époque, mouraient rapidement.
Cette BD se lit plutôt bien et décrit fidèlement les différentes étapes et les temps, parfois long, (en mois, années) passées par Bruckhardt dans ces lieux. Ca nous rappelle au passage la différence de rapport au temps entre cette époque/culture et notre réalité actuelle, un autre univers.
Nous replongeons, dans l'emprise qu'avait imposé Napoléon à l'Europe notamment, un morceau de notre histoire qui n'est pas décrit comme cela dans nos livres et qu'il est utile de se rappeler au passage.
Le dessin est efficace et les lieux/batiments sont bien rendus et offrent quelques belles planches.
Je suis moins fan des visages qui manquent parfois de variété dans les expressions. Le personnage principal pourrait gagner en épaisseur, relief ou souffle dramatique : il ne s'avère pas toujours très attachant (il ne l'était peut-être pas en réalité !).
, ... et sinon... quand même... dessiner une oreille c'est si compliqué que ça ? Je ne m'explique pas pourquoi le dessinateur dessine des espèces de soucoupes marrons à la place des oreilles alors que les mains ou autre éléments de détails sont rendus correctement. bizarre et ca m'a laissé une impression de "mal fini, manque de temps" jusqu'au bout.
Un ouvrage qui se laisse lire néanmoins et qui mérite un détour. Si vous avez aimez, une autre BD : "Abdallahi" propose le même type de récit avec un visuel plus aboutit de mon point de vue
Bien que ce ne soit pas le type de BD qui m'attire beaucoup à l'origine, j'ai tenté l'aventure avec quelques appréhensions sur un pavé qui s'annonce assez massif quand même.
Au final je ne regrette vraiment pas : je l'ai avalé assez vite et ce livre ne laisse pas indifférent !
Le mélange dessin/scénario traduit bien ce va et vient permanent de sentiments contradictoires : le trait possède une vrai élégance et donne envie d'explorer tout en se montrant assez froid et pouvant donner une impression de vide, voir de manque d'expression des visages. En réalité, et quand on accepte de rentrer dedans, le trait s'avère vraiment efficace et passe du beau au monstrueux en un rien, c'est très juste, même si le dessin n'est vraiment pas vibrant et peut paraître assez statique, les sentiments passent dans un rien et les regards sont saisissants parfois.
l'histoire explore beaucoup de sentiments et d'attitudes parmis les plus vils (trahison, harcèlement, emprise, mensonge, jalousie, manipulation, humiliation, ...). C'est dérangeant et ca frôle toujours avec le pire sans jamais basculer vraiment.
La tension est réelle et la scénario diablement bien mené. A voir si le côté obscure restera à la baguette ou non.
pas mal d'attentes sur la suite et bravo à l'auteur
Ce récit mets en scène le Mazzeru, être qui joue un rôle particulier dans la communauté et qui rappelle ce que l'on retrouve avec le chamanisme des indiens d'Amérique ou le vaudou. Ce livre, retrace toute la beauté, la sauvagerie et l'apreté de la vie dans l'ile, de l'attachement des membres à leur communauté. La force du clan garantie la survit et en même temps son enfermement. Quel choix reste-il à l'individu s'il sort du chemin tracé ? Le parallèle avec des fleurs de l'île qui illustrent les chapitres comme elles inspirent les légendes et intéressant.
les textes, assez rares, sont poétiques et bruts.
Le dessin semble instinctif, comme inspiré, il est quand même très maitrisé et rappel les gravures à l'eau forte.
Il porte la noirceur et le côté implacable du récit, il porte tout autant l'espoir fou, l'amour, la lumière et la douceur aussi.
C'est peut-être principalement le dessin qui m'a accroché sur ce récit à la 1ère lecture.
J'ai quand même eu envie de relire et fouiller un peu plus le bric à brac visuel et scénaristique qui est la mémoire de ce personnage. L'ensemble est assez décousu et apparemment inégal, mais, comme la mémoire fragmentée de celui qui voyage dans la purge, comme un rève, il ne faut pas chercher de fil conducteur dans un 1er temps, les brumes se dissipent au fur et à mesure. Comme dans un rève aussi, les texture, traits, lumière changent au gré de l'instant. Certaines illustrations sont superbes et montrent la palette de Benjamin Flao, on retrouve pas mal d’inspiration de Moebius dans cet univers. Le scénario peut perturber, c'est un parti pris, mais au final j'ai beaucoup aimé. C'est un chouette road trip avec un clin d’œil rigolo sur la liberté des anges.
Ca me fait toujours bizarre de lire ce type d'ouvrage en le qualifiant de BD.
Il s'agit en réalité d'un recueil de positions militantes ayant le but de réveiller les conscience (au cas ou on ne soit pas encore bien au courant). à divers niveaux et pas uniquement sur l'enfouissement des déchets nucléaires.
L'intérêt de relater la balade avec son petit lot d'inconforts reste très anecdotique, assez nombriliste et apporte peu sauf si on a jamais fait de randonnée.
Les propos remontés au travers de ces compagnons fictifs de randonnée ont leur pertinence et je ne remets pas en cause. le fond du problème.
Seulement, à la fin, le lien qu'il y a à faire entre le sapiens de Pech Merle et le sapiens d'aujourd'hui ne fait pas de sens pour moi : l'un n'est pas plus pertinent que l'autre, l'éventuelle sagesse de l'un vs la folie de l'autre n'est pas réelle : les problématiques sont bien différentes : donc il reste quoi : le rapport au souterrain qui était sacré avant et qui est dévoyé aujourd'hui ? on ne respecte même plus notre mère terre ? L'héritage pictural que l'un laisse vs la bombe que l'autre abandonne ? Boarf... Au final, surfer sur le format BD est sans doutes un bon moyen pour que les récits militants trouvent une audience large, mais je ne trouve la démarche opportuniste à plusieurs niveaux pour ne servir qu'un seul objectif.
Le dessin lui même est plutôt agréable et les paysages du massif central sont bien rendus.
Cette BD est très réussie et homogène : le dessin et la scénario sont au diapason et le trait est agréable : précis pour transmettre l'émotion mais relaché et qui laisse de la part à son imaginaire.
le récit nous amène finement vers une tension qui est souvent masquée par le relachement et le laché-prise du héro.
J'ai découvert cette dictature que je connaissais mal : un côté doux-amer ou on peux vivre tranquille avec cette douceur des portugais et la beauté de Lisbonne, à condition de ne pas exprimer d'avis contraires à la vision du régime. On pourrait effectivement se laisser aller dans cette torpeur... mais le fond reste triste et l'âme s'accomode mal de cette forme de lacheté. Le fado permet peut-être d'exprimer cela entre autre.
Un one shot très réussi, instructif et touchant, qui dit plein de choses de ce peuple attachant et profondémment humain.
Elecboy part sur un scénario pas forcément évident à mener mais qui pourrait avoir un sacré potentiel s'il arrive à assumer la direction d'une épopée type Ulysse avec intervention des Dieux dans un décor postapocalypse... le pire et le meilleur peuvent en naitre. Le graphisme est assez aboutit et mélange un beau trait de crayon et des couleurs vraiment très convaincantes. Les regards fonctionnent bien. Quelques perso donnent un petit air de visages connus (la mère du héro en Kate Moss par ex), mais bon... on retrouve bien le même Brad Pitt dans plein d'histoires différentes après tout, donc pourquoi la BD ne pourrait elle pas recycler un peu aussi ? On voit en tous cas que l'ouvrage vient d'une maturation longue longue et chaque détail, case est peaufiné ++ et c'est un plaisir à lire. J'ai du lire 2 fois pour bien renouer tous les fils du scénario, ce qui ne me dérange pas personnellement, mais la narration n'aide pas tellement le lecteur au démarrage. Si au final la série prends la place qu'elle pourrait mériter dans cet univers BD, on lui pardonnera probablement cela, reste à concrétiser l'ambition avec la suite :)
L'intéret de cet ouvrage est principalement militant et pratique. Je ne vois pas ici de BD, les illustrations sont beaucoup de schémas et listes qui détaillent tout ce qu'il faut savoir pour vivre en permaculture, ce qui est très efficace pour ceux qui veulent mettre leur vie en adéquation avec ces principes. Le scénario est ici un alibi qui permet de décliner l'intégralité de la doctrine en images. Le dessin est pratiquo-pratique mais n'a aucun intéret graphique. On m'a offert ce bouquin et j'ai appris plein de choses qui seront sans doutes utiles pour le futur, mais il s'agit d'un manifeste politique et non d'une BD.
Ce tome traduit bien ce qu'ont probablement vécu nombre d'aventurier arrivant sur des contrées inconnues : un mélange de stupeur/émerveillement/danger et plaisirs. Le récit rappelle le style des quêtes de type d'Ulysse avec autant de fantastique que réalité. Les personnages sont fouillés et les psychologies sont assez fascinantes. Le dessin est superbe, espèces de mélange de gravure/bas-relief stylisé avec des couleurs "antiques". l'une des forces de cette BD c'est que l'ambiance est portée tout autant par le récit que le dessin et c'est très immersif, d'ailleurs ca s'avale en un rien de temps, bien qu'il ne manque pas de matière (55 pages). Et puis Virgil... la force du ventre, myhtique !! Je suis impatient de me saisir du 3.
Cette BD n'est pas révolutionnaire dans le type de projection post-apocaliptique, mais elle apporte plein de choses agréables et intéressantes. L'histoire sa tient en un tome qui peut se lire à tous les ages. Le dessin est proche du manga tout en ayant de la couleur et des personnages bien trouvés graphiquement. Un truc étrange : il y a un modèle de visage féminin que l'on retrouve presque à l'identique dans plusieurs personnages. Le dessin est parfois un peu moins efficace pour le suivi de l'action. Enfin l'histoire fait le lien avec plein de mondes différents (les pirates des histoires de Myazaki, hunger games par ex.) avec une vision optimiste malgré les possibles risques du futur. Un très bon moment de lecture pour moi.
L'ensemble est assez savoureux et fleure bon le verbe d'Audiard, parfois même un peu trop, ca devient presque un recueil. Les amateurs apprécieront sans doutes. Le dessin de Lax fonctionne bien : il a son empreinte et mélange réalisme et un univers sombre mais "bonhomme" avec des personnages sortis de nulle part. Mais pour le coup, si on accepte que le scénario serve de toile de fond qui permet à notre anti-héros de déambuler dans une étude/critique de la société sur fond d'humanisme déçus ca fonctionne ; par contre si on vient chercher du polar noir, le scénario n'en a vraiment pas le souffle et peut largement décevoir.
L'aventure continue et cela fait du bien de retrouver le trait nerveux et contrasté de Lark après le t. 6.
Nous retrouvons donc l'univers et la philosohie générale de la série, sombre souvent, très lumineuse parfois. On note quand même une petite baisse de régime. j'en espérais plus : le scénario n'est pas aussi bluffant que les précédents. Les rebondissements font parfois penser aux effets utilisés dans les séries (la prochaine adaptation à l'écran pourrait déteindre sur la narration ?) un peu trop de buzz mais le fond est discutable pour l'avancée de l'histoire ou le réalisme. pas mal de mise en place pour la suite, ça sera peut-être un tome de transition avant un nouveau souffle ?
Le résumé du tome par le site m'étonne par contre : je n'ai pas vu Jonah dans ce tome et il n'y a pas de retour dans le passé : cela correspond bien au T.7 édité par Glénat ?
Le rythme du coeur est un itinéraire qui retrace les origines d'un jeune afro-américain qui a quitté la campagne, probablement du sud des états Unis, pour rejoindre la ville et son rythme, il s'agit d'une trajectoire qui va le mener à sa liberté.
Comme pour beaucoup d’oeuvres de Zezelj, le rythme du coeur me touche par sa poésie et son graphisme hors norme.
Peut-être pas très facilement accessible, comme parfois certaines perles
Un récit captivant et une narration bien maîtrisée par l'auteur. De nombreux personnages se révèlent au cours du récit et apportent chacun des facettes et des lectures différentes. Il n'y pas un détenteur de la raison mais chacun voit le monde selon ses croyances et peut détenir sa part de vérité. On y trouve de la sagesse, de la politique, du cynisme, de l'amour. Une des forces du récit est garder toujours un pied dans la réalité de qui possède le pouvoir. Le dessin, même s'il sert la narration en étant assez dépouillé et expressif, reste pour moi trop laid et tremblant. C'est un partie pris et non un défaut, mais quand même, c'est vraiment pas esthétique.
Peut-être le plus bel album visuellement. j'ai lu le grand format, l'ensemble est magnifique et porte le côté vintage et "belle facture" à la française qui fait chaud au cœur. bravo ! Côté histoire on retrouve un côté poétique humaniste qui fait un parallèle intéressant avec l'histoire française de la colonisation. Toujours de l'humour et du décalage dans les gazettes.
Quelle déception. Voilà une série que j'aime beaucoup pour son rythme, la qualité des dessins, la qualité du scénario : le tout étant homogène sur les 5 tomes précédents.
Et là, quelle claque, l'entrée dans le tome 6 se fait avec un dessin vraiment médiocre : les visages sont méconnaissables, des cases sont ratées, c'est un job de débutant... tellement éloigné de ce que Lark a pu donner avant ! Pourquoi laisser à d'autres le dessin ?? Le chapitre 3 est tout aussi mauvais en qualité graphique. Le scénario rempli des pages et pourtant perd en épaisseur. Les chapitre 2, 5 et 6 sortent un peu du lot.
Avec ce tome 6 on sort de la série culte pour retomber dans la séries ayant eu (au moins) un accident.
Un drôle de récit qui tient du conte. J'ai beaucoup aimé. Le dessin se montre très cohérent tout au long de l'histoire, très efficace aussi sur les scènes d'action : le mouvement est là ! Ce type de récit peut dérouter, mais il faut bien le voir comme un conte qui prends place à notre époque : comme dans les contes, on doit se plier aux règles propres à l'histoire et qui ne répondent pas à une logique ou une rationalité attendue, seule la morale de l'histoire et les personnages restent, avec leur épaisseur. J'ai rêvé comme un enfant en le lisant, en tremblant au fond de mon lit à cause de Max.
un sujet qui je trouve très bien raconté ici : une histoire d'amour avec une prostituée et l'espoir de changer de vie. Beau dessin, on retrouve bien le style des Bd de chez Mosquito. La violence, la pauvreté et la corruption de cette époque à La Havane, avec en parallèle la vie "normale" de la population sont retranscrites avec puissance.
Un travail de peinture magnifique. Le graphisme l'emporte sur la dynamique de lecture, du coup on passe du temps sur les illustrations. Quel bel ouvrage, quel beau travail. Ça rend l'histoire plus accessible pour moi de l'avoir en format BD. Bravo
Un travail de dessin type graph. toujours aussi bluffant. C'est extrêmement graphique, poétique et engagé. on retrouve les types physiques d'une BD à l'autre de Zezelj, par exemple la femme brune.
Il n'y a pas de bulles, donc soit un trouve ça un peu sec ou dur à suivre ou soit on se laisse porter.
Ca peut ne pas plaire à tout le monde, mais c'est indispensable pour moi !
Le graphisme et le scénario continuent dans la même dynamique et ça fonctionne bien. Cet album sert de transition vers une autre phase de l'histoire et donc je reste un peu sur ma faim. L'action est moins présente dans ce tome.
La beauté des paysages et le travail d'illustration sont mis en avant. les expressions des visages (surtout sur le personnage de Zack) sont bien travaillées et c'est un plaisir, .
Le cahier graphique de la fin avec l'interview et assez intéressant, mais ça donne un peu l'impression de compenser le manque de contenu de ce tome là qui finit trop vite.
le grand format est sympa, mais pour le coup, je trouve que 25 € ça fait un peu cher pour le contenu proposé. D'autre part, l'éditeur ne propose pas d'autre alternative que ce format "de luxe" dans l'immédiat : on est donc un peu pris en otage si on ne veut avoir à patienter la sortie d'un format à un prix plus normal : Le côté marketing chez Paquet n'est pas très sympa.
Amateurs d'illustrations en noir et blanc avec récits de types petits contes grinçants, à découvrir rapidement. je reste fasciné par le dessin de Toppi.
Univers étrange qui m'a évoqué Alice au pays des merveilles... version adulte ou ado. Un texte à la fin qui est bien écrit et qui donne envie de voir au moins 2 autres tomes. Dommage qu'il n'y ai pas eu de suites. Ça n'a peut-être pas très bien marché. Il faut dire que c'est quand même particulier et pas évident à vendre même si plein de lecteurs pourrait accrocher au scénario (amateurs de Tim Burton notamment) et dessin très fouillé.
Si le dessin reste correct avec le soucis du détail et le réalisme des véhicules, toujours saisissant, le scénario est par contre une fumisterie.
Autant on peut laisser de la marge avec la solidité du scénario pour avoir des BD " de type XIII" qui se lisent en divertissement sans avoir à reconstituer la généalogie, autant là c'est vraiment dur de rester dans l'histoire : les situations se succèdent pour ajouter de chaque ingrédient de la sauce polar/espion/séducteur sans liens réalistes ou interaction plausible avec les reste de la société.
Cet album foisonne de genres et de sensation en un seul tome. Assez proche du rêve ou du souvenir qui semblent parfois liés, cette histoire pourra mettre mal à l'aise si on reste trop proche du réel ou si on cherche des explications concrètes et tangibles
.
Ce récit permet d'aller chercher toute une palette d'émotions, avec un dessin très esthétique, en légèreté et parfois très proche de la caricature, appuyé. L'utilisation de 2 techniques de dessin très différentes selon les pages est intéressante.
Au final, il reste une belle histoire improbable et gardant une tension tout le long, avec une réflexion qui ouvrait et qui ferme le récit, qui pour moi le classe dans la rubrique improbable des comtes fantastiques-initiatiques.
J'ai beaucoup aimé la série jusqu'ici et le tome 3 monte encore en puissance. Le monde anticipé ici possède beaucoup d'éléments "plausibles" sur les dérives possibles de notre réalité. Les personnages sont nombreux et intéressants, même les perso secondaires sont assez fouillés. L'évolution de l’héroïne est très bien menée. Des éléments ont pu me faire penser à des choses actuelles comme l'univers de hunger games ou des éléments de lutte de pouvoir familiales type game of thrones. Finalement mon principal coup de coeur ira peut-être au dessin que je trouve remarquable. Il a une capacité à afficher toute une palette d'émotions sur les visages avec un dessin qui reste apparemment approximatif mais qui fonctionne à merveille. Beaucoup d'esthétique et sans doutes de technique (l'école MARVEL), mais quelle réussite et quel plaisir à lire !
L'histoire se lit bien et d'avoir un one shot pour ce parcours c'est plutôt mieux. Du coup c'est nerveux, rythmé et la trame se déroule plutôt bien dans une ambiance de la prohibition aux états unis qui va très bien à ces histoires de bandits à mitrailleuse camembert. L'évolution du personnage principale est intéressante et assez inattendue. c'est le bon côté.
Ce qui me semble vraiment décalé c'est que le dessin n'est pas à la hauteur. Les personnages sont très grimaçants, les postures sont peu réalistes, les lumières sont étranges, les visages ne se reconnaissent pas très bien selon les angles de vue. Autant cela peut s'accepter pour un dessin qui assume son décalage avec la réalité. Ca m'a sortit de l'histoire trop de fois, dommage.
C'est féroce, ça sonne juste et le dessin de Moreau porte bien le scénario de Lupano. Les personnages apparaissent dans tout leur laideur, mais ont aussi leurs côtés bienveillant pour les membres du groupe. C'est caustique tant pour les anglais que les français, chacun à sa caricature et finalement, les plus "humain" apparaissent finalement comme ceux qui sont extérieurs à la ville. Cette parabole, qui semble avoir une base historique, rappel combien l'individu peut se transformer quand il porté par la ... meute. Utile à faire lire au (pas trop) jeune public.
Un album qui a le mérite de nous immerger dans l'ambiance d'une époque ou être poète pouvait être un objectif de vie valable. Le dessin peut paraître maladroit ou simpliste en feuilletant l'ouvrage, mais il est réellement maîtrisé et propose une vision subtile, pleine de nuance, assez poétique en faits... mais efficace. Les personnages sont bien trempés et leurs trajectoires sont romanesques. Un bon moment, une BD intéressante à garder et relire dans le temps il me semble, notamment pour des publics ado.
Cette Bd possède vraiment quelque chose. le scénario laisse une tension permanente, le dessin est superbe et très efficace. Les personnages sont intéressants et même s'il n'y a rien de révolutionnaire, l'identification fonctionne bien. le public visé est peut être grands ado en priorité et ca frustre un peu d'avoir le centre de cette BD sur le sujet des relations chaotiques entre ados inflammables... quand on est soi même quelques années après ces préoccupations là. Même si l'histroire ne progresse pas énormément, elle mets en places pas mal de bornes pour un tome suivant. J'aime !! Et je le redis, le travail d'illustration, même s'il y sans doutes pas mal de palette graphique, est superbe !
L'imaginaire et l'action sont très bien menés.
Pour moi, les gazettes et la version album grand format sont complémentaires. Le tirage couleur est plus qualitatif sur l'album mais les gazettes sont géniales et ont les vieilles réclames qu'on ne retrouve pas sur l'album. Dessin très soigné et côté artisanal de la couleur directe qui fait du bien dans le déferlement actuel d'illustrations AO. L'ensemble est attachant et assez virtuose. L'humour et le personnage de Hans donnent un côté potache qui aurait pu manquer sinon. Très agréable pour tous les publics, avec un petit réserve pour un public jeune qui aura un peu de mal à se repérer dans la narration, un peu chargé et avec un agencement des cases sympa mais pas forcément très intuitif pour les petiots.
Après avoir lu les 4 tomes, l'impression qu'il me reste n'est pas désagréable. C'est globalement attractif, surtout en surface.
Par contre, ça me fait un peu penser à une BD dans laquelle on mets du suspens, du polar, du glamour, de la super intelligence et du super défi et des supers méchants et un truc super trop dangereux pour le monde... bref on en mets un max pour attirer le chaland, mais au final on a bien du mal à ficeler un truc qui se tienne.
Certaines pirouettes de narration pour passer d'une situation à l'autre demandent pas mal d'indulgence pour rester dans l'histoire. Le dénouement : chacun se fera son avis... mais bon vu tout ce qui était annoncé d'exceptionnel depuis le début de l'histoire... je trouve ça vraiment facile.
Le dessin est plutôt attractif (les couvertures sont biens foutues), mais avec des maladresses ou en tous cas des imprécisions qui pour le coup donnent un visuel difforme sur pas mal de cases. Ca donne un peu l'impression de viser un dessin de mouvement type M. LAUFFRAY par exemple, mais si un veut faire une minette qui envoie, faut assurer jusqu'au bout.
Peut-être à réserver pour un public ado ou aux fans inconditionnels du genre, s'il existe.
cet album existe en français. Il ne m'a pas laissé indifférent , c'est une révolte, c'est un témoignage avec des descriptions très réaliste de la guerre Serbo-Croate, du déroulé à Sarajevo de la spirale et de l'impuissance ou l'hypocrisie des autres pays (ONU). Et c'est un scénario bien mené avec du suspens et un final plein de sens. BD adulte évidemment et pas là pour rigoler, mais Hermann fait comme très souvent un travail précieux et très bien mené
Voilà une BD qui traduit bien la vie à cette époque et qui amène une bonne histoire qui tient en haleine. l'ambiance, le côté impitoyable du climat la vie qui ne tient à pas grand chose. Les rêves des personnages qui ont un idéal face à ceux qui vivent au jour le jour. Les personnage secondaires sont bien étudiés, et le dessin de swolfs est sur mesure pour le sujet ! Une heureuse erreur m'a faite découvrir swolfs, assez jeune, par ce tome de Durango alors que la personne pensait m'offrir un tunique bleue, un vrai coup de poing à l'époque, mais qui ne m'a pas lâché depuis !
Ca se lit, mais tout est trop forcé pour faire impression. Ca tend vers le Sin City, mais ca reste un peu court : le dessin se veut efficace mais j'ai l'impression de voir du Franck Miller repris mais sans vraiment de souffle et un peu facile sur la couleur. Le scénario est noircit autant que possible. A réserver aux amateurs du genre qui seront servis.
Le père Loisel est un vieux routier de la BD, ce qui nous donne un album qui est plutôt agréable à lire. le dessin de malié fonctionne bien. par contre il y a pour moi un truc vraiment désagréable : l'histoire n'avance presque pas. On en est au tome 5, mais le vieux routier Loisel fais ce qu'il faut pour faire durer et garantir son fond de commerce sur la durée.
Ces 2 albums sont d'une richesse étonnante et nous emmènent dans de nombreux méandres de la réalité de Buenos Aires dans les années 20. Il y a un condensé et une efficacité de la narration qu'on retrouverait facilement étalé en 3 à 5 tomes chez d'autres auteurs : c'est plaisant et magnétique. C'est attachant, violent et tendre, frustrant et réconfortant. Les anges déchus côtoient les salopards et finalement la galerie de portait est très fouillée même si un peu caricatural parfois. C'est un peu tout et son contraire au niveau des émotions. Le dessin peut rappeler celui de Sfar, mais me semble plus lisible et transmets très bien l'émotion et les ambiances. Un bon moment !
Cet album conclut le diptyque de façon un peu imprévue... et plus sombre qu'on ne pouvait s'y attendre vu la ton un peu décalé voir humoristique (un peu acide) du 1er. C'est également étonnant de part le foisonnement de points de vus : côté politique, familiale, sentiments, société, historique... C'est très riche et offre un panorama de la vie à cette époque, vue par le bas mais instructif et très bien mené. le graphisme fonctionne bien
Une BD étonnante avec le principe de l'anticipation d'une société de type "dictature du bonheur" avec moyens de communication et manipulations très aboutis. Ce type de cadre existe déjà mais ici, je le trouve bien réussi. Le scénario est très bien mené et amène et rebondissement de type coup de poing dans l'estomac... Le dessin propose des graphismes différents dans un même tome, c'est bien fait et ca fonctionne bien. On peut la lire rapidement comme passer un peu de temps sur les détails, pas mal d'humour noir sur le marketing poussé à l'extrême. intéressant et à suivre !
Je m'étonne au passage des propos... comment dire... enfin bref... des experts qui se permettent de juger avec un sens de la politesse très particuliers... c'est peut-être l'apanage des experts me direz vous ?
Un dessin superbe, très cohérent avec le monde décrit (un seul et même auteur/illustrateur jusqu'au T.6). Des personnages à plusieurs facettes et qui évoluent, le monde lui même est très fouillé et permet de s'intéresser à plein de détails, inventions, installations et machines... Même avec le temps qui passe et les séries qui s'accumulent, je garde une tendresse toute particulière pour cet espèce de madmax, façon océane qui propose une immersion complète, une saga pleine de rebondissements, le tout avec un humour qui cotoie la mort. J'adore !!!
Une BD assez désarmante car pas habituelle. même si on retrouve une violence assez typique des scénarios western en BD, le fond est vraiment l'humanité des personnages au travers d'une petite troupe de cirque, composée de personnes difformes, mutilées, etc, comme il y en a eu pas mal à cet époque (cf. elephant man). Ca m'a touché, c'est efficace et ca ne laisse pas indifférent.
Rien de très original au démarrage : Pinocchio. Sauf qu'avec Frezzato nous voyageons au travers de différentes techniques allant de la peinture au croquis. Les illustrations sont superbes et souvent très poéthiques. Cet éventail me rappel un peu la variété de" technique que nous pouvons trouver dans des travaux de LEPAGE. Un très beau support pour lire cette histoire à des petites. Incontournable pour moi !
Un ovni qui m'a beaucoup plu :
> une histoire parallèle qui tendrait à justifier l'existence de batman avec une vision contes et légendes (lien avec Merlin)
> le démon s'exprime en vers et ca sonne bien, même traduit
> graphisme superbe
Si on s'attend à retrouver batman tel que décrit dans l'histoire d'origine on sera déçus, ce n'est pas le propos des auteurs. il faut le prendre comme une autre hypothèse de l'existence de ce "justicier", avec le principe de la tragédie qui rend l'histoire éternelle
un ouvrage étonnant par la taille et la qualité des feuilles. Les illustrations sont mises en valeurs par le format : Ca permet de plonger dans les sombres.
Par contre le livre est lourd et imposant, il faut être bien installé pour le lire. Les suppléments sont très intéressants pour ceux qui veulent aller plus loin dans l'histoire. Un grand plaisir d'avoir ce bel objet.
Voilà une BD qui sur ces 3 premiers tomes nous propose un compromis assez exceptionnel de qualité de dessin, qualité du scénario et cohérence entre les 2. Ca donne même le sentiment que l'on a en lisant les BD avec Scénario/dessin par le même auteur.
Ce tome 3 était tellement attendu ! Le risque est toujours grand de la déception. Non seulement il n'y pas de déception, mais ce tome apporte encore une dimension différente avec de l'action et un travail d'études des armées et protagonistes qui ne pouvait pas tenir dans des cases, donc on trouve de la doc à la fin, des cartes, de la stratégie : excellent pour qui s'y intéresse et ca ne gène pas qeux qui veulent une lecture de l'action.
D'autre part ce tome donne des réponses attendues sur le monde et ajoute une profondeur sur les origines. Il ajoute les briques qui créent les autres questions, la fin nous indique quels seront les principaux sujets d'études du T.4.
Pour moi cetravail est du niveau d'oeuvres du type DUNE ou le seigneur des anneaux. Elle sera probablement adapée un jour en film (en tous cas je l'espère !). Le format BD est frustrant car nous avons peu de pages pour beaucoup d'infos possibles et donc parfois manquantes, mais ca permet aussi d'emporter un part d'imaginaire avec soi à la fin du récit, et ca c'est devenu un luxe tant les scénarios sont fait pour une compréhension très facilité.
merci aux auteurs
superbe et indispensable, cet album est un ovni graphique : du trait noir qui entremêle les illustrations, des histoires de sherazade, des milles et une nuits, donc. C'est un peu un rêve qui se déroule, on peu ne pas être sensible à ce type de graphisme, quand on aime, on adore (c'est mon cas !). Pour moi c'est un travail rare au milieu du déluge de BD.
Voilà une BD qui rassemble tous les éléments qui en font un incontournable : qualité du scénario : un autre monde, des règles complexes mais lisibles, des personnages à fouiller, une prologation dans l'imaginaire de chacun. Un graphisme de très haute qualité, à l'image du scénario : fin, profond et abouti, un monde en soi avec ce sépia qui devient immédiatement la réalité du lecteur.
Il faut le lire absoluement et l'avoir évidemment !!!
Zezelj nous propose ici une oeuvre unique. Avant tout c'est un graphisme et c'est sans doute le point particulier de ce travail. C'est du noir/blanc comme tiré au couteau ou posé au pochoir. L'histoire comporte le même côté sombre et aveuglant de l'image. C'est nerveux, addictif, violent et beau, sans compromis.
Ceux qui ont pu aimer les travaux de Franck MILLER, COMES ou TOPPI devraient apprécier.