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Une bd que je conseille à tous, amateurs du genre ou pas.
A condition de ne pas être réfractaires aux histoires sanglantes traitant d’honneur et de sacrifice (façon 300), vous pouvez y aller les yeux fermés. Je l’ai lu 3 fois en 2 jours et elle révèle de nouvelles facettes à chaque nouvelle lecture.
Les + :
- un récit sombre et dur
- un graphisme original et baroque
- un héros charismatique
- thématiques intéressantes
Les -:
- des proportions anatomiques pas toujours respectées
- les ellipses et transitions abruptes
- l'aspect brouillon/elliptique des batailles (façon Ridley Scott...)
Cet album tente de relancer la série avec l'apparition des parents des héros.
On se souvient que Ma Dalton fut une bonne pioche, ici ça ressemble plus à une tentative désespérée. Le scénario est vraiment quelconque et les touches d'humour de plus en plus téléphonées.
Pourtant avec le recul (et surtout la sortie du t.33) il faut avouer que la lecture de cet Astérix ne constitue pas une torture. Grâce à des dessins toujours aussi sympathiques on lit le tout avec quelques sourires.
Ce numéro offre une association bien sympathique entre Daredevil et Gambit afin de coincer Constrictor. Brève mais inédite et 100% action. A voir.
Un bonheur ! On rit aux éclats grâce au dessins hilarants, aux caractères hétéroclites des animaux et aux histoires à double-fond.
Ne vous fiez pas aux dehors enfantins, Pedro le Coati ravira tout le monde.
Cette série tient une place particulière dans le cœur de William Vance puisqu'elle se déroule dans son pays adoptif: l’Espagne. Fort de recherches approfondies et après avoir réuni une documentation conséquente, Vance nous plonge dans une époque historique scrupuleusement retranscrite. Seul le héros a été imaginé par l’auteur. Tout le reste s’inspire de faits et d’anecdotes rapportés au cours des siècles. On prend donc des cours d’histoires en se divertissant. Idéal.
Ce 1er tome nous introduit le personnage de Ramiro. Un jeune combattant téméraire et pleins de ressources: un héros traditionnel en somme, qui s’attire très vite la sympathie du lecteur. Le scénario est celui d’une histoire d’aventure médiévale classique.
Aux dessins, pas de surprises non plus. C’est du Vance de la grande époque (Bruce J.Hawker, les derniers Bruno Brazil, les débuts de XIII…) avec un niveau de détail très poussé et des visages au réalisme saisissant. Personellement je suis fan.
Tout cela reste d’un classicisme à toute épreuve. Ne cherchez pas d‘introspection ou une quelconque critique cachée du monde. La psychologie des personnages se réduit à ce qui est nécessaire au récit.
Cette rigidité est une des caratéristiques de la BD classique. La nouvelle génération a souvent du mal a franchir le pas mais ce n’est pas mon cas.
Zero Absolu est une série qui possède indéniablement un cachet à part au sein de la production de BD de science-fiction. Elle est le fruit de la collaboration de deux jeunes auteurs passionnés de cinéma et notamment de séries B.
Incarnations en est la 3ème et dernière partie. Ce tome se devait d’éclaircir de nombreuses zones d’ombres du scénario. Etant donné le ton très personnel de la série jusqu’à présent on pouvait craindre un épilogue farfelus qui ne se justifierais que par la volonté de se placer à contre-courant ou de consacrer l’originalité de la série.
Il n’en est heureusement rien. Zero Absolu bénéficie d’un dénouement plutôt sobre et réussit qui donne une certaine cohérence à l’ensemble.
En plus d’un joli final inspiré des westerns spaghettis de la belle époque, Incarnations jouit d’une narration et un découpage beaucoup plus fuides qui offrent plus de place à l’action. Bec en profite d’ailleurs pour démontrer qu’il maîtrise aussi bien les extérieurs enneigés que les intérieurs confinés.
Voilà une série originale qui mérite la seconde chance qui lui a été offerte avec la belle réédition de 2006 et dont je recommande fortement la lecture.
Voilà un album réjouissant, élaboré à l'ancienne, c'est à dire en privilégiant l'aspect didactique et historique au dépend du rythme. L'amateur (ou consommateur ?) de sensations fortes devra donc passer son chemin. Ce bel album se lit à tête reposé et se feuillette lentement, avec délectation.
Quel plaisir de voir du Hermann au sommet de son art. Son trait fin et subtil s'avère absolumet idéal pour ce genre d'épopée sombre et sanglante.
Concernant la réalité historique, les auteurs avouent toutefois avoir fait quelques concessions et pris des initiatives pour combler les passages obscurs et renforcer la dimension dramatique de histoire déjà très romanesque de Vlad Dracul. Qui s'en plaindra ?
Voici une belle occasion de découvrir une période historique peu évoquée dans les livres d'histoire des jeunes générations, surtout en ce qui concerne l'Europe orientale, souvent délaissé par les programmes scolaires, et tout ça en prenant du plaisir.
Un Lucky Luke de référence.
Cette histoire est incontestablement plus mature que le reste des aventures du cow boy le plus célèbre de la bande dessinée. Quoi de plus logique qu'on en lit le titre: "Chasseur de prime" soit une profession des plus cyniques qui soit !
C'est donc à l'humour noir que le récit carbure, les gags reposant soit sur l'attitude hostile que les citoyens honnêtes manifestent à l'encontre des chasseurs d'hommes, soit sur la cupidité de ces derniers. Il y a même un petit suspens dans cette histoire qui mêle mercenaires, indiens et citadins autour du vol d'un cheval appartenant à un riche propriétaire (caricaturé àmerveille par Goscinny).
Enfin, étant un cinéphile amateur de bons westerns spaghettis et américains, je ne peux que me réjouir du modèle utilisé par les auteurs pour représenter la profession de tueur: l'acteur Lee Van Cleef, connu pour sa participation dans les films de Sergio Leone.
Vous pouvez vous jeter sur cet album. C'est du tout bon.
Cet album fait partie des bons crus Lucky Luke. Goscinny profite que cette histoire se déroule essentiellement en terre mexicaine pour détourner toutes les differences culturelles et en tirer une grande quantité de gags visuels et textuels et de quiproquos.
Le tome baigne dans la bonne humeur caratéristique de la série et privilégie très clairement l'aspect comique par rapport à l'esprit d'aventure qui anime certains autres très bon albums. Ainsi Averell et Rantanplan sont les personnages les plus souvent à l'honneur tandis que notre cow boy solitaire reste assez spectateur.
Après un Programme Siberia fort prometteur mais très hermétique je comptais beaucoup sur ce deuxième tome pour m’apporter des indices afin d’en savoir plus sur les personnages, le lieu, la menace et l’intrigue en général.
Je suis resté sur ma faim. Comme c’est souvent le cas dans les séries en 3 tomes, la seconde partie de Zero Absolu n’apporte pas d’éléments bouleversants à l’histoire, qui demeure opaque.
Bien sûr il se passe des choses (la mort de certains commandos notamment) mais les situations ont tendance à se répéter et les enjeux n’évoluent pas.
La tension en revanche, ne retombe à aucun moment. On est clairement plus dans un huit-clos psychologique que dans une aventure spatiale. Ceux qui attendaient que la trame se dynamise sous un flot d’affrontements pyrotechniques avec l’ennemi en auront pour leur frais. Au contraire, le découpage s’est resserré et les dessins très précis de Bec collent plus que jamais aux personnages. A tel point que l’on peut parfois sentir le souffle de leur respiration.
Graphiquement, même si le faciès de certains membres du commando n’est pas parfaitement reproduit dans quelques cases, l’œuvre est toujours rigoureuse et ce n’est pas sur ce point qu’elle sera prise en défaut.
Un tome de transition un peu décevant mais toujours prenant. J’attends beaucoup de la troisième et dernière partie du récit.
Oufff...quelle tension. Voici un 1er tome au caractère bien trempé, à la fois très référencé et vraiment singulier, ce qui relève du tour de force.
La situation de départ a déjà été exploitée 100 fois, surtout au cinéma, et d'ailleurs les auteurs ne cachent pas leur influences (Alien, The Thing...) mais les utilisent assez intelligemment pour ne pas que leur travail ne s'apparente à un vulgaire plagiat. La reprise de certains codes relève d'avantage de l'hommage que de l'exploitation pratique ou commerciale.
Zero Absolu possèdent 2 atouts qui fond d'ores et déjà sortir cette série du lot: une approche scénaristique unique, risquée et ambitieuse, fondée sur les personnages plus que sur l'action et un dessin de Bec au diapason: hyper-réaliste pour les corps et les visages (on pense au Vance de la grande époque) et audacieux de part son découpage et ses plans très cinématographiques (vision infrarouge, vue subjective, de caméras, filtres de couleurs...).
Le revers de la médaille est que la lecture nécessite une réelle implication de la part du lecteur. Il faut parfois s'y reprendre à 2 fois pour comprendre une scène sur-découpée ou le sous-entendu ironique d'un dialogue. Certains pesteront contre le degré de concentration exigé. Pour ma part, j'apprécie toujours de ne pas être pris par la main et que les auteurs fassent confiance à la jugeote du lecteur. A ce titre notons que les rééditions de 2006 bénéficient d'un changement de couleur et d'un relettrage appréciables qui rendent la lecture plus aisée.
Reste que ce tome demeure très mystérieux quant aux voies futures du récit. La menace n'est pas encore identifiée et chaque membre du comando semblent dissimuler un lourd passé qui ne demande qu'à ressurgir...il y a beaucoup de questions en suspens auxquelles on espère pouvoir répondre grâce aux prochains albums.
Après un épisode réussit mais relativement calibré qui se limitait à une vendetta privé envers le commando, Greg nous a concocté une aventure plus audacieuse.
On est à la lisière de la science fiction et le récit est d'une envergure importante. L'ambiance de fin du monde se situe quelque part entre New-York 1997 et 28 jours plus tard. Très appréciable.
Côté dessin, Vance a trouvé son rythme et les mouvements sont désormais bien mieux restitués qu'au début de la série.
Toutefois sur cet épisode on regrettera un manque de variété dans les paysages, essentiellement urbains, surtout après avoir constaté la belle maîtrise du dessinateur avec l'environnement naturel dans Commando Caiman. Globalement ça reste très solide.
L'ambiance apocalyptique très réussie confirme le durcissement de la série déjà visible dans Les yeux sans visage. Brazil reste un leader à l'autorité et au charisme incontestables mais on sent bien que l'équipe n'est pas toute puissante. La vie des héros est en jeu et on tremble vraiment pour eux, ce qui n'était pas le cas dans les 2 premiers tomes.
On retrouve les membres du commando caiman dans une situation délicate. Texas Bronco se fait prendre en pleine tentative de braquage à main armée. Il ouvre même le feu sur le personnel de la banque! Que se passe-t-il ?
Cette situation de départ est simple mais diablement efficace. L'intrigue que Greg a développé dessus est du même acabit. Solide sans être révolutionnaire.
Le ton de cet épisode est diffèrent, plus grave, plus réaliste aussi. C'est appréciable finalement.
Au dessin Vance nous a fait du bon boulot même si l'environnement urbain flatte moins la rétine que la jungle sud-américaine.
C'est le tome le mieux rythmé jusqu'à présent, avec une tension qui va crescendo. La série prend son rythme de croisière.
Comando Caiman constitue (déjà) un sacré tournant dans la série. A partir de cet album, Brazil évoluera au sein d' un groupe d'intervention certes hétérogène, mais plus que compétent.
C'est donc la formation et la première mission du commando qui nous sont racontées. Contexte, recrutement, entrainement, infiltration en pleine jungle hostile...cela fait beaucoup pour un seul album.
C'est bien le soucis de ce tome: il aurait fallut 8-10 pages supplémentaire à Greg pour traiter de manière optimale tous ces faits. Le scénariste s'est bien débrouillé mais son talent n'arrive pas à occulter le déséquilibre. La mise en place fait les ¾ du tome et la fin semble précipitée. Le dernier quart tranche brusquement, l'action et les péripéties s'enchaînent sans répit.
Vraiment dommage car le trait de Vance s'est assoupli et s'accorde fort bien à l'environnement végétal.
Mais l'essentiel est sauf : le commando est constitué, les personnalités des membres sont dégrossies et tous les ingrédients sont réunis pour que la série prenne son rythme de croisière.
Le Ier tome de Bruno Brazil est d'un grand classicisme.
Le scénario mêle espionnage et chasse au trésor dans un pays d'Amérique latine. Rien de transcendant mais un récit intelligent et plutôt bien mené par Greg. C'est surtout l'occasion de découvrir les caractéristiques du héros : charmeur, sûr de lui, d'un sang froid à toute épreuve mais également battant.
Au niveau du dessin Vance étale déjà une maîtrise certaine du découpage et du cadrage. Les séquences de poursuites automobiles notamment, sont très réussies.
On peut tout de même noter que son trait est un peu raide pour ce qui est des corps et des attitudes des personnages. Mine de rien ce défaut de fluidité s'avère regrettable car il nuit à l'immersion. Ainsi l'aventure se lit avec plaisir mais sans excitation ou émotion particulière. Heureusement, par la suite Vance va peu à peu progesser dans ce domaine.
Une bonne mise en route au final.
Cette bande-dessinée est la transcription papier du hit vidéoludique planétaire du même nom et, disons le tout net si vous n'en avez jamais entendu parler alors vous pouvez continuer votre route.
En effet cette adaptation est réservée au fans qui pourront y trouver un moyen de se replonger dans une histoire d'espionnage unique et rondement menée.
Mais tous n'accrocherons pas et seuls les fétichistes (comme moi) adhèreront sans broncher. Pourquoi cela ?
Déjà on peut s'interroger sur la pertinence du support BD qui paraît moins adapté à la saga que le support cinéma (un lien depuis toujours revendiqué par le créateur H. Kojima).
Ensuite il faut dire que nous avons là une transcription assez simplifiée du scénario original. Les évènements et les rencontres avec les nombreux protagonistes s'enchaînent brusquement. Pas de problèmes pour faire le lien si les souvenirs sont encore vivaces mais le novice aura une désagréable impression de vide.
Par ailleurs, on peut regretter que le scénariste K. Oprisko n'ait pris aucun risque et se soit contenté de dupliquer le (brillant) matériau d'origine.
Le tout garde un aspect vidéoludique très marqué : voix off de Snake qui nous explique ses moindres gestes (ex : "là, un garde ! Je le contourne par la droite et..." ou "j'ai trouvé une grenade"), dialogues de circonstances, progression "par niveaux", alternance infiltration/dialoque/boss assez mécanique... Tous ces éléments sont quelque peu déroutant au début mais on s'y fait finalement.
Au moins l'oeuvre ne renie pas ses origines.
Si le travail scénaristique déçoit, l'aspect graphique en revanche détonne. Les illustrations stylisées d'A. Wood s'accordent fabuleusement bien avec l'univers MGS et justifient à elles seules l'achat de ce tome. Snake, Ocelot ou le ninja possédaient à la base un design furieusement réussit. Le dessin les sublimes encore d'avantage.
Le choix est donc simple : les profanes de MGS n'y verront aucun intérêt, les gamers "du dimanche" seront déroutés et les fans purs et durs seront conquis.
Pour clore la mini-série cet épisode est constitué de 2 histoires parallèles:
-la fin du duel Daredevil/Punisher
-un récit opposant la Veuve Noire et l'Epée à une armée de cyborgs du SHIELD
Si le 1er est correctement écrit et dessiner (comme tous les épisodes incluant le Punisher depuis le début) le second frôle le ridicule par l'incohérence et le manque total d'originalité qui ressort du scénario.
Finalement Marvel Knights n'a pas vraiment répondu à mes attentes. Trop de personnages secondaires, une psychologie sommaire, des dessins froids et sans âme..peut-être que j'espérais trop de choses de cette mini-série de commande. On a vu pire mais également beaucoup mieux.
A réserver, donc, aux fans de Marvel qui ont déjà tout lu à coté ou aux inconditionnels du Punisher, qui bénéficie d'un traitement un peu plus soigné que le reste des héros (...pauvre Moon Knight).
Un épisode plus urbain et réaliste.
Pas de méchant inédit doté d'incroyables super-pouvoirs capables de raser New-York mais un gang de truands d'Europe de l'est associé à Tombstone. Un tueur que les fans de Spider-man connaissent sans doute. Ce retour aux sources est correctement amené mais l'arrivée de Luke Cage dans le groupe n'apporte pas grand chose au scénario car trop mal exploitée.
En parallèle on suit la tentative d'évasion du Punisher, coffré par le groupe précédemment. De tous les héros impliqués dans Marvel Knights, le justicier-vengeur est le mieux travaillé par Chuck Dixon, en terme de dialogues comme de profondeur. Au contraire, Daredevil, la Veuve Noire ou Moon Knight sont condamnés à répéter les mêmes choses à longueur de temps et arc-boutés sur leurs positions respectives.
Visuellement le trait déjà pas terrible de Barreto est encore plus rapide. Les scènes d'actions sont toujours bordéliques.
Finalement on a presque hâte de voir le bout pour en finir avec cette mini-série secondaire.
Voici le meilleur tome depuis le début de la mini-série Marvel Knights.
L'histoire prend enfin de la hauteur grâce à La Cape, un ennemi plus retors et plus intéressant que les précèdents et au fait que l'affrontement implique l'équipe toute entière. Le docteur Strange est même un des acteurs du conflit.
Par ailleurs un esprit de groupe et d'entraide semble émerger (enfin!) entre Daredevil, Moon Knight et consorts. Les dialogues demeurent d'un niveau médiocre.
Un lèger mieux au niveau du scénario donc, toujours plombé par un dessin perfectible, surtout dans les phases d'action à moyenne et grande échelle (qui sont assez nombreuses ici).
La série s'améliore mais on peut d'ors et déjà être sûr qu'elle ne restera pas dans les annales.
Dépassé. C'est le mot qui caractérise le mieux cet album.
Que ce soit au niveau du texte (scénario d'espionnage ultra-classique et prévisible, dialogue banals, parenthèse descriptives et pédagogiques...) ou en terme d'illustrations (anatomies des personnages pas toujours réspectée, scènes d'action molles, décors simplistes...) Agent Spécial est littéralement écrasé par les XIII, Largo Winch et autres récits d'espionnage et d'aventure contemporains.
Difficile de croire que cette BD a été édité en 1995 tant elle ferai aisément 20 ans de plus. On peut evidemment s'en passer.
Cette revue regroupe 3 nouveaux épisodes de la mini-série Marvel Knights.
L'équipe originale perd déjà le Punisher. Daredevil lui a en effet fait comprendre que leurs méthodes étaient totalement incompatibles. Pire, le "Diable Rouge" compte désormais sur ses nouveaux alliés (Shang-Shi, l'Epée, la Veuve Noire et maintenant Moon Knight) pour traquer et coincer une fois pour toute Castle pour l'ensemble de son oeuvre.
On a droit à 2 récits parallèles: une enquête du Punisher sur un nouveau fournisseur de drogue et un face à face entre Shang Shi et un tueur envoyé par son propre père.
Les 2 histoires déçoivent, aussi bien au niveau du scénario que du dessin.
L'équipe de super-héros passe au second plan et les dialogues sont simplistes tandis que Barreto a encore du mal avec les scènes d'action, toujours brouillones.
Bref, on attends que la série prenne réellement son envol.
Ce tome est le point de départ de la mini-série Marvel Knights.
C'est donc un volume d'introduction qui présente brièvement les personnages et nous montre dans quelles conditions s'est formée cette nouvelle équipe de super-héros.
Si ce 1er récit n'a rien de transcendant au niveau de l'écriture, il lance tout de même des pistes qui peuvent s'avérer intéressantes si elles sont développées. L'idée de base est assez originale car le Punisher, Daredevil et la Veuve Noire sont 3 justiciers aux méthodes et aux aspirations totalement diffèrentes qui opèrent principalement en solo . Ceci nous promet à l'avenir des réunions houleuses ou les interêts personnels risquent fort de remettre sans cesse en cause la légitimité de cette association.
Concernant le dessin, le résultat est très correct. Même si le trait est globalement un peu rapide cela reste dans la moyenne des productions de seconde zone. Barreto opte pour un style dynamique avec un découpage irrégulier qui rappelle sans jamais l'égaler celui de Joe Quesada. On note cependant que s'il se débrouille bien pour orchestrer des face à face (ici le Punisher contre Ulik) les scènes d'action impliquant plusieurs personnages sont plutôt brouillones. Pas d'affolement, il a le temps de s'améliorer...
Des débuts timides donc pour ces Chevaliers Marvel mais qui laissent l'espoir de goûter à une mini-série sympathique.
Ce one-shot est du très bon cru Marvel bien qu'assez éloigné de l'univers habituel des super-héros.
Veuve Noire est un récit d'espionnage haletant impliquant le SHIELD de Nick Fury, Daredevil et les deux Veuves Noires rivales N.Romanov, coté américain et Y.Belova du camp soviètique.
Le scénario est réellement bien ficelé, digne des plus grands thrillers d'espionnage sortis au cinéma. Pour ne pas vous gacher la surprise sachez juste que l'histoire débute, comme dans le Volte-Face de J.Woo, avec une inversion d'identité. Sauf qu'elle est ici beaucoup plus développée et consistante.
La bonne idée des scénaristes a été de montrer avec réalisme la dureté et le cynisme qui domine les affaires d'espionnage. On est loin des simplistes histoires de J.Bond. Veuve Noire est un objet de torture psychologique pour le lecteur qui ne cesse de se poser des questions, de trembler pour les personnages impliqués dans le récit.
Mais la grande qualité du scénario ne suffirait pas si la partie graphique n'était pas aussi réussie. Le trait m'est apparu a priori simpliste et s'avère finalement littéralement envoûtant. Hampton, que je ne connaissais pas, donne une atmosphère unique et une véritable âme à cette oeuvre. Associées à des retournements de situation bien amenés, l dessin de certaines planches a une vrai portée émotionnelle, chose généralement très rare dans les comics.
En clair, je n'ai qu'un regret : l'histoire ne fait que 72 pages.
Je ne connaissais rien de Spawn. Après avoir vu le film (une belle bouse soit dit en passant) j'ai acheté ce tome par curiosité...et malgré sa briéveté j'ai éprouvé beaucoup de difficultés à arriver au bout.
Franchement le dessin est assez immonde, surchargé et les scènes de combats sont carrément illisibles. L'histoire est vraiment particulière et les dialogues sont d'une bêtise et d'une vulgarité extrêmes.
Personellement je n'ai pas du tout accroché...je retourne à mes Daredevils : ça c'est un personnage intéressant.
Avec ce tome nous rentrons réellement dans le vif du sujet, à savoir le conflit entre nordistes et sudistes comme le titre l'indique.
La série gagne en personnalité après un 1er récit relativement quelconque. Blutch et Chesterfield, dont la relation est approfondie, prennent réellement le pas sur leurs deux acolytes de départ et on découvre un homme qui deviendra par la suite une figure de la série : ce fou-furieux de capitaine de cavalerie nommé Stark.
Le dessin de Salvérius illustre cette bonification : plus de détails et de réalisme dans les décors, des personnages mieux proportionnés...
Enfin certaines situations sont assez drôles pour nous décrocher plus que les quelques sourires nés de la lecture d'Un Chariot dans l'Ouest.
Dessin : 3/5 Texte : 3/5
Une sorte de prologue au reste de la série puisque nous sommes ici dans le contexte des guerres indiennes.
Cet album présente rapidement les personnages avant d'offrir une histoire de convoi de munitions sympathique mais très classique.
L'humour est lèger et le duo Blutch-Chesterfield n'est pas encore au coeur du récit même si l'incompatibilité de leurs caractères respectifs est déjà visible.
Le trait de Salvérius est un peu rapide et simpliste pour ce qui est des panoramas mais ne nuit en rien à la lecture.
Ce premier tome se lit d'ailleurs très (trop ?) vite.
"Jaune" paraitra peut-être réducteur aux inconditionnels du démon de Hell's Kitchen. Mais ceux qui comme moi veulent profiter de la superbe collection 100% Marvel : Daredevil pour se lancer dans la découverte du personnage doivent impérativement débuter par ce tome.
Il offre un retour sur les origines du superhéros le plus torturé et le plus intéressant du monde Marvel (avis très subjectif). Ses relations-clés, ses premiers pas comme sauveur, ses 1ers ennemis, son costume initial...le récit reprend chronologiquement la vie du justicier aveugle avec ce qu'il faut de raccourcis et d'ellipses pour ne pas perdre le novice.
Le dessin est perfectible mais demeure assez fin pour ne pas lasser.
Un bon tome d'introduction, mais les connaisseurs pourront certainement s'en passer.
On aurait pu s'attendre à un simple portage commercial du type "Les aventures du Punisher au Vietnam" ou "F.Castle contre les viets". Les premières planches, même si la patte graphique est incontestablement en accord avec le sujet, ne nous rassurent pas vraiment quant au contenu scénaristique de Born. Une patrouille US, F.Castle en tête, une escarmouche, rapport au supérieur...mouais,ça semble bien classique tout ça.
Et puis on continue car, après tout, c'est peut-être sans génie mais le ton cru,l'humour noir, le dessin vraiment réussit et la présence du futur Punisher nous poussent.
On est peu à peu récompensé, car le récit prend forme, la tension monte et les réels enjeuxdramatiques apparaissent enfin: au delà d'un épisode anodin de la guerre du Vietnam, Born nous offre des élements qui vont nous permettre de réponre à une question-clé :
- Comment ce type, bien qu'entrainé et sur-armé, a-t-il pu sans super pouvoirs ni hyper-sens réchapper à tant d'affrontements meurtriers avec la pègre et ses malfrats en tout genres ? C'est un pro et il a la haine, mais encore...n'y-a-t-il pas autre chose ?
Vous le saurez en lisant Born.