Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 21/11/2024 à 18:25:48 en 0.0179 sec
Phénomène ô combien fréquent au Japon, le suicide collectif, et tout particulièrement d'adolescents, laisse perplexe. Comment cela se fait-il qu'au sein d'une société aussi riche que le Japon des jeunes à l'avenir apparemment souriant décident de mettre fin à leur jour ?
Cette manga, bien qu'elle laisse présager d'une explixation surnaturelle au phénomène (une malédiction du même genre que celle que l'on peut voir dans The Ring), énonce clairement le problème : dans un monde où l'individu a de nombreux moyens de communiquer (dont l'Internet, composante majeure du récit), il est néanmoins courant, très courant de se retrouver complètement seul. Pourquoi ? Parce que dans une société individualiste qu'a engendré la modernité, l'individu doit assumer seul sa propre liberté, et n'a aucun groupe de référence auquel confier un peu de sa liberté en l'échance de certitudes et de chaleur humaine. C'est cette incompatibilité entre une vie solidaire et les normes de la société moderne qui pousse ces individus au suicide. Dans Le Cercle du Suicide, le groupe est lui-même fondé sur cette incompatibilité, de fait, le suicide en est le confiteor.
Le dessin est clair, expressif et assez agréable à lire, d'une violence et d'un réalisme parfois gênant voire insoutenable (il s'agit plus de maturité à mon goût, mais cela dépend des sensibilités de chacun).
Au final, une oeuvre intéressante qui ne manque pas de déranger et d'émouvoir. Que demande-t-on de plus ?
Dommage. Si les premiers tomes sont assez haletants et parviennent à maintenir un bon rythme, on s'enfonce peu à peu dans un sentiment de déjà-vu malgré des situations de plus en plus grotesques. Le dessin est correct, épuré mais sans grande originalité. En fait, ca rappelle un peu Ranma 1/2 avec un peu plus de "sentiements" (pour moi il s'agit d'interminables pseudo-cogitations du genre "m'aime-t-elle vraiment ou suis-je trop nul pour elle ?") et moins de baston (qui sont traitées ici aussi dans le registre du grotesque, on aime ou on aime pas). Même ma petite soeur de 13 ans s'en est vite lassé. A feuilleter parce que c'est connu, mais ne gaspillez pas votre argent dans cette série.
Peu de mangas peuvent se vanter d'être à la fois aussi passionant et fascinant que Planètes. Yukimura a quelque chose d'un Taniguchi ("Le journal de mon père", "quartier lointain") qui aurait tenté de trouver la même sensibilité et la même beauté dans l'espace plutôt que dans un petit appartement.
C'est pourtant ce qui donne, à mon avis, toute la puissance des rapports humains entre ces éboueurs de l'espace : au-delà des grands rêves propres au XXe siècle, à savoir la course à l'espace et la conquête de nouveaux mondes (ces idéaux sont d'ailleurs plus ou moins tournés en dérision tout au long des 3 tomes), ce sont de petits tas de chair, fragiles dans la coquille qu'est le scaphandre (sentiment abordé dans le cauchemard d'Hachimaki tome 2, je crois), qui font face à un vide immense, à leurs craintes, à leurs faiblesses mais aussi à leurs ambitions. L'espace, à ce titre, constitue à lui-seul un personnage caché et omniprésent envers lequel tous les personnages de la série ont des sentiments très forts, souvent un mélange d'apréhension, de haine et d'irrésistible attirance.
On peut toutefois reprocher à la série un dernier tome (le plus long) d'une tenue un peu inférieure aux trois précédentes, Yukimura tentant de rallonger artificiellement la série par l'évocation du passé de Fee et de diverses petites histoires annexes, qui en soi n'amènent rien de véritablement nouveau par rapport aux épisodes précédents. Ce n'est effectivement pas tant la progression dans les faits qui constitue la trame du récit, mais l'évolution des personnages. Or on sombre souvent, dans le dernier tome, dans l'anecdotique ou le sentimentalisme un peu facile.
Toutefois, je le dis et je le répète, cette série vaut au moins cinq fois la peine d'être lue, et se place à mon opinion parmi les 4-5 meilleures sorties de ces deux dernières années.