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Très beaux dessins, bonne ambiance, personnages... Mais les auteurs ont oubié de conclure leur histoire. Un goût de trop peu.
Eh bé... Cette reprise de Kookaburra par Mitric se sera avérée absolument catastrophique, et la déception est à la mesure de la grandeur des projets initiaux. Quel bonheur quand on avait appris que Kookaburra allait avoir une suite ! Et quelle désillusion ! Pour ce tome final, Mitric est en roue libre complète et livre un scénario d'une paresse terrifiante, enchaînant dialogues mal écrits, personnages non développés, délires cosmiques sans queue ni tête... Au dessin, Louis a déjà fait mieux, tant les visages notamment n'offrent que très peu de nuances. Du travail honnête mais rien de marquant, et le choix des couleurs criardes est discutable.
De la même façon qu'il massacré sa propre série Arkeod (il aurait mieux fait de ne jamais conclure à ce tarif-là), il en aura détruit une autre avce la manière. Mitric le fossoyeur ? Après trois premiers tomes qui introduisaient un casting riche et attachant et dont le rythme impeccable tenait le lecteur en haleine, les 5 suivants auraient aussi bien fait de ne jamais sortir.
La série arrive à son 8e tome, et après des débuts assez sympas (découverte de nouveaux univers, personnages principaux bien différents les uns des autres), elle a commencé à ronronner et en arrive à un point où le schéma est désormais bien connu des lecteurs. Le dessin est classique mais bien réalisé, précis, avec plusieurs belles doubles pages qui en mettent plein les yeux et permettent de réaliser l'échelle titanesque de l'action. On peut regretter un petit manque de personnalité relativement inhérent à ce type de séries. En revanche, niveau scénario, on tombe dans du poncif, des références trop visibles... Au moins pour les lecteurs les plus âgés qui ont connaissance des dites références. Les ados, à qui la série est probablement destinée en priorité, seront peut-être plus séduits mais pour les lecteurs habitués à ce type d'univers, la "révélation" se devine aisément, ce qui rend le comportement des protagonistes, censés être de grandes spécialistes / entraînés / habitués à assumer de lourdes responsabilités, assez illogiques et peu crédibles. Istin déroule, probablement occupé sur trop de séries pour affiner ses idées, d'où un épisode qui se lit sans déplaisir, mais sans beaucoup d'intérêt non plus.
Si l'album est certes moins surprenant que ses prédécesseurs, il parvient à clore de façon très satisfaisante tous les arcs narratifs développés, ce qui était une gageure en soi.
On sent que Luc Brunschwig a mûri, là où "le pouvoir des innocents" ruait dans les brancards avec une fougue qui a séduit bien des lecteurs, mais que j'avais trouvée mal maîtrisée, il gère ici son récit sans trembler, sans céder aux sirènes du spectaculaire, de la "dernière grande révélation que vous allez voir ce que vous allez voir". Rien de tout ça, ce qui colle par ailleurs parfaitement aux aspects glaçants du monde dans lequel l'histoire se déroule.
Je ne comprends pas trop les remarques sur la baisse de la qualité des dessins... Mais chacun a le droit de voir midi à sa porte. Il y a eu une évolution, certes, mais elle a été progressive et la frontière avec ceux du tome 4 est assez mince.
En bref, une conclusion au niveau d'une excellente série qui gagne à être relue.
Ce n'est plus vraiment une surprise, mais les séries de Crisse ne sont globalement plus que l'ombre de ce qu'elles ont été. Scénario inintéressant, personnages sans personnalité, coolitude peu inspirée... Les dessins suivent globalement le même chemin, moins détaillés, trop cliniques, un découpage fonctionnel... Reste les souvenirs de la grande époque, mais que l'on est loin des sommets de l'auteur.