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Plutôt décevant. Un retour aux clichés éculés de l'époque Jean Graton: des Américains tricheurs qui emploient tous les moyens malhonnêtes à leur disposition pour gagner, mais les vaillants Français qui réussissent à surmonter tous les obstacles. Une victoire Vaillante donc, malgré le temps plus rapide de Cramer! Un petit effort de relecture s'impose, car ça fait franchement amateur. Après 10 albums seulement, la nouvelle série Michel Vaillant sent déjà le réchauffé.
Une caricature est réussie quand on s'approche au moins un peu de la réalité. Dans le cas des frères Earp et de Doc Holliday, elle est complètement ratée. Alors qu'ils étaient plutôt du genre à tirer en premier, ils sont décrits ici comme des moutons incapables de se défendre. Comment Morris, après avoir collaboré avec Goscinny, a-t-il pu s'associer avec des scénaristes aussi médiocres? Serait-ce pour mieux cacher ses propres faiblesses quand il s'occupait lui-même du scénario?
Beaucoup de faiblesses dans le scénario. L'intrigue ne tient pas la route. Duchâteau sème à la fin des indices artificiels que son héros infaillible est le seul à voir.
Les Dalton veulent se venger d'un shérif vieillissant (dont on n'avait jamais entendu parler) qui les a envoyés en prison par le passé. L'album fait de nombreuses références au western "Le train sifflera trois fois". Si le modèle est un chef-d'oeuvre, on ne peut pas en dire autant de cette adaptation poussive.
Ric Hochet et son père découvrent l'identité de celui qui a essayé de les empoisonner pendant le tournage d'une émission de télé. Comment ont-ils fait pour connaître le nom des techniciens de plateau et, surtout, leur numéro de téléphone, alors qu'ils n'ont jamais communiqué avec eux auparavant? Seul Duchâteau a pu leur fournir ces renseignements! Le scénariste parsème ses récits de raccourcis de ce genre. Pour la crédibilité des intrigues, on repassera!
Michel Vaillant est devenu plus vulnérable, et sa conduite (dans tous les sens du terme) n'est plus aussi irréprochable. Ça rend ses histoires beaucoup plus crédibles que celles de la série précédente, et on ne s'en plaindra pas. Son fils ose lui tenir tête et lui reproche de n'avoir jamais été capable de dire non à son père qui, lui, est resté engoncé dans sa mentalité rétrograde d'avant les chocs pétroliers. Si on ajoute les tentations de sauter la clôture, ce qui aurait été impensable auparavant, cette nouvelle mouture contient beaucoup de potentiel pour de la BD moderne.
Un nouveau venu prend la place d'Yves Douléac aux 24 Heures du Mans, aux côtés de Steve et Michel. Dylan Montusset n'est pas sans rappeler le jeune pilote Alfredo Fabri dans les albums "Les jeunes loups" et "La révolte des rois", en moins caricatural. Son père, par contre, qui cherche à profiter du talent de son fils pour se renflouer, vient rejoindre le tonton d'Alfredo dans une longue liste de personnages sans nuances.
On passera sur une autre victoire miraculeuse, remportée malgré des circonstances défavorables, car c'est devenu un ingrédient de base dans la recette des exploits de Michel Vaillant. L'album s'attaque au travail forcé des enfants, ce qu'on ne peut guère lui reprocher. L'entreprise familiale s'étant rendue complice à son insu de pareille exploitation en Turquie, le vaillant pilote va évidemment corriger la situation avant de même songer à gagner l'épreuve. L'auteur fait toutefois preuve d'une certaine complaisance envers les autorités turques, en leur laissant le soin de régler le problème, qui ne concerne pas uniquement les fabricants de voitures. Le bilan de la Turquie en matière de droits de la personne, même avant l'arrivée du président Erdogan, n'a pourtant jamais été reluisant. Naïveté ou aveuglement volontaire à l'égard d'un pays qui a au moins le bon goût de présenter des compétitions automobiles?
N'importe quoi! Décidément, Philippe Graton n'est pas plus doué que son père pour apporter des nuances. Il fait remporter un Grand Prix à un Michel Vaillant pourtant parti de la ligne des puits pour ne pas avoir pris part aux derniers essais. La veille de la course, le pilote passe une nuit blanche, se fait assommer et échappe à la noyade grâce à son ami Steve, dans le rôle tenu par Yves Douléac dans "Le retour de Steve Warson". Même un grand pilote comme Michael Schumacher passe pour un minable à côté de lui. En prime, Michel Vaillant, pourtant grand pollueur, devient un bienfaiteur de l'humanité. Quelle histoire ridicule!
Une belle surprise! Le meilleur album du cowboy solitaire depuis la disparition de Goscinny. Matthieu Bonhomme y va de son humour à lui, sans essayer de devenir Goscinny à la place de Goscinny, et ça lui réussit. J'ai hâte de lire son prochain opus.
Un album pour nostalgiques., techniquement irréprochable. L'auteur insère de nouveau ses amis de la course automobile dans une intrigue des plus banales. Il se sert encore une fois de la mère Vaillant, un des personnages les plus insignifiants du monde de la BD, dans une tentative d'humour qui tombe à plat.
Une histoire sans aucune crédibilité, bien que totalement prévisible, et des personnages sans nuances. Du Graton à son meilleur!