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J'ai toujours adoré cet album. Je ne suis pas sûr qu'il mérite le titre de Chef d'oeuvre, mais je n'arrive pas à baisser la note. Champignac et le Marsupilami sont en grande forme et soutiennent efficacement les deux héros. Enfin, deux... A bien y réfléchir, Fantasio est prétexte à une petite scène comique au début de l'album et Spip est toujours le faire-valoir du Marsupilami. Mais ne chipotons pas: l'histoire est trés réussie, et La Murène reste un ennemi marquant et sûr de lui. S'il n'avait pas été mis aussi rapidement hors d'état de nuire, il aurait pu gagner autant d'importance que Zantafio, avec une petite touche de "mal incarné" en moins.
La première fois que j'ai lu cet épisode, hormis le retour de Zantafio que je n'imaginais pas si rapide, je ne l'ai pas trouvé transcendant. Mais à la relecture, il s'avère que Franquin crée une vraie aventure digne des romans à suspense, où on se demande pendant tout l'album qui est le coupable et comment Spirou va réussir à sauver son meilleur ami. Le Marsupilami est le grand absent de cette histoire mais la présence de Zantafio, bien que semblant dans une déchéance totale par rapport à son ancien rôle de dictateur, marque l'album. On a toujours l'impression qu'il manque quelque chose, mais à part l'absence du Marsupilami, rien n'empêche cet album de faire partie des épisodes importants de la série.
Touchez pas aux rouges-gorges: Une petite fable mettant en scène le Marsupilami et des rouges-gorges dans le parc de Champignac. Cela compense un peu son absence totale du reste de l'album.
Voici un excellent album sous de nombreux points: d'abord le Marsupilami y joue enfin un rôle à la mesure de son talent. Ensuite, Champignac crée une nouvelle invention géniale: le Métomol, qui aurait pu être primordial dans la série mais qui restera sous-employé, excepté pour l'épisode de La Murène. Mais ce n'est pas le cas de cet épisode où il permet aux deux héros de détruire l'armée du maléfique cousin de Fantasio. Par son rôle de Général Zantas, il s'impose comme le rival naturel des deux héros et annonce qu'il reviendra se venger. On revoit déjà Seccotine, qui prend une place importante dans cet album où elle joue quasiment le rôle de quatrième personnage principal, avec Spirou, Fantasio et le Marsupilami. A côté, Spip est malheureusement complètement absent et ses seuls actes marquants sont ses clowneries avec le Marsupilami dans la salle du trône de Zantafio et le coup de casque dans la figure d'un soldat à la Cantina. Mais finalement, cet unique défaut ne détruit pas l'ambiance de cet épisode, où l'univers construit par Franquin autour de la série est totalement affirmé.
Encore un épisode trés bon au palmarès de Franquin sans être immense. Franquin dévoile un goût insoupçonné pour les belles mécaniques avec l'arrivée de la Turbotraction, mais on regrette l'absence du Marsupilami qui s'était déjà imposé à la série. Par contre, l'auteur introduit un personnage non moins marquant: Seccotine, dont le nom signifie bien la fonction. Cette jeune et ambitieuse journaliste, qui aurait bien pu être la troisième héroïne qui manque à la série, est réduite à un rôle d'auxiliaire dans cet épisode mais elle témoigne déjà par son comportement dans les Galeries du Bon Bazar d'un courage qui l'amènera trés vite à rejoindre à nouveau nos deux héros. Par ailleurs, elle apporte une touche de modernisme à la série qui manque cruellement à sa rivale Tintin, dans laquelle on ne verra jamais de femme dans un premier rôle héroïque.
Autant le dire tout de suite: cette suite est digne de l'épisode précédent, mais elle est toutefois moins bonne. L'imagination de Franquin est moins fertile que dans Les Héritiers mais elle lui permet quand même de donner à la série un ennemi marquant: le terrible Zabaglione. Le retour de Champignac et d'une de ses inventions et la scène de la poursuite dans le zoo au début de l'histoire font des Voleurs du Marsupilami un épisode excellent et marquant.
D'un coup la série prend une dimension toute nouvelle: Fantasio devient un personnage important et humain, il a une famille. Sa fantaisie laisse place à un véritable génie dans l'invention du fantacoptère. La course de Cocochamp est inoubliable. Et enfin, une créature imaginaire et fantastique fait son entrée dans l'entourage de Spirou et Fantasio, au risque de faire de l'ombre à Spip: le Marsupilami, promis dès sa première apparition à une longue carrière. En face des héros, un véritable ennemi, jaloux et sans scrupules: le maléfique Zantafio. On a du mal à digérer son repentir de la fin de l'album et son retour trois albums plus tard ne surprend personne. Que dire d'autre? Franquin s'est totalement approprié la série et le prouve à merveille dans cet épisode qui restera dans les mémoires des fans, et donnera lieu (pour l'instant) à deux suites plus ou moins directes: Les voleurs du Marsupilami et L'homme qui ne voulait pas mourir.
Les Chapeaux noirs: On sent l'ambiance des premiers Lucky Luke autour de ce petit western sans prétention mais trés agréable. Franquin maîtrise parfaitement l'ambiance de cette petite histoire où son dessin s'affirme et se détache de celui de Jijé.
Comme une mouche au plafond: Entre l'épisode du cheval et des pygmées, Jijé réalise ce duel entre Spirou et un sorcier un peu fou. Mais cette aventure est polluée par son humour rétro qui peut faire sourire mais Franquin dirige déjà bien la série à cet époque et on aurait souhaité que Jijé lui laisse plus tôt la destinée du groom de façon définitive.
Spirou et les hommes-poissons: Le dernier épisode de Jijé, réalisé alors que Franquin, ayant achevé l'épisode de Champignac, s'attelle à celui des Héritiers. L'élève a déjà surpassé le maître, obligé de s'adapter au style de Franquin, sans grand succès, malheureusement. Mais cette histoire de bandits se lit assez facilement, une fois. Pas deux.
Mystère à la frontière: Franquin met à la portée des jeunes l'épineux sujet du trafic de drogue. A l'aube de réaliser Il y a un sorcier à Champignac, Franquin dessine sa dernière histoire exclusivement consacrée à des bandits de type "classique". Malgré l'énervant et hypocrite inspecteur Coutsan, cet épisode ne laisse pas un souvenir impérissable.
Trés bon pour les gens qui ne connaissent pas la série, à lire absolument pour ceux les fans de Spirou et Fantasio. L'univers de Spirou commence doucement sa concrétisation avec l'arrivée de Champignac, de son maire et surtout de son Comte, qui prendra avec le temps de plus en plus d'importance dans la série.
Cet album compte en réalité deux histoires: la première est la levée progressive du mystère qui surplombe le village de Champignac, la deuxième est le combat, en fait à bien y réfléchir inexistant, entre les bandits de la bande de Valentino et surtout du traître Hercule. Il est dommage que cette deuxième partie soit plombée par le manque total de charisme du mauvais. Mais la leçon de tolérance de la première partie et l'ambiance créée par Franquin hausse la qualité de cet album, et en fait un des moments mythiques de la BD francophone.
Les plans du robot: Suite et fin de l'épisode de Radar le Robot. Cet épisode est trés intéressant car c'est la première fois sous Franquin que les deux héros sont confrontés à des bandits véritablement dangereux. Le scénario est cependant sans grande surprise.
Spirou sur le ring et Spirou fait du cheval: C'est la dernière fois que Franquin consacra les aventures de son héros à des fantaisies dignes de Jijé. L'humour de ces deux épisodes est cependant trés daté.
Spirou chez les pygmées: Nouvelle aventure exotique du groom. Même si l'histoire est en soi encore un peu fantaisiste, le méchant aurait pu être vraiment dangereux et on voit que le dessin de Franquin commence à se personnaliser (le léopard est trés proche du dessin futur de Franquin).
Fantasio et le fantôme: Cette petite fantaisie de Jijé témoigne efficacement de l'intégralité de son oeuvre: Jijé adorait le côté farfelu de Fantasio et l'utilisait pour provoquer des situations loufoques.
La Zorglumobile: Un poster de Franquin. Il est visible que l'auteur n'avait plus aucune considération pour ses anciens personnages, qui sont ici représentés de façon parodique.
Noël dans la brousse: Un morceau supprimé de Spirou chez les Pygmées qui était évidemment destiné à un numéro du journal sortant vers Noël.
Fantasio et les patins téléguidés: Cela faisait bien longtemps que Fantasio n'avait pas exprimé son goût pour les inventions, dont Gaston Lagaffe avait déjà hérité depuis un moment. Le côté chapardeur du Marsupilami achève de transformer une invention géniale en catastrophe. Franquin est donc dans cet épisode égal à lui-même, il fait du "Franquin".
Coeurs d'acier: Dans un style rétro, Chaland tente d'imposer sa vision des aventures de Spirou et Fantasio. Mais face à la concurrence des autres auteurs, cette histoire passera inaperçue.
Vacances à Brocéliande: Fournier mélange son univers de Bizu avec les aventures de Spirou et Fantasio, ce qui donne une petite histoire pleine de "poésie bretonne". Le dénouement, bien qu'étonnant, et cependant banal.
Joyeuses Pâques, Papa !: Fournier dessina cet hommage à Franquin à l'occasion d'un numéro spécial Pâques, bien entendu. Il dessine les personnages tels qu'ils sont dans leur dernière apparition dans les histoires de Franquin. On comprend par ailleurs que Fournier ait imposé Ororéa à la place de Seccotine: il ne savait pas la dessiner (Yicks!)... En bref, un bel hommage à son prédécesseur sans pour autant être transcendant.
La naissance de Spirou: Comme son nom l'indique... Pour les nostalgiques.
Spirou et "La Puce" (Le Boxeur Noir): Cette histoire de Rob-Vel montre le visage des aventures de Spirou au début de sa carrière. Trés datée, elle ravira cependant les nostalgiques des années 40, s'il y a des nostalgiques de la période de l'occupation, ce dont je doute.
Fantasio et le siphon: Une petite mésaventure dessinée par Franquin. Pas grand chose à dire, si ce n'est que l'humour y est omniprésent et que l'histoire est trés agréable à lire.
Le Fantacoptère solaire: Le test de Nic avant sa reprise de la série en compagnie de Cauvin. Le dessin de Nic souffre de sa rigidité, consécutive à la véritable vocation de l'auteur: le dessin animé. Mais le scénario de De Kuyssche tient finalement la route et l'histoire est suffisamment drôle pour être lisible.
La Voix sans maître: La première histoire réalisée par Tome et Janry, et ça se voit, mais pas tant que ça. Les auteurs ont déjà les personnages bien en main et l'humour trash de Tome fait déjà son effet.
La Menace: Une brève historiette à la maison de Spirou et Fantasio qui est à lire à cause de son humour extrêmement efficace et absurde.
La Tirelire est là !: Rien à dire. L'humour de Tome et Janry est toujours efficace et Seccotine est parfaite dans son rôle de casse-pied professionnelle.
Une semaine de Spirou et Fantasio: Une petite parodie efficace des aventures de Spirou. Cependant on peut voir que Tome et Janry se sont lassés de leurs héros.
La maison préfabriquée: Voici l'épisode où Franquin prend définitivement la série en main. Cette nouvelle historiette comique ne permet pas encore à Franquin d'exprimer sa véritable vocation pour l'aventure. Il n'est donc pas vraiment indispensable de lire cette histoire, à moins de faire partie des gens qui vénèrent toute l'oeuvre du Maître.
Radar le Robot: Cette aventure est par contre à lire car on y entrevoit déjà la philosophie de Franquin et son génie pour les inventions: une voiture téléguidée, un robot révolutionnaire et (presque) invincible... Spirou y déploît pour l'occasion une violence qu'on ne retrouvera pas avant longtemps: il utilise une mitraillette et un bazooka et boxe le savant fou avant d'avoir une idée qui lui permettra de court-circuiter le robot. On peut voir dans cette histoire une transition entre les récits fantaisistes de Jijé et Rob-Vel et les aventures de Franquin.
Le Tank: La première aventure de Spirou réalisée par Franquin. Le dessin est une imitation de celui de son maître Jijé. Cette fantaisie sur le comportement des soldats américains de l'aprés-guerre est aujoud'hui trés datée et on a du mal à la noter. Le style est rétro, l'humour est rétro, à réserver aux amateurs des BDs des années 40 uniquement.
L'Héritage: Cette histoire est la première de Franquin qui puisse être qualifiée d'aventure. Ce n'est pas la première fois que Spirou voit sa vie menacée, fut-ce pendant quelques minutes, ni qu'il voyage, du moins sous le trait d'autres auteurs. Franquin donne à cette aventure un aspect volontairement niais, dans un univers colonial aujourd'hui démodé, et on voit vite qu'elle est destinée à un public jeune: les ennemis ne sont pas trés effrayants, et les personnages et situations sont des stéréotypes. Le dessin est encore trés "années 40" et proche de Jijé. On a pas vraiment envie de relire cet album, mais on passe un agréable moment la première fois, ne serait-ce qu'à l'idée qu'il s'agit de la première "grande aventure" de notre héros.