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Bon album, très beau dessin, mais lent développement et puis des années d'attente pour en connaître la suite... Si cela Pellerin allait plus vite (peut-être ne devrait-il pas publier d'albums hors série si cela le retarde ?).
Le dessin de Jailloux est très bon, en général. Il semble toujours autant éviter les villes que dans l’album précédent (La Dernière Conquête). Il faudrait peut-être qu’il s’adjoigne un dessinateur pour les décors, les temples, etc.
Parfois, les dessins semblent fades, pas assez ligne claire, les lignes pas assez marquées, les tons trop pastel. Voir 1re case, 2e bande de la dernière planche. Les traits de César sont peu visibles. Le profil de Brecca soulevant la tête semble trop gras et ne correspond pas à son visage de face ou de trois quarts. Les bateaux au loin page 12 et 13 sont dessinés de quelques traits rapides. Un peu trop. Sinon, on reconnaît des poses des premiers albums de Jacques Martin : le /signifer/ criant « Là ! Voyez ! » page 12 me fait penser à un porte-enseigne des Légions perdues (Ah !Là ! Nous allons tous mourir!) p. 40. La nouvelle version est d'ailleurs moins réussie. Jailloux semble faire des mains trop petites. Ou encore le cavalier gaulois qui s’en va en haut de la falaise (page 13) qui rappelle un cavalier romain tout aussi désinvolte dans le Dernier Spartiate cheminant autour du repaire des Spartiates.
Le lettrage est bon (contrairement aux ouvrages de Martin délégant tout à des épigones indignes et leur affreux z). Peut-être un peu trop petit. Avec d’énormes lettres, par contre, lorsqu’on crie. La différence est trop grande.
Pour ce qui est du scénario, il aborde un sujet plus ample que le volume précédent où la montagne accouchait d’une souris. Ici, le jeu en vaut un peu plus la chandelle. Le rythme semble bon, Alix n’est pas statique. On peut cependant regretter des facilités scénaristiques comme le « marchand » qui pénètre dans la tente de César avec ses mauvaises manières qui sert à introduire un peu trop facilement un personnage clé.
L’album aurait aussi gagné à posséder plus de pages pour développer l’intrigue, la rendre plus complexe, lui donner de l’épaisseur, admettre des rebondissements et permettre un dénouement moins rapide, plus explicite.
Le niveau de langue est bon. On peut regretter toutefois certains pédantismes : « medicus » (plutôt que médecin), le néologisme « Britons » (plutôt que « Bretons » voir les traductions des auteurs latins, Astérix). Notons aussi une faute d’orthographe à la page 47 : « la trirème court encore sur son aire » plutôt que son « erre ».