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Un premier albm prometteur, le scénario est bien ficelé, le passé remonte lentement à a surface et instille une atmosphère que les couleurs aquaréllées soutiennent parfaitement. Malheureusement la suite du triptyque ne sera pas à la hauteur? Le dessin se fait moins précis, la couleur n'a plus rien de séduisant, le scénario devient trop alambiqué et, au final, on en retire que, comme dans la vie réelle, on ne comprend rien à cette politique dont on nous parle là, rien si ce n'est que tout ça apparait tout de même comme vraiment très gros...
Depuis l'excellente série télévisée Rome la vision de l'antiquité romaine semble devoir s'accomoder à la fois de sexe, de violence et de grossiéreté...
Pour ce qui est de la violence c'est sans doute le domaine dans lequel Marini est ici le plus "sage". Pourtant il nous parle de rudes batailles entre légionnaires et germains, il nous comte l'éducation âpre de deux jeune hommes. Mais à cette violence à laquelle on pourrait s'attendre dès le spremières planches l'auteur laisse la part belle à un vocabulaire des plus fleuris. Or ce qui passe sans problème dans une fiction filmée pose quelques difficultés dans une BD : l'utilisation de la grossiéreté paraît ici un peu trop artificiel, comme si Marini ne parvenait à nous montrer la virilité de ces deux personnages qu'en leur prêtant un langage ordurier. Il en va de même pour la luxure : 8 pages consacrées aux ébats sexeuls de nos héros pour seulement 2 planches réservées à leur passage dans un camp de la légion romaine en Gaulle (et encore trouve-ton là le moyen de glisser des allusions grivoises...).
Pour autant Marini a bien des choses à nous raconter. La rivalité des deux jeunes coqs - Marcus le romain et Ermanamer le germain - est parfaitement montrée, de même que la complicité dont ils sont obligés d'user face aux épreuves imposées par Titus Valerius et Volcanus, complicité qui ne tarde pas à se muer en amitié sincère. Dommage que l'auteur scelle cette fraternité dans la couche d'une putain, même si l'on devine que celle-ci aura à jouer un rôle bien plus important que d'éduquer les deux jeunes hommes aux plaisir du lit.
Pour ce qui est des dessins Marini reste fidèle à la qualité habituelle de ses productions. On se sent réellement en Italie à contempler les paysages qu'il nous offre et l'on admire les vues superbes qu'il nous propose sur le domaine de Titus Flavius.
Les premières planches, pour réussies qu'elles soient, sont trop inspirée en cadrage et en ambiance du film Gladiator pour qu'on en attribue à Marini toute la qualité.
Le plus gros d"faut au niveau dessin de cet album réside cependant dans les personnages. Tous les protagonistes manquent de caractère et paraissent bien trop constants dans leurs physionomie : Titus n'est jamais rien d'autre qu'austère et autoritaire, Lucillia n'est qu'une peste, Volcanus une brute tranquille, Marcus un jeune chien fou et Ermanamer imbu de sa personne...
Accordons cependant à Marini qu'il s'agit là d'un album de présentation, destiné à découvrir les personnages et la trame de l'histoire et éspérons que pour cette première série en solo il nous réservera une histoire bien plus profonde et des personnages bien plus aboutis.
SUPERBE !!
Que voilà une excellente surprise en cette année 2007 !
Traiter ainsi du cancer, des peurs et dans angoisses qu'il peut provoquer au delà même des maux qu'il crée physiquement était une gageure. Or le pari est totalement réussi.
De tout le silence autour de la maladie, de toutes leurs interrogations et de toutes leurs peurs les enfants de cette histoire ont forgé un univers, parce qu'il leur faut une raison supplémentaire sans doute de se battre pour leur propre survie, parce que l'injustice de leur situation ne peut être que le fait d'une horrible machination. C'est ainsi que nous sommes entrainés dans l'imaginaire de ces gamins, un univers presque totalement absurde mais qui est leur réponse à eux à une maladie qui ne l'est pas moins.
Le dessin d'Andréa est un chef d'oeuvre pour nous rendre toute la délicatesse et toute l'incertitude de cet imaginaire d'enfants. On se sent réellement aux côtés des protagonistes, tremblants avec eux face à l'horreur de ce qui les attend. Et si, parfois, en voyant apparaître un loup-garou penaud par exemple, il nous orend l'envie de sourire, il reste au fond de nous un rien d'angoisse et de peurs qui nous reviennent de ces temps où, nous non plus, n'avions pas toutes les réponses et ne pouvions qu'imaginer pour comprendre.
Pour autant l'album ne sombre pas dans la pathos et c'est plutôt une leçon de courage et d'espoir que donnent ces gamins qui ne baissent pas les bras face à toutes les monstruosités qui s'abattent sur eux.
Un album indispensable !
UNE DES PLUS GRANDES DECEPTIONS DE LA BD...
L'AMOJAR
*****
5 étoiles : cet album est quasi mythique dans le domaine de la BD d'Heroïc Fantasy parce que tout y est : le scénario dépouillé nous livre un monde que l'on prend plaisir à découvrir sous les traits de Lauffray. Les planches sont superbes et réellement dignes des plus grandes production du genre.
On passe de la découverte dans les premières pages à 'indolence lorsque notre héros se repose au sein de l'Amojar avant de plonger dans la fureur et le chaos lorsque déboulent les sorciers. Le rythme ensuite et soutenu avec des pauses qui sont naturelles et tout à fait bienvenues. Au final un album superbe qui augurait une trè grande série...
"qui augurait"... !
Quelle déception par la suite !
Le dessinateur (Mathieu Lauffray) parti l'histoire perd de son souffle. Le trait de Le Roux se révèle trop souvent malhabile dans LE TOME 2 et, surtout, il n'a pas le talent de son prédécesseur pour mettre en page les aventures de ses héros. Pourta,t, entre figures quelques fois grotesques, anatomies manquées et absence de dynamisme, on se laisse encore porter par le scénario. Seulement bientôt le scénariste lui même fuira la série et là, c'est la catastrophe !
Les tomes 3 à 5 donnent réellement le sentiment que Delcourt a voulu à tout prix donner une fin à une série pourtant plébiscité au premier tome. Si l'intention est louable elle ne fait en rien la réussite. A un dessin qui ne transcende jamais l'histoire parce que trop plein de maladresses (comparez les jumelles dessinées par Lauffray et par Le Roux...) s'ajoute un scénario qui traine en longueur et en surenchère avant de s'échouer lamentablement en une fin baclée.
Bref, au final, s'il peut être réellement intéressant de posséder le premier tome de cette série, sans doute vaut-il mieux se contenter de celui-là...
2021, la TV est devenu, comme on pourrait s'y attendre, une monstruosité sans nom, au service des intérêts politiques et économiques et pour l'assouvissement d'une population viscéralement droguée aux reality shows et en perte totale de repères.
Le must traduisant cet état de fait est une toute nouvelle émission au concept révolutionnaire : 24h de direct durant lequel un quidam pourra jouer au héros sous prétexte d'une opération militaire conseillée par l'ONU sous l'œil toujours présent des caméras. Seulement, derrière la bonne conscience humanitaire, derrière la politique spectacle se profile, comme toujours, l'ombre de l'argent...
Premier album commis par un tout nouveau duo de la BD cet opus annonce une collaboration prometteuse entre les deux compères qui viennent de signer chez Soleil toujours "Servitude" (05/2006).
Fabrice David déploie ici des talents d'auteur d'anticipation. Le monde qu'il nous décrit ne nous surprend nullement malgré ses évolutions. Qu'il esquisse l'univers du show-biz à travers la TV reality ou celui de la politique international (du business international serait-il plus juste de dire !) il nous présente une vision plus que cohérente d’un futur tout proche dont les dérives semblent conduire directement à cette théâtralisation de la guerre ici racontée.
Vif et précis le dessin du jeune Eric Bourgier (il est né en 1975) sert parfaitement l’histoire. Suffisamment précis sans nuire à la fluidité du propos il fait preuve d’une grande maîtrise de l’illustration, ce qui semble normal chez un garçon dont cela a été le métier quelques années. S’il semble maîtrise davantage les plans larges on sent néanmoins un travail de fond sur les portraits et, au final, l’ensemble se lit très facilement grâce à un découpage parfaitement efficace et sans artifices. Ce scénario l’a manifestement inspiré, pas étonnant d’ailleurs qu’un amateur de jeu de rôles s’intéresse à un sujet dans lequel il est fortement question de figuration.
Il faut dire un mot enfin sur les couleurs : Bourgier travaille en couleur directes et s’il reconnaît lui-même que cela peut-être une contrainte il faut bien avouer que le résultat est plus que satisfaisant. La ponctuation dans le récit créée par le passage entre le monochrome et la couleur apporte une respiration naturelle et du meilleur effet.
Pour conclure LIVE WAR HEROES est un album à découvrir. Certes il aurait peut-être fallu un diptyque pour que le lecteur s’immerge totalement dans le futur proche (et plausible) de l’histoire et le dessinateur aurait sans doute apprécié de faire mieux connaissance avec des personnages dont il ne parvient pas toujours à nous restituer la psychologie mais, in fine, ce titre constitue une bonne surprise.
Cette BD a été pour moi une très bonne découverte.
J'avais déjà feuilleté très vaguement les albums et regardé de près aux couvertures sans pour autant me décider à lire les 2 tomes parus pour le moment. Un nain et un grand maigre affublés comme des aventuriers, tout ça me paraissait manquer un peu de sérieux, non pas que j'ai quoi que ce soit contre la BD humoristique mais, il faut bien l'avouer, j'y trouve rarement mon compte... Seulement là, d'humour il n'en est pas question ! L'histoire est des plus sérieuses. Le fond est même empreint d'une cruauté qui, si elle n'est pas inédite, est assez nouvelle en bande dessinée (attention à ce titre à ne pas mettre le premier album entre les mains des plus jeunes). Mais il y a aussi les rapports des personnages entre eux, l'amour impossible d'Eustache pour la prostituée Zibeline, ses relations avec Mouche, la vie fracassée de ce dernier et toute la rancoeur qu'il porte encore. Les portraits sont superbes, tous comme les décors, très Art Nouveau que réhaussent s'il en est besoin des couleurs chaudes et lumineuses. Je n'ai pus m'empêcher de penser aux Cités Obscures en voyant la ville imaginée par Cécil et, quelque part, c'est comme si avec son complice Corbeyran il nous racontait une histoire digne des Mystères de Paris dans l'univers imaginé par Schuiten et Peeters. Tout y est dans cette BD, un scénario simple mais fort bien construit, l'aspect psychologique, l'action, etc... A lire absolument !!
Le dessin de Janolle est très efficace à retranscrir aussi bien l'action que l'ambiance urbaine et parfois glauque. Le scénario de Ange remplit tout autant son rôle faisant progresser l'histoire à un rythme soutenu.
Je n'ai lu que les 2 premiers tomes pour le moment mais cette série m'emablle vraiment.
Un seul reproche : les couvertures des deux premiers albums sont vraiment laides et ne retranscrivent pas du tout ni l'ambiance ni le côté polar. C'est dommage parce que des lecteurs risquent - comme j'ai failli le faire moi-même- de passer à côté d'une bonne BD.
Seule au milieu de l'immensité de l'océan sur une minuscule chaloupe, Eléonore est recueillie à bord du Typhaon.
L'ambiance sur le grand voilier n'est pas des plus joyeuses, mais les secrets que porte en elle la jeune femme ne l'incitent pas non plus à la liesse. Peu à peu elle se lie d'amitié avec un lieutenant, Vernon, le seul sur le bâtiment à lui montrer un tant soit peu d'égards surtout d'attention. Malgré la distance que l'officier s'applique à laisser entre eux Eléonore en arrive à s'ouvrir à lui et à lui révéler sa terrible histoire.
Jeune scientifique embarquée avec son fiancé sur un navire elle s'est trouvée confrontée à un mal étrange le jour où elle a insisté pour analyser le corps d'un naufragé étrangement conservé par les flots. Rapidement la maladie décime l'équipage, cristallisant la colère et la peur superstitieuse des marins sur Eléonore. Mise en quarantaine sur une chaloupe à la remorque du navire elle préfère couper le lien qui la relie au bateau fou et malade. C'est ainsi qu'elle va errer sur les flots avant de rencontrer les hommes du Typhaon.
Libérée de son lourd secret la jeune femme ouvre bientôt les yeux sur les phénomènes étranges qui entourent le navire. Pourquoi les marins ont-ils tous cet air désabusé et las ? Pourquoi tout le monde semble-t-il éviter sa compagnie, sans pour autant qu'aucune animosité n'apparaisse à son égard ? Pourquoi le capitaine s'acharne-t-il à braver comme il le fait les tempêtes, déployant toutes ses voiles quand il faudrait au contraire les affaler ? Enfin, quelle est la destination du Typahon ? Autant de réponses qu'Eléonore découvrira bientôt, une fois l'horrible vérité dévoilée. Et pourtant, malgré l'horreur de la situation, elle renaîtra à la vie, à l'espoir, à l'amour...
Ouvrir un album de Guillaume Sorel c'est déjà plonger en plein cœur du mystère et de l'étrange. On est là dans l'illustration des univers chers à Edgar Allan POE, le dessinateur nous le rappelle d'ailleurs par un clin d'œil avec un volume des Aventures de Gordon Pim. Le dessin sert parfaitement le scénario de Dieter. Maître à conter ce dernier distille ici savamment tous ses mystères, nous laissant arriver nous même à la conclusion plutôt que de l'assener comme un coup de théâtre. Le drame pourrait y perdre mais il y gagne au contraire en ambiance, nous installant dans une situation et un état de fait qui s'impose pour laisser la place à des perspectives plus lumineuses. Autant d'atmosphères que le trait nerveux et les couleurs lourdes de Sorel parviennent parfaitement à retranscrire. L'angoisse dégouline des cases, la peur en transpire, mais l'espoir illumine aussi le dessin avant que la violence ne le plonge au cœur des abîmes. Fidèle à sa réputation de peintre de l'étrange le dessinateur nous offre encore là une œuvre superbe, comme un de ces tableaux symboliste qu'il admire tant (L'ïle des Morts d'Arnold Böcklin, par exemple), un tableau qui e déroulerait sur des dizaines de cases...
Belle et originale idée que celle de Hub qui nous donne là la possibilité d'approcher la mythologie et la culture japonaise antique. Les deux premiers albums sont truffés de références historiques, emplis de légendes et l'alchimie est plutôt réussie. Pour autant je suis resté sur ma faim.
Les dessins tous d'abord sont à l'étroit, dans des cases trop petites et une mise en page par beaucoup trop classique? Lorsque l'on voudrait des vues grandiose (celle du château volant par exemple) il faut se contenter d'images somme toutes classiques. Même chose pour les combats : tout me semble statique, sans cette libération subite d'énergie propre aux arts martiaux japonais. Quand à l'écriture elle fait souvent montre de raccourcis qui, s'ils permettent certes de gagner du temps et des pages qui se révèleraient fastidieuses, ces éllisions n'en sont pas moins déroutantes et il est parfois difficile de suivre le fil du récit.
Bref, une série à découvrir, pour l'intérêt du sujet à défaut d'un réel brillo.
LE POUVOIR DES INNOCENTS
Ici pas de prouesses au niveau du dessin, pas de cadrage à couper le souffle, pas de mise en page audacieuse, pas de bijoux en colorisation, pas de..., pas de..., pas de...
Et pourtant !! Ces 5 albums constituent l'un des meilleurs BD du Paysage Bédétesque Français ! Un scénario finement monté, des personnages aux caractères parfaitement trempé et une savante distillation des rouages de l'histoire.
Ce qui m'a le plus impressionné dans cet série c'est cette idée du bien dans le mal, du mal dans le bien, ce constat que rien n'est jamais totalement noir (à l'image de ses gosses délinquants auxquels on dévoile le meilleur d'eux-mêmes) mais surtout que rien n'est jamais blanc. Derrière les meilleures intentions peuvent se cacher les pires compromissions, derrière la bonté peut se cacher l'horreur et la cruauté... Alors parfois, pour échapper à cette dualité peut-être faut-il, à l'image de Logan, s'isoler totalement du monde, jusqu'à ce qu'un ange au sourire enfantin ne vienne vous en tirer.
Le scénario de Brunschwig est lourd de réflexions sociales, de pensées politiques, mais aussi de mise en perspective psychologique, il sait montrer le parcours de ses personnages et mettre en exergue tout ce qui les constitue. On aimerai entendre davantage de Jessica Ruppert parmi nos femmes et nos hommes politiques mais on frémi à la pensée des sacrifices consentis pour qu'elle puisse enfin être écoutée.
Alors certes le dessin de Hirn n'invite pas à la contemplation mais il faut néanmoins reconnaître qu'il sert fidèlement et efficacement l'histoire. Et si l'on regrette parfois quelques imprecisions, quelques traits trop hâtifs, sans doute faut-il se rappeler qu'un dessin correct suffit à un scénario aussi bon que celui-ci alors que le dessinateur le plus talentueux aura bien du mal à donner une âme à une histoire creuse. Tout ce que l'on peut souhaiter dès lors à Hirn c'est qu'il trouve encore d'autres auteurs qui, avec lui, auront des choses à dire et des réflexions à nous soumettre.
Des années d'attente, des années à imaginer une suite au destin follement romanesque de Julie et Bernard, des années à prolonger la série (le roman graphique devrais-je dire) par l'iconographie à la fois sensuelle et puissante d'Yslaire. Puis, enfin, il arrive ce cinquième album. Et là, une pointe de déception. L'histoire d'abord est plus que simpliste, l'album ne fait qu'un état des lieux de la famille après cette longue absence, nous présentant le destin de Julie et nous faisant rencontrer son fils. Rien de plus... Pas de souffre muystérieux ou romantique, par d'histoire d'amour. Juste la haine que traduit le dessin à mon goût trop maniéré d'Yslaire. Les personnages ne semblent plus que les carricatures de ce qu'ils ont été et c'est sans doute voulu puisque Sarah qui n'a pas changé conserve le même visage. mais où est le charme envoûtant de Julie. La rage lui donne des traits anguleux qui, personnellement, ne me sied pas.
Comment profiter de la notoriété méritée d'une série pour faire de la BD au kilomètre...
Cet album est à mon sens totalement raté parce que ne souffrant d'aucune rigueur. Le scénario est creux et semble se dérouler au fil de l'ispiration plutôt que de nous enmenner vers une conclusion par avant définie. Les côtés qui auraient pu être intéressants (la découverte d'une nouvelle planète) sont laissés de côté au profit de grotesques clichés et lieux communs sur l'opposition entre les gentils protecteurs de la nature et ceux qui en usent comme simple consomateurs. Et que dire de l'idée ré--vo-lu-tion-nai-re ;o( de nous montrer un monde perdu peuplé de dinosaures.
Quand au dessin il n'offre aucun perspective nouvelle, ne présente aucune recherche et se contente d'être au niveau du scénario.
Bref, si j'ai était et suis encore des fans du premier cycle qu'Aquablue, je déplore l'utilisation comme ici d'un seul nom pour faire vendre des albums. Meix vaudrait trouver de nouvelles histoires originales et des scénarios novateurs que d'épuiser ainsi le filon...
"Les temples endormis sont autant de repères, à la surface des océans... Cepen¬dant, les navigateurs de ce monde, où les terres sont rares, n'abordent guère ces vestiges d'une époque sacrée. On dit que les temples forment, dans la brume, des mirages où dansent les âmes de toutes les victimes des moines tueurs : Les Shédys!
Celui qui se fait appeler Last, le marin contrebandier, grande gueule d'aven¬turier, pensait que ces guerriers fanatiques avaient disparu de la surface du globe. Mais les Shédys viennent de jaillir du passé, appelés par quelques seigneurs Redjis qui veulent rompre le Saint Commerce et s'emparer de la puissance même de ce monde...Les Redjis ont décidé de briser l'Alliance et de devenir les maîtres de l'Algue! L'Algue, que les alchimistes Nédiens transforment en Souffle de Vie!
Qui peut être assez intelligent et fort, sournois et violent, pour s'attaquer aux Shédys ? Qui peut trancher le fil de leurs vies, sinon les pinces d'un crabe ? Et la Théorie du Crabe est le secret de Last ! Le crabe connaît mille façons de tuer... Et une, une seule pour aimer!
Didier Convard"
4ème de couverture
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Certes ce album constitue bel et bien le "brouillon" d'une série bien plus maîtrisée et aboutie, FINKEL, mais il reste néanmoins un document très intéressant qu'il ne faut pas hésiter à se procurer, d'autant qu'on le trouve à très faible coût chez les bouquinistes et qu'il reste peu recherché (car sans doute peu connu) par les amateurs de BD. En effet, combien de fois a-ton l'occasion d'assister aux balbutiements d'une BD ? D'habitudes de tels "essais" restent dans les cartons des auteurs ou des éditeurs, ici c'est tout un album qui vous permettra de mesurer la réflexion d'un scénariste, l'évolution d'un dessinateur et, même le renouveau d'une coloriste.
Certes l'histoire souffre des défauts de jeunesse d'une série qui se cherchait encore, elle pâlit plus encore de la comparaison avec Finkel mais, pour autant, c'est un album qu'il est important pour un collectionneur de posseder... Pour cette seule perspective je met une note de 8/10.
Toute la BD que... je n'aime pas !
C'est lourd, lourd, lourd !!
Bien sûr raconter des choses aussi complexes que la géopolitique et les relations mafieuses mondiales est un exercice très difficile mais sans doute aurait-il mieux valu faire le choix d'en apprendre moins au lecteur (qui trouvera ailleurs - livres, articles - les informations souhaitées) et de lui donner bien plus de plaisir à a lecture. Ici je trouve le scénario lourd et sans réelle trame, la mise en page d'une fadeur que la bande dessinée de ces dernières années nous avait fait oublié. Quand aux dessins, si le trait de Garreta est vraiment précis je ne trouve pas ses cadrages efficaces du tout. Mais tout cela passerait encore si l'on ne nous submergeait pas totalement de détails politiques, géographiques ou historiques qui n'apportent à mon sens rien à l'histoire et ne font qu'apesantir la lecture.
Bref, pour moi la lecture de cette série (dont j'ai lu les deux premiers albums) est une perte de temps. Si je veux me renseigner efficacement sur les sujets abordés par Bartoll j'irai chercher là où il le faut...
A l'heure où le clonage semble de plus en plus admis comme une possiblité, comme une option éthique à défaut d'être, pour le moment, une réalité scientifique, ce double album est à lire absolument.
En 1993 le clonage n'était encore qu'une vague idée et, pourtant, Béhé a fait de cette histoire un sujet resté depuis d'une actualité troublante.
La question posée dans cette BD est tout simplement celle du droit à la vie, de celui qu'on octroie ou retire à un clone utilisé comme réserve vivante d'organes.
A LIRE ABSOLUMENT !