Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 21/12/2024 à 03:34:06 en 0.0120 sec
Mouais... L'idée de base est intéressante mais le tout eut pu être plus intéressant si l'auteur avait évité de plonger tête la première dans une vision très masculine des clichés féminins.
En gros Léa, le personnage féminin, nous apparait comme insupportable et hystérique tandis que son "mari" (en fait ils ne sont pas mariés), Florent, est un homme calme et posé que rien ne semble atteindre.
De fait Léa est immédiatement détestée par le lecteur tandis que rien ne vient contrebalancer son comportement irrationnel. On comprend bien que c'est la peur de vieillir qui la rend à fleur de peau mais près du tiers du récit à la voir s'énerver seule, c'est assez excessif. D'ailleurs dès le début elle nous est présentée comme une "chieuse". L'image de la femme vue et revue en somme et qu'il serait temps d'abandonner.
En espérant que Florent en prenne enfin pour son grade dans le prochain tome. Allez au hasard: soit il va tromper sa femme et nous aurons après l'archétype de la chieuse, celui du salaud (comme ce serait original! Mais au moins ça équilibrerait le tout), soit nous assisterons à une série de quiproquos dignes des plus grands vaudevilles, avec une Léa encore plus hystérique que jamais (gratuité quand tu nous tiens).
Sinon le dessin et la construction du récit sont agréables. On est dans le stéréotype du début à la fin et ce chez tous les personnages (la blonde aguicheuse qui se voit encore jeune, le beauf de base, les ados parfaitement débiles, le prof d'art au calme olympien, la quadra bobo hystérique) mais c'est le propre du théâtre de boulevard il me semble.
Edit: En fait quand j'y repense, Florent subit un tout petit peu les affres du cliché (c'est très fugace comparé au traitement du personnage de Léa): l'homme qui ne pense qu'à baiser malgré une soirée catastrophique (cela dit une grande dispute amène souvent à de grands ébats). L'homme peu à l'écoute et contrôlé par ses pulsions primaires en somme.