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Après un premier tome agréable, j’avais hâte de lire ce second numéro dans cet univers de Western croisé Fantasy. Nous retrouvons le Gobelin Croque-mort du premier tome accompagné d’une elfe indienne ainsi que d’un Marshal.
J’ai trouvé ce second tome légèrement meilleur que le premier. J’ai davantage réussi à m’attacher aux personnages. Les dessins de Marco Itri sont fabuleux et à la hauteur de ceux de Bertrand Benoit sur le premier volet.
Je pense continuer cette saga sur les prochains numéros.
Dernier tome de la saga Lanfeust de Troy. J’ai vite été happé par le scénario qui avance à un bon rythme jusqu’à une belle bataille finale. Cette fin coche toutes les cases que je pouvais attendre donc je suis vraiment satisfait. Je pense même qu’il s’agit de mon tome préféré sur les 8.
Je suis vraiment content d’avoir lu cette série culte dans le domaine de l’Heroic Fantasy. Je n’ai pas été dessus et j’ai passé de vrais bons moments de lecture. Je vais maintenant me lancer dans Lanfeust des Étoiles en espérant que ce soit d’un niveau équivalent.
Avant-dernier tome pour Lanfeust de Troy. Nous continuons de suivre les personnages dans leur quête visant à trouver le Magohamoth. Pendant le temps, l’ombre ténébreuse continue de contrecarrer les plans de Thanos au cœur de la cité d’Eckmül.
On se rapproche de la fin de l’intrigue et ce n’est pas pour me déplaire. L’histoire est sympathique à suivre même si l’envie d’arriver à la conclusion commence à se faire sentir.
Ce 27ème tome nous présente de nouveaux personnages et plus particulièrement l’orc Tête de Fer et sa bande. Ces derniers sont recrutés par un puissant seigneur pour exécuter une étrange mission qui pourrait leur rapporter gros !
Le scénario propose quelques rebondissements qui rendent la lecture agréable. Les dessins de Pierre-Denis Goux sont (comme toujours) extrêmement réussis. J’aurais aimé en apprendre davantage sur les personnages secondaires qui manquent peut-être un peu de profondeur.
À noter que ce tome sort environ 2 ans après avoir été terminé par l’auteur et cela se ressent au niveau de la chronologie. En pleines guerres d’Arran, les lecteurs veulent des récits faisant avancer le conflit et celui-là semble perdu au milieu des autres publications.
En résumé, ce tome était très agréable à lire et respecte ce qui fait le succès de la saga même s’il sort beaucoup trop tard à mon sens.
Ce 12ème tome nous plonge au cœur de la citadelle de l’ordre des Ombres où nous retrouvons les puissants mages chargés de protéger le grimoire des serments. Des meurtres vont avoir lieu au cœur même de cette citadelle, forçant le connétable Irebor à se lancer dans une enquête qui pourrait changer le destin des terres d’Arran.
J’ai trouvé le scénario excellent, néanmoins, les dessins ne sont pas à la hauteur de l’événement. Je n’ai pas ressenti de souffle épique lors de certains passages qui auraient dû être grandioses en nous en mettant plein les yeux, surtout sur la fin de l’album (je ne précise pas davantage pour ne pas divulgâcher). Je pense qu’une meilleure colorisation aurait pu aider les dessins, mais elle semble avoir été faite à la hâte, tout comme le travail des ombres qui est clairement bâclé sur de nombreuses planches.
En résumé, ce tome est un gros coup de cœur sur le scénario et une immense déception sur les dessins. Il aurait été préférable de lancer ces dessinatrices sur une histoire « one shot », mais sur un tome aussi important, c’est extrêmement regrettable.
Ce 6ème tome de Lanfeust nous plonge dans de nouvelles contrées, à savoir le Darshan et plus particulièrement les palais des dieux. Le groupe de départ est pour la première fois séparé. Nous découvrons Cixi dans une alliance inattendue (sauf pour ceux ayant lu le spin-off lui étant consacré). Un épisode peut-être un peu plus lent, mais avec de bonnes idées quand même.
J’ai encore passé un bon moment de lecture et j’ai hâte de lire la suite.
J’ai découvert cette intégrale entre les tomes 5 et 6 de Lanfeust de Troy (tel que le conseil l’ordre de lecture). Je n’avais pas de grandes attentes, simplement l’envie de passer un bon moment dans cet univers qui me plaît beaucoup. Il m’a fallu quelques pages pour m’acclimater au nouveau dessinateur. Son trait (un peu plus cartoon) peut gêner au début, mais j’ai fini par m’y faire. Je note un nouveau changement de dessinateur au troisième tome où l’on retrouve un style plus proche de celui de Tarquin. Sans être exceptionnel, le scénario est extrêmement prenant et je me suis laissé prendre dans l’histoire. Cixy est plus sexy et caractérielle que jamais ce qui ravira certainement les lecteurs.
Petit bémol (parce qu’il faut bien en citer un), c’est dommage que le design de l’épée magique de Thanos ne soit pas le même que dans la BD de base, ce choix est très étonnant et n’a pas vraiment de sens.
En résumé, j’ai dévoré cette intégrale que je recommande aux amoureux de Cixy et de l’univers de Lanfeust.
Ce 25ème tome d’Orcs & Gobelins nous présente le personnage de Kalderok, un traqueur aux allures de chasseur de primes. Ce dernier est vieillissant et cherche à honorer un dernier contrat avant de tirer sa révérence. Le récit se déroule pendant les guerres d’Arran ce qui nous permet d’apercevoir des personnages bien connus de l’univers du Monde d’Aquilon. L’histoire est prenante et agréable à suivre. Les dessins sont très beaux et accompagnent parfaitement le récit.
12ème et dernière intégrale pour la saga Invincible. Autant le dire tout de suite, je suis un immense fan de ce comics que j’ai découvert à travers la sortie de ces intégrales. J’étais partagé entre la hâte de lire cette fin, la tristesse de me dire que c’est terminé et la peur que la conclusion ne soit pas à la hauteur de mes attentes.
Après avoir lu la dernière page, je peux dire que je suis soulagé. Le soulagement est le sentiment qui prédomine, car nous avons tous en tête une série dont la fin ratée nous en a gâché l’appréciation générale. Robert Kirkman nous offre un final dépassant mes espérances et venant définitivement placer cette série comme étant la meilleur série de super-héros qu’il m’eut été donné de lire. Un immense merci à lui, à Ryan Ottley, Cory Walker et tous ceux qui ont créé ce comics. Un grand bravo à Delcourt pour la qualité d’édition de ces 12 intégrales.
Déjà le 4ème tome pour ce fantastique crossover des Guerres d’Arran. Le conflit opposant les hommes aux anciennes races nous mène cette fois au sein des cités-états et plus particulièrement au cœur des forêts de Duhann et de Daëdenn. C’est également l’occasion de revoir des personnages iconiques tels que Torun, Killrok, Dalyam et bien d’autres. J’avais énormément hâte de lire cette BD et j’ai une nouvelle fois passé un excellent moment. Les dessins sont magnifiques, l’histoire est poignante et nous tient en haleine du début à la fin du récit.
Cet univers offre une nouvelle fois un merveilleux voyage au cœur de la Fantasy. Il faut dorénavant attendre 5 mois pour avoir la suite (ce qui est peut-être un peu trop long).
Ce 26ème tome est le premier de l’excellent dessinateur Gianluca Gugliotta au sein du Monde d’Aquilon et quelle première ! Son trait est extrêmement agréable et vient sublimer des personnages que j’ai pris plaisir à revoir. Le récit nous plonge au cœur d’une enquête liée au mystérieux passé de Plume. J’ai été très vite plongé dans l’histoire puis j’ai dévoré la BD. Je regrette seulement qu’elle ne soit pas sortie avant le crossover des Guerres d’Arran.
Ce tome 6 se déroule quelques années après l’excellent tome 1. Le célèbre Redwin de la Forge vit une vie paisible avec sa femme et leurs enfants. Cette histoire est centrée sur Jorun, son second fils, qui semble avoir hérité uniquement de la colère de son père. Redwin prendra la décision de le confier à la légion de fer, une compagnie de mercenaire parmi laquelle Jorun essaiera de trouver sa place.
J’avais déjà adoré le tome consacré à Redwin, mais cette suite est tout aussi bonne. J’aime tout dans cette BD, le scénario est soigné, les dessins sont captivants et les émotions sont garanties. On ne peut qu’espérer revoir ces personnages tant ils sont bien écrits. Gros coup de cœur !
Ce 8ème tome est centré sur Sriza, un personnage déjà aperçu dans Elfes tome 17. Nous le retrouvons au cœur d’une enquête visant à lutter contre l’obscure. C’est également l’occasion de découvrir le passé de cet exorciste de l’ordre du Temple.
J’aime énormément les dessins de Paolo Deplano, notamment sa façon de dessiner les cités et édifices nains. J’ai apprécié le scénario et les liens qu’il peut avoir avec d’autres épisodes de la saga.
Ce tome possède énormément de textes ce qui le rend très dense et copieux. Cela pourra en indisposer certains, mais pour ma part, j’ai beaucoup apprécié ma lecture.
Ce 5ème tome nous présente le dernier ordre nain : celui du bouclier. Ce dernier est majoritairement composé de guerriers comme l’illustre leur devise « Tenir ou périr ». Nous découvrons Tiss, une jeune naine rêvant de s’engager dans la compagnie de sa forteresse. Elle devra affronter le regard de son père et de son ordre pour prouver qu’elle mérite tout autant qu’un poilu de tenir un tranchoir.
J’ai adoré cette histoire que j’ai trouvée particulièrement touchante. Une héroïne exceptionnelle dans un monde de violence ou les moments de tendresse sont rares et précieux. Les dessins de Nicolas Demare sont excellents et donnent une atmosphère propre à cet ordre du bouclier.
Ce quatrième tome présente l’ordre des errants. Un ordre qui n’en est pas réellement un car il n’est pas reconnu par les quatre grands ordres dominants. Nous faisons la connaissance d’Oösram, un ancien combattant de l’ordre du Bouclier ayant été bannis, condamnant dans le même temps sa famille à rejoindre la pauvreté. Mais acceptera-t-il les humiliations et le mépris ou choisira-t-il de mener les siens à la révolte ?
L’écriture de cette histoire est extrêmement prenante avec une montée en tension tout au long du récit qui nous offre un final aussi épique qu’émouvant. Excellente lecture une nouvelle fois.
Ce troisième tome nous présente l’ordre du Temple et plus particulièrement le personnage nommé Aral. Ce dernier va se retrouver embarqué dans une mission au cœur d’une mine renfermant les obscurs secrets d’un lointain passé.
J’ai adoré l’histoire qui est extrêmement prenante dans une ambiance à la Tolkien. Les dessins de Paolo Deplano sont très immersifs tout comme le « jargon nain » utilisé.
Encore une très belle lecture dans ce formidable univers.
Cette lecture a été un de mes plus gros coups de cœur sur la saga ! Nous retrouvons Arundill, une mage alchimique que nous avions pu découvrir dans le tome 4. Il s’agit d’une suite directe donc je recommande vivement de relire ce dernier avant de vous lancer sur la lecture de cette BD.
L’écriture de Nicolas Jarry est absolument excellente, tout comme les dessins de Vukic qui réalise un de ses plus beaux albums. La connexion avec le crossover des Guerres d’Arran est parfaitement réussie et vient ajouter des enjeux majeurs à la progression du récit. Revoir certains personnages fut, une nouvelle fois, un réel plaisir.
En résumé, ce 11ème tome réunit tout ce que j’aime dans cet univers. Il fait d’Arundill un des personnages majeurs de l’univers et vient se classer dans le top de mes meilleures lectures dans le monde d’Aquilon.
Après avoir été conquis par les excellents « Un long Haloween » et « Amère victoire » de l’épellent duo Jeph Loeb / Tim Sale, je me suis naturellement tourné vers ce récit. « Catwoman à Rome » est une sorte de spin-off se déroulant parallèlement à « Amère victoire ». Sélina cherche à découvrir la vérité sur ses origines et forme un duo étonnant avec l’énigmatique Edward Nygma.
Sans être aussi mémorable que les deux récits précédemment cités, j’ai passé un bon moment de lecture. Plus qu’un récit marquant, c’est davantage une ambiance que parvient à recréer ce duo d’artistes.
Troisième Deluxe composé de deux grands arcs. Le premier, « Le roi de Hell’s kitchen » fut très prenant avec pas mal d’action. Le second arc intitulé « la veuve » est peut-être mon préféré pour le moment de par ses enjeux qui m’ont rappelé le film « Captain America : Le soldat de l’hiver ».
J’ai pris un grand plaisir à lire ce troisième Deluxe. J’espère que le dernier sera à la hauteur de mes attentes et validera le statut légendaire de ce run.
West Fantasy, le croisement parfait entre le Western et la Fantasy. Après le monde d’Aquilon, JL. Istin est l’architecte d’un nouvel univers qui devrait ravir les fans sur les prochaines années.
Les dessins de ce premier tome sont magnifiques tout comme les couleurs qui donnent véritablement vie à cet univers. Le scénario est très plaisant et bénéficie de plusieurs rebondissements. Petit bémol (parce qu’il faut bien en trouver un), je ne suis pas parvenu à m’attacher aux personnages principaux, mais il est compliqué d’introduire, de développer et de rendre attachants trois protagonistes sur un seul numéro.
Ce premier tome pose quelques bases pour ce nouvel univers et je continuerai sur les prochains numéros pour lesquels j’ai des attentes élevées.
Cette série basée sur la Fantasy africaine continue de me surprendre positivement. Cette fois, l’inspiration égyptienne est clairement mise en avant. Nous suivons les aventures de Qâa un jeune mal né qui tente de trouver sa place dans la grande cité d’Amenrâ. Vax réalisé son premier album au dessin sur le monde d’Aquilon et c’est une immense réussite. J’ai été conquis et plongé dans cet univers dès les premières pages. Le scénario de l’excellent Nicolas Jarry est audacieux et nous offre un récit marquant avec un twist énorme au milieu du récit.
Je recommande vivement ce numéro, tout comme les trois précédents qui sont très bons. On en redemande !
Après de nombreuses années d’attente, j’ai enfin terminé le premier cycle dans 5 terres. Cette série est souvent comparée à Game of Thrones et je comprends vraiment pourquoi. Les intrigues politiques, les complots ainsi que les trahisons sont vraiment le cœur de cet univers. Les dessins de Jérôme Lereculey sont somptueux, les visages des animaux sont suffisamment expressifs pour nous plonger dans un univers mature malgré les animaux.
Je ne peux que recommander cette saga. J’espère que le cycle 2 sera du même niveau, car les attentes seront élevées.
Ce second Deluxe est composé de 3 arcs scénaristiques. Le premier, intitulé « le procès du siècle », nous fait suivre Matt Murdock défendant un justicier accusé de meurtre. Cette histoire était intéressante bien qu’Alex Maleev m’ait manqué au dessin. On enchaîne avec l’arc « Le petit maître », ou l’on découvre comment le Hibou tente de prendre la main sur le business du Caïd. Puis le dernier arc « Hardcore » fait considérablement monter le récit en puissance avec un Caïd plus déterminé que jamais et quelques anciens personnages qui reviennent tourmenter Matt Murdock.
J’ai beaucoup aimé cette seconde intégrale et je continuerai la lecture de ce run avec un grand plaisir.
Après un premier numéro très qualitatif, cette suite était véritablement attendue par les fans. Le récit reprend là où nous l’avions laissé. Une nouvelle menace prend forme et semble liée au passé sombre de Gotham et de la famille Wayne. Sean Murphy a vraiment su créer un univers autour de Gotham que je prends plaisir à découvrir. Le fait que ses récits soient hors continuité lui laisse carte blanche sur son scénario et le travail de ses enjeux. Cela fait toute la différence notamment en ce qui concerne le destin de certains personnages. Par ailleurs, le méchant est absolument excellent, ce qui fait de ce comics un must-have sur le Dark Knight. La partie graphique est également à couper le souffle avec une Gotham plus immersive que jamais.
En résumé, « Curse of the White Knight » fut encore meilleur que le premier numéro. J’ai adoré ma lecture bout en bout et je ne peux que recommander ce comics à tous les fans du Batman.
Après un premier numéro intrigant, j’avais hâte de poursuivre ma lecture. La pari osé de Zdarsky sur l’intrigue entourant Daredevil semble porter ses fruits même si cela aurait mérité d’être approfondi davantage. J’ai parfois l’impression qu’on survole l’intrigue sans vouloir vraiment creuser les enjeux et en faire quelque chose de vraiment épique. Peut-être qu’il faut lire la série parallèle centrée sur le Punisher pour saisir toute la puissance du récit…
J’ai hâte de lire le prochain et dernier 100% Marvel qui viendra clôturer le run de Zdarsky sur le personnage. J’espère que le final saura me convaincre afin que cette série reste dans ma bibliothèque.
Après un crossover globalement décevant, j’ai beaucoup hésité à poursuivre le run de Zdarsky sur Daredevil. J’ai fini par craquer en voyant que cette suite (et fin) se limiterait à trois tomes en 100% Marvel.
Cette relance sur un tome n°1 me semble justifiée par le changement d’ambiance et par le départ de Matt. Ce dernier règle quelques affaires à New-York avant de partir rejoindre Elektra dans son projet visant à anéantir la Main.
Les histoires centrées sur Daredevil sont généralement urbaines et réalistes. Il s’agit donc d’un véritable pari d’orienter le personnage vers le mysticisme et la magie. Cela ne fera certainement pas l’unanimité, mais à titre personnel, je me suis surpris à apprécier ma lecture et à vouloir en découvrir davantage.
J’avais énormément d’attente concernant ce troisième tome des guerres d’Arran. Les deux premiers ayant été très bons, je craignais que la tension chute à un moment. Finalement, il n’en est rien, car ce numéro débute d’une excellente manière. On retrouve Myth en tant que narrateur, avec son phrasé aussi drôle que captivant. Quel plaisir de retrouver les personnages qui nous ont fait vivre d’excellents moments de lectures sur de précédents tomes. Certains personnages sont très en retrait, mais cela semble inévitable au regard du nombre de héros à exploiter.
Le conflit opposant les anciennes faces et les hommes avancent bien et nous livrent de nouveaux moments épiques. Tout ceci est sublimé par l’excellente dessinatrice Alina Yerofieieva (que l’on avait déjà vu sur l’excellent tome 21 d’Orcs & Gobelins).
En résumé, la lecture de ce tome 3 fut un pur bonheur et ce crossover tient vraiment toutes ses promesses. Vivement la suite !
J’ai passé un agréablement moment de lecture devant cette adaptation du Paris des Merveilles de Pevel. J’ai n’ai jamais lu l’ouvre original, mais c’est le genre d’univers qui me plaît énormément. J’ai découvert un Paris à la sauce fantasy avec d’excellentes idées. Les dessins de Willem sont excellents et participent grandement à cette immersion qui m’a captivé dès les premières pages.
Les événements avancent presque trop vite et ce numéro aurait mérité quelques pages de plus. Il y a beaucoup de personnages et plusieurs intrigues qui viennent se croiser pour faire avancer l’enquête du protagoniste.
Je recommande vivement la découverte de cette BD et je lirai la suite avec un grand plaisir.
Déjà l’avant-dernière intégrale de cette excellente saga ! Nous retrouvons Eve et Mark sur Talescria avant que ce dernier ne décide de reprendre du service dans la traque de Thragg. Le scénario va alors prendre un tournant inattendu qui va replonger le lecteur dans le passé. J’ai moins aimé cet arc scénaristique, mais heureusement, cela n’a pas duré. Cory Walker revient au dessin sur les derniers numéros pour nous plonger dans un nouveau statu quo. Je suis moins fan de son travail, mais le tout reste tout à fait appréciable.
Il me tarde de lire la 12ème et dernière intégrale. J’espère qu’elle saura nous offrir une conclusion épique à la hauteur de cette saga exceptionnelle.
Cette dixième intégrale ose aborder des thèmes très difficiles qui sortent de ce qu’on a l’habitude de lire dans l’industrie du comics. Encore une fois, cette série veut nous surprendre et nous proposer quelque chose d’innovant tout en gardant cette identité si particulière qui lui est propre.
Les numéros sont pour la plupart excellents. L’histoire est marquée par plusieurs tournants inattendus et la vie de Mark & Eve change totalement.
La série ne faiblit pas et j’attends avec impatience la suite même si j’ai grande peine à me dire qu’il ne reste plus que deux intégrales à découvrir avant la fin de la saga.
Ce 24ème tome de la saga Orcs & Gobelins est surtout le 100ème album de la collection du monde d’Aquilon. Bravo et merci à tous ceux qui ont pris part à la création et à la réalisation de cet univers qui me donne tant de plaisir depuis toutes ces années.
Jean-Luc Istin et Sébastien Grenier donnent vie à Orouna, une magnifique orc au charisme redoutable. Un nouveau personnage féminin très bien écrit que je prendrai énormément de plaisir à retrouver dans de futurs tomes. L’histoire se dévore et on prend un grand plaisir à suivre les deux temporalités qui nous sont proposées. Les dessins de Sébastien Grenier sont absolument sublimes et font de ce numéro un des plus beaux de la saga.
En résumé, j’ai pris énormément de plaisir en lisant ce tome qui fait partie de mes indispensables.
Ce 10ème tome de la saga Mages pourrait être considéré comme la suite du tome 6 où nous avons pu suivre les aventures du jeune Yoni, accompagné de Disha, héroïne de ce nouveau numéro.
Cette suite se passe pendant les guerres d’Arran et nos deux protagonistes vont rapidement être amenés à œuvrer en faveur des humains. Quels choix feront-ils ? Leur amitié résistera t’elle aux conflits qui font rage ?
J’ai beaucoup aimé ce numéro qui demeure bien plus sombre que le précédent. Nos héros ne seront pas épargnés par la guerre et sont contraints de faire des choix.
Les dessins sont différents, mais très réussis, j’ai également été rapidement plongé dans le scénario de David Courtois qui fait le lien avec d’autres albums de la saga.
Le fan du monde d’Aquilon que je suis n’a pas boudé pas son plaisir en lisant ce très bon numéro et j’ai hâte de découvrir la suite lors du troisième tome des Guerres d’Arran.
Ce 23ème tome de la saga Orcs & Gobelins nous présente Akrith, un Gobelin de la guilde des jongleurs, arpentant les terres d’Arran pour divertir les foules. Les guerres d’Arran faisant rage, son quotidien va vite basculer dans l’horreur et le pousser à redevenir le Gobelin qu’il était autrefois.
J’ai parfois trouvé ce numéro d’une grande violence, ce qui accentue plutôt bien l’immersion dans cette période de guerre qu’est ce crossover. Les dessins et les couleurs servent parfaitement le récit.
Sans être mémorable dans son scénario ni dans son impact à grande échelle, ce numéro fut plaisant à lire.
Après un premier tome que j’ai trouvé excellent, l’attente était énorme avant de lire ce second numéro. On retrouve cette fois les personnages majeurs de l’univers et plus particulièrement le célèbre Redwin (narrateur de ce récit).
Difficile de rentrer dans le détail sans spoiler donc je me contenterai de dire que le récit est dense et passe régulièrement d’un groupe de personnage à un autre pour finir sur une réunion et une bataille explosive. Les dessins de Giovanni Lorusso sont excellents et nous plongent parfaitement dans l’histoire.
En résumé, ce numéro était très bon même si un peu trop haché ce qui peut empêcher de rentrer totalement dans le récit.
J’ai hâte de lire la suite et de voir comment les scénaristes vont parvenir à entretenir ce niveau d’intérêt chez les lecteurs.
Cette nouvelle saga consacrée à la Fantasy africaine continue sur sa dynamique positive. Ce numéro est centré sur Juka’Eyo, le chef guerrier le plus craint du Kwalundia. Après l’attaque de sa cité par une horde de morts-vivants, les Ma’a Kuru, ce dernier va se lancer dans une traque qui le mènera jusqu’au pays des morts.
Même si j’ai moins accroché au personnage principal, la faute à son caractère souvent détestable, j’ai été tenu en haleine du début à la fin. Le récit commence doucement et ne cesse de faire progresser l’intérêt du lecteur jusqu’au final que je trouve très bon.
Même si j’ai légèrement moins aimé ce 3ème tome en comparaison des deux premiers, cette nouvelle saga du monde d’Aquilon continue sur sa belle lancée.
Ce 22ème tome se déroule pendant les guerres d’Arran qui opposent les humaines aux anciennes races. Cette histoire nous présente Reka’a, une jeune Gobeline prise au piège dans un camp d’extermination dans lequel les orcs et les gobelins connaissent les pires sévices de la part de leurs bourreaux humains. Tout semble prédestiner Reka’a à la mort jusqu’au jour où elle va faire une étrange rencontre qui pourrait lui sauver la vie et celle de ses semblables.
J’ai apprécié le récit même s’il est parfois très cru dans la maltraitance que subissent les culs-verts. Reka’a est un personnage intéressant et attachant à l’image de sa relation avec le monstre. Son design, faisant fortement penser à « Aliens », ne plaira pas à tout le monde, néanmoins ça ne m’a pas dérangé. Les dessins sont très beaux et m’ont régalé du début à la fin du récit.
La conclusion donne inévitablement envie d’en voir davantage, et notamment de lire la suite des guerres d’Arran.
Cette neuvième intégrale est une nouvelle claque. D’ailleurs, je l’ai dévorée à une vitesse folle, tant les intrigues étaient prenantes. Je suis à nouveau frappé par la maturité du récit ainsi que par les thèmes abordés. Invincible va toujours chercher là où les autres scénaristes de comics ne vont pas. De plus, les personnages évoluent vraiment et il est très rare que cette saga fasse du « sur-place ». Les arcs scénaristiques avancent vite et prennent souvent des tournants inattendus ce qui évite de prévoir les événements futurs.
Maintenant que j’ai rattrapé mon retard sur la série, ça va être long d’attendre la sortie de la prochaine intégrale !
Quel plaisir de lire un tome dédié au puissant mage Belthoran (personnage récurant du Monde d’Aquilon). En pleine guerre d’Arran, les anciennes races sont plus que menacées d’extinction. C’est lorsque Belthoran reçoit un inquiétant message provenant de l’un de ses amis nains qu’il va partir à sa recherche. Son enquête le mènera à faire de terribles découvertes que je vous laisse découvrir.
Je suis facilement entré dans l’histoire notamment grâce à un scénario qui fonctionne très bien. Les trois-quarts du récit m’ont laissé croire que celui-ci ne serait qu’un numéro nous permettant de patienter jusqu’au tome 2 de Guerre d’Arran, mais le twist final m’a agréablement surpris.
J’ai dévoré ce tome avec plaisir et j’ai vraiment hâte de savoir ce qu’il adviendra de certains personnages dans le futur. J’ajoute que la couverture de cette BD est une de mes préférées et décore fièrement mon salon !
8ème intégrale pour l’excellente saga Invincible. Cette dernière alterne du très bon et du moins bon. J’ai adoré la partie centrée sur Rex Robot et Amanda Monster Girl. Cet arc retrace les centaines d’années qu’ils ont vécues auprès des flaxiens, en nous plongeant dans l’évolution de leur relation.
J’ai moins aimé l’intrigue dédiée à Pare-Balles, l’omniprésence de Dinosaurus et le traitement de Mark.
Je reste toujours aussi attaché à cette série qui est un véritable coup de coeur dans l’univers des comics de super-héros.
Cette 7ème intégrale nous plonge dans la grande guerre face aux viltrumites. Toute la première partie se déroule donc loin de la terre. J’ai adoré découvrir ces affrontements épiques que j’attendais depuis un moment. (avec de sublimes doubles planches)
Dans un second temps, le retour sur Terre de Mark est surprenant. Des choses ont changé et pas forcément celles auxquelles je m’attendais. J’ai ressenti une réelle évolution concernant le personnage d’Invincible tout comme sa perception du bien et du mal.
J’aime toujours autant cette série et les intégrales se dévorent à une vitesse folle. Vivement la suite !
Ma lecture coup de cœur se poursuit avec la découverte de cette 6ème Intégrale. La série prend un nouveau tournant avec un ton que je trouve de plus en plus mature. Que ce soit au niveau de la violence des scènes de combats (magnifiquement dessinées par Ryan Ottley), ou par les sujets abordés, cette série assume clairement d’être à destination d’un public averti.
À titre personnel, cela vient renforcer mon intérêt à suivre cette série que j’aimais déjà beaucoup. Je termine la lecture de chaque intégrale avec une folle envie de lire la suite !
Ce septième album est la suite directe du tome 2 puisque nous retrouvons Ordo et l’ordre du Talion. Plusieurs années se sont écoulées depuis l’incendie de Fort-Draz et Ordo mène désormais une tout autre vie sous un autre nom. Son passé fini inévitablement par le rattraper le jour ou Derdhr, une puissance naine de la banque de pierre vient solliciter ses services. S ‘en suit un album ou les complots politiques sont omniprésents, peut-être même un peu trop ce qui a parfois pu me perdre légèrement. À mon sens, la complexité de cet ordre est à la fois sa force et sa faiblesse. Les dessins de Créty ne seront jamais mes préférés sur cette saga, néanmoins, cet album offre de magnifiques planches sur les différentes forteresses et édifices.
Le tout reste globalement très satisfaisant et offre une bonne suite aux aventures de ce nain.
Second tome pour la saga Nains. Nous découvrons l’ordre du Talion et plus particulièrement sa mystérieuse loge noire. Ordo a été recruté dès son plus jeune âge pour intégrer cette redoutable organisation d’assassins faisant régner par la force cet ordre qui a la main mise sur l’économie des terres d’Arran.
Le scénario est très prenant du début à la fin avec des retournements de situation très intéressants. Le contexte et les enjeux sont parfaitement posés, ce qui permet au lecteur d’appréhender les fonctionnements des différents ordres nains. Les dessins sont moins fins que ce qu’on peut avoir sur beaucoup d’autres numéros, mais fonctionnent tout de même très bien.
Encore un très bon tome sur les nains ! Je recommande vivement cette collection.
Cette intégrale marque de nombreux changements dans la vie d’Invincible. Ces relations avec Cécil se corsent sérieusement, ce qui plongera Mark dans certaines phases de doute. Nous avons également un changement de costume à l’image de la couverture.
La relation entre Mark et Eve évolue enfin (peut-être mes moments préférés sur cette intégrale). Le développement d’Oliver prend également beaucoup de place et ses pouvoirs ne cessent de grandir.
Certaines planches sont absolument incroyables (mention spéciale pour les boucles pages sur Eve et Mark). Je prends toujours plaisir à découvrir les bonus qui nous en apprennent plus sur la construction de certains dessins.
J’aime toujours autant cette série et je m’empresse déjà d’aller lire la suite.
Ce 21ème tome de la saga Orcs & Gobelins est le premier à être directement lié à la période des guerres d’Arran. J’avais donc hâte de voir dans quelle mesure le récit allait faire écho aux événements du crossover.
Nous faisons la connaissance d’Orak, un semi-orc à la peau rouge. Ce dernier mène une vie paisible jusqu'au jour où la guerre va venir bouleverser son quotidien et le replonger dans son passé qu’il aurait préféré oublier.
Cette lecture m’a transporté en terre d’Arran du début à la fin du récit. L’écriture des personnages tout comme le scénario sont de grande qualité. Les dessins d’Alina Yerafieieva m’ont scotché par leur beauté et le voyage qu’ils entraînent. Les grandeurs des paysages alimentent cette sensation de voyager dans un sublime univers de fantasy. J’espère vraiment revoir cette dessinatrice sur de futurs albums de la saga.
En résumé, j’ai refermé la BD en étant conquis par ma lecture. C’est un vrai coup de cœur !
Après tant d’années d’attente pour la réédition de ce run de Bendis en Maleev, j’ai enfin pu lire le premier volume. Bendis est excellent lorsqu’il s’agit d’écrire des récits à l’ambiance polar et c’est ce que nous avons ici. J’aime le fait que l’histoire traite plus de Matt Murdock que de Daredevil. Les dessins de Maleev sont très réussis. Ils sont loin de ce qu’on pourrait qualifier de « mainstream », néanmoins, ils collent parfaitement à l’ambiance que je recherche lorsque je lis du Daredevil. Certains passages de ce premier numéro m’ont vraiment plus et j’ai hâte de lire la suite tout en espérant que la qualité continuera d’augmenter.
En résumé, je suis convaincu par ce premier volume. J’espère que la suite saura justifier le statut de « run indispensable » sur le personnage.
Après la lecture de ce troisième volume, je reste globalement très mitigé sur cet event.
Je ne retiens rien de mémorable et j’ai presque l’impression que l’écriture de Zdarsky s’essouffle. L’arc principal de Devil’s Reign n’était pas désagréable, mais n’a rien proposé d’innovant. Finalement, rien ne change réellement à la fin du récit, ou les petits changements sont insignifiants. De plus, la résolution concernant les jumeaux Stromwyns est extrêmement décevante et expédiée en un rien de temps. Toute la partie sur le Docteur Octopus était inutile et en décalage complet avec le reste des événements. Parmi les tie-in, j’ai apprécié celui sur les X-Men et notamment Emma Frost que je trouve très charismatique.
Je garde malgré tout l’envie de savoir comment ce duo (Zdarsky et Checchetto) terminera ce run avec le combats des Daredevil face à La Main.
4ème intégrale pour Invincible et je prends toujours le même plaisir à suivre cette série. J’ai rarement dévoré un comics comme ça !
Les intrigues progressent et les personnages évoluent. La menace Viltrumite prend de l’ampleur et Invincible comprend qu’il va devoir s’entraîner pour améliorer ses capacités. Les relations amoureuses de Mark sont également au centre du récit et contribuent à approfondir les personnages.
Le retour d’Allen l’alien me fait énormément plaisir puisqu’il s’agit d’un de mes personnages favoris.
J’ai hâte de poursuivre cette belle découverte avec la lecture de la 5ème intégrale.
Après un premier volume décevant, je suis content d’avoir davantage réussi à me plonger dans le récit. L’event se poursuit avec des rebondissements intéressants. Les premiers tie-in s’en sortent plutôt bien (Woman Without Fear et Winter Soldier notamment).
Je ne peux pas en dire autant de l’intrigue centrée sur le Docteur Octopus que je trouve ratée. Quand je lis du Daredevil, je recherche des histoires réalistes et urbaines donc cette dimension cosmique multiverselle est complémentent hors de propos.
Le prochain et dernier volume de cet event sera décisif pour le faire basculer parmi les réussites ou les échecs.
Ayant beaucoup aimé le run de Chip Zdarsky sur Daredevil, je me suis naturellement plongé dans ce crossover.
Sans être inintéressante, l’intrigue de Devil’s Reign se rapproche beaucoup trop de Civil War (ce qui donne inévitablement ce sentiment de déjà vu). Au-delà de ça, on se laisse facilement porter par les excellents dessins de Marco Checchetto qui sont absolument délicieux.
Attention au gros point négatif de ce comics : les tie-in. À mon sens, c’est vraiment le fléau des comics d’aujourd’hui. Pourquoi les events sont toujours accompagnés de tie-in, tous plus inintéressants les uns que les autres ? J’aurais tellement préféré avoir uniquement le récit principal en moins de volumes… Seul le tie-in Woman without fear (centré sur Elektra) tire son épingle du jeu.
J’attend beaucoup mieux pour la suite, moins de tie-in de remplissage et davantage d’originalité dans l’écriture de ce crossover.
PS : Pitié, Panini relisez-vous ! Les erreurs de traduction sont nombreuses et l’inversion des bulles de texte est une honte. (5ème page du #2)
Déjà la troisième intégrale d’invincible et j’apprécie toujours autant mes moments de lecture. On sent que Kirkman se fait vraiment plaisir dans l’écriture de son scénario. Les personnages évoluent, tout comme leurs relations et j’ai hâte de voir ce que l’avenir leur réserve.
J’espère revoir Allen l’alien dans la prochaine intégrale car il m’a manqué dans celle-ci. Je vous conseille toujours autant de découvrir invincible grâce à ces magnifiques éditions.
Après de longs mois d’attente, ce premier tome du crossover intitulé Guerres d’Arran est enfin entre nos mains. Le souhait des fans est enfin exaucé. Les plus grands héros des terres d’Arran se réunissent pour faire front face à leur nouvel ennemi commun. Les rois humains ont décidé d’en finir avec les anciennes races grâce au projet extinction.
Ce premier numéro met en avant la compagnie des bannis et leur lutte contre la veuve noire (organisation de fabrication et de distribution de Kicha). Quel bonheur de retrouver des personnages que nous n'avions pas vus depuis longtemps. Les dessins de Brice Cossu sont absolument magnifiques et respectent grandement la saga.
J’ai adoré ce premier numéro qui commence très fort. Si la suite est sur le même niveau, ce crossover sera mémorable. Vivement le tome 2 !
Après un immense coup de cœur pour le premier tome, j’attendais ce second tome des Terres d’Ogon avec grande impatience. Nous découvrons de nouveaux peuples, de nouveaux paysages et de nouvelles cultures. Le ton est un peu plus léger et humoristique que sur le premier numéro, mais ça fonctionne très bien.
Les dessins d’Alex Sierra sont sublimes et l’excellente colorisation de Nanjan rend cette BD exceptionnelle.
J’ai encore passé un excellent moment de lecture qui m’a permis de voyager au cœur de la fantasy africaine. J’ai hâte de lire le tome 3 et j’espère que cette série restera de cette qualité.
Ce tome 20 nous propose une histoire sans grand intérêt si ce n’est de revoir le personnage de Myth que nous avions vu dans le tome 2. J’adore ce gobelin et sa fourberie qui semble sans limite.
Les dessins de Vukic sont toujours agréables et collent parfaitement aux orcs et aux gobelins.
En résumé, ce tome est agréable à suivre, mais manque cruellement d’enjeu. Dommage qu’il soit sorti en même temps que l’excellent tome 1 des Guerres d’Arran qui le rend davantage oubliable.
Nouvel épisode où nous retrouvons l’elfe noir Gaw’yn. Après avoir réussi sa quête visant à se libérer du besoin de fleur de Thnen, ce dernier ne semble plus savoir quoi faire de sa vie. Il va se retrouver embarqué dans une mission de protection avant de découvrir que la race des elfes est menacée.
Les aventures de Gaw’yn commencent légèrement à me lasser de par leur manque d’ambition. Aucun souffle épique ne se dégage de ce que vie ce personnage. Sans être catastrophiques, les dessins ne sont pas à la hauteur de ce qu’on peut avoir sur les autres numéros. Je ne comprends pas l’intérêt de garder ce personnage dans l’univers si c’est pour ne rien en faire.
Si vous n’avez pas d’attentes, ce numéro se laisse lire et n’est pas désagréable à suivre. Pour ma part, j’en attends beaucoup plus (au scénario comme au dessin) pour un personnage aussi important et présent depuis tant d’années.
Ce numéro est la suite directe du tome 19, aussi bien que nous pourrions les considérer comme une seule et même BD. Nous retrouvons donc Lea’saa, Turuk et Irinild là ou nous les avions laissé pour nous plonger sans la suite de leur périple en terres d’Ogon.
Je vois que les avis divergent sur ce numéro, mais personnellement j’ai adoré. Quel plaisir de voyager à nouveau au cœur des terres d’Ogon, et qui plus est, avec des personnages que j’adore retrouver. J’ai vraiment l’impression de suivre une aventure, de progresser avec eux. J’aime aussi les évolutions qu’on peut observer dans leurs relations et dans leurs interactions. La quête de Lea’saa visant à faire renaître son peuple fut touchante et j’ai pris plaisir à la suivre.
Je relirai avec grand plaisir ces deux tomes que je ne peux que recommander. J’ai hâte de retrouver ces personnages qui prendront sans doute part aux guerres d’Arran.
25ème et dernier tome de Nains avant le début du crossover intitulé Guerres d’Arran. Nous découvrons ou redécouvrons le personnage de Volgrir du bouclier. Je n’ai compris que progressivement que certains personnages avait déjà été croisés lors du tome 20. Le récit est centré sur la jeunesse de Volgrir et nous plonge dans des événements dont les fans de la première heure se rappelleront. Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher la surprise.
Je suis un peu moins fan des dessins, je pense que cela vient du « chara design » des personnages que je trouve parfois étrange pour des nains.
En résumé, ce numéro fut agréable à lire, mais ne restera pas parmi les meilleurs. Maintenant, il va falloir patienter plusieurs années avant de lire le tome 26 qui ne devrait pas sortir avant 2025.
Ce 19ème tome d’Orcs & Gobelins est centré sur Nerrom, un personnage que nous connaissons bien puisqu’il faisait partie de l’équipe de Lanawyn dans les premiers tomes d’Elfes. C’est également l’occasion de nous replonger à l’époque de la guerre des goules puisque le récit se déroule juste avant l’invasion de Lah’saa sur les terres d’Arran. L’histoire nous montre comment Nerrom va préparer les tribus des terres du Mahalal face aux terribles événements à venir.
J’ai beaucoup aimé la finesse des dessins de Marco Itri. Certaines planches sont absolument magnifiques, en particulier celles avec les dragons. Le physique des orcs est tellement soigné qu’ils sont presque tous aussi beaux que Turuk (ce qui dénote légèrement des autres numéros). L’écriture du personnage d’Onkboor m’a beaucoup plu (notamment son origin story). Peut-être pourra-t-il bénéficier d’un tome dédié dans le futur.
Un numéro au rythme plutôt lent, mais le voyage et l’ambiance m’ont permis de voyager. La fin de l’histoire nous réserve un rebondissement qui nous promet de belles heures pour la suite et j’ai hâte de la découvrir.
Je poursuis ma découverte des comics Invincible grâce à la lecture de cette seconde intégrale. Après des débuts plus que réussis, Robert Kirkman peut désormais introduire une multitude d’arcs scénaristiques qui constitueront des enjeux à long terme pour les lecteurs. De nombreux nouveaux personnages font leur apparition ce qui donne du volume à cet univers. J’ai beaucoup aimé les épisodes dédiés aux membres des Gardiens du globe ainsi que celui sur Allen l’alien.
Ce que je retiens de cette seconde intégrale, c’est qu’elle consolide les bases de cet univers tout en ajoutant plusieurs éléments qui fidéliseront les lecteurs. Cette formule fonctionne parfaitement sur moi et je me lance de ce pas sur la troisième intégrale 3.
Après un premier aperçu dans le tome 29 de la saga Elfes, nous découvrons enfin le tant attendu premier album des Terres d’Ogon. J’avais énormément d’attentes avant d’ouvrir cette BD et je dois reconnaître que le résultat est parvenu à aller au-delà de mes espérances.
Quelle incroyable idée d’avoir créé cet univers de fantasy africaine. On ressent vraiment tout le travail qui a été fourni pour créer une ambiance envoûtante et dépaysante. À mon sens, Kyko Duarte délivre sa meilleure BD et atteint un niveau stupéfiant. Les couleurs finissent de me plonger dans les terres d’Ogon pour un parfait moment d’évasion.
Le scénario est plutôt simple, mais qui dit qu’il faut que ça soit compliqué pour avoir un bon résultat ? Ici, le rythme est parfaitement géré et le côté épique est bien présent notamment grâce à la noblesse des Zul-Kassaï. Les personnages sont suffisamment développés pour être attachants.
Cet album est la preuve qu’on peut partir avec de grosses attentes et revenir avec un véritable coup de cœur. Si la suite est sur les mêmes standards de qualité, on en redemande sans modération.
J’ai toujours une affection particulière pour les tomes dédiés aux elfes blancs, notamment grâce à leur profondeur d’écriture. Après le départ d’Alyana, Lyorshel (son grand-père) devient le nouveau personnage principal. Ce dernier souhaite créer une force armée en capacité de combattre les dangers extérieurs. Mais lorsque une reine mourante vient à leur rencontre pour les alerter des conflits à venir, ses derniers n’auront d’autres choix que la survie ou l’extinction.
J’ai passé un bon moment devant cet album qui amorce clairement le futur crossover des Guerres d’Arran. Les elfes blancs ne seront clairement pas épargnés par les événements à venir et j’ai hâte de voir de quelle manière ils s’allieront aux héros d’Arran. Vivement la suite !
Ce 18ème tome nous présente une compagnie d’orcs et de gobelins se faisant appeler « La Meute ». Cette dernière souhaite se créer un QG grâce à l’acquisition d’un château abandonné dans le Nodrënn. Malgré leurs efforts pour s’acclimater à cette nouvelle vie, un mystérieux mal ne semble pas vouloir d’eux sur ce territoire.
Ce tome alterne les moments d’humour et les moments d’émotion. Les « culs verts » ne sont pas uniquement des brutes, mais sont capables de travailler main dans la main avec des humains, et même de vivre en harmonie. J’ai vraiment aimé cette histoire avec des personnages attachants et biens développés.
Oliver Peru montre une nouvelle fois ses qualités de scénariste pour notre plus grand plaisir.
Après avoir découvert la série, il y a plus d’un an, je me suis enfin lancé dans la découverte des comics Invincible. J’ai naturellement commencé par cette intégrale qui retrace pas mal d’éléments que j’ai pu voir dans la série animée. Les retournements de situation chocs n’étaient donc pas une surprise pour moi, néanmoins, j’ai pris du plaisir à lire cette intégrale que j’ai finalement dévorée plutôt rapidement. Les personnages sont globalement intéressants et donnent envie de suivre les futurs numéros. Les dessins sont assez particuliers et ne plairont pas à tout le monde, même si le niveau augmente indéniablement avec l’arrivée de Ryan Ottley à partir du #8.
Le ton général plutôt mature et violent (malgré le fait qu’on suive un lycéen) est plaisant et fait la force du récit. J’ai déjà commencé la deuxième intégrale et j’espère ne pas m’arrêter là.
Ce 24ème album fait suite au tome 19 puisque nous retrouvons le même groupe de personnages. Comme le titre le laissait présager, le récit est davantage centré sur Akab. Son passé refait surface et amènera son équipe a se lancer dans une aventure de piraterie ainsi que dans une chasse au trésor. Un vent de fraîcheur se dégage de cet album avec un ton plus décalé et humoriste que d’habitude. Cette aventure de piraterie est agréable à suivre et donne la possibilité à Jean-Paul Bordier de réaliser de magnifiques dessins.
J’ai passé un bon moment de lecture devant ce numéro au ton qui dénote du reste de la saga, mais qui n’est, occasionnellement, pas déplaisant.
Dans ce 32ème tome, les enjeux décollent enfin pour nous plonger dans une histoire faisant avancer la continuité de ce vaste univers. Trois femmes elfes sont à l’honneur et auront un rôle majeur à jouer quant à l’avenir de leur race.
Le changement de dessinateur fait énormément de bien à cette série dédiée aux elfes sylvains. J’espère que ce passage de flambeau est définitif, car Diogo Saïto propose des dessins plus matures, plus fins et surtout plus en adéquation avec l’esprit et l’ambiance de cet univers.
Ce tome est une sorte d’introduction aux guerres d’Arran puisque plusieurs héros (vus dans les épisodes précédents) sont mis en avant dans leur lutte face à un ennemi commun.
J’ai beaucoup apprécié ce numéro qui coche toutes les cases pour être une réussite. Vivement la suite !
Ce 17ème tome nous présente Azh’rr , un gobelin courageux souhaitant aider son village à se défaire de l’emprise des orcs. Après le rejet de sa tribu, il fera accidentellement une rencontre surnaturelle qui changera son destin.
Le concept du nain coincé dans le corps d’un gobelin est absolument génial. Tout oppose ces deux peuples et pourtant, ils seront contraints de collaborer pour s’aider l’un et l’autre à atteindre leurs objectifs. L’histoire est agréable à suivre et j’aime l’humour ainsi que l’ambiance se dégageant du récit. Les dessins de Simone Buonfantino sont très réussis donc j’espère qu’il sera sollicité pour de futurs albums.
Peut-être que nous reverrons Azh’rr et Tuldum et dans le futur est ça sera avec un grand plaisir.
C’est avec plaisir que je me suis lancé dans cette lecture mettant en avant le duo de personnages Ararun et Antalya que nous avions découvert dans le tome 18. Une nouvelle enquête s’offre à eux lorsqu’ils découvrent une série de meurtres dans les rues de la belle cité d’Ysparh. Cet album recycle une formule qui avait bien fonctionné et c’est toujours aussi agréable à lire. J’aurais aimé que l’écriture des deux personnages principaux soit travaillée davantage afin de donner une réelle valeur ajoutée à leur retour.
La fin entraînera certainement une suite et j’espère qu’elle saura se montrer innovante et captivante.
Deuxième tome consacré à l’ordre du Malt. Nous retrouvons Gurdan et Borogam, 3 ans après la reprise de la distillerie familiale. Les habitants de leur petit village d’Obré vont être contraints de se réunir afin de trouver une somme d’argent conséquente leur permettant de résister à la menace du puissant ordre du Talion.
Malgré le titre de l’album, ce numéro est davantage centré sur Gurdan et sa réflexion sur la vie et la mort. Un tome très agréable à lire avec des personnages très attachants et merveilleusement dessinés par Giovanni Lorusso.
Un numéro réussi et particulièrement touchant qui réussira peut-être à vous décrocher une larme.
C’est quand j’ai vu ce tome 21 en librairie que je me suis motivé à reprendre mes lectures sur cette merveilleuse saga. J’avais tellement hâte de pouvoir me plonger dans les retrouvailles entre les enfants du célèbre Redwin de la Forge !
Dès les premières pages, cette réunion de personnages iconiques est très réjouissante. Il s’agit déjà du 5ème numéro centré sur l’ordre de la Forge et voir comment les personnages ont évolué confère un côté mythique à chaque interaction. Par ailleurs, le récit avance en prenant son temps et les moments d’émotion sont au rendez-vous.
La fin de ce 21ème album confirme que Nicolas Jarry a de grands projets pour cette famille et je me languis déjà de la lire.
Déjà 20 albums pour la saga Nains et celui-ci vient conclure avec brio cette 4ème saison. Nicolas Jarry écrit une très belle histoire avec la profondeur qu’on lui connaît dans le développement de ses personnages. L’histoire nous raconte comment une mère de l’ordre du bouclier va partir à la recherche du dernier fils qui lui reste. Ce dernier étant porté disparu au combat, elle va se constituer une petite équipe et suivre un périlleux périple vers l’est des terres enneigées.
J’ai dévoré ce tome qui s’appuie sur les bases qui ont fait le succès de cette saga. Le personnage de Svara est une réussite et retranscrit à la perfection la vie de souffrance qui attend toutes les mères de cet ordre dont la guerre est le quotidien.
Très beau moment de lecture !
Ce 19ème tome présente une bande de 5 errants mercenaires qui semble aller de mauvais coup en mauvais coup. Cet album ne conviendra certainement pas à tout le monde. On ne retrouve pas la maturité et la profondeur d’écriture à laquelle nous a habitué Nicolas Jarry. L’humour est omniprésent et le ton général est très enfantin. Les personnages ne pas désagréables, mais sont tous très caricaturaux. Malgré ces aspects, j’ai passé un bon moment de lecture et c’est un tome que je serai amené à relire quand j’aurai envie d’une « lecture détente » permettant de poser le cerveau.
Nicolas Jarry a testé quelque chose de nouveau (ce qui est tout à son honneur) néanmoins, j’espère retrouver le ton habituel dès le prochain numéro.
Ce tome 18 nous présente deux nouveaux personnages : le nain Ararun et l’elfe bleue Antalya. Ces derniers sont deux capitaines de la garde de la magnifique cité d’Ysparh. Cet album diffère de ses prédécesseurs de par son scénario qui s’inspire du style « Polar », ce qui donne un vrai vent de fraîcheur à la saga. Les dessins de Paolo Deplano sont très réussis. Il parvient à donner une âme et de l’immensité à cette magnifique cité.
Je me suis facilement laissé embarquer dans cette enquête et la lecture a été très agréable. Les deux protagonistes disposent tous les deux d’un développement intéressant qui ne demande qu’à être approfondi dans un futur numéro.
Alors que nous pensions retrouver l’ordre du Talion, il n’en est rien puisque ce numéro est consacré à Gurdan du Malt (personnage déjà apparu dans plusieurs numéros). Après avoir été contraint de quitter la célèbre légion de fer, Gurdan retourne sur sa Terre-Natale puis cherche à reprendre la distillerie familiale. L’écriture et le caractère de ce personnage contribuent à le rendre très attachant. Au premier abord, le synopsis n’est pas révolutionnaire et pourtant, j’ai été très vite plongé dans le récit que j’ai dévoré d’une traite.
Pierre-Denis Goux est exceptionnel au dessin. (Je me demande même si ce n’est pas son meilleur album.) La colorisation chaude est parfaite et donne vraiment une ambiance de campagne qui plonge inévitablement le lecteur dans l’histoire.
Ce tome 17 a été un véritable coup de cœur et je le relierai certainement avec énormément de plaisir.
Ce seizième tome introduit la loge de Vaha. Il s’agit d’un regroupement de sœurs ayant pour but de conserver et protéger d’anciens artefacts runiques jugés trop dangereux pour être laissés entre de mauvaises mains. Nous suivrons Tala, une jeune combattante de la loge qui a été envoyée à la recherche d’une cité perdue abritant une ancienne rune d’immortalité. Son chemin sera semé d’embûches et d’autres forces chercheront à lui barrer la route. Ce tome nous place au cœur d’intrigues et de complots politiques qui nous rappellent l’ordre du Talion.
L’intérêt que j’ai porté au scénario est monté en intensité au fur et à mesure du récit malgré ma difficulté à m’attacher au personnage de Tala. Quelques révélations sur la famille de Redwin sont distillées sur la fin du récit, de quoi éveiller mon intérêt pour la suite.
Le concept de départ est rafraîchissant avec ce nain qui semble revenir d’entre les morts. Un secret se cache derrière cette mystérieuse résurrection. Nicolas Jarry introduit les berserkers dans l’univers des terres d’Arran. Leurs origines restent floues, même à la fin de la lecture. J’imagine que ce concept sera réexploité dans le futur.
Oboron est un personnage moins attachant qu’à l’accoutumé. J’ai apprécié sa relation avec le Gobelin qui apporte un peu de beauté au milieu de toute cette brutalité. J’ai passé un agréable moment de lecture même si cet album ne fait pas partie de mes favoris.
Le seigneur Brum, célèbre fondateur de la légion de fer à enfin droit à son album dédié. J’avais hâte d’en savoir plus sur son histoire et sur son passé, c’est maintenant chose faite ! L’histoire nous plonge dans sa jeunesse, quand il n’était qu’un errant luttant contre la violence et la pauvreté, entouré de ses amis. Nous découvrons ce qui a fait de lui le « cognar » que nous connaissons ainsi que ce qui l’a poussé à créer la légion de fer.
J’ai adoré cet album qui se termine malheureusement trop vite. J’aimerais en découvrir davantage concernant la jeunesse de Brum, dans un futur numéro qui pourrait nous montrer la création de la légion.
La capitaine Fey de la légion de fer, que nous avions déjà aperçue dans les tome 6 et 11, devient le personnage principal de cet album. Un événement inattendu va la forcer à quitter la légion pour retourner sur les terres de son enfance. Face à la guerre qui fait rage dans le royaume de Léhon, Fey va se lancer dans un projet d’envergure qui fera honneur à ses origines tout en ayant l’immense objectif de sauver son peuple.
Le développement et l’évolution du personnage de Fey est encore une fois une grande réussite. J’ai aimé retrouver Torun (protagoniste du tome 11) qui a un rôle majeur dans ce récit. Cet album m’a énormément plus et fait honneur à cet ordre temple.
Troisième numéro concernant l’ordre du Talion. Nous laissons Ordo pour découvrir un nouveau personnage nommé Kardum. Nous découvrons comment ce dernier a réussi à créer son empire en partant du plus bas de l’échelle sociale.
Les numéros consacrés à cet ordre ont toujours une ambiance particulière qui me plaît énormément. Il y a moins d’action et de violence, mais davantage de complots politiques.
J’ai été plongé dans ma lecture du début à la fin et j’espère retrouver ce personnage dans le futur.
Ce nouveau tome nous plonge dans la jeunesse de Torun, le nouveau maître de forge de la légion de fer (que nous avions découvert dans le tome 6). Torun rêve d’apprendre l’art de la forge et va chercher à trouver un mentor qui lui permettra d’accomplir son rêve. Il fera de nombreuses rencontres qui changeront sa vie à tout jamais.
Le récit alterne les moments d’émotion et de violence et le duo Jarry - Goux retranscrit cela avec brio. Les dessins sont toujours aussi immersifs, et la qualité est au rendez-vous comme à chaque fois avec cette série Nains. J’ai encore passé un très bon moment de lecture.
Ce 10ème tome de la saga Nains vient conclure en beauté la seconde saison. Ce récit est centré sur deux personnages : Abokar, le seigneur de guerre de l’Ordre du bouclier (aperçu brièvement dans le 1er tome sur cette Ordre) et Dohan (frère de Tiss, personnage central de ce même précèdent tome).
Abokar est vieux et malade, il souhaite finir sa vie en combattant avec honneur et gloire. Mais ce qu’il pensait être son dernier combat ne fera que le mettre face à la réalité et à ce qui sera assurément sa plus grande bataille. J’ai aimé le fait que le récit établisse un parallèle entre Abokar et Dohan. Les deux protagonistes font face à un handicap majeur et l’écriture de Nicolas Jarry est profonde, ancrée dans la psychologie naine et particulièrement touchante.
J’ajoute que les dessins sont d’une grande qualité et totalement immersifs. J’ai beaucoup aimé cet album que je relirai avec un grand plaisir.
Deuxième tome centré sur l’ordre des errants. Nous retrouvons le fils d’Oösram, Dröh qui revient d’un long exil dans l’espoir d’achever l’œuvre de son père. Malgré ses certitudes, son retour ne va pas se passer comme il l’espérait. Ce récit traite principalement de la quête d’identité à travers ce personnage qui cherche à donner un sens à sa vie. Sa rencontre avec une prêtresse orc va aboutir à d’étonnantes révélations qui m’ont moyennement convaincu. La fin ouverte me laisse espérer que nous reverrons Dröh dans le futur. Peut-être que de futurs personnages croiseront son chemin.
J’ai passé un bon moment de lecture tout au long du récit malgré une issue qui m’a légèrement laissé sur ma faim.
Après un premier tome très réussi sur les mages nécromants, j’attendais ce numéro avec impatience. Nous faisons la connaissance de Belkiane, une mage au service du roi Hugart. Après une cuisante défaite face à son cousin, le roi et son armée sont contraints de fuir à travers les marais pour prendre possession d’une forteresse abandonnée. Un mystérieux mal semble avoir décimé les habitant de ces lieux et le roi compte bien tirer profit des dons de Belkiane pour se défaire de ses poursuivants.
L’ambiance du récit est très sombre et colle parfaitement à ce que j’attendais en ouvrant la BD. Les dessins sont très beaux et participent grandement à l’immersion du lecteur. Les retournements de situations sont présents et placent ce numéro dans le haut du panier.
La fin est un peu rapide pour que nous comprenions bien les motivations des personnages. Cela aurait peut-être mérité quelques pages de flash-back pour nous en apprendre plus sur le passé de Belkiane. J’espère que nous retrouverons ces personnages dans le futur.
Ce seizième tome d’Orcs & Gobelins nous propose un nouveau one-shot dans lequel nous faisons la connaissance de Morogg. Après avoir été capturé par des esclavagistes, ce dernier tentera de s’enfuir en traversant de dangereux marécages en compagnie d’autres prisonniers.
Le point gênant du récit c’est qu’il aurait pu être adapté sur des nains, des elfes et même des humains. Le fait que les personnages soient des orcs et trop anecdotique et on ne retrouve pas vraiment les traits de caractère qui leur sont propres et que nous aimons.
Les dessins de Créty n’ont jamais été mes préférés, mais c’est sans doute une question de goût personnel. La colorisation est très bonne et met bien en avant l’ambiance marécageuse.
Sans être mémorable, ce numéro n’est pas désagréable et le dénouement est plutôt réussi.
7ème tome pour la saga Mages qui présente Soliman, un jeune mage alchimiste dans la belle ville de Nazarem aux couleurs orientales.
Les dessins sont magnifiques, notamment les gros plans sur les villes à l’architecture tout droit sortie des Mille et Une Nuits. Le tandem entre Soliman et Iixos fonctionne plutôt bien. On reconnaît clairement la plume de Nicolas Jarry au scénario (relations entre les personnes, importance de la famille).
Soliman est un personnage intéressant et suffisamment attachant pour que cet album vous tienne en haleine. Bon et beau moment de lecture !
Après une longue absence, nous retrouvons Lanawyn dans ce numéro qui est déjà le 31ème de la saga Elfes. Le récit nous plonge au cœur d’une enquête visant à éclaircir une série de meurtres. Malgré la défiance des hommes à l’égard des elfes, les protagonistes devront s’associer pour résoudre ce mystère.
Cette histoire permet d’introduire le personnage d’Ylanoon (titre de la BD), pourtant nous n’en apprenons que très peu sur elle, son histoire et son caractère. Le récit la décrit comme étant ressemblante à Lanawyn dans sa jeunesse, mais finalement, on ne le constate jamais vraiment. Ce manque de caractérisation est assez rare pour être souligné et j’espère que les prochains numéros sauront y remédier.
Sans être désagréable, cet album ne restera pas parmi les indispensables de la saga. L’histoire de fond peine à réellement avancer et on attend dorénavant les guerres d’Arran avec impatience.
Ce 15ème tome d’Orcs & Gobelins nous présente Lardeur et sa bande de mercenaires. Après une rixe ayant mal tourné, le groupe prend la fuite dans un désert et sera recueilli par un mystérieux groupe d’ermites dans une ancienne cité naine. Ils sont accueillis comme des rois jusqu’à ce qu’ils se réveillent pris au piège dans un labyrinthe de la mort. Leurs espoirs de survie sont minces, mais ils ne reculeront devant rien pour retrouver leur liberté.
Ce numéro fut très plaisant à lire notamment grâce à des dessins et une colorisation de qualité. L’histoire est assez prenante et il est très difficile de faire une pause dans la lecture tant le suspense est présent. Les personnages sont bien écrits et suffisamment complémentaires pour les rendre attachants. Je recommande ce numéro qui me laissera un très bon souvenir et que je relirai certainement avec plaisir.
Ce 6ème tome nous présente Yoni, un jeune apprenti mage runiste passionné par la fabrication de Golem. Un drame fera basculer sa vie et l’amènera à se dépasser pour créer le Golem qui lui permettra d’accomplir sa vengeance.
Les dessins sont particulièrement soignés et offrent parfois des planches magnifiques. Le design des golems est très réussi. L’histoire sait se montrer touchante quand il le faut, notamment en ce qui concerne les relations entre les personnages.
La résolution de l’histoire est peut-être un peu trop rapide à mon goût même si j’ai passé un bon moment en lisant ce numéro.
Ce 14ème numéro nous présente une mercenaire du nom de Shaaka. Une bande d’orcs réputés invincibles en a après la vie du Margrave de l’île d’Enghien et après celle de sa fille. Shaaka devra protéger la jeune Lynewe et lui permettre de quitter l’île en un seul morceau. Elles seront traquées par les orcs qui n’auront de cesse de vouloir les tuer pour assouvir leur vengeance.
J’ai été convaincu par les dessins de Jean-Charles Poupard qui débute sur les terres d’Arran. Sa façon de dessiner les visages est absolument remarquable.
Le scénario rythmé m’a permis de dévorer les pages les unes après les autres. J’espère que nous reverrons Shaaka dans les futurs affrontements qui s’annoncent.
Ce numéro nous raconte l’histoire de Kor’nyr, un orc ayant pour but d’unifier les tribus de sa race sous une seule et même bannière. Tels les plus célèbres dictateurs, ce dernier a su rassembler son peuple avant de tomber dans des dérives totalitaires et dans le règne par la peur.
Un numéro souvent brutal, mais qui sait laisser la place à l’émotion quand il le faut.
Pierre Denis Goux est l’un des meilleurs dessinateurs de la saga et il le montre encore une fois. Seul petit bémol : le nombre de personnages peut parfois nous perdre tant ils se ressemblent sur le plan graphique.
Un très bon numéro d’Orcs & Gobelins que je ne peux que recommander.
Nous retrouvons Shannon, protagoniste du tome 1 quelques années après les événements de ce dernier. Cette dernière a pu parfaire son apprentissage de la magie et cela lui servira pour affronter l’entité maléfique attaquant sa cité. Tout n’est pas parfait dans le scénario ainsi que dans le rythme néanmoins, j’ai aimé découvrir chaque page de cette histoire qui s’inscrit dans la continuité du reste de la saga. Les dessins sont inégaux, mais font le job.
Seul bémol : je ne valide pas l’antagoniste « cosmique » de ce numéro. Je préférerais que la saga reste dans un style plus « Tolkienien ».
Shannon est un de mes personnages favoris parmi les terres d’Arran. J’aime son caractère espiègle et je la trouve attachante. J’ai hâte de la revoir à l’œuvre dans les futures guerres d’Arran.
Ce tome 12 nous présente un groupe de 5 mercenaires (4 gobelins et une semi-orc) se faisant passer pour une troupe de saltimbanques. Voyageant de villages en villages pour commettre leurs méfaits, ces derniers vont atterrir dans une ville dans laquelle rien ne passera comme prévu.
Personnellement, j’aime beaucoup les dessins de Bojan Vukic et particulièrement sur la série Orcs & Gobelins. Les visages des Gobelins sont toujours très convaincants.
Sans rien proposer d’innovant, ce numéro est rythmé et demeure très agréable à la lecture.
Nous retrouvons Gaw’yn dans sa quête de la dague de saphir, ce dernier est toujours accompagné des deux jeunes disciples de la citadelle de Slurce.
Des éléments intéressants sont abordés comme les elfes originels ainsi que ce qui a créé leur division. Néanmoins, je pense que des révélations aussi importantes devraient bénéficier d’un souffle plus épique dans l’écriture comme dans le dessin. Après 5 numéros dédiés à Gaw’yn, son développement et son évolution peinent à se montrer à la hauteur de mes espérances. J’espère que la suite saura me faire mentir.
Je suis de plus en plus mitigé concernant mes lectures sur l’elfe noir, il y parfois un côté enfantin qui me gêne concernant cette série que j’aurais souhaitée plus sombre et plus adulte.
Onzième tome pour la saga Orcs & Gobelins et nous faisons la connaissance de Kronan, le capitaine de la garde d’une souveraine au cœur de l’Empire Assanide. Un beau jour, cette dernière prend la décision de dissoudre son armée et de le faire exécuter. Étant persuadé que cette décision ne peut pas venir d’elle, ce dernier fera tout pour se venger et découvrir la vérité.
Les dessins à l’huile de Sébastien Grenier sont magnifiques et viennent sublimer l’ambiance du récit. Inspirée des aventures de Conan le barbare, cette histoire s’intègre sans problème dans l’univers des terres d’Arran.
Il s’agit d’un très bon numéro d’Orcs et Gobelins et j’ai passé un excellent moment de lecture.
Ce numéro marque un tournant majeur pour les terres d’Arran puisqu’elles font dorénavant partie d’un univers beaucoup plus vaste appelé le monde d’Aquilon. Cela permet d’agrandir la carte avec l’introduction des terres d’Ogon.
Nous retrouvons Léa’saa faisant équipe avec le semi-orc Turuk et une jeune cartographe dans le but de se rendre sur ces terres porteuses d’espoirs dans leur quête visant à faire renaître les elfes rouges.
J’ai tout de suite été conquis par les dessins et car cette ambiance de fantasy africaine. Ce groupe de personnages est très agréable à suivre et donne envie d’en voir davantage dans de futurs numéros.
Je regrette juste que cette BD se termine en nous coupant au milieu de l’action, car nous aurons la suite que dans le tome 34.
Ce 28ème tome de la saga Elfes marque la fin des aventures d’Alyana. Nous reprenons là où nous nous étions arrêtés dans le tome précédent. Difficile de parler du scénario sans spoiler donc je me contenterai de dire que je suis globalement satisfait.
Il était difficile de passer après un personnage aussi important que Fall, mais Alyana s’en est très bien sortie. Sans faire l’unanimité, ses trois tomes ont le mérite de tenter des choses tout en restant connectés au fil rouge de la saga.
Oliver Peru et Stéphane Bileau forment un magnifique duo et j’espère qu’ils parviendront à créer une suite restant sur les mêmes standards de qualité.
Le précédent tome centré sur les elfes sylvains m’ayant globalement déçu, j’espérais un rebond avant la lecture de ce 27ème numéro. Nous faisons la connaissance de Kaënn, un jeune elfe ayant été adopté par une tribu de sylvains après la mort de son père. Le scénario est simple mais efficace. Je suis entré très vite dans l’histoire tout en parvenant à m’attacher aux protagonistes. J’ai beaucoup aimé la profondeur d’écriture concernant Kaënn tout comme son évolution. Ce dernier est clairement inspiré des samouraïs tant dans son apparence que dans son code d’honneur.
Par ailleurs, j’ai apprécié le fait de voir un centaure parmi les personnages principaux. (Nous en avions déjà vu dans un tome sur les elfes blancs par le passé.)
J’ai passé un très bon moment de lecture devant ce numéro qui est un de mes préférés sur les elfes sylvains.
Ce 26ème tome d’Elfes est dédié au célèbre Athé’non, fils du roi Aamon et héros de la guerre des goules. Nous découvrons ce qu’il est advenu de lui après ces événements et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne reste pas grand-chose de l’elfe qu’il a été. Après une longue dépression l’ayant fait sombrer dans la drogue, il finit par se faire capturer et sera obligé de se livrer à des combats sans merci pour survivre. Athé’non devra trouver le chemin de la résurrection au sein même d’une arène aux allures de Colisée romain dans laquelle se déroule des jeux façon combats de gladiateurs.
Dans un style différent de Kyko Duarte, Giovanni livre une excellente prestation au dessin.
Ce titre annonce clairement la couleur quant aux conflits à venir entre les hommes et les anciennes races. J’ai passé un très bon moment de lecture devant ce numéro.
Ce quatrième tome nous présente la dernière caste de mages des terres d’Arran : à savoir les alchimistes. Nous faisons la connaissance d’Arundill, une jeune mage talentueuse au caractère bien trempé souhaitant se venger d’une organisation secrète. Elle compte bien parvenir à ses fins et n’hésitera pas à se mettre son ordre à dos pour y parvenir. Les alchimistes ont la capacité de créer des homoncules comme d’utiliser des potions ou des pierres leur permettant d’exploiter tout leur potentiel. Cela offre à Bojan Vukic l’opportunité de nous montrer son talent au dessin.
Le scénario manque peut-être un peu de profondeur et de rebondissement même si la lecture reste agréable. J’espère revoir certains personnages par la suite.
Ce troisième tome de Mage explore la Nécromancie. Nous découvrons Altherat, un personnage attachant qui est forcé d’être au service d’un roi qu’il n’apprécie guère. Le scénario nous fera voyager entre mystères, visions du passé et enquêtes, tout ce qu’il faut pour faire une bonne BD. Des rebondissements inattendus en fin de récit sont les bienvenus et font de cet épisode un des tous meilleurs de la saga Mages.
J’ajoute que les dessins de Laci sont absolument magnifiques et les couleurs sont en parfaite harmonie avec l’ambiance du récit.
On sent que ce numéro se rattache un fil conducteur de la saga et je n’ai aucun doute quant au fait que nous retrouvions certains personnages dans de futurs numéros.
Ce second tome de Mages nous plonge dans une atmosphère très différente du premier numéro. Cette fois, la magie des runes est à l’honneur à travers Eragan, un jeune apprenti en la matière. L’histoire va nous plonger dans une enquête au cœur d’un immense château aux allures de monastère.
Nicolas Jarry et Olivier Héban parviennent à créer une atmosphère convaincante et immersive. Les dessins ne sont pas mes préférés de la saga, mais font très bien l’affaire tout en étant suffisamment qualitatifs pour plonger le lecteur dans l’histoire.
Au final, j’ai passé un bon moment de lecture devant ce deuxième tome qui, sans être exceptionnel, est plutôt agréable grâce à un scénario prenant.