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Une série agréable que j'ai redécouvert dans ma bibliothèque (donc fatalement, cela veut aussi dire qu'elle ne m'avait pas laissé de souvenirs impérissables) et que j'ai relu d'une traite tellement je me suis amusé à suivre les péripéties de ce jeune nobliaud poissard à qui la Providence attribue un ange-gardien novice. Le dessin et le ton se prêtent parfaitement à parodier cette drôle de guerre de Cent-Ans!!!
Un dernier album qui conclut bien une série qui a été rondement menée mais qui, avec de la perspective, est loin d'être sensationnelle. Je ne sais pas si c'est l'impérieuse nécessité que j'ai eu à me replonger dans tous les tomes à chacune des parutions ou si c'est la (peut-être trop) longue apothéose commencée dans le précédent volet qui m'a finalement fait décrocher... En tous les cas, il serait idiot de bouder le plaisir de lire cette histoire de Science-fiction, peu encourageante quant à la destinée de l'Humanité dans les étoiles.
Cela ne faisait pas de doute que, sans Goscinny, la série des Atérix avait surtout profité d'une réputation qui dépassait de beaucoup le véritable intérêt qu’il y avait lieu de lui porter ; mais là.... L'idée même qu'un proche puisse nous l'offrir par inadvertance alors que l'on s'en était débarrassé est effrayante!
Et bien voilà, ce huitième opus de Lanfeust de Etoiles clôt le cycle dans la droite ligne de son commencement. Poursuite, baston, boutade! Ce n'est pas vraiment une surprise, d'aucuns reprocheront même que c'est répétitif (et ils ont tout à fait raison), mais je ne pense pas que les auteurs aient eu d'autres prétentions que celle de distraire sur un modèle qui a beaucoup plu. Aussi, je reconnais bien volontiers que la lecture fut pour moi divertissante d'autant que le dessin est toujours aussi agréable et pétillant. Bon, de là à envisager un troisième cycle sur les mêmes bases, peut-être pas...
Un album fabuleux qui donne la mesure du monde qu'ont imaginé les auteurs. Très, très riche!!! L'intrigue ne fait pas suite au premier tome qui traitait des remous secouant le royaume des Fils de la Terre mais pose la perspective d'une puissance isolée, les Drekkars. Difficile d'imaginer à ce niveau la nature du dénouement mais la lecture est délectable. Concernant le dessin, il est superbe et la coloration sépia des planches se prête à merveille aux jeux de lumière recherchés. Extra!!!
"Mince, je suis déçu là" ; c'est un peu en ces termes que j'ai refermé ce troisième opus. Non pas tant au niveau du dessin qui est égal à ce qu'il a été tout au long de la série (et je suis de ceux qui l'apprécie) mais plutôt au niveau du dénouement qui paraît tellement fade au regard de l'exposition des tomes précédents (surtout le premier en fait). Peut-être suis-je déçu à la mesure de ce que j'attendais trouver, beaucoup...
J'avoue entretenir un sentiment ambiguë quant à ce dernier album. Il fut tout d'abord la source d'une immense joie lorsque je le découvris en vente sur les étagères de ma librairie alors que j'avais fait le deuil sur cette série inachevée depuis 2003!!! Mais, depuis que je l'ai lu, il est aussi et malheureusement la raison d'une véritable déception.
En effet, autant j'ai trouvé satisfaisant l'épilogue de cette aventure sans prétention mais distrayante (je reconnais être indulgent mais les auteurs se sont donnés la peine de conclure) ; autant j'ai été très contrarié de ne pas retrouver le dessin et la couleur des premiers tomes. Dommage...
Un excellent premier album où se pose les jalons de ce qui se dévine être une très belle histoire. Le dessin et les couleurs sont quant à eux rien de moins que superbes! Je suis presque heureux d'avoir découvert cette série sur le tard pour pouvoir bientôt me jeter sur le second tome...
Un superbe premier album qui lance une série dont il est probable qu’elle soit magistrale. Je me suis fait embarquer avec délectation par cette histoire où, à la veille de la Première Guerre Mondiale, Convard revisite le personnage de Fantômas et trame un machiavélique complot que Delitte illustre magnifiquement. Extra!!!
Ce troisième album de "Empire" a été pour moi une agréable surprise qui a relancé mon intérêt pour cette série tombé bien bas après la lecture du précédent opus. Le dessin est toujours assez inégal (oscillant entre des expressions de visage brouillonnes et des artéfacts et des uniformes a contrario superbes) mais il est clair que les couleurs ont été nettement plus soignées! L'histoire maintenant continue d'être un peu, terne, prévisible... Mais bon, il serait idiot de bouder le plaisir de découvrir une uchronie plutôt bien exploitée.
Grand amateur d'uchronie, je dois avouer m'être précipité sur ce premier album de cycle avec autant plus d'intérêt que la digression à partir de laquelle se fonde le récit (un III° Reich rapidement battu à l'Ouest par une alliance franco-britannique mais toujours en guerre contre l'URSS) n'avait, à ma connaissance, jamais été envisagée. Sa lecture m'a beaucoup déçu malheureusement. La faute n'en vient pas tant au dessin de Pilipovic qui illustre convenablement ces hypothétiques années 40 (quoique certaines vignettes donnent l'impression d'être franchement vides) ; mais plutôt du fait d'un scénario bâclé et affreusement fourre-tout. Bâclé dans le sens où le travail d'ambiance, d'approche, est réduit à sa plus simple expression. Le dirigeable "Charles de Gaulle" ayant disparu au dessus du Groenland, le journal France-Soir entend envoyer un reporter, Nestor Serge, enquêter alors qu'il se la coulait douce en vacances et hop c'est parti. A peine sort-il du bureau de la rédaction que ni une ni deux, tout et n'importe quoi lui tombe dessus. Soit, mais ce n'est pas sa gouaille à la Michel Audiard qui le rend plus sympathique... Et fourre-tout parce que si les ficèles de l'uchronie sont utilisées (Mitterrand au ministère de l'Armée, le colonel Rémy aux services spéciaux, etc.) ; il eût été plus intéressant d'en approfondir quelques unes pour mieux développer le monde et donner une cohérence (celle des auteurs) plutôt que de les aligner toutes. Pour un album intitulé "Ultima Thulé", le fatras s'annonçait lourd entre les véritables lycanthropes des commandos Werwölfes, la Waffen-SS tibétaine, les missions himalayennes des nazies à la recherche de le Terre-Creuse, etc. Enfin bon, peut-être qu'avec le tome deux???
Pas de surprise avec ce quatrième opus d'Hauteville-House qui clôt le cycle dans la droite ligne de son commencement. Le dessin est toujours aussi agréable servant bien ce monde au cadre et à l'ambiance Steampunk (hormis les scènes de batailles en vue panoramique qui ne sont pas du tout à mon goût) et l'intrigue de cette course-poursuite d'espions menée tambours battants mais somme toute très conventionnelle se dénoue de façon prévisible. C'est d'ailleurs le point faible de la série qui abuse un peu des poncifs du genre et ne s'attardent pas à mieux nuancer des personnages qui se partagent entre deux types d'archétypes, les gentils héros (qu'ils soient républicains français, rebelles mexicains ou unionistes américains) et les méchantes raclures (qu'elles servent Napoléon III, l'Empire mexicain ou la Confédération). Cela dit, le ton léger et le style efficace rendent la lecture de ce premier cycle (puisqu'à priori il semble évident qu'une suite lui sera donné) vraiment très plaisante.
Extra!!! Une excellente histoire de SF bien racontée et servie par un dessein magnifique. Et en deux tomes en plus!!! Vivement que les agents Caleb et Mézoké reprennent de service pour une autre mission.
Ouais.... Ben, comment dire?! C'est sympa parce qu'on retrouve tout le monde et que ça plante le décor mais sans plus... Avec le prochain peut-être?!?
Somme toute classique dans les deux premiers opus, l'histoire s'épaissit franchement dans ce troisième album et projette la série dans une trame qui devrait ravir tout amateur de SF.