Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 21/11/2024 à 15:03:41 en 0.1524 sec
Oeuvre méconnue de Greg, Rock Derby présente un personnage, ancien boxeur devenu garagiste, qui va vivre des aventures plutôt policières aux côtés de son frère Skip et dans un premier temps du journaliste Tim Toronto.
Par la suite il changera d'acolytes (Pedro et Baba) mais la série ne comportera que 7 albums, Greg étant pris par ses nombreuses autres occupations.
Pour les nostalgiques de la grande époque du journal Tintin...
Album de transition de Jacobs, après qu'il ait dû reprendre et terminer rapidement Flash Gordon et avant qu'il ne commence Blake et Mortimer.
L'influence Flash Gordon est très présente mais d'autre part, on y retrouve déjà les personnages qui annoncent la série future.
A lire pour l'aspect historique ou documentaire...un petit côté Enigme de l'Atlantide aussi...
Effroyable...il n'y a pas d'autre mot...
Imaginez une histoire qui mélange le monde des collectionneurs de BD à un groupe néo-nazi faisant des expériences génétiques dans un château isolé en Belgique...
Déjà là il y a de quoi avoir peur mais quand on ouvre la chose, on reste pétrifié devant la qualité incroyablement médiocre de cet album.
Aucune proportion conservée, un texte envahissant, des dialogues d'une débilité inimaginable, la dose de sado-masochisme inhérent à ce genre d'ouvrage, des scènes de tueries abominables (à coups de lance-flammes), des monstres (expériences génétiques ratées), des soldats nazis en uniforme de la guerre 40-45 et bien entendu les inévitables scènes de cul (les orgies nazies...c'est vendeur).
Peut-être (sans doute) un des albums les plus nuls de l'histoire de la BD...
Que dire...!!!
Attiré par une "vague ressemblance" avec le style Jacobs et surtout parce que ça se passe en Ecosse, j'ai acheté cet album...grave erreur...
Le scénario sent le réchauffé (expédition maudite avec vengeance à la clé + un p'tit coup de magie...massaï cette fois et non vaudou...) mais c'est surtout le dessin qui coince méchamment.
Il y a une scène avec un lion au début...pauvre bête...
Les visages sont inexpressifs, ou alors trop expressifs, les personnages sont raides, ils se ressemblent tous et les caricatures sont plutôt loupées. De plus ça doit être les mains dessinées les plus ratées de la BD...
Au plus la lecture avance, au plus on est effaré que cet album ait pu être laché dans la nature...c'est limite honteux quand on voit la qualité de la maquette...et son prix...
Cerise sur la gâteau, le château du héros existe vraiment (Blair Atholl) et est encore habité...mais pas par lui bien évidemment...il y tant de châteaux en Ecosse, il a fallu qu'il se goure sur celui-là...
Sorry...rien à sauver...
Mai 2002, un nouvel album de Sorel est paru...je suis intéressé...
Je remarque la couverture : un drôle de petit bonhomme avec un énorme chapeau sur lequel est posé une pie, le tout dans un décor embrumé...je suis intrigué...
Je retourne l'album et je vois une vue d'Oban (port écossais) dans un superbe clair-obscur...je suis séduit...
Je lis l'album d'une traite, je le referme...je suis fasciné...
Fascinant ! C'est le mot qui me vient à l'esprit quand repense à cet album. D'abord par le talent graphique de Sorel, le virtuose de la contre-plongée, le magicien des couleurs, ocres ou bleutées, le maître de l'atmosphère lugubre.
Les auteurs ont créé des personnages énigmatiques mais attachants, sans beaucoup de ressemblances avec ceux que l'on croise d'ordinaire. L'histoire étrange ne livre quasi aucun de ses secrets dans ce premier tome et pourtant nous sommes emplis d'images fortes, de souvenirs (déjà) de certaines séquences et du visage de ce drôle de petit bonhomme.
De plus l'album se termine sur une planche magnifiquement découpée laissant la porte ouverte à l'imagination et à toutes les supputations possibles.
On ne sait pas grand-chose mais on en veut encore...
Nous sommes déjà impatients de connaître la suite...ça y est, on est accroché...
Algernon Woodcock...j'ai adoré...
Pour moi le meilleur album de 2002, sans doute d'abord par les lieux présentés (étant un grand amateur de l'Ecosse, je trouve que c'est le premier auteur à vraiment avoir perçu la magie de ses décors) puis par le dessin et les couleurs de Guillaume Sorel et enfin par l'originalité des héros, surtout Algernon lui-même.
Le premier album met les personnages en place et situe le contexte mais la fin bizarre laisse espérer une série passionnante.
A signaler une série parallèle, les Contes des Hautes terres, dont le premier album vient de paraître en N&B dessiné par Castaza et Sorel.
Bon, inutile de préciser que cet album compte parmi mes favoris, le site que j'y ai consacré parlant par lui-même...
J'avais, comme beaucoup, découvert Vicomte lors du premier cycle de "Balade au Bout du Monde" mais depuis, plus rien. Après un repos bien mérité, il s'est consacré à un autre de ses passe-temps, la création de bijoux, avant d'attaquer la conception du cycle de Sasmira qui lui aura pris 4 ans. Mais l'attente en valait la peine, le voici arrivé à une maturité certaine quant à son dessin et la surprise de Vicomte scénariste est plutôt agréable.
Même si les thèmes abordés, d'après ce qu'on a pu en lire jusqu'à présent, restent assez classiques, la mise en scène intrigue et j'avoue ne pas pouvoir deviner la direction que prendra cette histoire. C'est assez rare pour le signaler, en général on ne se pose pas trop de questions sur les scénarios à venir dans les séries courantes mais ici, un vrai mystère s'est installé et il est suffisamment bien construit pour qu'on s'y intéresse de plus près, on attend vraiment la suite !
Le dessin de facture classique est néanmoins extrêmement bien travaillé, très précis (voir les costumes), très fin, très délicat. La lumière a également son importance dans ces planches et si ce n'est quelques saturations de couleurs dans certaines cases (est-ce un problème d'imprimerie ?), l'album est beau, bien équilibré, pas trop vite lu et peut s'afficher sans honte parmi les plus belles pièces de votre collection.
Cet album a été un véritable coup de coeur pour moi.
En effet, je n'avais jamais lu d'album dessiné par Annie Goetzinger avant celui-ci et c'est une véritable révélation.
Nous sommes tellement loin de ce qu'on trouve dans la production BD actuelle : pas de violence, pas de sexe mais un climat érotique sous-jacent dû sans doute à l'exotisme de l'Orient, surtout à l'époque à laquelle l'histoire se passe, un scénario intriguant et original.
C'est plutôt un livre de souvenirs, à feuilleter comme on parcourt un vieil album de photos un jour d'automne, dans une atmosphère feutrée et tranquille. On a envie de se laisser aller, de revenir en arrière, de relire certains passages.
C'est un album qu'il ne faut pas lire n'importe quand : il mérite qu'on choisisse son moment, qu'on accepte d'y entrer et d'y consacrer du temps.
L'histoire en elle-même, écrite par quelqu'un qu'on ne présente plus, nous montre comment une action relativement simple, répondre à une petite annonce, peut amener à deux destinées complètement opposées. On se demande pendant un moment quelle est la véritable existence de l'héroïne, celle en couleur ou celle en noir et blanc ?
On se rend compte que notre vie est ce qu'elle est mais qu'elle pourrait être complètement différente simplement à cause d'un détail ou d'une décision qu'on a osé prendre ou pas à un moment précis de notre vie.
Quant au dessin, il traduit parfaitement ce climat et convient à merveille à ce genre de personnage. Très fin, très délicat, le tout en couleurs pastels rehaussé de couleurs vives aux bons endroits avec par moment une alternance du noir et blanc avec la couleur.
La sensualité des personnages féminins, la décoration et les décors orientaux, le souvenir d'un colonialisme maintenant disparu mais non dénué de charme me font penser que cette BD a "une odeur" particulière...une odeur de nostalgie...
Un album qu'il faut absolument découvrir...mais qui doit se mériter pour en retirer le maximum de satisfactions...
On se trouve ici devant 2 albums extraordinaires, faisant partie d'une trilogie mais contenant déjà à ce stade une quantité d'émotions rarement rencontrées dans ma vie de lecteur de bandes dessinées.
Dire que les personnages sont attachants serait faire injure au talent de Philippe Bonifay qui fait preuve ici d'une imagination romantique et humaine ne nous laissant pas intacts (j'avoue avoir été incapable de lire le tome 2 d'une traite pour cause d'émotion intense...). Il a eu le temps de construire son histoire et de développer les personnages, aucun n'est gratuit et chacun est aussi important qu'un autre.
Quant à Frank Pé, la délicatesse de son trait, sa façon de jouer avec la lumière et ses couleurs directes sont un véritable régal pour les yeux tout au long de ces 2 albums. Les tirages spéciaux qui ont été faits nous offrent également des dessins et croquis inédits de toute beauté, certains portraits de l'héroïne sont à couper le souffle (le mien du moins...).
On peut penser qu'il a atteint à ce jour avec Zoo son oeuvre majeure tant l'impact que cet album a eu sur ses lecteurs est puissant et de l'auteur sympathique qu'il était avec Broussaille, il est passé au statut d'auteur de référence.
L'histoire ne peut se résumer en quelques mots, après un début quelque peu perturbant, elle se passe essentiellement dans un zoo privé au début du siècle mais l'important ce sont les rapports entre les protagonistes et l'atmosphère qui se dégage de l'ensemble.
Anna qui trouve refuge dans la propriété de Célestin, médecin de campagne. Manon, fille adoptive de Célestin, qui aime Buggy le sculpteur, des animaux exotiques, cette serre improbable, cet univers en dehors du temps (nous sommes au début de la première guerre mondiale), tout est là pour nous faire rêver et pourtant on sent le drame arriver, inéluctable.
Mais néanmoins, la scène où Manon tente de faire retrouver à Anna ses sensations olfactives ne quittera pas vite vos esprits, j'en prends le pari !
Une oeuvre magistrale...
Premier album de la série et directement le meilleur...
La série créée par Vandersteen existe toujours aujourd'hui mais n'a plus grand chose à voir avec cet épisode-ci.
D'abord par le fait que Vandersteen lui-même était au dessin et ensuite par la richesse du scénario.
Les personnages se retrouvent en Belgique durant l'occupation espagnole, rencontrent un fantôme, espagnol lui aussi, et finissent même par se retrouver dans un tableau de Brueghel...pas banal...
Les décors, les costumes et la recherche documentaire en font l'album certainement le plus abouti de la série. De plus la série débutant, les petits travers rencontrés par la suite n'étaient pas encore présents et cet album est un petit bijou. Il n'est bizarrement pas en couleurs mais plutôt en sépia, c'est assez rare pour le signaler.
Là aussi si vous ne devez en lire qu'un...malheureusement il n'est pas représentatif de la suite de la collection...
Autre grand album de Jacobs, SOS Météores présente quelques particularités qui en font un album un peu à part dans sa production.
D'abord il ne se passe pas dans une contrée exotique mais dans la grande banlieue parisienne et donc est plus facilement identifiable pour le lecteur.
Ensuite l'histoire passionnante trouve son point culminant lors de la recherche d'un endroit précis par Mortimer et là, Jacobs a fait très fort en se basant sur des cartes réelles et en allant repérer les lieux sur place, au point qu'aujourd'hui encore, tout lecteur rêve de refaire cet itinéraire (voir à ce sujet le superbe site existant). C'est je pense une des raisons du succès de cette histoire.
Le mélange enquête policière-fantastique, qui a fait la marque de fabrique de Jacobs, est ici en plein centre de l'histoire, les scènes finales sont spectaculaires en contrepartie du milieu de l'album plutôt "touristique" et les personnages secondaires bien exploités et ce dans les deux camps.
Pour moi un des albums les plus intéressants de la série...
Choc de l'année 2000, choc visuel surtout avec cette couverture qui attire irrésistiblement le regard...et ça continue à l'intérieur.
BD animalière à 1000 lieues des classiques Walt Disney (dont les auteurs sont issus), elle reprend le schéma classique du privé américain immortalisé au cinéma par des générations d'acteurs.
Le scénario a été quelque peu critiqué à la sortie (injustement à mon avis) car moins original que la partie graphique, époustouflante elle.
Mais imaginez quand même que ces auteurs venus de nulle part pour l'amateur de BD moyen, ont pris le risque de débarquer avec un genre plutôt délicat et d'essayer de convaincre des lecteurs peu habitués, le risque était déjà suffisant sans pour cela se lancer dans un scénario alambiqué...on verra pour la suite.
Personnellement je trouve que l'histoire tient la route, sert le dessinateur et est d'un niveau très honorable.
Et quand on voit le résultat final, on ne peut que se réjouir qu'ils aient osé...
Gros succès de librairie à l'époque de sa sortie, cet album est pour moi quasi illisible aujourd'hui.
Charles était loin de son talent graphique actuel et je resterai pudique concernant le talent scénaristique de Bucquoy.
L'histoire est du type fantastique et basée sur l'événement que présente Le bal du Rat Mort, festivité célèbre du nord de la Belgique (existe-t-il toujours aujourd'hui ?), mais la facilité semble au rendez-vous, le scénario est approximatif tout comme le dessin.
Je pense qu'il a dû son succès au fait que ce genre de BD était plutôt rare à l'époque mais il ne tient pas la distance. Imaginez que cet album est contemporain au Silence de Comès...
Pour les nostalgiques ou par curiosité uniquement...
One shot de Creanhals avec un personnage jamais revu par après.
Sorte d'agent secret dont on ne sait rien, même à la fin de l'histoire, Delta est un des personnages les plus énigmatiques de la BD.
L'histoire en elle-même n'est pas hyper originale mais les lecteurs de cette époque en ont gardé un bon souvenir.
Il a fait un petit tour puis s'en est allé...
Album méconnu, il propose quelques courtes histoires, pleine de non-sens, de fantastique ou de burlesque...un humour bien particulier allié au dessin léger d'Alexis.
Quand l'humour féroce de Lauzier se combine avec le dessin élégant du regretté Alexis...
Le western, et surtout ses héros, comme vous ne les avez jamais vu. Le cow-boy le plus cynique de la BD, qui ne respecte aucune règle et vous surprend à tous les coups. Quelques scènes mémorables en référence à tous les clichés véhiculés par le genre, que ce soit en BD ou au cinéma.
Très drôle...
ENORME éclat de rire avec cet album dédié aux fondus de la moto mais pouvant plaire à tous.
Le dessin très inspiré (et non plagié) de Franquin, les caricatures vivantes que sont ces 4 motards, les phrases cultes ("On va tous mourir !", "T'attaquais, toi ?") et les petits travers comiques des personnages sont inoubliables.
A lire en cas de déprime...
Pour moi le meilleur album d'Hergé.
Il a atteint ici un sommet de la narration d'une BD dite d'aventure...alors qu'il ne se passe RIEN. Ou plutôt il se passe plein de choses mais jamais à l'endroit ni au moment où on s'y attend.
Le fait aussi que tout se passe dans les environs du château, que les héros sont fatigués (peut-être) et qu'on retrouve quasi tous les second rôles habituels en font un album très complet et très réussi, du moins un de ceux auxquels on peut s'identifier. Pas d'exotisme, pas d'événement extraordinaire mais une histoire presque banale...presque.
Peut-être un des albums les plus marquants de l'histoire de la BD, en tout cas il a laissé des traces dans la mémoire des lecteurs de l'époque.
Sa construction, son ambiance, ses personnages sans oublier le petit côté fantastique propre à Jacobs en font un must incontournable.
Si vous ne devez en lire qu'un...