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Amour, empathie, tolérance, rancœurs et frustrations. Tels sont les moteurs de ce quatrième volet qui maintient sa vitesse de croisière dans le Québec du printemps 1927. Finie la relative insouciance des deux premiers tomes. La personnalité des personnages s’étoffe, leur carapace s’effrite tandis que leur côté sombre commence à poindre. Il y a plus de silences, lourds de sens toutefois et plus d’échanges de regards tour à tour complices, reconnaissants ou tourmentés. Les regards justement. Parlons-en. Il faut en souligner la beauté et le réalisme. Je viens de prendre conscience de l’admirable qualité du dessin des yeux, pas seulement grâce à leur expressivité mais aussi grâce à l’impression d’humidité qui les fait briller.
J'ai trouvé ce troisième opus moins plaisant que le précédent en dépit de l’infantilisme ambiant qui prête à sourire. D’abord, parce qu’il est plus dramatique, la puérilité des hommes se teintant peu à peu de réelle et inquiétante animosité. Ensuite parce qu’il est plus sombre au niveau des couleurs. Mais cela n’altère en rien la qualité narrative ou graphique qui restent excellentes.
Graphiquement, les scènes qui se déroulent à la lueur des bougies ou d'un feu de bois sont époustouflantes. Les dialogues, toujours en Québécois adapté pour favoriser une meilleure compréhension, sont exquis. Ce deuxième tome est somptueux et "fesse en tabarouette". Il en met plein les mirettes.
Les auteurs plantent tranquillement le décor d’un Québec rural des années 20. Outre la graphisme, j’ai beaucoup aimé le calme qui règne dans cette BD et la finesse de la narration en images de la vie quotidienne des villageois. Marie est attachante et on plongerait bien dans cet univers graphique à l’esthétisme indiscutable pour lui donner un petit coup de main, ne serait-ce que pour chauffer son char et l’emmener en ville se réapprovisionner. Ce premier volume me semble être la longue mais plaisante amorce d'une histoire passionnante.
Ce premier tome présente un graphisme très réaliste aux tons clairs et pastels qui semblent (malheureusement) être appliqués numériquement. Les physionomies sont expressives jusque dans les attitudes (épaules courbées comme sous le poids d'un fardeau,...) mais quelque peu figées (la faute au numérique?). Signalons que les jeux d’ombres sont particulièrement remarquables. Quant au scénario, il est bien présent. Enfin ! Et de bonne facture, ce qui est encore mieux. Cependant, il laisse bien peu de surprises pour les prochains tomes. La qualité de ce premier opus ne pourra véritablement se révéler quà la lumière des tomes suivants.
Le premier tome de la série était prometteur et apportait une véritable originalité bien qu’il laissait planer peu de mystère quant à la direction qu’allait prendre la suite. Borderline 2 a un scénario classique, non exempt de clichés et relativement efficace mais sans surprise. Malgré un retournement de situation final propre au genre policier, le tout reste en effet assez prévisible.
En bref, ce deuxième tome n’a rien de transcendant ni d’exceptionnel, certes mais il se situe bien dans la lignée du premier opus. L’histoire se poursuit. Borderline 2 n’est pas une déception à proprement parler mais il ne s’agit pas non plus de la claque de l’année.
Une comparaison avec le piquant Lanfeust serait vaine. La magie trouve toujours sa place dans Tykko des sables sauf qu’elle s’essouffle et doit être stimulée par des relais de magie. D’ailleurs, Tykko a une once de magie en lui mais elle tarde à se déclarer. Il y a moins de calambours et le graphisme est différent, Arleston ayant choisi Keramidas, le dessinateur de Luuna, pour faire vivre ses personnages. Au final, même si ce premier tome ne se révèle pas à la hauteur des premiers Lanfeust, il a tout de même le mérite de susciter l’intérêt pour la suite malgré son début difficile. Détail cocasse, inspirés des Touaregs, ces nouveaux personnages maîtrisent un langage ordurier propre au désert de Troy, laissé à la libre interprétation du lecteur ou presque. L’humour est assez scatologique, ce premier épisode tournant beaucoup, comme la mouche, autour des excréments.
Leo nous avait habitués à mieux. "Terres lointaines" reprend le thème qu'il affectionne tant, la colonisation d'autres planètes par la race humaine, mais avec un net goût de réchauffé. Pas de véritable originalité dans cette nouvelle série qui est même plutôt une déception. Disons… un accident de parcours.
Le scénario est pauvre, les dialogues sonnent creux et sont limite agaçants. Les personnages sont lisses tant au niveau du trait qu'au niveau des personnalités. Le Stepanerk, créature extra-terrestre qui se veut d'intelligence supérieure ne fait que de la philosophie de comptoir, rien de plus rien de moins.
Quant au graphisme. Cette fois ce n'est pas Leo qui s'y colle, et c'est dommage car en comparaison, je trouve que le dessin d'Icar manque de personnalité et d'expressivité. Le style passe ou casse. Pour moi, il casse.