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Adaptation réussie du classique de Stefan Wul, que j'ai préférée finalement au dessin animé bien connu. On ne s'ennuie pas tout au long des 3 tomes, je les ai dévorés...
C'est peut-être l'adaptation que j'ai le plus aimée de toute la bonne collection "Les Univers de Stefan Wul"...
C'est une gageure souvent difficile que de vouloir représenter la préhistoire tout en captivant le lecteur avec une bonne histoire...
Eh bien je trouve que le pari est tenu avec ces 3 albums!
Je connaissais déjà un peu les dessins de Emmanuel Roudier par ses illustrations dans les livres et revues sur la préhistoire, mais là, avec un bon scénario, c'est autre chose. Une belle BD qui ne tombe pas dans les poncifs du genre, bravo!
Glauque, cru, et beau... Nicollet quoi :-)
Des histoires courtes savoureuses si vous aimez prendre votre humour très noir... En tous cas je vous le dis: c'est un collector.
A réserver aux fans de Jens Harder et/ou aux amoureux des textes mythologiques fondateurs (moi :-) ).
Le parti pris de l'auteur est de suivre scrupuleusement le texte original du mythe (2e millénaire avant JC), donc de respecter aussi les lacunes (tablettes manquantes ou abîmées), et de donner à son dessin une allure d'impression sur tablette d'argile... Donc un pari risqué quand même pour intéresser beaucoup de lecteurs :-)
Et pourtant... Un bel album original.
Suite de ALPHA... Toujours aussi incroyablement talentueux...
On ne sort pas indemne de l'immersion dans laquelle Jens Harder nous entraîne... Pour ma part, non seulement j'ai lu les 2 tomes sans me lasser une seconde, mais... je les ai RELUS :-))
Extraordinaire.
Un chef d'oeuvre graphique mais pas seulement...
Oser se lancer dans une pareille somme: raconter à chacun l'évolution du cosmos et de la Terre, du vivant et du minéral, depuis la première étincelle jusqu'au début de l'Holocène... OUF! Il a osé.
C'est un tourbillon virtuose d'images et de visions où les représentations anciennes et modernes sont citées et rapprochées avec audace et justesse car du sens en jaillit...
J'ai été bluffé par la profusion de références, toujours pertinentes même dans certaines bizarreries et clins d'oeil humoristiques... On ne compte plus les planches foisonnantes et bouillonnantes de détails jamais vus, que les intercalaires de texte scientifique viennent éclairer sans jamais lasser...
Alpha est un OVNI, hypnotique et brillant.
La série est pour moi un chef d'oeuvre...
Je suis resté baba... Une telle érudition dans la transmission de ce récit tout en réussissant à faire BEAUUUU et compréhensible... Chapeau!
On est loin des clichés et des costumes hollywoodiens: c'est vraiment l'Age de Bronze, super documenté et rendu avec audace. Certaines planches sont vraiment splendides et on s'y attarde volontiers...
Je suis allé au bout des 4 tomes sans m'ennuyer et en plus j'ai acheté le Hors-Série sur les coulisses de l'oeuvre, c'est dire...
Incontournable... Quoi? Vous n'avez pas encore lu les Alix? Vous n'osez pas revenir sur un "classique"? Erreur, un conseil: lisez-les et vous n'arrêterez plus... même si je trouve les albums inégaux après le n°19... A chacun de voir.
J. Martin réussit le tour de force d'allier précision historique, détails culturels, paysages et personnages marquants, avec une intrigue riche et bien ficelée qui n'ennuie jamais les lecteurs.
La série est actuellement prolongée par "Alix Senator" qui donne une 2e vie à un Alix devenu âgé... C'est plutôt beau mais moins captivant à mon goût.
La trilogie en un seul gros volume, pour ce chef d'oeuvre c'est parfait.
Du grand art pour un récit ancien au souffle épique et mythologique dont on a tous au moins un petit quelque chose en tête...
Certaines planches sont magnifiques, vraiment. Je ne regrette pas.
Superbe et jouissif !
Dessin, couleurs, planches géantes, mise en page...
Le format gazette est inhabituel et m'a beaucoup plu. Avoir encadré l'histoire principale, du genre "futur à vapeur", par des pages comme sorties d'un journal fin XIXe est génial et, en donnant ce contexte au récit, fait de l'objet lui-même une sorte de canular littéraire: c'est comme si on tenait entre les mains une gazette publiée dans une autre réalité...
Avec en prime des clins d'oeil teintés d'humour (pastiches de réclames, nouvelles mondaines et informations sensationnelles en partie vraies en partie inventées et décalées...), on ne peut que se régaler à bien épuiser tout ce qu'il y a à lire de la 1ere à la dernière page, et pour ma part j'attends chaque numéro avec impatience, surtout qu'il s'agit de ne pas rater le trio qui arrive dans les bacs chaque année sur 3 mois consécutifs! Après, y'en n'a plus :-)
Bientôt le numéro 15...
Tout est dit pas tof94...
Un ouvrage incontournable pour les clefs qu'il donne... et le plaisir parfois de se dire "ça je l'avais vu!!!" :-)
Pour toute la série: J'ai adoré dans les années 80... et j'adore toujours presque 40 ans plus tard :-) Le scénario du génial Jodorowsky est idéalement servi par Moebius qui oscille entre réalisme sordide et visions dantesques.
C'est plus que de la SF évidemment... C'est un polar, c'est une vision désenchantée d'un futur pourri et sans tendresse (le nôtre bientôt peut-être), un regard amusé sur nos propres aspirations, un conte ésotérique à plusieurs niveaux, une histoire d'amour, une psychanalyse, que sais-je encore...
A lire... et rerelire...
A réserver aux fans absolus de Moebius et de cette série. Si vous avez aimé Edena et si vous voulez en savoir ou en deviner un peu plus, cet album est à lire!
Ouh là... C'est beau et foisonnant, on aime Moebius donc on s'y plonge, mais en ce qui me concerne j'ai un peu perdu pied et je cherche, comme le héros, Atana...
La bascule dans le rêve ou le cauchemar est brutale et la rupture avec l'intrigue des albums précédents m'a vraiment désarçonné... C'était peut-être le but...
Le "dénouement" nous fait un pied de nez et nous renvoie "Sur l'étoile" finalement... Je reste un peu sur ma faim mais les chutes à la Moebius c'est souvent ça alors d'accord on le suit :-)
L'album conte le pendant de l'aventure de l'autre personnage du couple Stel/Atan(a). Toujours fourmillant de trouvailles et avec des planches superbes évidemment... Se reconnecter au Nid - cité fourmilière cachée aux habitants masqués -est passionnant et loin d'être une redite, on se régale.
Par contre, les irruptions du genre onirique décalé et bizarre sont un peu dures à concilier avec le reste pour moi... Les sautes d'une réalité et d'une "logique" à l'autre ne sont guère évidentes à assumer :-) Mais bon, on accepte et on avance! C'est Moebius.
De plus en plus prenant... Les premières idées deviennent un véritable système (la camisole chimique, le Nid, etc...) et le scénario devient vraiment plus cohérent et captivant... C'est pour moi aussi bon que le scénario de Jodorowsky dans l'Incal, dont on a d'ailleurs ici comme des échos... Un récit et des images qui m'ont happé, vraiment.
La suite de "Sur l'étoile" (qui ne semblait pas devoir se poursuivre a priori), et le début de la série. Génial. Dessin magnifique, idées à la pelle, suspens qui fonctionne... etc. A lire et déguster...
La genèse d'une série inattendue: EDENA. Un conte aux images superbes qui n'est pas sans me rappeler l'association de Moebius avec Bati dans la série du Cristal Majeur... Tout le talent de Moeb est à l'oeuvre ici, qui conjugue grandes visions, ésotérisme, avec petits détails matériels croustillants et toujours un bon zest d'humour... J'adore.
A noter: l'édition de 85 offre une courte histoire en plus (de l'édition de 83) située avant le récit principal, son titre: "Réparations"... Elle met en scène les mêmes personnages et éclaire un peu je trouve le dénouement pas si évident (même dur à avaler pour beaucoup) de la série du Monde d'Edena.
Recueil inégal de plusieurs nouvelles. La 1ere (La déviation) et la dernière (Absoluten calfeutrail) sont des chefs d'oeuvres, classiques aujourd'hui, à "lire" absolument! Les autres font souvent sourire car Moebius joue de son humour et on peut y voir en filigrane son Major Fatal et les Cités-Puits de l'Incal...
Petit album, au format inhabituel dans l'édition de 1988, qui nous entraîne à la suite du voyageur intersidéral Fildegar... Peu bavard, une seule image par planche, et un ton un rien poétique pour une balade qui se termine en surprise à la Moebius :-) Vraiment réservé aux fans, dont je suis.
Un beau recueil de 4 nouvelles de Moebius pour les inconditionnels... Double Evasion: courte fable plaisante. Ktulu: clin d'oeil satirique génial. Citadelle aveugle: conte onirique comme Moeb les aime. Et plus long: Les yeux du chat (en N&B): culte, tout simplement, avec des planches magnifiques et une mise en page dont le sens est révélé à la fin...
Culte.
A condition de bien lire et comprendre la langue de Shakespeare, on se régale de ces histoires courtes désopilantes mais captivantes!
Le héros improbable est un « Earth pig » (ou « aardvark », c’est à dire concrètement un Oryctérope du Cap!) qui détonne dans un univers de Fantasy avec tous les ingrédients classiques revus par SIM et où abondent héros musclés mais ridicules, anti-héros attachants et bavards, nécromanciens ratés, mages fous, voleurs, monstres, anciennes divinités de l’ombre, etc... etc...
Au départ on est dérouté par le personnage animal de Cerebus, puis on en vient à oublier son aspect non-humain et décalé pour s’attacher à cet aventurier taciturne, renfrogné et bagarreur.
Le dessin en N&B est impeccable et on en voit les progrès au fil des épisodes rassemblés dans ce recueil (la planche donnée à voir ci-dessus n'est vraiment pas représentative, dommage!). Dave SIM maîtrise l’ombre et la lumière comme peu d’autres, les expressions faciales, la caricature...
Beaucoup d’humour, d’auto-dérision, de clins d’oeil parodiques (Captain America, the Swamp Thing, Charles Xavier, etc... tout y passe!) font de Cerebus une œuvre complètement hallucinante mais jamais idiote.
Un collector underground pour moi...
Le dessin de Bati est beau, je le trouve meilleur que par exemple dans sa série Altor.
Le scénario est intéressant et on finit par être assez intrigué pour espérer lire la suite.
Malheureusement... depuis ce tome 1, plus rien... Frustrant.
Le dessin est simple mais beau et minutieux, le style de Bati est très particulier, regardez l’aperçu plus haut...
On a l’impression de lire une BD pour les plus jeunes mais les trouvailles sont nombreuses et bien plaisantes... L’Univers évoqué semble tout d’abord tenir de la Fantasy (elfes, trolls, fées, mages...) puis se révèle aussi être de la SF (Confédération des mondes pensants, vaisseaux, etc...), un mélange surprenant mais intéressant.
Bati et Moebius racontent une belle fable colorée, les coureurs, les nageurs, les volants, les ardents et les célestes rassemblés sur une île pour... On ne va pas tout révéler :-)
Même si cela manque de relief et de contradiction c’est beau et plaisant... À prendre comme un conte idéaliste.
Chef d’oeuvre...
Encore un bijou de Marc Antoine Mathieu...
Récit cyclique ou boucle sans fin? En tous cas le lecteur un peu curieux se régalera à la suite du « Volumeur » dans sa descente du labyrinthe...
Les idées abondent, les trouvailles et les clins d’oeil font autant sourire que réfléchir...
L’idée principale, dont on mesure l’ampleur à la fin, rappelle un récit célèbre de Jorge Luis BORGES: La Bibliothèque de Babel, dont je me permets de citer ici ce court passage:
« Comme tous les hommes de la Bibliothèque, j’ai voyagé dans ma jeunesse ; j’ai effectué des pèlerinages à la recherche d’un livre et peut-être du catalogue des catalogues ; maintenant que mes yeux sont à peine capables de déchiffrer ce que j’écris, je me prépare à mourir à quelques courtes lieues de l’hexagone où je naquis »
Un album en marge de l’oeuvre de MAM, qui ravira plutôt les fans de cet auteur que les autres.
Conseil: Commencez la découverte de l’oeuvre de cet auteur par autre chose. Par exemple par le tome 1 des aventures oniriques de Julius Corentin Acquefacques...
Et n’ouvrez le livre des livres qu’après avoir épuisé tout le reste.
Il ne s’agit pas d’une BD mais ce fut un plaisir de s’abîmer dans ces fausses couvertures d’albums jamais parus et pourtant possibles :-)
Tout est dit (et révélé) dans les avis déjà postés ici...
Oser entrer dans le dédale hallucinant de Marc Antoine Mathieu c’est accéder à une autre dimension et vivre une nouvelle expérience.
Si on filmait les visages des lecteurs de son œuvre (une idée à creuser!) on verrait d’abord un sourire en coin, un éclat e rire, des yeux qui s’écarquillent, qui cherchent dans tous les sens, une bouche qui s’arrondit pour crier des « Oh le con! », « Génial! », « Naaan.... », etc. Je suis sûr que les fans de MAM se sont reconnus :-)
Un chef d’oeuvre et une expérience graphique et conceptuelle unique. Vraiment.
Tout est dit dans les autres avis ici postés... Le jeu constant de l’auteur avec son propre support, la BD, est simplement génial.
Et que dire du passage à la 3D? Ce fut pour moi un choc quand j’ai tourné la page 45...
On jubile...
OVNI de la BD :-)
Un album palindrome... parfaitement maîtrisé.
L’art du N&B très reconnaissable de M.A.M est exploité pour servir ce jeu de miroir, récit spéculaire, jusqu’au bout de sa logique. Et cela ne peut que ravir les lecteurs qui aiment les exercices de style et les jeux d’esprit avec l’auteur. (Si vous préférez une bonne intrigue bien logique avec des ressorts et un final qui s’expliquent, vous risquez l’AVC ;-)
Les dialogues pleins d’humour, le goût pour une logique de l’absurde, et des tonnes de trouvailles graphiques et verbales, achèvent de faire de cet album un véritable collector.
JUBILATOIRE!!
Encore une fois Marc Antoine Mathieu nous scotche et nous fait pousser de hauts cris (d’admiration).
Tout est captivant ici: une histoire en boucle avec ses paradoxes hallucinants, un monde-fourmilière sans place ni intimité où l’individu suit sa routine absurde, une mise en abyme de l’oeuvre-BD et de ses ressorts, l’altération physique du support papier qui piège le lecteur dans une expérience incroyable, un dessin d’une expressivité extraordinaire et fourmillant de détails et clins d’oeil auxquels vous n’êtes PAS préparés, et des dialogues affolants et plein d’humour...
Bref: un chef d’oeuvre et un collector.
Personnellement j’adore...
Encore un album qui nous entraîne dans une course poursuite onirique haletante derrière Julius Corentin Acquefacques, dans des rêves emboités où le personnage découvre ce qu’il est vraiment: un personnage de BD! Sur du papier, avec un auteur tout puissant... Il découvre aussi que tout son monde tourne autour de lui et dépend de ses actes, d’un scénario qu’il doit à tout prix respecter sans quoi...
Génial, lisez!
Au secours! Au génie!! ;-)
Si vous aimez être surpris, si vous aimez l’absurde et l’humour, cet album et toute la série sont pour vous!
Je me suis régalé d’être emmené aux antipodes des BD conventionnelles... Un peu à la manière de Fred dans les Philémon... Mais qui les lit encore?
Être piégé plus d’une fois et s’écrier « génial », repérer un détail croustillant et sourire de cette complicité avec l’auteur, tomber sur (on ne le dira pas!) et rester sans voix: c’est ce qui attend à chaque fois le lecteur qui entre dans le dédale de Marc Antoine Mathieu.
Encore un album brillant de cet auteur décidément toujours surprenant tant par le fond que par la forme!
L’oeuvre est exigeante avec le lecteur et c’est justement ce qui me plaît: le challenge posé par M.A. Mathieu qui semble nous dire - à chacun de ses albums - « Suivez-moi! Si vous pouvez » :-)
Oh là là...
Je croyais être habitué avec cet auteur hors-norme mais non...
On est aspiré par les planches comme dans une mise en abîme impossible à arrêter...
M.A. Mathieu nous piège et nous met dans la même situation que son personnage-narrateur... et nous voilà en train de scruter chaque détail à la recherche de plus de sens... Si vous sortez, comme moi, une LOUPE (si !!) pour distinguer un indice, c’est que la folie de M.A.M. Vous a pris vous aussi :-)
Bon alors là... On touche au sublime...
Est-ce encore de la BD? Druillet, avant-gardiste, explose les cases pour faire vivre le récit poétique de la fin des temps écrit par Demuth.
Cela donne des planches d’anthologie du 9e art!
Ne cherchez pas un scénario clair et réaliste, c’est une vision hallucinée de l’épopée du dernier prince des hommes à la recherche de la femme qui l’obsède...
C’est... apocalyptique!
Plongez dans l’univers de Druillet et Demuth et ensuite faites une grosse pause ;-)
(A noter aussi pour bien rire: la parodie excellente du style druillesque qui fut faite par Gotlib (avec collaboration de Druillet!!) dans « 4 pages d’énergie pure » qu’on retrouvera dans les dingo-dossiers si on n’a pas le Fluide Glacial de 1978. Également une parodie de Lone Sloane dans Rubrique à Brac 5)
Suite (et fin??) de la série...
Même si on voit venir de loin certains éléments du scénario, l’ensemble m’a bien plu car je suis fan de Convard :-)
Je regrette de voir encore une série abandonnée... Dommage.
Si vous avez aimé les histoires racontés par Convard dans Finkel, Neige ou même Chats, et si vous aimez son dessin (Convard n’est pas que scénariste), alors vous devriez aimer comme moi cette série malheureusement abandonnée. (Frustrant)
Certes, le titre est moyen :-) car on a vite éventé son sens... Mais, malgré un côté un peu ingénu, j’aime bien le scénario et les personnages principaux: l’auteur reprend beaucoup de ses thèmes favoris: un monde post-apocalyptique où survivent les clans épars et une ville unique, les Sangs Purs en haut et les Souillés par la pollution en bas, la quête de héros presqu’enfants guidés par un cercle de sages occultes, la réactivation des technologies oubliées, etc...
Cette trilogie est sans conteste un chef d’oeuvre!
Le récit, magnifiquement bouclé au 3e tome, est celui d’une invasion secrète de ce monde par un autre (extraterrestres? Autre dimension? Grands Anciens?) et du combat solitaire de l’individu contre des entités qui fusionnent en une seule pensée, implacable.
On se régale: mystère, angoisse et résistance perdue d’avance contre un ennemi insaisissable et infiniment plus puissant, ayant toujours un coup d’avance... L’impassible masque, et la cruauté pourtant, des Autres m’a fait pensé aux premières lignes de La Guerre des Mondes de H.G. Wells...
Andreas, grand maître du dessin en N&B, évoque une atmosphère Lovecraftienne, tout en lui imprimant le ton très personnel qu’on lui connaît: il sème des indices, des ressemblances, des clins d’oeil qui sont autant de passerelles vers les autres œuvres de son univers: Rork, Mil, Capricorne, etc...
Andreas est au fait de son art: lumière et ombre sont magistralement rendues, les hachures en viennent à faire partie du scénario en montrant les diagonales noires et blanches comme signal de l’irruption de l’autre monde et de l’anormal...
A chaque album on vacille entre espoir et désespoir, folie et vision, futur et passé insondable, et jamais le scénario ne m’a lassé, au contraire.
Extraordinaire et exigeant, comme toujours avec cet artiste à part, Andreas...
J’adore même si effectivement la narration peut perdre le lecteur dans un dédale bien alambiqué :-)
Voici une interview où Andreas parle de lui-même et de son travail:
https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/la-case-medium-dc-comics-andreas
(Allez directement à 1h17 du début pour la partie qui concerne vraiment Andreas.... Un régal!)
Si on a lu le reste de l'oeuvre de Claude Auclair, on ne peut pas lire ce qui est son dernier album (Auclair est décédé avant de pouvoir terminer toutes les planches) sans être particulièrement touché.
Personnellement, je me suis plongé avec régal dans ces pages et même le passage de témoin/pinceau à Tardi et Mézières qui achèvent l'album pour Auclair ne m'a pas heurté, comme une ultime métamorphose logique du héros...
En dehors de ces circonstances spéciales, Celui qui achève relance avec brio le lecteur sur les traces de Celui-là vers le lit du soleil...
C'est le récit de nos origines pré-historiques, nos racines et ce qui a lentement construit nos premières cultures occidentales qui est ici transmis, parfois dans le silence de nombreuses planches muettes.
On reconnaît bien là Riondet et Auclair avec ce parcours initiatique qui alterne épreuves, rêves et passages...
Où se situe l'action? Dans les landes du Nord? Dans le secret des temples mégalithiques de Malte? Le long des menhirs alignés de Carnac? Les auteurs nous laissent rêver notre propre carte de l'odyssée de Celui-là...
Auclair et Riondet de nouveau associés comme pour la série Simon du Fleuve... Une réussite annoncée...
Ces deux-là arrivent à rêver et nous peindre la longue migration des peuples indo-européens vers l'Ouest...
Les 2 albums sont traversés par un souffle épique et mythologique qui m'a captivé, avec en prime le superbe travail graphique de Claude Auclair.
Aaah Auclair... Un auteur sensible et profondément humain, trop tôt disparu.
On retrouve ici sa maîtrise poussée encore plus loin dans des planches magiques en N&B où tout est superbe: ombres et lumières, compositions, minutie des détails, expressions des visages, jeu des lettrages, etc...
Plusieurs trouvailles réjouissent comme les premières et dernières pages qui intercalent Breton et Français, les titres d'épisodes en Breton (traduit), le récit légendaire qui se signale par une iconographie médiévale, l'épilogue qui replace le mythe dans un contexte et finit par boucler le récit de façon géniale...
Avec Alain Deschamps, Auclair nous offre là beaucoup plus que la simple légende bien connue de Ker Is, c'est une fresque d'abord très bien documentée mais aussi le récit poignant du destin des peuples que finalement l'Oubli n'effacera pas, qu'ils s'agisse du monde celtique ou bien avant des Indo-européens, qui seront d'ailleurs magnifiquement évoqués par les 2 albums d'Auclair: Celui-là, et Celui qui achève...
Pour tout cela et plus, Bran Ruz est pour moi un chef d'oeuvre mais surtout une oeuvre qui touche au coeur.
Beau et parfois hypnotique... Cette errance hors du temps dans un espace indéfinissable ne plaira peut-être pas au lecteur qui veut « un bon scénar bien ficelé » mais touchera au cœur les autres.
Certaines planches où le personnage disparaît, minuscule, dans un paysage de ruines, vous aspirent littéralement!
Pas vraiment une BD mais une œuvre d’art sûrement :-)
Magnifique et captivant. On ne peut qu’adorer Le dessin dont on sent la matière, le relief, les personnages, les détails croustillants dans les coins, les clins d’oeil et les références...
Nostalgie pour moi car j’ai eu la BD en main après avoir suivi les courtes histoires humoristiques de Ségur dans la revue de jeux de rôles Casus Belli...
Série très sombre, entre Histoire, fantastique, horreur, polar...
Le style inimitable de Alberto Breccia réussit à créer une atmosphère particulière... ni du Poe, ni du Lovecraft... autre chose.
Breccia maîtrise le N&B et les contrastes comme peu d’autres et brosse une expression en quelques coups de pinceaux magiques... C’est souvent plus expressionniste que réaliste, notamment pour le décor, et c’est magnifique, tactile, juste.
Suite et fin de Perramus, œuvre d’art que n’aimeront peut-être pas les amateurs d’une BD plus conventionnelle et « nette »... Encore que... J’ai personnellement vu des adorateurs de la ligne claire avouer avoir été pris aux tripes par Breccia... Faut voir donc...
Suite de ce chef d’oeuvre... Perramus est un monument du 9e art et Breccia (depuis son virage artistique des années 70) est un grand maître du N&B, à des années lumières de la BD commerciale souvent trop uniforme et conventionnelle.
Que dire d’Alberto Breccia? Il faudrait un spécialiste là... Tout le monde ne va pas aimer son art c’est certain... Essayer de voir quelques planches et vous saurez. C’est un grand maître du dessin, de la plume, des coulures d’encre, du couteau, du collage, du mélange de textures, de l’expressionisme... il vous crée une atmosphère oppressante comme personne et nous a ainsi donné des chefs d’oeuvre Comme Mort Cinder, ou ses adaptations de Poe et Lovecraft...
Son dessin ne peut laisser indifférent, on en voit la matière, c’est tactile... Je n’arrive pas à le dire, tant pis.
Perramus est la satire très noire des dictatures latinoaméricaines et fut interdit et détruit par le régime dictatorial argentin... C’est une chance de pouvoir se plonger dans une aussi belle réédition de ce monument...
DÉJANTÉ! Album fou dont le protagoniste est l’archétype du anti-héros: voleur, avide, individualiste, opportuniste, grossier, violent, etc... Et le dessin... Tout en N&B avec une maestria et une minutie qui nous donnent à admirer des planches hallucinantes où s’entremêlent architectures, personnages, membres isolés, choses folles sorties tout droit des cauchemars délirants de Jérôme Bosch, Escher, Druillet, ou simplement Bihannic ! On peut passer de longs moments à véritablement SCRUTER une planche pour ne perdre aucun détail...
Bref: ne cherchez pas ici une véritable histoire avec un début et une (vraie) « fin » parce-que on sent que les auteurs veulent juste se marrer dans un pastiche de Fantasy où le héros de la quête s’en fout complètement :-) Et personnellement j’adore!
On aimerait trouver autre chose du même Bihannic!!!! Étoile filante avec une BD...
Le dessin est beau et le scénario tient bien le lecteur en haleine... On devine parfois ce qui va venir mais il y a aussi quelques bonnes trouvailles qui font de ces 3 premiers albums (un cycle) une bonne série de SF.
Uniquement pour les fans des carnets de voyage d’Imago Sekoya.
Sinon l’intérêt de cet opuscule humoristique est limité.
Suite des 2 premiers tomes des manuscrits d’Imago Sekoya...
Toujours magnifique et captivant pour le lecteur curieux qui aime être dérouté hors des cases...
Suite des carnets d’Imago Sekoya, l’entomologiste en fuite à travers la Terre en 230 a.m.e. (Après la montée des eaux).
Une œuvre magnifique et qui exige du lecteur d’être actif :-)
Tout est dit dans mon avis sur le tome 1...
Une œuvre à part, une perle rare...
Ce n’est pas une BD à proprement parler, c’est un canular littéraire, les vrais-faux carnets de voyage de l’entomologiste Imago Sekoya, récupérés dans l’épave d’un vaisseau du futur...
Les manuscrits nous font suivre et reconstituer le périple aventureux de l’auteur - il fuit un complot en fait - à travers ses croquis, dessins, peintures, annotations, plans, collages, etc...
Il y a une grande carte mobile jointe à chaque tome! Un vrai bijou: la Terre après la montée des eaux (1000m en plus!)... La planète MER... :-)
On peut aussi acquérir sur le site de l’éditeur DOUBLEVEBERECUP (ça ne s’invente pas) un CD audio avec un message de Mars, et d’autres supports additionnels géniaux...
Bref: les tomes des manuscrits d’Imago Sekoya constituent un collector unique pour moi :-)
Et pour aller plus loin et comprendre jusqu’où va ce canular littéraire:
https://magicorangeplasticbird.com/2018/01/27/imago-sekoya-conference-de-franck-watel/
Lire Lovecraft est déjà quelque chose de particulier, mais le lire à l'envers :-) une gageure et une expérience qui ne laisse pas indemne! J'ai beaucoup aimé les 2 tomes, même si j'ai personnellement une préférence pour le style de Alberto BRECCIA qui rend encore mieux l'atmosphère "indicible" des "remugles méphitiques des abîmes sans nom" ;-)
Toute ma jeunesse! ;-) L'intégrale en 2 volumes est une bonne solution pour tout relire quand on a connu Hans par épisodes comme moi dans les pages du journal Tintin... ça nous rajeunit pas...
Les différents récits sont inégaux mais on y trouve quand même son bonheur entre SF et Fantasy.
Génial. Un régal à lire et à relire. Plusieurs mythes sont revisités et réinventés par l'auteur pour raconter une quête où tout est surprenant et les personnages principaux très attachants. Le lecteur prend (normalement) plaisir à reconnaître les clins d'oeil et les inter-textes dont certains sont évidents et d'autres bien cachés: le monolithe de 2001 l'Odyssée de l'espace, la Cène, les miracles et la Passion de Jésus Christ, etc... L'album foisonne d'idées et on quitte le héros à regret...
Uniquement pour les fans inconditionnels de Schuiten... Ce volume n'est pas une BD, il rassemble photos, planches, affiches, projets en lien avec l'univers développé par Schuiten.
Etonnant. Cet album est un palindrome, il se lit de la 1ere page jusqu'au milieu où a lieu la symétrie et où se font face les planches 36 et 36', puis on continue à lire la 2e moitié comme le miroir de la 1ere. Et TOUT répond à cette symétrie: les couvertures, les scènes, le texte, les thèmes, et même la couleur... Bref, un exercice de style qui vaut à lui seul le détour!
Schuiten se fait plaisir et insère Blake et Mortimer dans un nouvel album des Cités Obscures :-)
Personnellement j'adore l'univers de Schuiten et Peeters, donc j'aime l'album.
Evidemment, pour un fan absolu des héros de Jacobs cela peut être mal vécu: Schuiten et ses co-auteurs prennent une sacré distance avec les codes habituels de la série, et on est moins plongé dans une intrigue de polar-fantastique à la Jacobs que dans le Brüsel des Cités Obscures, c'est vrai.
Tous les thèmes chers à Schuiten sont présents! Un pseudo Réseau d'Urbicande enserre le Palais de justice, les forces mystérieuses de la nature (ici l'eau) envahissent la cité et la paralysent, le héros est diminué, il fait des rêves qui sont autant de signes incompréhensibles, il se perd dans un dédale, la femme est un guide et une initiatrice, on passe d'un monde à l'autre par une brèche ou un tableau, etc...
Mortimer a pénétré dans les Cités Obscures; si on accepte l'album comme un hommage très personnel et un clin d'oeil, comme un one-shot hors de la chronologie des aventures de nos deux héros, pas de réel problème à mon sens...
Sinon, et je le conçois, c'est un traumatisme.
Cet album va-t-il rester dans l'histoire parce-qu'il a créé le scandale?
Une interview de Schuiten sur cet album ici: https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/schuiten-le-dernier-pharaon-de-la-bd
Bel album, le dessin est comme toujours très beau, d'une grande maîtrise. L'histoire est touchante et on s'attache assez vite aux 2 personnages que l'on suit dans leur voyage clandestin. Il n'y a pas de dénouement surprenant mais la fable est belle.
Essentiel aux fans de cet univers. Décodage en règle des thèmes et des codes. Explorations multiples et références éclairent sur toute l'oeuvre.
Pour les fans de Schuiten et Peeters. Entre BD et roman graphique, les auteurs ont adapté et complété les images que Schuiten avait réalisées pour le film de Raoul Servais (Taxandria). C'est la déambulation triste d'un enfant qui cherche sa place dans une cité absurde et ruinée.
Un album très court qui n'intéressera que les fans absolus de la série. C'est la mise en scène d'une courte parabole qui trouve son origine dans pièce n°19 de l'album L'archiviste.
Essentiel aux fans de cet univers!
Juste magnifique, et foisonnant de mille détails, rappels (échos), infos complémentaires, illustrations (y compris photographiques) qui viennent donner plus de corps au monde imaginé par Schuiten et Peeters.
L'album constitue donc un artefact tout droit venu des Cités Obscures, comme pour accréditer sa réelle existence :-) Génial.
Incontournable pour les fans de la série!
Format géant pour des planches extraordinaires dignes de toutes être imprimées en affiches.
Ce n'est pas une BD, n'attendez pas de cases...
Face à face à chaque double page: le rapport de l'archiviste Louis sur la véracité ou non de l'existence des Cités Obscures, et une planche avec un titre sur laquelle il s'interroge.
Jouissif!! Tout l'univers des Cités Obscures y passe et peu à peu l'archiviste se prend à douter de son caractère fictif... L'album entier est comme un artefact qui vient appuyer l'existence RÉELLE des Cités Obscures :-) A la manière d'un Lovecraft qui cite des sources livresques où se mêlent vraies et fausses références pour finalement semer le doute chez le lecteur qui ira peut-être jusqu'à chercher à rassembler cette bibliographie-canular...
Quand à la fin de l'album le visage de l'archiviste Louis apparaît, c'est encore un autre niveau de lecture qui s'ouvre pour celui qui aurait lu "Tlön, Uqbar, Orbis Tertius" ou "La Bibliothèque de Babel"...
Etonnant.
Ceci n'est pas une BD :-) C'est ce qu'on appelle un canular littéraire, un artefact censé venir tout droit du monde des Cités Obscures!
On navigue entre le vrai-faux catalogue des oeuvres de Augustin Desombres (qui vit ici dans notre réalité) et une dramatique sonore sur CD audio où l'on entend les personnages (Désombres, et Mary Von Rathen ou Axel Wappendorf - qui eux vivent dans les Cités Obscures -) vivre leur aventure et s'interroger sur la brèche entre leurs deux mondes...
Génial, les personnages prennent corps, l'univers de Schuiten et Peeters fait irruption dans le nôtre :-)
(A noter l'importance de ce coffret pour mieux comprendre l'album L'enfant penchée)
Un titre et une idée de départ qui sont géniaux et en parfait accord avec le reste de la série des Cités Obscures: l'irruption de forces naturelles mystérieuses dans l'organisation de la cité (eau, végétation, sable...). On retrouve aussi un personnage isolé par le phénomène bizarre qui le rend différent, la femme-guide, le savant, etc... Le format est intéressant et les idées graphiques sont séduisantes, comme le contraste avec le blanc par exemple. Le retour de Mary la penchée, adulte et enquêtrice, ancre l'histoire dans la trame plus globale de la série et ajoute un petit grain de sel :-)
Une histoire en 2 tomes pour plus de plaisir encore :-) Superbe...
L'organisation du monde par sa représentation et un plan directeur... On retrouve les thèmes chers aux auteurs, avec le dédale, la maquette comme tentative dérisoire pour maîtriser l'espace, la décadence d'un système et l'oubli du savoir, la différence vue comme monstruosité ou signe, l'individu seul et écrasé par un pouvoir méprisant et technocratique, etc... etc... Très belle histoire avec des planches d'anthologie. Comme souvent dans cette série, le ton est très pessimiste mais on ne se lasse pas.
Encore un très bel album, décidément la série des Cités Obscures ne démérite jamais... Sans apporter plus à la compréhension de l'univers de Schuiten et Peeters, cette histoire, à l'instar de Mary l'enfant penchée, met en scène un personnage victime de sa différence... On ne raconte pas, si vous aimez le beau dessin et ce genre de parabole doublée d'une histoire d'amour, allez-y :-)
Un des meilleurs albums des Cités Obscures selon moi. Tous les thèmes chers aux auteurs de la série s'y trouvent habilement agencés!
La structure du récit est étonnante et jouissive: BD conventionnelle, album photo, carnet illustré, planches à part, etc...
L'album foisonne de trouvailles, de clins d'oeil, de références à d'autres oeuvres, d'inter-textes, d'auto-citations... On est ravi de revoir interagir les personnages d'autres albums, on est constamment séduit par le dessin, surpris par des idées géniales, on sourit quand l'oeuvre de Jules Vernes est pastichée et on reste pantois quand l'auteur lui-même fait son apparition!
Il y a encore tellement à dire sur cet album... Lisez-le, mais pas avant d'avoir lu les albums précédents, au moins la Route d'Armilia, et surtout le Musée A. Désombres et l'Affaires Désombres.
Central. Tous les thèmes chers à Schuiten et Peeters sont concentrés dans cet album: le développement inhumain de la ville poussé par les technocrates ou l'argent, le savant aveuglé ou rendu fou, le mépris envers le livre au profit de la machine, la faillite du progrès technologique, l'irruption des forces naturelles dans la cité, l'individu écrasé par un système kafkaïen, la femme comme initiatrice et guide dans le dédale, etc... etc... Et tout cela va être repris dans la série, et même... dans un Blake et Mortimer atypique situé à Bruxelles, qui constitue en fait un autre album des Cités Obscures :-)
Très bel album. Le format est particulier: entre BD et récit illustré, avec des dessins toujours somptueux et une narration à la première personne, sous forme d'un carnet de voyage. C'est le prétexte à survoler et présenter les différentes Cités Obscures qui vont apparaître dans les albums suivants... On accompagne le périple de deux enfants dans une atmosphère qui peut rappeler Jules Vernes. Les clins d'oeil à d'autres oeuvres et auteurs abondent, c'est un régal pour qui aime avoir plusieurs niveaux de lecture.
Cet album (mythique bien sûr) est à placer au début de la chronologie du monde des Cités Obscures, c'est presque sa préhistoire. La parabole est très belle et fait réfléchir (comme tous les récits de Peeters), le dessin en N&B est magnifique (avec une trouvaille de génie à la fin!!), et en prime les personnages sont ici très attachants, on regrette de devoir les quitter en refermant l'album!
Chef d'oeuvre. Cet album est devenu iconique: quand on dit Cités Obscures on voit immédiatement le Réseau qui enserre la ville et se développe sans fin. Laissez tomber la vraisemblance :-) et acceptez les images de Schuiten comme autant de symboles et d'allégories... Alors vous le suivrez dans son rêve et vous en tirerez toujours quelque chose.
J'adore tous les albums des Cités Obscures...
Je les ai acheté dans l'ordre de parution et celui-ci m'a marqué à l'époque!
La ville est un acteur central de l'histoire, elle dévore ceux qui entrent dans son dédale. Ne cherchez pas dans cet album aventure et action :-) C'est une allégorie, une parabole... Par exemple ici en particulier Schuiten a évoqué un phénomène bruxellois polémique: le "façadisme" . Il vaut mieux bien comprendre à quel auteur on a affaire: il a grandit avec un père et un frère architectes. Donc on n'aura pas avec Schuiten une BD classique, si on accepte ce fait et qu'on se prépare à un récit centré sur l'architecture, la ville, l'habitat, le labyrinthe, etc... alors on se régalera.
Ce recueil d'histoires sombres et cruelles, est servi par un dessin extraordinaire, Jean-Claude Gal à la plume! C'est de l'art ou ça y ressemble! Je suis resté en arrêt sur certaines planches...
Tome 2 de la série. Le dessin en N&B est toujours extraordinaire, on reconnait Jean-Claude Gal au premier coup d'oeil, certaines planches sont fascinantes. Le scénario est moins prenant que dans le 1er tome mais quand même, si vous êtes amateur du genre, l'album vaut le coup.
Le scénario me plaît pour ce qu'il est, de l'Héroïque Fantasy sombre et pessimiste avec un zest de mythes fondateurs. Le dessin en N&B me laisse sans voix. C'est magnifique. Et la mise en page aussi attention: des trouvailles très belles qui servent la narration. Un album que je ne prête pas :-)
Chef d'oeuvre, vraiment et sans exagération. Amateurs de la ligne claire passez votre chemin ou bien devenez fous ;-) Si vous aimez le dessin, si vous dessinez vous-même, si vous aimez les planches folles pleines de mille détails enchevêtrés, si vous aimez Druillet ou Bihannic, alors cet album est pour vous!
Un chef d'oeuvre à lire et relire, à scruter, à rêver... Le dessin très fouillé et les planches surchargées sont d'une extraordinaire maestria. J'adore le côté baroque qui entremêle follement caricatures, objets, phylactères... On reste pantois devant chaque planche comme devant un tableau de maître. Même la couverture est superbe et un collector en soi.
Selon moi, un chef d'oeuvre de Cadelo... Album en N&B au scénario très sombre, désespéré, et au dessin très complexe, difficile à lire voire même parfois à déchiffrer tellement les détails abondent, tellement les corps sont étranges et déformés... Mais on se repère peu à peu et si on est Cadélo-réceptif c'est l'extase :-)
Du pur Cadélo, étrange et parfois provocant. Suite de Envie de Chien, toujours aussi étonnant et génial. En général on aime totalement ou vraiment pas...
Cadelo... Que dire... Un OVNI. C'est beau mais dérangeant parfois, et cru. Mais il y a du génie chez cet artiste. Si on aime un album on les aimera tous... Dans le cas contraire, inutile de réitérer.
Pour les fans absolus de Cadelo... Collection de dessins et de planches parfois inédits. C'est beau, c'est déroutant voire glauque, c'est Cadelo.
Attention chef d'oeuvre. Le dessin de Cadelo est, comme toujours, déroutant voire dérangeant au possible, mais talentueux. Le scénario de Jodorowsky est captivant.
Chef d'oeuvre. Attention, les premières pages montrent un univers où TOUT est tellement différent que le lecteur comprend mal ce qu'il voit... Puis, en regardant mieux, en avançant dans l'album... on se repère. Le scénario est juste génial, il y a des trouvailles à la pelle, et les symboles s'organisent pour construire un tout captivant. On ne ressort pas indemne d'un album de Cadelo, encore moins si c'est Jodorowsky qui est au scénario...
Le scénario tient toujours le lecteur fan du Triangle Secret que je suis mais ce cycle m'a moins passionné que le 1er, INRI, et Lacrima Christi.
Encore un bon cycle, bravo Convard et Falque. Quel tour de force que d'arriver à tenir en haleine les lecteurs avec pas moins de 25 albums en 5 cycles! Quelle autre série y parvient?
A réserver aux fans de la série bien sûr. Si on est lecteur du Triangle Secret depuis le début on se régale. Ce genre de canular littéraire (faux dossier) crée une complicité entre auteurs et lecteurs, bien joué.
Le Triangle Secret est toujours aussi captivant. Ce volet nous ramène dans le passé à l'origine des intrigues du présent, et on accroche... Le scénario est cohérent et il y a du suspens, on en redemande forcément.
Ce 2e cycle du Triangle Secret donne moins dans l'enquête sulfureuse et se termine au tome 5 avec momies et résurrection, ce qui fait dériver un peu loin... Et pourtant, je l'ai dévorée, on se prendrait presque à y croire :-)
La série est bien bouclée je trouve. On termine sur la promesse d'une suite forcément intéressante. Le sujet est inépuisable...
Une série au scénario captivant et très bien documenté ce qui ancre habilement dans la réalité même les thèses les moins crédibles.
On se prend à secouer la tête, incrédule, mais à poursuivre et dévorer album après album...
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire toute la série. Le thème me plaît: la survie des hommes dans un monde mort, la solidarité des uns, la cruauté d'un système qui essaie pourtant d'être juste, l'espoir d'un renouveau qui n'arrive pas... Du bon Convard.
Série abandonnée? Vraiment? C'est dommage, une suite aurait peut-être pu redonner un souffle à cette aventure. J'ai d'autres séries ainsi abandonnées (y compris chez Convard), c'est frustrant de ne pas essayer de faire au moins un dénouement...
La suite ne m'a pas déçu. Une bonne intrigue et toujours des trouvailles intéressantes qui tiennent le lecteur.
Bonne série. L'histoire est prenante et on se reperd assez vite dans l'univers qui est ici créé. D'album en album les trouvailles se renouvellent et personnellement je me suis attaché aux personnages.
Je trouve la fin de la série très réussie: dessin comme scénario. Beaucoup de bonnes trouvailles dans cette histoire, dont certaines font écho à la série Neige du même auteur. Un final mélancolique et un espoir ténu pour l'humanité.