Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 21/11/2024 à 18:24:37 en 0.0389 sec
Shigeru Mizuki est très vieux : il est né dans un Japon où on portait des sandale de bois, où votre petite copine de jeux pouvait mourir tout à coup du choléra, et dont tous les jeunes hommes partiront faire la guerre au nom de l'Empereur. Il raconte tout ça et bien plus dans une autobiographie géante de 1500 (?) pages avec un ton et un dessin à la fois unique et universel.
C'est l'histoire d'un refuge pour enfants dans le Japon des années 80 (ou 70?). Pour un lecteur européen, les 6 tomes de "Sunny" sont comme une brèche dans le temps et l'espace, une mise en dessin époustouflante d'un journal intime où tout semble trop vrai, trop crédible, trop futile, que pour ne pas avoir été vécu. ça parle de petits chagrins et d'immenses regrets, de rêves de gosses et de réalités d'adultes,... Pas de méchant, pas d'intrigue, ça prend aux tripes avec trois fois rien
Un objet un rien prétentieux sur la vie, la mort, l'enfantement, la féminité, la virilité, la religion, le bien, le mal, l'environnement,... C'est dépressif pour pas cher en mélangeant viol et innocence dans une fable mystique qui change de ton au gré des délires graphiques ou scénaristiques de son auteur en plein trip de champignons.
A part ça, c'est bien dessiné.
Une des meilleures séries de Sfar
Une des meilleures séries de Guibert
Que dire de plus?
Ha oui... ça s'interrompt dans un climax absolu et on n'aura sans doute jamais de tome 4... Et qui sait si c'est pas plus mal ? En l'état c'est un roman extraordinaire et inachevé ce qui lui évite l'écueil de la conclusion daubée.
Résumé : Un amnésique de la forêt doté de quatre pupilles devient copain avec une dent géante. Ensemble, ils partent explorer ce qui s'avère être une Terre creuse pour le fun et pour pécho, et aussi pour échapper au tueur implacable de la machiavélique compagnie des Eaux.
Le dessin... Il fait ce qu'il veut le dessin dans Quenotte, toutes ses faiblesses sont sublimées en forces, dessiner semble si simple en lisant Quenotte
Le scénario : touffu et timbré, il semble sans limite et reste cohérent, on croit lire un poème mignon et absurde et soudain on se rend compte à nouveau que c'est de la sci-fi noire, du shonen hyperbrutal...
Un objet unique, suprêmement intelligent et beau qui n'entre que dans une seule catégorie, la catégorie fantastique.
du gros polar noir à la frouze en squelette avec de la sci-fi, du kaiju, du drame psycho et plein d'autres bonnes choses pour donner de la chair.
Le dessin est super (taaanquerelle), le scénar est épais comme un vieux bottin, il part totalement en vrille dans sa trame générale à plein de moments mais c'est pas grave parce que les dialogues et les persos sont eux toujours bien plantés et nous charment de page en page, le méchant est fabuleux. Bref achetez le, offrez le !
Bon,
Malgré tous ses atouts cosmétiques, le scénar' lui se déglingue dans sa dernière partie: le kaiju est expédié dans les limbes scénaristiques dés l'entame, la sci-fi se dénoue sur une ficelle tordue pour correspondre aux "indices" parsemés dans les tomes précédents et surtout le happy end de fin où tout le monde remercie le nouveau parrain de la pègre pour les pistons ? Un brave gaillard qui compte visiblement soigner le monde en équipant de kalach' toutes les racailles de France ? Y'a un message politique qui m'a échappé ou le prochain cycle compte partir en madmax/ken le survivant à Chambery ?