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Désolé, mais je vais détonner, oh combien, avec les avis précédents.
Je n'appelle pas ce que fait LABIANO du bon dessin, loin de là.
Je déteste les couleurs, à la (malfaisante) mode depuis une vingtaine d'années.
Quant à l'histoire, c'est la sempiternelle rengaine, usée jusqu'à la corde, de l'horrible possédant qui, soutenu par le pouvoir, bien entendu, opprime et pressure le pauvre démuni. C'est connu, c'est d'un faux qui confine à l'indécence mais ça permet, depuis plus d'un siècle, au moins, à une longue lignée de talents médiocres de subvenir à leurs prolétariens besoins. Qu'ils continuent de profiter de l'aubaine, ça fonctionne.
A la page 79 de l'album, l'éditeur, qui a le culot de le vendre 50 francs en 1982,
remercie diverses institutions de lui avoir permis de "reconstituer l'Oeuvre (avec une majuscule, s'il vous plait) grandiose (pourquoi pas, les superlatifs inappropriés ne coûtent rien) de Enki Bilal".
D'abord le livre est rempli de vide.
Ensuite, je ne trouve rien de bien à "l'Oeuvre" de cet auteur. Ni le dessin, ni le contenu des histoires, ni l'esprit qui les anime.
Grandiose, vous avez dit grandiose...
Pourquoi avoir fait colorier à nouveau cet album ? Autant les couleurs de la version Sachse étaient belles et rendaient bien, autant celles de la version Rouger sont laides et repoussantes. Une horreur, bien dans le ton de l'insane mode actuelle. Désolé, mais le "chiqué" ne masque jamais la médiocrité.
J'ai essayé. Je me suis contraint à lire toute la série. Indigeste et d'une absolue nullité. Sans quelqu'un de qualité, comme Jean Giraud, capable de penser valablement pour deux, Jodorowski ne va pas loin. Nulle part, en fait.
Le mieux serait qu'il y reste. A lire son torrent de propos creux dans "La maison des ancêtres", j'ai bien peur que ce ne soit que vain espoir.
La meilleure idée, de mon point de vue, à suggérer au couple Ange, c'est de stopper tout et de vite oublier ce Paradis perdu qui serait plutôt un enfer trouvé. Pour le lecteur...
Un désastre, comme la bande dessinée actuelle a le genie, si l'on peut dire, d'en générer à jet continu.
Quelle mauvaise surprise que cet album ! Quel insupportable conglomérat d'affabulations serviles ! Quelle falsification de l'histoire !
Quel ramassis de platitudes et de contre-vérités, de propagande tendancieuse et éhontée !
Décidemment, tout est bon aujourd'hui, y compris la bande dessinée, pour se jeter à corps perdu dans l'obséquiosité. La mystification de lecteurs, peu avertis, est assurée. Mais aussi, combien de lecteurs perdus pour cette série devenue à mes yeux détestable.
Trois albums qui apportent au moins une preuve : dans notre beau pays ouvert à toutes les idées, y compris et surtout à celles qui oeuvrent à en détruire les fondements, n'importe qui peut écrire , sans risque personnel, bien sur, n'importe quoi. Même le plus dérisoire et le plus grotesque.
Au fait, ce Sacco, c'est qui au juste ?
C'est toujours Masquerouge et pourtant ce n'est plus Masquerouge.
Désolé pour l'amour-propre de COTHIAS, pour l'incontestable talent de VENANZI, mais on ne succède pas impunément au grand JUILLARD.
Masquerouge, c'est lui. Ariane de Troil, c'est lui. Je veux dire que leur âme, leur aura, c'est JUILLARD et personne d'autre. Grace à son talent, ont été escamotées dans les 3 premiers tomes les incontestables faiblesses du scénario et son irritant aspect "donneur de leçon gauchisto-révolutionnaire". Sans JUILLARD, c'est une série quelconque sensée émettre un message politique dont il n'est pas avéré que tous les amateurs de bande dessinée soient tenus de l'approuver et encore moins de le partager. Et l'anachronisme devient aveuglant...
Ou est le COTHIAS de la merveilleuse série des 7 vies de l' épervier, série dessinée de manière si flamboyante par le virtuose JUILLARD ?
Faiblesse du scénario, très mauvaise qualité du dessin, couleurs peu attirantes, décidemment rien pour ce pauvre lièvre de Mars qui aurait bien fait de se faire tirer comme un lapin dès le premier tome. Au moins, celà aurait eu le mérite d'éviter ces consternantes et itératives scènes de carnage.
Comme à son habitude, l'auteur conduit l'intrigue avec une assez bonne maîtrise, même si la vraisemblance, qui n'a rien d'obligatoire en l'espèce, peut sembler lointaine. Du bon roman d'aventure plus ou moins fantastique dans un cadre qui s'y prête. Néanmoins, la lecture de cette oeuvre, comme pour toutes celles de Jacques Martin, me laisse sur une impression de malaise : ces visages et ces attitudes d'hommes pour le moins équivoques, ambigües, ces visages de femmes, surtout les jeunes femmes, qui peinent à être des visages féminins et iraient tout aussi bien à de jeunes hommes... Chacun son style, bien entendu, mais je n'aime pas du tout et c'est dommage, car le dessin est par ailleurs particulièrement soigné et de qualité, ce que l'on peut raremement dire aujourd'hui dans le domaine de la bande dessinée.
C'est dommage qu'un avis doive comporter au moins 50 caractères car je pense que deux mots auraient suffi: nullité absolue.
Ceci dit, ajoutons que si, au moins, il y avait le moindre talent...
Que dire de cet album, comme des 4 qui le précèdent, sinon qu'il n'est rien de plus et rien de moins qu'une abjection.
Ne dit-on pas qu'un auteur se révèle et révèle son moi le plus profond dans chacune de ses oeuvres ?
Aussi, lorsque l'on crée de l'abjection...