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Parfois, la vie nous sépare de ceux qu'on aime pour des raisons de survie. Il faut fuir, tout reconstruire ailleurs, où tout est si étrange.
Heureusement, il y a d'autres personnes comme nous. Ils comprennent, compatissent, aident.
Cette oeuvre est magnifique, tout simplement. Scénaristiquement déjà, car le récit est très fort, puisqu'il nous plonge dans le quotidien d'un immigré qui cherche une vie meilleure dans un pays inconnu. Humainement ensuite, car la solidarité, l'espoir, sont omniprésents. Graphiquement enfin, entre les dessins de pleine page, de double page, les animaux et bâtiments extraordinaires que croise le protagoniste.
Ce livre est un chef-d'oeuvre.
"Le mangeur d'histoire" est construit comme un vieux feuilleton écrit d'antan, où le protagoniste du roman : Le Corbeau sort de son monde pour influer sur celui des hommes. Son but : ne pas être oublié et changer sa perception auprès du lecteur.
Le scénario nous entraîne jusqu'au bout dans une course folle dont le rythme prend de l'ampleur au fil des pages et jusqu'à la révélation finale.
Les dessins francs et les couleurs tranchées sont adoucis par le crayonné de l'auteur, pour un rendu plus que réussi.
Une très bonne surprise de la rentrée dont la fond et la forme plongent dans un autre temps pour suivre une aventure fantastique.
Très belle adaptation de la nouvelle de Jack London par Chabouté.
L'homme et son chien errent dans la neige et le froid des montagnes. Leur progression est suivie par un narrateur extérieur qui ne perturbe pas la solitude, le silence et l'immensité.
Le dessin et les couleurs douces utilisées ici forment un décor époustouflant, aussi beau qu'il est cruel.
Cette BD a fait d'une nouvelle déjà bonne un morceau de poésie humaine. A lire autant qu'à regarder, cette oeuvre est une lecture indispensable.
Lola est tout le contraire d'une héroïne classique. D'ailleurs l'héroïne elle la sniffe et paye ses dealers en nature. Le récit décolle de terre, non pas à cause de la drogue (quoique...) pour nous emmener dans l'espace lointain où Lola a affaire à des extraterrestres.
Dessin personnel, parler cru, clins d'oeils à des personnalités réelles, Lola Cordova est un véritable ovni de la BD.
C'est drôle, réussit à nous faire poser des questions jusqu'au bout et même si le scénario de fond n'est pas des plus original, il arrive à nous emmener jusqu'à la dernière page sans faille, grâce au traitement si particulier de l'auteur.
Je recommande de lire cette BD (même les filles hein, ce n'est pas réservé à ces messieurs), attention tout de même au franc-parler de Lola si vous êtes facilement choquable. Mais tout est bon dans ce one shot. Une très bonne découverte faite grâce à BDGest.
Excellent ! Et encore, ce mot n'est pas assez fort pour décrire toute l'ingéniosité que Mathieu révèle dans ce premier tome de JCA.
Dès l'ouverture, il joue avec les codes de la BD, démontrant sa parfaite maîtrise graphique et scénaristique. Le noir et blanc qu'il affectionne tant se prête à merveille à l'histoire.
L'histoire en elle même est une belle mise en abîme de la BD dans la BD, teintée d'une philosophie absurde qui fait sourire.
Ce tome 1 est une leçon de BD pour tous, une pure merveille pleine de surprises.
Fin des aventures de Natsume pour sa mission de fonctionnaire. Toujours aussi attachants, les personnages vivent des moments forts, entre visite éprouvante à Tokyo et grands rassemblements à Takzono.
L'optimisme est encore une fois le fort de ce tome qui, sans tomber dans la naïveté, malgré la dure réalité, nous faire sourire et nous pousse à croire en l'agriculture comme Nastume y croit.
Visuellement, ce manga est vraiment fabuleux. Certaines planches avec des paysages sont sublimes, on en vient à regretter le petit format qui ne permet pas à l'art du dessinateur de s'exprimer au mieux.
Une très belle série, humaine, sociale, vraie, sur fond d'agriculture. Une histoire d'Hommes qui donne foi en la vie et en l'avenir. Ca fait du bien !
Ca y est, Gorn c'est fini. Ce tome clôt l'aventure pour de bon.
Après avoir vécu tant d'aventures avec les personnages, on a du mal à croire en fermant ce livre qu'on ne les reverra plus jamais.
La Grande Bataille approche pour libérer enfin le monde des abominables Yeux Rouges. Pour cela, tous les peuples doivent s'unir.
Après avoir focalisé ses albums sur des personnages individuels, ce tome élargit la perspective pour embrasser le monde tout entier.
Les dessins sont toujours aussi beaux, rehaussés par des couleurs toujours aussi bien choisies.
Gorn reste donc jusqu'au bout une très bonne série que je recommande aux amateurs de fantasy et de personnages riches en émotions et caractère. Merci monsieur Oger pour cette belle série.
Les débuts de Spirou à la veille de la seconde guerre mondiale. Voilà un décor original pour une aventure des deux compères.
Bravo signe là un très bel opus, une aventure plus dramatique que d'ordinaire, aux dessins soignés et couleurs agréables.
Tous les ingrédients sont là pour en faire un incontournable, que ce soit pour les amateurs de la série originale ou pour découvrir le personnage, sous un aspect inhabituel et audacieux.
Un conseil de lecture pour tous.
Belle surprise que cette série dont j'avais entendu beaucoup de bien depuis des années.
Noa est une femme robot dans une station de lavage. Mais elle aspire à beaucoup plus que ça. Noa veut une âme. Après une rencontre imprévue avec deux lascars, elle se retrouve propulsée dans une grande aventure.
Le scénario n'est pas original dans sa base mais l'est dans son traitement. Noa est attachante, fraîche et optimiste. Côté graphique, les décors sont fabuleux et le jeu des couleurs très bien choisi.
Sky-Doll est une de ces BD dont on attend la suite avec impatience et qu'on redécouvre à chaque fois avec plaisir.
L'art de la BD et de la fantasy dans toute sa splendeur. Inspiré des légendes nordiques, Siegfried est un petit bijou de BD.
Alice joue avec le découpage de ses séquences qui font parfois penser à un film, s'autorise des jeux avec les couleurs et les formes. Il en ressort des planches audacieuses et tout simplement belles.
On plonge avec délectation dans ce monde fabuleux, suivant le jeune Siegfried dans sa vie quotidienne. On se sent lié à ce héros dont on sait que l'avenir lui apportera son lot d'aventures.
Cette édition spéciale propose de plus des bonus superbes.
Une seule chose à dire : vivement la suite.
Adapter du Lovecraft en BD n'est pas chose à portée de tout le monde. Mais Calvez en est le spécialiste.
Il nous entraîne au fil des pages, à la couleur marron dominante, sur les traces de deux jeunes médecins à la recherche d'un antidote à la mort. Evidemment, comme dans tout Lovecraft les expériences tournent mal mais la fascination est la plus forte.
Le dessin est agréable et l'ambiance bien adaptée à l'histoire. Le scénario passe très bien sous forme de BD, même si l'horreur ne transpire pas vraiment en dehors de la fascination malsaine des madecins
.
Reanimator est une bonne BD du genre, à lire pour les amateurs et ceux désireux de découvrir Lovecraft sous un autre angle.
La Guerre avec un grand "G". Sur fond de science-fiction, l'auteur nous montre toutes les horreurs et absurdités de la guerre, cette guerre d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
Cette BD est intemporelle malgré son âge, elle est et sera toujours d'actualité tant que des guerres se dérouleront quelques part.
"La Guerre éternelle" est avant tout le récit d'un homme, d'un soldat malgré lui, en proie à la peur, au doute et à l'incompréhension. Le dessin est très beau et accessible, il supporte le scénario avec brio.
Une excellente série à mettre dans toutes les mains.
Se retrouver d'un instant à l'autre dans un autre monde dont l'accès est normalement réservé au mort, il y a de quoi avoir peur quand on est un enfant. Sauf que...
Sauf que cette BD est loin d'être un drame malgré le thème abordé. Le jeune Manu se trouve entouré de personnages hauts en couleurs, maladroits, drôles et prend son nouveau travail bien à coeur. Et même si on lui dit que le chemin inverse de celui qu'il a fait n'est pas accessible, il ne perd pas espoir et compte bien rentrer chez lui.
Un grand moment de rigolade avant tout nous attend à la lecture de cette BD aux dessins et couleurs légères et intéressants. Cette belle histoire d'aventure est à lire en famille ou seul.
Une bonne découverte assez inattendue, dont le tome 2 remplit toutes les promesses annoncées par le premier.
Voici un conte très bien porté en BD. Le scénario suit tous les codes du conte, depuis la quête confiée au jeune et beau héros par le roi jusqu'à la fin d'où se détache une certaine morale.
Le dessin est splendide et les couleurs flamboyantes (un peu trop d'ailleurs), nous entraînant dans ce monde fabuleux.
Une BD pour petits et grands, un bout de rêve à dévorer en famille.
Policière le jour, vie dissolue la nuit. Ainsi évolue Mia, confrontée à une affaire difficile : la fille d'un bio-trafiquant a trouvé la mort dans des conditions mystérieuses.
L'intrigue policière classique est rehaussée par un style d'anticipation où l'homme peut être une marchandise, un dépôt d'organes, manipulable à volonté.
Le personnage principal est dual, comme le jour et la nuit, à la fois forte et fragile, mais déterminée.
Le dessin et les couleurs sont absolument superbes (tout le monde n'a pas l'air d'accord sur ce point, et pourtant...), on y reconnaît sans aucun doute le style de Penet.
Un bien bel objet même si on n'adhère pas à l'histoire, qui pourtant n'a pas encore révélé toutes ses forces. Vivement la suite.
La banlieue et ses racailles. Voilà un thème pas forcément facile à aborder. C'est sans compter sur le talent de Larcenet qui nous sert dans cette BD des personnages attachants où personne n'est victime ou méchant, juste "habitant", "élève", "voisin".
Le jeune Nic Oumouk veut devenir racaille mais manque de crédibilité. Il met tellement de bonne volonté à réaliser son rêve qu'on rit de ses mésaventures. Et quand Edukator s'en mêle c'est l'éclat de rire assuré.
Le ton de cette BD est bon enfant et ça fait du bien. La banlieue est un lieu de vie comme un autre et non une DMZ où on risque de se faire agresser à tout moment. C'est avec tendresse et sensibilité que sont développés les personnages dont on a envie de connaître les aventures à venir.
A lire pour passer un bon moment de détente.
Une rencontre entre voisins au hasard d'un couloir. L'un se dit être le Père Noël et veut passer le flambeau au voisin ahuri. La discussion s'engage, d'abord sceptique pour évoluer de façon inattendue.
Cette BD est tout simplement belle. Belle car il n'y a pas de naïveté ici, seulement des personnes avec leurs secrets pas forcément avouables, leurs états d'âmes et au bout du tunnel un peu de rêve et d'espoir. Le dessin, joli, est rehaussé par les couleurs de Béatrice Tillier qui plongent dans des ambiances chaudes ou froides avec habileté et délicatesse.
Il ne faut surtout pas lâcher cette oeuvre avant la dernière case car la réflexion se poursuit jusqu'au bout pour le personnage principal. Quant à nous, elle nous accompagnera encore un moment après fermeture du livre.
Une très belle BD à conseiller à tous.
La véritable vie de Martha Jane Cannary la rebelle vue en BD.
Très belle réussite pour ce premier tome. On s'attache à ce personnage dont les actions et les émotions sont transcrites de façon impeccables et l'histoire est portée par un dessin maîtrisé et agréable.
Le seul point difficile de cette oeuvre réside dans la lecture des textes façon "écrit à la main", mais qui donnent tout de même une dimension plus intimiste de journal à cet opus.
On attend avec impatience la suite des aventures de cette jeune femme qui n'apparaît pas ici uniquement comme un personnage rebelle et fort mais aussi faible et en proie au doute, perdu comme il est dans ce paysage hostile de l'ouest.
Une aventure humaine, vraie et passionnante.
Des femmes pures. Seules à pouvoir protéger les peuples du danger des dragons. Une soeur perdue. De la misogynie permanente. Une lutte de tous les dangers.
Cette édition spéciale permet de donner plus de profondeur aux couleurs. L'histoire de ce premier tome a l'avantage de l'originalité et les dessins - sans être fabuleux - sont plutôt jolis.
Cette BD se laisse lire pour les fans de fantasy mais ne transcende pas le genre. Un agréable moment tout de même à passer en compagnie de ces demoiselles.
Le bien, le mal. Comment les définir ? Qu'est-ce qui fait la différence ? La BD de Kara est très poussée dans ses réflexions personnelles. Pour une première BD cet opus est une véritable réussite.
Le dessin s'inspire ouvertement des styles japonais, mais l'auteur y met tant de détails dans les arrières-plans, les paysages ainsi que les personnages que le résultat est fabuleux et on imagine le travail impressionnant qui se cache derrière ces cases.
La beauté de l'ensemble et la puissance des réflexions portées par les personnages font de "Gabrielle" un petit bijou à lire absolument.
Quel homme - pardon, quel blaireau - ce Francis !
Grâce à ses traits animaux, les auteurs se permettent de faire passer les pires horreurs que la société humaine est susceptible de comporter. Mais Attention ! Rien de négatif ici car le but avoué est bien de faire rire.
Francis n'a pas de morale, Francis est cynique, Francis se retrouve dans des situations vraiment incroyables. Francis est un pro pour déclencher des éclats de rire. Bref, lisez Francis.
Bien que classique dans son introduction et sa conclusion, le thème de la féérie bretonne est relativement bien abordé par Vincent Pérez.
Le dessin de Tiburce Oger est quand à lui tout simplement magnifique, on reconnaît la sa touche et son jeu de couleurs toujours aussi intéressant.
"La Forêt" est un one shot né d'une association quelque peu surprenante, mais qui fonctionne très bien. L'univers dans lequel nous sommes plongés est haut en couleurs (dans tous les sens du terme) et nous emporte avec lui au pays des fées.
A lire pour croire à nouveau à la magie.
"Le Feul" est sans conteste une BD d'héroic fantasy originale. Le monde développé ici est frappé par une étrange maladie. Afin d'espérer la vaincre, il faut entamer un long voyage et s'associer à d'autres peuples.
Le scénario développe en plus de l'aspect fantasy une histoire humaine où les héros doivent apprendre à marcher ensemble malgré les différences culturelles et l'incompréhension qui en découle.
Le dessin et les couleurs sont très réussis et illustrent à merveille cet étrange monde.
"Le Feul" est une excellente BD, bien loin de la fantasy commerciale à laquelle nous habitue Soleil. On attend le troisième et dernier tome avec impatience.
Ewen, c'est l'histoire de deux peuples opposés qui se déchirent. Parmi eux, un héros (Ewen donc) se détache. Sera-t-il capable de mettre un terme à toutes les souffrances de son peuple ?
Le scénario basique de SF est rehaussé d'originalité grâce au caractère antipathique du héros. Alis est quant à elle magnifique.
Les dessins d'Arinouchkine sont fabuleux, de véritables peintures. Peut être seulement les couleurs manquent-elles d'un certain contraste ce qui aurait permis de mieux se distinguer entre peinture et dynamisme de la BD.
Attendons de voir la suite avant de se prononcer définitivement sur cette série, qui bien que relativement classique jusqu'à maintenant, peut sans doute nous révéler quelques surprises.
Encore un exercice de style ici pour Trondheim qui s'essaye à l'itération conique (même image tout au long du livre).
Le personnage, depuis son lit, nous révèle ses réflexions décalées ou percutantes sur la vie, l'esprit et la société. Le dessin devient ici un prétexte aux pensées du héros, mais loin de se lasser de voir la même image tout au long de la lecture, l'efficacité du texte nous plonge dans des situations et ambiances bien caractéristiques.
Une BD bien drôle et bien travaillée qui mérite d'être lue.
"La dernière fée..." nous plonge dans un fabuleux monde de féérie. Le scénario de ce premier tome est plaisant et laisse présager d'une histoire intéressante (mais la suite n'est pas à la hauteur des attentes).
On reconnaît bien le style de dessins de l'auteur de "La saison de la couloeuvre" : ils sont déjà très beaux et les couleurs sont bien choisies.
Bref, cette série est plaisante à lire et surtout à regarder. Le scénario pêche un peu au fil du temps mais reste intéressant et agréable.
Une aventure de zombies dans l'espace. Voilà qui a de quoi interpeler.
Si le thème parait un peu vu et revu (après tout, il s'agit de survivre à une invasion de zombie en huis clos avec un gros-bras gentil et un vilain méchant), le plaisir évident qu'on pris les auteurs à réaliser cette oeuvre est communicatif.
Rien de bien exceptionnel donc ici, mais si on lit au 2nd degré il y a de quoi passer un moment très plaisant. Les dessins sont évidemment sympathiques et quelques situations clichés ou téléphonées provoquent plus le rire que le blocage.
Un bon dyptique, qui sans casser la baraque reste un bon élément de BD.
Les bien célèbres "bunnies suicides" regroupés en volumes.
Quand des lapins décident de se suicider, ils font preuve d'une ingéniosité déconcertante dans leurs choix.
Chaque illustration est hilarante tant il y a un décalage entre la dureté supposée du sujet et l'absurdité des situations dans lesquelles se trouvent les lapins.
A lire pour un moment de détente, voire de fou rire, sans aucun scrupule.
Une voleuse fabricante de bombes sans scrupules, poursuivie par un flic d'un genre un peu particulier, trouve un robot qu'elle compte employer pour ses méfaits. Sauf que ce dernier se révèle quelque peu schizophrène...
Là où on s'attend à un scénario de SF relativement classique, les auteurs nous prennent à contre-pied en nous proposant une histoire teintée d'absurdité à nous faire mourir de rire dans un cadre futuriste bien original. Les dessins de Cromwell sont fabuleusement beaux et les couleurs très bien choisies.
Un petit bijou de BD qui mérite de la reconnaissance.
De drôles de personnages pour héros, des dessins splendides et un décor enchanteur, tel est "L'oeil fée".
On se trouve plongé d'entrée dans un monde fabuleux, rempli à la fois de science et de magie. Tous les personnages sont bien définis et attachants et le graphisme de Sorel porte admirablement l'histoire.
Une bonne petite BD, une agréable découverte, tout comme le tome suivant (suite et fin de ce premier cycle).
Une vieille bigote et un vieux communiste ronchon qui vivent chez leur fille et leur gendre qui eux-même ont deux enfants...
Ici les auteurs dépeignent le quotidien d'une famille ordinaire et à la fois haute en couleurs, vivant au rythme des querelles entre les grands-parents.
Quand une vierge en plastique se met à pleurer du sang, la famille se resserre afin de faire face à l'événement et à l'engouement de la ville pour leur histoire.
Sans être exceptionnelle, cette BD présente des personnes attachantes, vraies. Il faut passer outre un dessin qui peut paraître étrange au premier abord afin d'apprécier cette oeuvre qui, sans être extraordinaire, amène un peu de fraicheur pour libérer une famille du poids des relations humaines.
L'agriculture est en chute libre au Japon, qui importe une large majorité de ses ressources alimentaires. Afin de pousser les jeunes vers les métiers de la Terre, un jeune fonctionnaire est envoyé sur le terrain. Mais ce n'est pas une tâche facile qui attend ce jeune héros enthousiaste, ce dont il se rend compte face à la dureté de ces métiers et des conditions économiques. Loin de se laisser abattre, il va tout tenter pour redorer le blason de l'agriculture auprès de tous, jeunes et vieux.
Superbe série aux personnages très attachants. Sous nos yeux se dessine la chronique sociale de toute une région, très marquée par les difficultés économiques, et portée par un jeune homme plein d'espoir. Une belle leçon de vie, une oeuvre très humaine, à lire absolument.
Julien a toujours voulu faire une BD de Super-Héros. Mais nous, nous sommes bien content qu'il ait créé "Chaque chose".
Une tranche de vie entre enfance et présent, un fils qui parle de son père à plusieurs temps. Un beau dessin et de belles couleurs pour une ambiance nostalgique mais pas vraiment triste. Des transitions très travaillées.
Le papa de "Lou" nous prouve avec un récit mature qu'il sait toujours faire passer l'émotion par ses oeuvres. L'optimisme se détache malgré la dureté des instants. Un petit bijou à lire et relire.
Thomas Lestrange est né de la passion des deux auteurs pour la peinture. Et ça se sent. Tableaux à part entière, les pages sont des merveilles de couleur et de formes.
Le scénario, original d'un Terre post-apocalyptique dominée par des chimères, souffre d'une fin bâclée.
Néanmoins, cette BD reste magnifique visuellement et se pose comme une autre approche du 9è art qu'on espère voir se développer.
Pas besoin d'être fan de jazz pour apprécier "Somewhere else".
Poésie, absurde, simplicité sont les maîtres mots de cette BD.
Plusieurs personnages se croisent au long des pages et on suit ainsi quelques tranches de leur quotidien.
Un dessin simple, une ambiance jazzy pour une BD qui fait aimer la vie.
Il s'appelle Silence et il est gentil. Simple d'esprit et muet de naissance, Silence ne connaît pas les sentiments négatifs. Il aime tout, tout le monde et il pense que c'est réciproque. Pourtant, il est rejeté de tous. Son passé lourd finira par remonter à la surface et bouleverser sa vie à jamais.
Magnifique oeuvre en noir et blanc, pleine d'émotions. On ne peut qu'aimer ce gentil Silence et on aimerait le protéger de la dure réalité.
Sous fond d'ambiance campagnarde et de sorcellerie, Comès signe ici un chef-d'oeuvre qui en fera pleurer plus d'un. On souffre et on aime avec le personnage principal et on se met à détester ceux qui lui fond du mal. Un énorme coup de coeur pour cette BD et pour ce personnage en particulier.
Des marins prisonniers sous la mer au pied d'un sanctuaire mystérieux. Voilà une BD très éloignée de mes lectures habituelles. Et pourtant...
L'angoisse omniprésente dans le récit se fait ressentir avec intensité à la lecture. L'histoire en elle-même bien qu'intéressante aurait pu être plus fouillée mais au final, la boule dans la poitrine, on se prend au jeu et on ne repose la série qu'une fois terminée pour enfin remonter à l'air libre et au monde réel.
On peut cependant déplorer un dessin des personnages qui nous amène à les confondre souvent, à ne plus savoir qui est qui. Mais avec un peu de réflexions, on s'y retrouve. "Sanctuaire" est au final Une belle réussite d'ambiance.
Une zone de transit pour voyageurs spatiaux. Voilà le cadre de cet ovni de la BD SF.
Sans aimer particulièrement la SF, on peut trouver cet album exceptionnel. Car en plus d'un scénario sympathique (dont on attend la suite pour enfin comprendre), le dessin et la couleur se mêlent à part égale dans l'intérêt de l'histoire.
Une autre façon de voir la BD, une originalité incontestable. Un petit bijou.
Davodeau est l'auteur à qui on pense lorsque l'on parle de récits humains. Il arrive à rendre passionnante la réunion de cinq copains à la vie ordinaire qui partent en vacances en campagne.
On se retrouve dans ces personnages dont la vie, comme pour chacun, comporte son lot de soucis. On sourit beaucoup devant ce livre plein de vie et d'émotions.
Une formidable tranche de vie, une très belle BD.
Comment un paysan parmi tant d'autres devient du jour au lendemain un détective très demandé par ses voisins.
Cette superbe BD nous fait suivre un personnage attachant au fil de ses enquêtes campagnardes. Vols, infidélités et autres crimes sont de la fête et le héros les résout parfois un peu par hasard, souvent grâce à un talent semble-t-il inné.
On sourit beaucoup pour cette BD aux dessins simples et peu ambitieux mais agréables. Une très très bonne série, à échelle humaine.
Dans cette BD, la maman (Dominique) et le fils (Alexis) nous offrent leur complicité familiale sous les traits du jeune Pico Bogue.
Pico a de ces réflexions à la logique typiquement enfantine. Si certains peuvent regretter que le jeune garçon énonce parfois des propos trop mature, je trouve personnellement que ce décalage entre le dialogue et le personnage principal donne encore plus de charme à la BD.
Les dessins sont absolument fabuleux, donnant aux gags un environnement magnifique. On rit tout au long de la lecture et on attend avec impatience le retour de Pico pour un deuxième opus.
Trondheim sait jouer comme personne avec les genres.
Dans "La nouvelle pornographie", avec à peine quelques formes il nous offre des scènes plus qu'équivoques et de plus en plus complexes au fil des pages.
Une très belle oeuvre qui fait rire tant le style est ingénieux et qui nous bluffent de voir ce qui peut être fait lorsque l'on sait maîtriser les formes.
Connait-on réellement notre famille proche ?
Le héros du "Journal de mon père" se rend compte en revenant au pays pour l'enterrement de son géniteur que cet homme qu'il avait jugé et rejeté n'était pas ce qu'il pensait.
C'est l'histoire de la vie d'un homme, d'une famille. Une histoire de gens comme nous, avec leurs joies et leurs déchirements. Taniguchi maîtrise admirablement la dimension humaine dans cette oeuvre remplie d'émotions. Le dessin en noir et blanc est très beau et favorise la plongée nostalgique dans le passé.
Une leçon familiale pour tous, une émotion forte, un coup de coeur.
Martin commence son job de prof par des remplacements. Pas de bol pour lui, il tombe sur une classe particulièrement difficile.
A travers cette BD autobiographique, Martin Vidberg nous offre son vécu de prof. On passe l'année scolaire avec lui, entre doutes, crises, mais également bons moments avec les élèves. On se rend compte des difficultés rencontrées, du manque de moyen et de l'implication psychologique que demande un tel métier.
Le dessin simple et la sincérité de cette oeuvre en font un indispensable de la BD actuelle. Un petit bout de société pas toujours facile, mais traité avec un bel humour.
Pauvre petit Jacques, victime d'une expérience ratée, le voilà devenu un peu grand. Il rencontre puis perd sa mamie qu'il va ensuite chercher à retrouver, tandis que tous ceux qu'ils croisent sont pétris de peur face à cette aberration de la nature.
Cette BD légère est agréable à lire et fait bien sourire tout le long de l'opus. Par contre, rien n'est exceptionnel ici. C'est mignon, certes, mais ce n'est pas très ambitieux. Jacques est un compagnon attachant, mais non indispensable.
Une oeuvre qui fait passer un bon moment malgré tout. Pour petits et grands.
Que de poésie dans cette série ! Des automates plus humains que les humains et amoureux sont séparés et tentent de se retrouver.
Le rythme de narration lent permet une bonne plongée dans l'ambiance et la sensibilité qui se dégage de la BD.
Les dessins de Béatrice Tillier sont très beaux, aux couleurs éclatantes, illustrant à merveille la beauté qui entoure ces automates et la laideur qui leur est opposée.
Malgré un lettrage perturbant (mise en gras, plein de "..."), ce triptyque est sans aucun doute une oeuvre à lire et relire pour se plonger dans la magie des sentiments.
Comment naît, grandit et évolue une amitié ?
Kris et Eric T. nous raconte ici leur propre histoire avec une humanité que Kris a l'habitude de manier avec une grande habileté.
Les dessins amènent parfois à mal distinguer les personnages mais les couleurs permettent de pallier à ces doutes et la lecture est favorisée par un style simple sans être simpliste.
"Les Ensembles Contraires" fait partie de ces BD qu'on n'oublie pas une fois fermées mais qui nous suivent pendant longtemps. Car même si c'est LEUR vie qui est racontée là, il y a un peu de nous aussi. Nous sommes tous quelque part un Kris avec un meilleur pote Eric T.
Vivement la conclusion de ce diptyque.
Adapter le Donjon en BD, il fallait y penser.
Les deux premiers tomes sont relativement fidèles à la série MP3 originale et se laissent lire.
Sans tenir compte des MP3, la BD est très moyenne, peu cohérente scénaristiquement et à l'intérêt graphique limité. La suite de la série n' pas grand intérêt à mon sens.
A lire pour les grands fans, mais pas du tout indispensable pour les autres.
M-A Mathieu prouve tout son talent dans cette oeuvre simple et efficace.
Un artiste hérite d'un de ses amis. Hypnotisé par le dessin légué, il se met à le décortiquer de fond en comble, durant des années.
Mathieu maîtrise comme personne le dessin en noir et blanc et l'humanité de ses personnages. On suit avec émotion le parcours de cet homme qui suit une quête un peu particulière.
Un petit chef d'oeuvre de BD, tout tranquille dans son coin, mais qui ne demande qu'à être découvert.
Un de mes plus gros coups de coeur de l'année.
L'adolescence est le temps des découvertes, des remises en question et de la prise d'indépendance. Les deux copains de "Coupures Irlandaises" n'y échappent pas. Sauf que pour eux, plongés dans l'Irlande du Nord des années 80, en plein affrontement entre irlandais et anglais, les découvertes ont parfois des goûts de peur et d'amertume.
Le dessin original porte avec ses belles couleurs l'histoire humain de jeunes gens dont l'innocence est radicalement opposée à la dureté du quotidien.
Une belle BD semi-autobiographique remplie d'émotions, entre joie et angoisse au sein d'un pays qui fascine l'auteur depuis toujours. A lire et à offrir.
Retrouvailles avec les contes de notre enfance en version BD, ce livre est visuellement magnifique.
Une magie tranquille se dégage au fil des pages et on se laisse porter sans presque le remarquer dans la féérie de ce conte.
Une BD pour tous, petits et grands, une aventure extraordinaire et colorée à vivre et revivre.
Avant-Pendant-Après, la venue de bébé est toujours un grand moment. Surtout quand elle est racontée par Nicoby.
L'auteur met en scène la naissance de son propre premier enfant, se moque gentiment des réactions de son entourage et des siennes propres face au miracle de la vie.
Petit bijou d'humour et de bonne humeur, ce livre est à mettre dans toutes les mains.
Une série absolument indispensable pour tous !
Dessins fabuleux, originalité de la représentation des personnages sous forme d'animaux, intrigues policières classiques mais habilement menées, tout dans cette série est d'une beauté impressionnante.
Il n'y a rien d'autre à dire, ne reste qu'à applaudir les artistes.
Excellente conclusion du western loufoque de Dumontheuil. L'auteur confirme son talent avec cette série très réussie.
Le dessin est toujours aussi agréable, tout comme les couleurs.
L'humour, l'absurde -un peu absents du tome 2 à mon goût- reviennent en force dans ce dernier tome.
L'histoire ne s'arrête pas jusqu'à la dernière case et la lecture reste toujours un plaisir absolu. Une BD à se procurer absolument pour qui aime la belle BD et l'humour.
Voilà une série dont la qualité augmente avec les tomes.
Bouzard continue avec son "free like a bird" à se moquer de lui même avec un humour qui lui est propre. On rit aux éclats de cet homme un peu loser et de ses aventures campagnardes aux intérêts limités.
Très bonne mise en avant de cette petite vie a priori normale mais vue sous un angle loufoque. Bravo !
Registre humour et personnel pour l'auteur de "Trois Ombres". On s'attendrait à rire plus, quelques gags tombent à plat.
Pourtant, le courant passe. On se sent proche de ce père qui tente tout pour devenir écolo et qui se retrouve confronté aux réalités de la vie quotidienne.
Une bonne BD au final, l'humour un peu plat étant relativement compensé par la prise de conscience qu'elle offre quant à l'écologie au quotidien.
La vie romancée de René Caillé, premier blanc à être entré et sorti vivant de Tombouctou. Une aventure extraordinaire, humaine, dure, magistralement portée par des dessins en aquarelle aux tons plongeant dans de superbes tableaux d'ambiance africaine.
Un indispensable de la BD dont on apprécie autant le visuel que le scénario. Un voyage fabuleux depuis son canapé, dans un autre pays, un autre temps.
La vie s'arrête-t-elle lorsqu'on devient vieux ? Que nenni ! Rabaté nous montre grâce à Emile les interrogations qui traversent l'esprit d'un homme à la vie déjà bien remplie et l'image que les autres renvoient d'une personne âgée. Il nous prouve qu'il n'y a pas d'âge pour (re)commencer à vivre pleinement, s'amuser et pourquoi pas trouver l'amour.
Une belle preuve d'humanité, une magnifique ode à la vie.
Qu'est-ce que c'est la mort ? La petite Luce en vacances chez son Papi va le découvrir. On a tendance à penser qu'il est toujours trop tôt pour un enfant de découvrir le malheur de perdre un être cher.
Cette BD pleine d'humanité parle aussi bien de la vie que de la mort. Elle est brillamment portée par un beau dessin en noir et blanc. Une oeuvre très personnelle, très belle. Magnifique.