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Je sors bouleversé à la lecture de ce livre mis en scène finement, avec une sobriété bienvenue, un sens aigu des situations, et ce goût du détail qui installe une atmosphère, celle d’une jeunesse française qui refuse une guerre cruelle. On ressort de cette lecture convaincu de la nécessité de passer aussi par les images pour porter des histoires, toucher un public de jeunes qui ne connaissent pas cette période.
Benjamin Stora · historien
Un témoignage exposé sous la forme d’une bande dessinée qui rend l’ensemble concret, présent et tragique. Le livre n’oublie pas, toujours par le biais de dialogues entre interlocuteurs venant d’horizons différents, de montrer toutes les nuances du prisme de la société française de l’époque. Une magistrale leçon d’histoire à mettre d’urgence entre les mains de tous les adolescents. Marie-Françoise Masson, La Croix
Auteurs il y a tout juste deux ans du remarqué Dans l’ombre de Charonne, Désirée et Alain Frappier reviennent avec un ouvrage à l’angle mémoriel assez proche, mais au sujet très différent. Ils portent cette fois leur regard sur les années 1980 à travers une tranche de la jeunesse de Désirée, racontée à la première personne. Celle-ci a 22 ans au moment de la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981, qui ouvre le récit, et, pour paraphraser Paul Nizan, ce n’est pas tous les jours le plus bel âge de sa vie. Désirée abandonne ses cours de théâtre et «le vieux peintre qui, depuis 4 ans, refait indéfiniment le même portrait [d’elle] ». Elle monte sa propre pièce, conçoit les costumes de scène d’une amie saxophoniste, avorte, manque encore d’avorter mais choisit cette fois de garder l’enfant prénommé Mélo. Mélo comme mélodrame ou comme le méli-mélo qui donne sa force à l’album. L’aménagement du précaire logement-atelier de couture de Désirée, les souvenirs et la vie de ses voisins se fondent dans le mouvement de l’époque, de l’accident nucléaire de Tchernobyl aux polémiques sur la construction du pont de l’île de Ré, en passant par les mobilisations étudiantes contre la loi Devaquet. Avec Désirée et avec Alain Frappier, qui accompagne de son dessin polymorphe les mille strates de ses souvenirs, le quotidien devient une grande aventure, une épopée. Sa joie de vivre transcende épreuves et contrariétés. La vie «sans» mode d’emploi ? Pas si sûr.
FABRICE PIAULT, Livres Hebdo, 6 décembre 2013
Désirée, l’auteure, passe son enfance à chercher sa place, trimballée de familles d’accueil en internats avec une année chez celle qu’elle appellera « le bonheur », sa grand-mère. Pourquoi ses parents ne s’occupent-ils pas d’elle ? Pourquoi cette carte de famille nombreuse et ces voyages seule avec sa valise ? Et ce prénom Désirée, ironie ultime ?
Toutes les réponses se trouvent au grenier, dans un carton laissé là, négligemment… L’enfance et l’adolescence de Désirée Frappier sont contemporaines des débats sur l’avortement, la contraception, l’émancipation des femmes. Son histoire personnelle constitue le fil conducteur pour raconter la longue et difficile histoire collective, illustrée par le dessin en noir et blanc aux cadrages efficaces et au sublime graphisme d’Alain Frappier.
Le Choix est à la fois une autobiographie, un reportage richement documenté à propos de cette lutte des femmes pour obtenir le droit de disposer de leur corps, et un manifeste pour ne pas oublier, comme le dit Annie Ernaux, que dans ces combats libertaires rien n’est jamais gagné pour les femmes. Et un roman graphique qu’on n’oublie pas non plus, qu’on soit sensible à la question ou pas. Et c’est ce qui fait sa force.
My happy culture, 5 janvier 2016
http://myhappyculture.fr/choix-de-desiree-alain-frappier/
Catalogue de l'exposition Bandes dessinées chinoises qui s'est tenue du 21 avril au 14 juin 1982 au Centre de Création industrielle / Centre Georges Pompidou. Réalisée par Jean-Louis Boissier, Alain Frappier et Jean-Pierre Piton. Le catalogue contient le récit intégral dessiné par He Youzhi (1922-2016), intitulé La combe Chaoyang.
Comissaire de l'exposition : Hélène Laroche ; scénographie : Jean-Louis Boissier ; titres calligraphiés : Alain Frappier.
Communiqué de presse : Issue de la tradition des romans populaires illustrés, des récits en images et de l'estampe, la bande dessinée chinoise apparaît véritablement dans les années 1920/1930, avec par exemple l'adaptation du classique "Roman des Trois Royaumes". De cette époque date la forme désormais typique de la bande dessinée chinoise, livret de petit format avec une image et quelques lignes de texte par page, et aussi cette forme de diffusion particulière qu'est la location, le temps de la lecture sur place, par de petites bibliothèques de rues tenues par des vieux ou des enfants. De nombreuses maisons d'édition, un peu partout en Chine produisent ces bandes dessinées ; les plus importantes sont celles de Shanghai et Pékin. En 1980, 420 millions d'exemplaires ont été imprimés pour toute la Chine. Si l'on compte qu'un livret est lu en moyenne par 5 lecteurs, on comprend que la bande dessinée chinoise connaisse une diffusion à l'échelle d'un milliard d'habitants. Un autre chiffre : la plus importante des revues spécialisées, support de créations expérimentales et d'oeuvres d'amateurs a 1 100 000 abonnés ! La plupart des adaptateurs-scénaristes et dessinateurs sont attachés à ces éditeurs. Adaptations de pièces ou de films, de romans et nouvelles classiques et modernes, chinois et étrangers, les bandes dessinées jouent un rôle, considérable de vulgarisation y compris dans les domaines historiques et scientifiques. Des dessinateurs de grand talent comme He Youzhi à Shanghai ou Wang Shuhui à Pékin (une artiste spécialisée depuis les années 30 dans la peinture de personnages) ont créé des styles spécifiques qui intègrent la puissante tradition du dessin linéaire au pinceau, son étonnante capacité à décrire décors et personnages , à des principes de découpage et de mise en espace empruntés aux arts du spectacle. Avec son souci de la plus grande exactitude documentaire, de la vérité des personnages et des situations, alliés à une vision romanesque, humoristique et poétique, la bande dessinée chinoise permet à elle seule une approche vivante et subtile du monde chinois. Les bandes dessinées présentées dans l'exposition proviennent soit de collections particulières occidentales, soit des deux plus grands éditeurs chinois de bandes dessinées, les Editions des Beaux-Arts du Peuple de Pékin et de Shanghai, qui ont prêté des bandes dessinées introuvables aujourd'hui, ainsi que des planches originales. Après une brève évocation des origines et de l'évolution de la bande dessinée chinoise, depuis 1920 jusqu'à nos jours, l'exposition est axée sur la production des vingt dernières années. A travers la présentation d'une dizaine de monographies des dessinateurs les plus connus en Chine et de quelques unes des œuvres marquantes de cette période, l'exposition souligne les caractéristiques originales de la bande dessinée chinoise : styles techniques, thèmes, processus de création ainsi que le statut des artistes, les éditions et les modes de diffusion. Une place particulière est accordée à la principale revue chinoise de B.D. éditée à Pékin, ouverte aux jeunes auteurs et à l'expérimentation.
Plus de détails : http://catalogueexpositions.referata.com/wiki/Bandes_dessinées_chinoises#cite_ref-0