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Après avoir fini le Tome 1 de Arawn, j'ai un peu le sentiment de m’être fait tromper sur la marchandise, je cite la quatrième de couverture: « Je suis le Dieu de la colère. Le Dieu Vengeur…
Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Jadis, j’étais un homme, sorti du ventre d’une mère... Je me nomme Arawn. ».
Le postulat de base est sympa: comment un homme simple issu du royaume des mortels peut devenir un monstre sans pitié et diriger les enfers ? Quels drames à t'il vécu pour en arriver à haïr sa propre espèce et a renier sa nature ?
Le truc c'est que Arawn n'est pas un homme.
Arawn est un Surhomme élevé par une meute de loup au look gothique-metal extrêmement lié à la magie noire dès sa naissance.
Un gars capable de tuer son premier ours à mains nues à l'age 5 ans et de boire du sang mélangé à de la vodka dans son biberon parce que le lait c'est trop classique et pas assez nourrissant.
C'est aussi le genre à prendre possession d'un royaume entier à l'age de 20 ans avec son cheval et son épée parce qu'il «roxe du poney» et à dégommer des créatures magiques tous les matins avant le café histoire de se maintenir en forme.
Avec un personnage aussi puissant et aussi incroyable dès sa naissance, je n'arrive pas à percevoir l'aspect dramatique de son histoire...pire je n'éprouve absolument aucune sympathie pour ce personnage tête à claque et infaillible, du coup je me moque complètement de son sort.
Les autres personnages sont également dans la même veine : une mère fertile et sexy de 40 ans en petite tenue, des frangins un peu idiots et bodybuildés qui feraient passer Arnold Schwarzenegger pour un maigrichon et des femmes très attrayantes aux charmes indescriptibles. Je n'aime aucun personnage et les dialogues sont d'une banalité...ils sont juste là pour souligner le caractère hors norme de Arawn et son intransigeance.
Reste les dessins de Sébastien Grenier qui sont réellement magnifiques, dignes de la couvertures et qui collent parfaitement à l'ambiance fantasy de Arawn. De ce côté là c'est une véritable claque visuelle.
J'ai vraiment l'impression d’être agressif mais le tome 1 ne ma pas convaincu. Ce livre doit sûrement être destiné aux bretons passionnés par les contes de leur région , aux rollistes ou aux amateurs de Dark fantasy . Ce n'est en aucun cas un reproche mais je n'en fait pas parti, l’intérêt de la bd m'échappe donc complètement.
Les premières choses que je me suis dites en découvrant "Oracle" c'est
- "oula une série concept, je suis pas très fan",
- »de la fantasy chez Soleil ? comme d'habitude un truc commercial avec des femmes à gros seins et des héros musclés",
- "un truc avec des spartiates dans la Grèce antique ? c'est pour surfer sur la vague 300 ?"
Bon bah j'avais tort...parce que ça n'a rien à voir.
Comme son nom l'indique, ce tome raconte l'histoire de la Pythie, puissante prêtresse de l'oracle de Delphes. Pour ne pas spoiler je vais faire simple : Dieux, créatures mythologies, complots, trahisons, vengeances, guerre, Oracle est un mélange de tout ce que le grand public aime dans la mythologie grecque.
Avec des personnages ambigües et bien écrits, une histoire extrêmement agréable et plutôt surprenante et des dialogues captivants, Oliver Péru prouve, un fois de plus, qu'il est aussi bon romancier que scénariste de bande dessinée.
Ajoutez à cette belle histoire, les dessins de Martino, qui collent parfaitement à l'atmosphère antique de cet album et vous obtenez une BD plaisante et magnifique.
Oracle, c'est une tragédie grecque de qualité servie par un dessin agréable à regarder. Franchement une belle découverte !!
Warship Jolly Roger est une sacrée bonne surprise et une véritable bouffée d'air frais en cette période peu favorable aux nouvelles séries de Science-Fiction.
C'est l'histoire d'un groupe de condamnés qui suite à une mutinerie sur la planète carcérale de Tullanium décident de se faire la malle. Parmi ce groupe, Munro, ancien capitaine du Valkyrie et plus grand criminel de guerre de l'histoire fédérale.
Le tome introduit très bien l'univers : l'histoire est simple et efficace, sa basant principalement sur les motivations vengeresses du personnages principal et les déboires de cet équipage atypique.
C'est accrocheur, agréable et le scénario laisse suffisamment de pistes (l'origine du gamin, la famille, le conflit qui oppose les deux factions) pour envisager une plus grande profondeur dans les tomes futurs.
Pour le dessin, Son style fait très "animation" et me rappelle le film d'animation "Titan A.E" mais en plus violent, en plus réaliste et avec des couleurs plus chaudes (pas mal de rouge). On aime, on aime pas, personnellement, je suis fan.
En clair, "Sans retours" c'est fun, agréable, bien dessiné et c'est une très bonne introduction à l'univers de Warship Jolly Roger.
J'ai hésité entre 3 et 4 mais finalement c'est 4 juste parce que j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de notre joyeux équipage de flibustiers galactiques.
Les planètes recouvertes de glaces en science-fiction c'est une véritable passion pour moi: c'est beau, enivrant, silencieux et surtout ça peut potentiellement nous apporter de bon survivals sur fond de drame psychologique.
Et bien Sibéria 56 rate le coche : personnages creux et caricaturaux, faune locale impressionnante mais sans originalité (« coucou Shai hulud des glaces »), univers peu recherché et ultra-classique, histoire prévisible...bref du classique de chez classique sans une seule prise de risque (même le titre, c'est pour dire).
La conclusion du premier tome ne ma pas vraiment donné envie d'en savoir plus.
Reste les dessins que j'ai bien aimé dans l'ensemble, en particulier les somptueux décors et les magnifiques panoramas que nous offre cette planète gelée.
Sympathique sans plus, vite lu, vite oublié. J'espère que le Tome 2 rendra ce diptyque plus accrocheur.
Le Bataillon des lâches est un album injustement méconnu qui mérite sincèrement un réédition chez un éditeur de plus grande envergure. Pour faire simple, le Bataillon des Lâches c'est l'histoire de la guerre... la guerre brutale, sordide et violente oui, mais aussi et surtout l'histoire de la guerre politique, stupide et inutile. D'une guerre en particulier dont les tenants et aboutissants sont tellement stupides qu'ils en deviennent abscons. Cette guerre nous est présenté via le point de vue de Simon Haldeman, un jeune soldat envoyé sur Hyperion pour pacifier une zone neutre où sera bientôt signé un pacte de non-agression avec la race des Krells. Simon faisant preuve d'une certaine vivacité d'esprit se doute bien que cette paix illusoire va finir en guerre ouverte et que ce territoire neutre va bientôt se transformer en tombeau. Il décide donc de déserter le front avec son équipage de char pour éviter l'inéluctable carnage.
«Le bataillon des lâchés» et donc un huit-clos psychologique se déroulant en plein désert.
Entre les divergences d'opinions qui secouent les membres de l’équipe, les crises d'autorité, le manque de vivres et l'atmosphère irrespirable d'insécurité et de méfiance qui règne au sein du char, le voyage des ces fameux « lâches » ne sera pas de tout repos. Avec des retournements de situations plutôt inattendus, un rythme efficace, une narration fluide, un design très « guerre du Vietnam » et une galerie de personnages atypiques et charismatiques, cette bd reste un véritable petit bijoux qui mérite franchement le détour.
En prime, cet ouvrage contient de nombreuses références au monde de la science-fiction qui raviront les fans du genre : Planète Interdite, la Guerre Éternelle, Aliens et bien d'autres encore.
Décidément, un immanquable pour les fans de Science-fiction à l'ancienne centrée autour de l'Humain.
Il faut être franc, j'aime bien Fred Duval mais l'histoire m'a parue extrêmement convenue : une femme bad ass au service de sa majesté, un méchant allemand qui aime tuer les gens, un petit voyage en Afrique pour se faire un petit safari et des dialogues dépourvus d'originalité constituent le cœur de l'intrigue.
Pas vraiment mauvais mais loin d’être excellent.
Néanmoins, le retournement de situation final m'a complètement pris par surprise ! Si bien que j'ai relu le livre une seconde fois pour observer avec plus d’intérêt les petits détails qui sont susceptibles d’amener cette révélation.
Rien à dire du côté des dessins : j'ai toujours aimé le trait de Quet depuis son travail sur Travis et mon opinion ne change pas avec Wendy.
J’attends la sortie du tome 2 pour voir jusqu'où les auteurs ont décidés de nous amener...car il y a du potentiel.
C’est agréable de prendre une bd sur un coup de tête juste pour la qualité esthétique de la première de couverture et pour son titre accrocheur et de constater que nous ne nous sommes pas trompés.
Sur des bases plutôt classiques qui m’ont furieusement fait penser aux Chroniques de Riddick, Le scénario de Khaal se démarque par son personnage principal obscur et violent qui n’est ni plus ni moins que l’incarnation physique de la mégalomanie et de la haine. Khaal c’est une ordure, un pourri de première, convaincu de sa légitimité à diriger les étoiles qui ne cesse de lutter contre sa peur maladive d’être vulnérable face à la mort. Le ton de l’univers y est donc très mature. Si vous aimez suivre les pas des méchants et des Tyrans dans un monde de space-opéra cohérent, sinistre et à l’agonie, le scénario devrait à coup sûr vous plaire. A noter que l’univers de Khaal est heureusement illustré par un dessin réaliste, à la fois sobre et somptueux et d’une finesse au niveau des expressions des personnages absolument irréprochable.
C’est donc une très bonne bande-dessinée qui m’a comblé de par ses dessins agréables à regarder, ses couleurs sombres et en adéquations totale avec l’atmosphère véhiculée par son univers, son histoire et son contexte intéressant et surtout de par son protagoniste principal fascinant : KHAAL, L’Empereur Galactique !!
EDIT : 2 étoiles retirées suite à la lecture du tome 2. En gros Khaal tombe dans le cliché du gars bourrin ultra-puissant et invincible. Une enflure prétentieuse qui n'éprouve jamais de difficultés à obtenir ce qu'il désire. Pas de conflits d'envergure ni de dilemmes moraux et encore moins de profondeur psychologique. Un bon moment de lecture sans plus...