Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 24/11/2024 à 01:06:32 en 0.0436 sec
Ce nouveau tome est vraiment toujours aussi bien.
Le récit prend forme et avance. Les situations des différents protagonistes s'altères et compliques encore l'ensemble de la trame tout en concervant un réalisme assez percutant.
L'aspect psychologique y est aussi bien travaillé, dévoilé...!
Mais des questions restent posés et d'autres s'y rajoute en même temps que l’introduction de nouveaux personnages.
C'est tout bon quoi !
Pour le dessin, c'est toujours le top.
La couverture de ce tome 2 est moins "bonne" que la précédente, mais ceci est du, à mon avis, au fait qu'elle est moins accrocheuse (je pense que cela réside dans le choix de la couleur d'arrière plan).
Les dessins ont encore évolué par une amélioration et un meilleur dosage des détails (décors,...).
Que de chemins parcourus depuis le regretté "RIP Ltd", qui, je trouve était déjà bon.
Je note pourtant une certaine maladresse dans le dessin de l'un ou l'autre pied (pas facile à dessiner ces choses là) ou encore dans une ou deux perspectives. Mais ces "défauts" sont légers et n'entame en rien la qualité du travail de Maître Gihef.
Le découpage est aussi une très bonne réussite et accentue encore la lisibilité et le rythme de l'histoire.
La fin de ce second tome s'accélère pour ne se terminer que sur une envie : lire la suite.
Maître Gihef, Maître Calède, bravo et continuez comme ça !
Ce tome est à lire absolument (tout comme le 1er)
Voici un premier tome tout en dépaysement et en action.
L'histoire, tout en étant assez classique (Monde étrange, Monstres, Magie, Vengeance, Quête,...) dans le genre HF est rondement mené. On n'a pas le temps de s'ennuyer.
Même si au début, Elias y apparaît comme étant assez antipathique, par la suite, on apprend à l’apprécier. On sent que les épreuves, depuis son combat contre Melchior, ont commencé par le changer.
Le dessin est très réaliste, nerveux (scènes de combat bien rendus) et assez minutieux. Les couleurs et le surplus de détails accentuent encore cet effet de monde inconnu et ténébreux.
Il est cependant regrettable que parfois les couleurs embrouilles la clarté et la compréhension de certaines cases.
Un achat que je ne regrette pas, et que je conseil même car c'est du tout bon Heroic Fantasy.
La couverture est déjà fort jolie au premier abords et donne envie d’en découvrir le contenu.
Le scénario est original de part sa construction autour des légendes, de la magie et d’un personnage central qui passe de l’état d’enfant de 10 ans à celui de vieillard de 90 ans et inversement. Ce dernier vit (ou revit) de nombreux cycle de sa propre existence aux rythmes des contes et de l’imagination.
Le début est assez complexe car on passe d’une scène à l’autre et d’une étape de la vie de Milmo à une autre de façon (parfois) assez abrupte. Mais au fil des pages, le scénario s’installe, s’étoffe et la compréhension s’en ressent.
Les nombreux personnages sont présent afin de servir la trame, ce qui implique de nombreuses zones d’ombres sur leurs passés ou leurs motivations.
Le dessin est fort plaisant, et rappel par certain côté le style de Marc Bati (Altor, Sylféline) en moins «enfantin» ou à Arno (Alef-Thau).
La colorisation (moins aseptisée que dans Altor) sert bien l’histoire et ne gâche en rien le dessin.
Il s’agit donc d’un bon premier album fort plaisant à lire et qui donne envie d’en découvrir la suite.
Le scénario est assez original de part cette muraille immense qui limite le monde connu. Même si l’aspect Heroïc Fantasy est indéniable (quoique…), ce petit plus apporte quelque chose de différent au genre (enfin selon moi).
Le monde semble y être assez étoffé et maîtrisé. Le côté religieux et politique, imbriqué l’un dans l’autre, nous promet de beaux conflits d’intérêts et autres trahisons. Et puis, n’oublions pas l’Innommable…
Au sinon, on y retrouve le quasi classique groupe de jeunes aventuriers (voleurs et parias de la société) en quêtes de justices, dont une belle héroïne.
La toute puissance de l’église (et de l’inquisition) se ressent presque à chaque page. Où du moins lorsque apparaît l’Acromone Looghan et ses sbires.
Et puis, il y a cette fin qui arrive trop vite, avec cette immense porte de métal qui se referme sur ses secrets dans la dernière case. On ne peut qu’espérer une suite rapide.
Le dessin est assez réussi. On y retrouve un certaine filiation au manga (corps longilignes, mèches de cheveux devant une partie du visage,…).
Il est propre, efficace et assez nerveux, le tout étant bénéfique aux scènes d’actions.
Le look de certains «personnages» laisse à penser qu’il a été travaillé, recherché.
Néanmoins, on peut découvrir quelques points faibles dans le style, comme la rigidité et/ou le statisme de certaines postures ou expressions faciales ou encore un encrage épais.
La mise en couleur est assez sombre et fait ressortir le côté ténébreux du scénario. Par contre, cela peut engendrer des confusions entre les personnages ou les lieux.
Le carnet de croquis nous permet de savourer le travail du dessinateur et sa progression. Ce qui nous annonce, selon moi, un second tome mieux maîtrisé et plus mature.
Voici donc une bonne BD, à lire même pour les personnes qui n’accrochent pas au genre.
Avec sa couverture assez énigmatique et son titre on ne peut plus flou, il y a pas à dire, elle attire et interroge. Un peu à l’image du personnage donnant son nom à cette série de 2 tomes.
Le scénario est assez bien travaillé et maîtrisé. Les zones d’ombres et les interrogations y sont légions. Le lecteur se demande assez rapidement ce qui se trame dans cette immense propriété où réside deux jeunes et magnifiques femmes ? Pourquoi y a’il autant de gardes ? Et surtout pourquoi avoir engagé trois hommes supplémentaires aux passés et aux motivations si différents afin d’assurer la protection rapprochée de Judith.
La personnalité des trois « gardes » s’y dévoile (et évolue) progressivement sans nous permettre de se faire une opinion précise à leur sujet.
Le dessin est assez plaisant et réaliste. Il capte et rend assez bien le mouvement et les quelques scènes angoissantes.
Par contre, certaines cases sont complètement floues, suite à un problème d’impression je suppose, ce qui nuit à la qualité de la BD (cf pages 17 et 24).
Les couleurs assez ternes ou sombres ne sont perturbées que par les vêtements de Judith et de Julia son étrange dame de compagnie.
Il s’agit donc d’une BD assez intéressante sachant ménager ses effets. Tout son intérêt devrait se sublimer avec la suite et fin dans le tome 2.
Très chouette BD qui ma surpris pas sa qualité.
Les références à [b]Blade Runner [/b]sont évidentes et apportent un plus à l'ambiance (sombre, humide et inquiétante).
La personnalité du "héro" (sorte de fonctionnaire en charge du [b]Contrôle Egalitaire[/b] et au look assez rétro) prend forme et se dévoile au fils des pages. Le lecteur découvre aussi une infime partie de la Mégalopole Centrum et de la faune qui y réside.
Il est peut-être dommage que l'on suive pendant 3 jours les "missions" du [b]Furet[/b]. Mais bon, cela contribue en partie aussi à l'ambiance.
La fin de l'album permet de lancé (amha) la série grâce à un certain suspense et surtout à quelques interrogations.
On ressent une certaine maîtrise scénaristique compréhensible par le fait que le scénariste est également l'écrivain du roman dont la BD a été adapté.
Pour le dessin, celui-ci est sombre et assez rude. Il donne un aspect assez typé aux différents personnages et accentue l'impression déprimante de la ville.
L'une ou l'autre maladresse de proportion ou de positionnement des personnages y est perceptible (cf la scène des soins). Mais ceux-ci n'empêchent aucunement de savourer ce récit d'anticipation.
Il s'agit donc d'une bonne série qui risque de s'étoffer encore.
L’attente fut longue pour ce tome 2, mais qu’est-ce que c’est bon…
Pour le scénario : il est toujours aussi bon, fouillé et assez complexe. On voit que le scénariste maîtrise son monde et ses personnages.
La fin de ce nouvel opus relance l’intrigue sur de nouvelles bases et laissent de nouvelles questions en suspend.
Pour le dessin, c’est tout bonnement extraordinaire. Il se dégage de celui-ci une impression d’écrasement par une architecture lourde, métallique et sale. Le lecteur pourrait presque sentir les effluves de pollution (fumées) et de rouille de ce monde Steampunk. C’est froid et humide, gris et terne. Il s’en dégage une impression de malaise, de peur voulue afin de coller à une mégalopole de désespoir et à une société moribonde ou le meurtre est devenu un commerce.
Biapolis semble regrouper les aspects cauchemardesques de nos villes et de nos sites industrielles.
Les personnages sont extrêmement travaillés, vifs et assez typés. Les apparences (look) y jouent un rôle très important. Tout l’esthétisme repose sur les personnages féminins (Hestia & Ambrosia).
On notera néanmoins l’une ou l’autre erreur de positionnement de la part de certains personnages, mais ces derniers sont bien vite évincés par la qualité de l’ensemble.
Les scènes d’actions sont nombreuses et violentes, servis par un découpage nerveux et assez cinématographique.
Pour les couleurs, on retrouve principalement des tons ternes et tristes. La seule couleur vive est le rouge, c’est pour représenter le sang ou les vêtements et cheveux d’Hestia. Tout comme Ambrosia dont la blondeur tranche avec les couleurs de la ville.
Il s’agit donc bien de la confirmation que «Le Régulateur» est une très bonne série ou l’ambiance et le dessin y sont de qualité.
C’est une œuvre émouvante et tellement poignante. L’auteur nous ballade d’une émotion à l’autre avec brio et savoir faire. Même si l’on ne s’identifie pas complètement à Marco, certaines réflexions ou certains sentiments du personnage central nous touche. A un moment ou à un autre, on se retrouve un peu dans le personnage de Marco car celui-ci est tellement tangible, profond et humain. Marco évolue tout au long de l’histoire, éclairant la trame d’espoirs pour son bien-être. Le lecteur ce surprend alors à ressentir de la joie pour le jeune photographe.
Le dessin sert d’une façon magistrale le récit en multipliant les sensations ressenties par le scénario. Il permet de nous plonger dans les douleurs, les doutes, les joies de Marco par son trait précis et tellement expressif. Le lecteur en arrive même à ne plus voir les défauts du dessin.
Ce second tome du Combat Ordinaire confirme donc le génie de Monsieur Larcenet et la qualité de cette série exceptionnelle.
Ce tome 2 m’a plus accroché que le précédent. Par rapport au premier, les personnages sont un peu plus fouillés, étoffés.
Le scénario y reste malgré tout assez simple et sans ambiguïté.
Le dessin est resté égal au tome 1 avec un aspect Disney indéniable et toujours aussi attrayant.
Ce style et les couleurs employées (surtout pastels) donnent un ton, donnent une certaine ambiance à la série.
Elle est surtout destinée à faire passer un bon moment de lecture tout en restant dans le flot moyen de la production. Elle se consomme vite et quand on y repense après plusieurs jours, la première réflexion qui vient à l’esprit est «c’est pas mal mais sans plus».
Le premier point positif, c’est la couverture. Elle accroche avec son fond rouge et le titre en relief. La silhouette sombre en arrière plan est assez inquiétante. Avec le personnage enchaîné et torturé (moralement) en premier plan, elle en impose !
Pour ce qui est du scénario, Callède doit avoir subit une petite influence du Comics « 100 Bullets » de Azzarello & Risso. Du moins pour le début… !
Par contre, bien vite la trame s’en sépare et prend un tournant assez inattendu et assez innovateur. Je ne pense pas qu’il y ait eu de précédent…
Le scénariste nous propose des personnages torturés et complexes. Ces derniers basculeront, chacun de façon différente, en enfer.
Le suspense est bien présent et assez intense. La fin de ce premier tome laisse le lecteur sur sa faim.
Pour le dessin, je dois dire que Gihef doit être un aficionados des polars américains.
Son découpage et les «tronches» de ses personnages font immanquablement pensé aux films de Tarantino (Jackie Brown) et autres maîtres du genre.
Le dessin est, il me semble, plus aboutit que dans R.I.P. Ltd et plus réaliste. Même si d’infimes imperfections sont perceptibles, les dessins restent fortement agréables et justes.
Gihef parvient à nous plonger dans cette Amérique de la différence et profondément réaliste, loin des clichés habituels.
La colorisation parfaite, et assez éloignée des aspects éclatants que l’on a l’habitude de voir dans certaines productions, accentue encore plus cette impression de réalisme.
«Enchaînés» constitue donc une très bonne nouvelle série, au suspense intense et au dessin fort agréable. Cette BD constitue, selon moi, une des très bonnes surprises de 2004. Elle est à lire absolument.
Ma première impression concernant ce premier tome est : pas mal, intéressant même.
Pour le scénario, sans être à 100% original, il est malgré tout prometteur et permet, selon moi, de futurs développements assez intéressants.
De plus, le monde semble être riche et complexe. Je trouve que l’ensemble fait pensé à l'univers de Conan…
Pour le dessin, il n’est pas déplaisant bien qu’un peu sombre. C’est vrai qu’il est aisé de confondre certain personnage.
Le côté lourd du dessin accentue encore le côté sombre de la trame. Il rappel par certain côté le style de Frazetta ou de Civiello (en plus sombre). Ce qui a mon sens démontre une certaine qualité.
Le dessin doit encore s’améliorer voire acquérir un peu plus de maturité.
Le point négatif, c’est le découpage.
Il accentue encore plus la confusion possible entre les personnages et la complexité de la trame. Je pense qu’en allégeant ce point, cela permettra d’aéré le récit !
En conclusion, il s’agit d’une histoire complexe et riche servit par un dessin assez typé, lourd (par les détails) et sombre.
Il faut s’accrocher pour lire et éventuellement apprécié ce tome.
Pour ma part, je ne trouve pas cette BD extraordinaire. Le dessin y est parfois approximatif et les couleurs y estompent parfois les traits. Je n'ai pas tellement accroché au style de l'auteur. Et ce même ci celui-ci est fortement influencé par Loisel (que j’adore).
Le scénario est plaisant et se laisse lire facilement. L'idée de départ est assez sympa et le héros (Zepplin) un Fröle est assez convainquant. L'histoire parallèle avec les enfants y est assez classique et permet déjà de se faire une idée sur la suite du récit. Le monde fantastique, qui y est dépeint, est intéressant et laisse de nombreuses zones d’ombres.
En conclusion, ce premier tome n'est pas indispensable. Le dessin doit encore s’affirmer et le scénario augure d’une suite assez classique ( :( ) ou d’une suite plus étonnante ( :D ).
Il faut, je pense, attendre le prochain tome, pour juger des progrès apportés au style (dessin & scénario) de l'auteur.
Voici une nouvelle série qui s’annonce très bien.
Le scénario nous relate une aventure d’un couple de marchands et anciens trafiquants de reliques (Raedwald le Saxon et Arnulf). Ils ont été engagés par un Archevêque pour démêler les intrigues liées à un meurtre perpétré à l’encontre de deux membres de la famille Royale. Et pour encore compliquer leur tâche, ils doivent résoudre un problème lié à une relique de St Policarpe.
Nos deux héros évoluent dans une France du moyen âge à la fin du 10ème siècle où le Malin, le surnaturelle et autres miracles règnent en maître. Le doute quand à l’avenir, angoisse l’ensemble de la population.
Les auteurs nous font vivre les points de vue de celle-ci avec leurs croyances et leurs peurs sans apport d’explications rationnelles. L’intrigue politique et religieuse y est fortement présente rappelant le film « Le nom de la Rose » de JJ Annaud. Le scénariste imbrique des éléments réels de la vie de l’époque (certains termes employés, certains personnages historiques ou lieux) avec de rare effets magiques (comme les miracles des reliques) et avec des monstres ou créatures étranges (comme les goules ou les zombies). On se prend facilement à y croire tant le ton employé semble vrai.
Le dessin est merveilleux de par sa précision, son réalisme et son énergie. Les scènes de combat y sont mouvementées et assez réalistes. Le dessin est assez sombre comme pouvait l’être cette période trouble et fortement religieuse où même les références de l’époque (l’église, la royauté et la noblesse) semblent perturbées par le changement de millénaire.
En conclusion, ce premier tome est un très bon cru pour qui aime le genre thriller fantastique et médiéval agrémenté d’intrigues politiques et religieuses.
Avec ce second cycle, les auteurs nous donnent une nouvelle occasion d’apprécier leur travail et leurs talents.
Le scénario, s’il n’est pas d’une grande originalité, nous propulse au cœur d’un Far-West sauvage et violent.
Le lecteur se rend compte que comme dans la nature, la loi du plus fort y prévaux. Ce n’est pas la petite ville de Barro-City qui démontrera le contraire. Les crapules, faux-jetons, traîtres et menteurs de tous poils semblent y avoir élus domiciles à moins que ce ne soit tout simplement des hommes bouleversés et traumatisés par plusieurs années de luttes fratricides.
Cela entraîne une sorte de méfiance généralisée sur l’ensemble de la population. Les trahisons y sont monnaies courantes que ce soit pour quelques dollars ou par amour.
Le dessin est toujours aussi splendide et permet au lecteur de se plonger dans ce West sauvage à la façon E. Moricone.
Les visages sont rudes et sec comme le pays et le climat. C’est dans cet environnement que se tissent les drames et les vengeances.
Une BD époustouflante mené, tambour battant, par le Bouncer, videur et nouveau bourreau de la ville, en quête d’une vie sereine et d’amour.
Voici une histoire (signé Mangin) assez intéressante se déroulant à l’aube de la révolution française avec un soupçon de fantastique et d’humour. Mais à côté de ces deux aspects, les auteurs s’attardent également à une critique de la société de l’époque avec la suprématie de la royauté (et des nobles) et de l’église.
Devant les déboires du petit Denis, on ne peut que le soutenir et lui espérer une vie meilleure. Le lecteur se prend très vite d’affection pour ce petit miraculé.
Le dessin est très bon. Le style de Griffo y est très reconnaissable et peut-être plus soigné que dans Vlad. Son style est ici moins adulte mais plus net, plus lumineux que dans Giacomo C.
Voici donc une BD attachante (grâce au personnage principal). Elle se lit facilement et rapidement, ce qui provoque une forte envie d’en lire la suite pour savoir ce qu’il advient de ce pauvre petit Denis à la tête détachée.
Voici une BD (one shot) des plus passionnante. Son appartenance à la collection Latitude nous confirme d’ailleurs que celle-ci ne regroupe que de bons crus.
Le scénario est assez prenant et nous dépeint des personnages attachants et ambiguës (pour certains) et intriguants voire repoussants (pour d’autres).
L’histoire semble commencer comme un conte de Noël pour assez rapidement se tourné vers le drame.
Le lecteur y suit la vie d’une petite fille (adorable) pendant la période de Noël. On se prend très vite à espérer que la petiote pourra aidé sa maman et aussi retrouvé son papa.
Le destin de cette petite Manon croisera celui d’un autre personnage assez typé, Monsieur Bonjour. Ce dernier est un ancien fabriquant de jouet au caractère exécrable et ronchonneur mais possédant un grand cœur.
Tout ceci aurai pu être assez simple s’il n’y avait l’arrivé d’une sorte de père Fouettard.
Les personnages sont très bien détaillés avec pour chacun une personnalité propre et des secrets lentement dévoilés durant le récit.
Le dénouement de cette histoire en sera d’autant plus passionnante même si elle semble évidente. Par contre, les deux dernières planches auraient pu être un peu plus étoffées au niveau du récit.
Le dessin est une pure merveille avec des personnages réalistes mais à la limites de la caricature, accentuant encore plus la sensation de conte. Le trait y est précis et clair avec une certaine sensibilité et du mouvement.
Le découpage y est très bien fait et permet de suivre le récit d’un bout à l’autre sans refermer l’album. Il contribue fortement à donné un rythme croissant à l’histoire.
Les couleurs sont très belles, nettes et réalistes. Elles mélanges des tons chauds (comme le rouge du Père Noël) et des couleurs plus douces, voire ternes pour les décors dans la ville enneigée. Elles imprègnent le récit de ce côté féerique, propre au conte.
Cet album est une déception autant par le dessin que par le scénario.
L’histoire nous ramène Alix et son inséparable Enak en Egypte à la suite d’une invitation de la Reine Cléopatre. Celle-ci, afin de renflouer son trésor et consolider ses frontières au sud, accepte de marié le jeune compagnon d’Alix à une jeune princesse égyptienne.
L’idée de départ n’est pas mauvaise mais elle évolue bien vite en une sorte de course poursuite dans une savane sauvage et dangereuse.
J. Martin y incorpore des éléments fantastiques (comme la confrontation entre les Titans, les deux héros et des buffles) qui sont tout bonnement ennuyeux et mal développés.
Les personnages n’y ont aucune profondeur. Ils sont fades et subissent en partie les événements. Les deux héros sont continuellement pris en charge par les personnages secondaires.
Alix et Enak semble intemporel car ils n’évoluent pas et ne vieillissent pas. On y apprend qu’Enak n’a pas encore 20 ans et ce malgré les aventures (et voyages) vécues.
Le dessin est, si l’on s’arrête aux décors, toujours aussi magnifique mais par contre les personnages sont de temps en temps, un peu ratés. Certaines poses sont bizarres et/ou tellement conventionnelle par rapport aux autres albums, qu’on a l’impression que Moralès ne fait que de recopier ce qui a déjà été fait. En outre, certains profils ou même expressions du visage y sont complètement loupés. Il n’y a aucun effet de relief, de mouvement.
Voilà une série qui est vraiment très bien.
Le scénario transpose le mythe de Merlin, de Morgane et du St graal dans un univers futuriste et inconnu. Une forte influence de la saga Star Wars y est également présente de part les rapports entre Voort et le Grand Prêtre, la présence d’anciens ordres chevaleresques (Jedi) et l’existence d’une sorte de magie (la Force), les vaisseaux,…
On apprend à connaître un peu plus les différents personnages, ainsi que leur motivations. Morgana et sa nemesis : Voort, se posent de nombreuses questions sur l’un et l’autre, sur leurs passés et surtout sur leurs confrontations. Les réponses sont fournies parcimonieusement et aux gouttes à gouttes.
Il y a de l’aventure, de l’action et du suspense.
Le dessin est splendide et d’une incroyable justesse. Il est propre, précis et fin sans être surchargé pour autant. On est très vite dépaysé par certains décors et autres costumes.
Les couleurs, magnifiques, contribuent largement au dépaysement et accentuent encore plus l’aspect SF et HF. Certaines scènes sont d’une pure merveille (Quand Voort absorbe la puissance d’une étoile – pages 26-27 ou encore l’arrivée du Dragon de Feu– page 42)
En conclusion, voici deux tomes magnifiques qui installent petit à petit une trame en apparence connue et évident, mais teinté de «Space Opera».
Les réponses concernant les questions relatives aux différents personnages se dévoilent lentement. Ce qui indique que l’on est parti pour une longue suite d’albums à l’épopée grandiose.
Je ne connaissais pas cette série lors de sa sortie en N&B. C’est donc, attiré par la couverture que j’ai acheté ce 1er tome.
Je trouve que ce n’est pas mal du tout. Le lecteur est plongé dans la prohibition des années 30 aux USA. On a l’impression de suivre un épisode des incorruptibles mais du côté des mafieux et en plus violent.
Car la violence y est présente (torture, règlement de compte, viol, vengeance,…).
Les auteurs s’attardent dans ce premier album à la folie d’Amerigo Centobucchi et les rapports qu’il entretient avec ses frères et sœurs (Frank, Antonio et Caterina). Chacun des membres de la famille c’est tourné vers des destinés très différentes : truand, curé, policier et actrice.
Le dessin est sombre et surtout très expressif. Les excès de colère du frère aîné y sont très bien rendu. Le dessin permet encore plus de ressentir le côté malsain du personnage d’Amerigo.
La couleur y est judicieusement maîtrisé afin de ne pas gâché l’atmosphère sombre et violente du récit.
C’est une très bonne BD. Vivement la suite…
C’est beau, c’est dramatique et puissant, à lire quoi ?
Depuis quelques années, les Reality Show de tous poils nous envahissent. Avec ce one-shot, nous avons droit au fond du panier de ce type d’émission.
En effet, un puissant média à imaginer de faire participer, à une mission armée dite « humanitaire », un civil. Quand on sait que ce média fait partie d’une puissante corporation qui dirige notamment l’ONUC (Organisation des Nations Unies Corporatistes) et qui détient toute l’économie des USA, on se rend vite compte des dérives possibles au niveau international.
Il est alors aisé de manipuler les opinions publiques grâce à ce type d’émission et de média. Le lecteur ne peut s’empêcher d’y faire certains rapprochements avec les actualités.
Les principaux protagonistes semblent avoir leurs propres motivations qui par moment peu paraître flou ou inexpliquées.
La particularité du scénario provient également d’une succession de flash-back relatif à certains événements antérieurs à l’émission T.V. C’est pendant cette période qu’émergera le premier grains de sable destiné à grippé la mécanique de la machination armée. Le deuxième étant un regain de moralité de la part du participant civil au show.
Le dessin est nerveux et agressif. Il y est possible de confondre certains personnages ou du moins de s'y perdre parfois.
La violence y étant omniprésente, le découpage se veut rapide et clair.
En raison de l’histoire sombre et assez malsaine, les couleurs suivent le style du dessin par des tons sombres ou ocre (pour les retours dans le temps).
LWH est un album passionnant ne répondant pas à toutes les questions et laissant une envie de suite à la fin de la BD. Mais, il se suffit malgré tout à lui-même.
« Elle » constitue un album très intéressant :
Le scénario nous raconte l’histoire d’un jeune homme (Hippolyte) sympathisant à la cause des résistants, pendant la seconde guerre mondiale, dans une ville de Rennes occupée et bombardée.
A la suite d’un bombardement, il y fait la rencontre de Michelle, une jeune fille étrange au visage d’ange et recherchant ses ailes ?
Notre personnage central, y découvre l’horreur de la guerre avec ses dévastations et ses morts. Il apprendra ainsi la violence.
L’histoire est assez intimiste par son approche du personnage d’hippolyte. Au début, il est idéaliste, voire philanthrope, et peut-être encore un peu naïf au sujet de la guerre et de ses conséquences. Cela lui procure une certaine profondeur.
La jeune Michelle se déclare comme étant un ange, mais peut-être est-elle tout simplement folle. Elle souhaite protéger son prochain et semble caché un terrible secret.
Les conséquences de leur rencontre n’en seront que plus dramatiques.
Le dessin est tout en douceur, féminin et en beauté avec des traits très fins. Il est lumineux et très agréable à l’œil.
Le seul petit bémol provient du fait que les personnages sont parfois effacés avec des traits du visage un peu flou. Ils ont tous l’air d’avoir le même âge (à part pour un médecin,…).
Les couleurs, pastels et extrêmement lumineuses accentuent encore cet aspect flou ou irréelle de certains paysages ou de certaines scènes.
« Elle » est un très bon album, aux beaux dessins et au scénario accrocheur. La suite, et fin, devrait répondre à de nombreuses questions laissées en suspends.
La lecture en est facile et agréable. La jeune artiste qui signe cette œuvre en tant que scénariste, dessinatrice et coloriste, entre tout en douceur, mais par la grande porte, dans le monde des auteurs de BD.
Voici un premier tome tout en légèreté. Que ce soit dans le scénario, dans l’humour et dans le dessin.
Le scénario y est quasi inexistant. L’histoire que relate SexyGun par l’intermédiaire de la voix off d’un dénommé Tom Reck, ne fait que de retranscrire certains faits autour des quatre ravissantes héroïnes. Cela va de la rencontre du trio de base (Svetlane, Betty et Ann) avec l’asiatique Li Ming, à la manière peu orthodoxe pour les SexyGun de survivre dans ce « West » sauvage. Il est vrai qu’elles ne sont pas des exemples de vertu (effeuilleuses, modèles, voleuses, escrocs et prostituées à l’occasion).
L’ensemble est saupoudré de légèreté et d’humour avec certain clin d’œil à notre société (viagra en sirop, photos de pin-up pour magazine,…) et certains archétypes sur la gent féminine (filles faciles).
Le dessin, humoristique et très réussi nous dépeint un far west résolument tourné vers le charme et l’aventure. Le dessinateur y représente la femme comme sublime et généreuse (sauf peut-être Molly, la patronne du bordel et saloon, Mack-the-Knife).
Même si le dessin y est très beau, je trouve que l’encrage y est parfois trop épais. Certains personnages, en arrière plan, semblent aussi un peu flous ou mal représentés. Les visages ou même les formes aguichantes des quatre jeunes femmes sont parfois un peu surchargés, ce qui peut nuire à leurs apparences.
Les couleurs y sont assez lumineuses et chaudes.
En conclusion, SexyGun est un album tourné vers l’humour et le charme (d’où le titre de la série) laissant une grande place à l’action. Le dessin totalement différent de Banana fight est accrocheur et plus réussi à mon sens.
Il s’adresse plus à un public adolescent ou adulte (et encore ado dans l’âme).
Il s’agit donc d’un album à lire dans le but de passé un bon moment de détente.
Voici une série parallèle à Golden City, qui commence sur les chapeaux de roues.
Le scénario prend le temps de nous y présenter les différents protagonistes. Le lecteur passe de séquences de courses avec des véhicules hyper puissants et un jeune héros surdoué du volant au nom évocateur de Dayton, a des scènes d’intrigues liées à Golden City.
De nombreuses questions restent en suspend à la fin de ce premier tome. Ce qui est normal, pour un album d’introduction.
Néanmoins, l’intrigue y être moins intéressante et moins novatrice que pour la série mère.
Le dessin, tout comme pour Golden City, y est propre et net. Le trait est précis et détaillé voire un peu stérile par moment. Mais grâce a un découpage assez cinématographique et nerveux, les scènes se suivent rapidement ne laissant aucun moment de répits.
Les couleurs chaudes et vives accentuent encore cet effet de vivacité dans le dessin.
Il s’agit d’un premier album plaisant et rapide à lire.
Ce premier tome d’une série de trois frappe fort et surtout ne laisse pas indifférent.
L’auteur nous y présente un jeune homme plein d’avenir qui après avoir hérité d’un maison, s’est lancé dans la vie active en tant qu’indépendant. En conséquence de quoi, il a investit dans un outil informatique performant. Malgré, ses dettes, il garde un moral d’acier car il sait que son affaire tournera grâce à un carnet de commande bien rempli.
Malheureusement, le destin se jouera de lui. En une nuit il perd tout (maison, travail, carte d’identité, honneur…) et n’ayant plus de famille, il se retrouve SDF.
Le lecteur assiste donc à une lente mais irrévocable descente aux enfers de la part de cet héros malgré lui : Benjamin Tartouche.
Même si les événements s’enchaîne les uns aux autres, et ce de façon presque surnaturelle, on ne peut que redouter ce type de déchéance. On ne peut s’empêcher de penser : « Et si cela m’arrivait » !
Le Purgatoire constitue bien un drame où le désespoir s’accroît de pages en pages.
Le dessin (extrêmement lisible et réaliste) est sombre, voire même noir comme l’avenir de Benjamin. Il ne laisse aucun doute aux lecteurs quant à l’issu du récit.
Le style triste de l’auteur (visages allongés, grisaille des bâtiments, du ciel, la pluie,…) est néanmoins rehaussé de couleurs. Mais celles-ci restent dans les tons sombres, gris et bruns.
Il s’agit donc d’une œuvre réaliste et prenante, à ne pas lire dans un moment de déprime.
Le Jour des Magiciens est une nouvelle série dont ce premier tome, intéressant, est plaisant à lire.
Le lecteur évolue dans un monde contemporain mais imprégné d’éléments fantastiques. La magie y est présente mais sans grand effet visuel. Elle est discrète et intriguante.
En marge de ce monde réaliste (la ville de Berlin), les auteurs nous font découvrir des éléments hors temps (la Forteresse et le navire du Mage-Chasseur par exemple). Ils prennent le temps de nous présenter la jeune héroïne, ce qui donne un rythme assez lent au récit.
Quelques interrogations persistent à la fin de ce premier tome comme : quelles sont les destinées de Drazen et d’Anja, quels sont les buts de Lancaster, que sont les créatures de la Forteresse du Nord-Est,…
Au niveau du dessin : le style clair et nette, un peu caricatural et/ou effacé des visages rappelle les dessins de Moebius (notamment avec le Monde d’Edena ou l’Incal). Le rendu est très plaisant à l’œil et permet de s’imprégner complètement dans ce récit fantastique.
Les couleurs pastels, douce et lumineuse nous propulse dans un ensemble onirique et étrange.
Ce premier tome, sans grande prétention, est à lire en toute tranquillité.
Voilà une série qui s’annonce bien.
Le scénario, s’il ne se battit pas sur un backgroud innovateur (société humaine sur le déclin, et survie de cette dernière grâce à une sorte d’IA tentaculaire), il se développe très vite vers une idée assez originale.
Le héros (Giss) va y faire de grandes découvertes sur les dendrites et l’Entité Bio Cybernétique (IBC) et sur les origines de sa naissance. Malheureusement, celles-ci ne seront pas suffisantes pour nous permettre de répondre aux nombreuses questions que posent l’intrigue.
Ce scénario est aussi synonyme d’action avec une prépondérance à la violence armée et à la mort. Le tout orchestrer par la Relique et les soldats des supérieurs de Giss.
L’ambiances est malgré tout assez malsaine. Les bâtiments et les statues semblent écraser les habitants de part leurs imposantes architectures. Le style stalinien ou ancien union soviétique n’y arrange rien à la situation. La neige et le gel recouvre le tout accentuant encore la froideur de la ville et cet aspect de société moribonde. Les dendrites émergent d’un peu partout et recouvrent les bâtiments, les traversant même, donnent un aspect inquiétant et organique.
Le dessin est agréable. Il rappelle les mangas mais conserve un côté européen. Le trait y est peut-être plus net, plus rigide. Par moment, il fait penser au style de Ruiz (Chasseur d’éclairs) ou de Lee Elias (Naüja). La mise en couleur est parfaite et participe à l’ambiance inquiétante.
En conclusion, il s’agit d’une bonne BD, à l’action et au suspense omniprésent. Le dessin et la couleur nous permettent de s’imprégner directement dans le récit.
Ce 5ème tome de Sambre est magnifique et il vaut bien les nombreuses années d’attente.
Yslaire réussi à nous faire ressentir les émotions de ses différents personnages.
Le désespoir quasi suicidaire, le désir de vengeance et enfin l’espoir de Julie. La curiosité infantile et la recherche de son identité de la part de Bernard-Marie. La duplicité et la malveillance du cousin Guizot désireux de se venger de son état de faire valoir de la famille Sambre. Et enfin, la folie et la méchanceté de Tante Sarah. On ressent la noirceur et la montée en puissance des différents événements. Ce qui nous plongent dans un monde baroque et romantique.
Le tout est servis avec un découpage, une mise en scène, un dessin et une mise en couleurs splendide. Le graphisme semble avoir encore évolué avec une maîtrise des traits et un réalisme classique mais néanmoins puissant. Les couleurs sombres et judicieusement appliquées nous permettent encore plus facilement de nous imprégner dans ce 19ème siècle emprunt de noirceur et de violence.
Quelques planches sont de pures merveilles comme celle représentant l’embarquement pour les Antilles ou encore les scènes nocturnes au alentour du Manoir des Sambre.
En conclusion, que ce soit au niveau du scénario ou au niveau du dessin des personnages, des costumes ou des décors, on a la joie de pouvoir savourer une œuvre majeure du 9ème art. Elle s’inscrit magnifiquement dans la continuité des tomes précédents et laisse le lecteur pantois devant tant de beauté artistique.
C’est assez surprenant comme scénario (avec des anges gardiens et une destiné dirigé par la Mort) bien que déjà vu au cinéma !
L’intrigue est assez originale et les différents protagonistes (les agents de Protecto et surtout Madame et Curriculum) nous permettent de retrouver une lutte éternelle : la vie contre la mort.
On se prend d’affection pour Kim, la jeune héroïne au destin tragique, mais aussi envers sa sœur qui jouera un rôle déterminant dans la suite du récit.
On y retrouve plusieurs ingrédients : de l’action avec des courses – poursuites étonnantes, de l’amour (entre les deux sœurs notamment), de l’humour noir grâce à Madame et à son secrétaire), du psychodrame (avec des décisions difficiles à prendre), et enfin, il y a du suspense (pourquoi Kim ?).
Le dessin est réaliste et vif avec de temps en temps une pointe d’humour (expression de certains visages dont notamment Madame). Par moment, les contours des visages semblent fortement sombres accentuant peut-être le côté caricatural.
BD dynamique, voire même rapide à la lecture. Il est impossible de s’y ennuyer !.
Cet album est assez surprenant à plus d’un titre !
Le scénario commence comme un banal thriller, un homme, une cellule de prison, un interrogatoire et des souvenirs.
Il s’agit de l’histoire d’un black assez cool de Los Angeles, Malcolm Luther Lee (ça ne s’invente pas un nom pareil), fossoyeur et gagnant du dernier concours organisé par une marque de soda. Son prix : un séjour à New-York dans un grand hôtel avec limousine et chauffeur (Josh Weintraub dessinateur de Comics Books à l’occasion).
C’est pendant ce voyage, que notre héros croisera d’anciens « clients » qui le mèneront à la RIP Ltd.
Bien vite, on comprend que l’histoire ne sera pas un simple thriller mêlé de culture américaine (architecture et surtout musicale), mais plutôt une suite de suspense, de rebondissements et d’éléments fantastiques assez ténébreux.
C’est rapide et le scénario ressemble par moment à un épisode pilote d’une série US. La trame semble osciller entre une intrigue à la Lovecraft et « Les Envahisseurs » avec David Vincent.
Le dessin y est très plaisant. Avec un côté un peu caricatural (surtout pour Josh), il atténue le scénario assez sombre et oppressant de JC Derrien. Mais Gihef maîtrise bien ses personnages. Son trait est nerveux et précis. Les mouvements sont fluides et les proportions biens respectées. On sent bien que le dessinateur s’amuse à faire ses personnages.
Les couleurs sont sombres (normale, l’histoire se déroule le plus souvent de nuit) ce qui permet d’accentué encore plus ce côté fantastique et étrange..
En conclusion : il s’agit d’une bonne BD qui se lit avec plaisir. La fin (trop rapide car prenante) et les nombreuses questions restées en suspend donnent une irrésistibles envies d’en lire la suite.
Le seul point négatif selon moi, provient de la couverture. Elle ne met pas en valeur le dessin de Gihef et ressemble peut-être de trop à un comics.
Ne connaissant pas la série des romans, je me contenterai donc de ne donner que mon avis de bédéphile.
Le scénario est assez intéressant mais pas innovateur. Il fait immédiatement penser au Transperceneige. A moins que cela ne soit l’inverse...
Pour ce premier tome, on plonge rapidement dans un environnement post apocalyptique. La société humaine s’y est transformée et/ou adaptée afin de survivre, que ce soit pour les Voyageurs des Dômes ou pour les Roux. Cette société, hermétique, est écrasé sous un régime totalitaire et tiraillée entre les différentes castes qui la compose. La rébellion gronde, s’organise et infiltre déjà les milieux dirigeants.
Le personnage principal (Lien Rag) semble subir les événements plutôt que de les combattre. Sauf peut-être lors de sa capture par les services de sécurité.
Le dessin peut déconcerté par son côté rafistolage et donne un aspect de super production où se croise des talents différents. Mais au bout de quelques pages, on n’en tient plus trop compte. Les dômes sont immenses et, grâce à quelques effets de travelling arrière, imposent leurs démesures face aux êtres humains.
Quand aux couleurs, elles remplissent bien leurs rôles afin d’instauré une ambiance d’écrasement pour les intérieurs et d’inconnu et de danger pour les extérieurs. Tout y est froid et stérile. Il est peut-être dommage qu’il ne s’agisse pas de couleurs directes.
Là où, à mon sens, réside le problème, c’est pour le découpage et pour la positions des phylactères. Par moment, on a l’impression que les auteurs passent certains événements ou résument fortement (adaptation oblige, je suppose). Quand aux « bulles », elles semblent positionnées par moment de façon anarchiques.
En conclusion : On sent que le scénario est étoffé et grandiose. Il est à espérer que les futurs albums soient plus soignés au niveau des dessins et surtout de l’utilisation de l’informatique (couleurs et décalages entre l’arrière plan et le premier plan). Si ces différents points sont prit en compte, la Compagnie des Glaces risquent fort de rejoindre le panthéon des BD incontournables.
En profitant de la sortie du tome 3, j’ai donc acquis la série et évidemment, je l’ai lue.
La première surprise provient de l’évolution graphique du dessinateur Efa. La transition était déjà perceptible entre le tome 1 et 2, mais alors pour le tome 3 ! Efa c’est surpassé et fournit dans cet album clôturant le premier cycle un très beau travail. Autant ses dessins du début étaient plus brouillon et comportaient quelques perspectives et autres proportions assez approximatives. Autant, pour ce 3ème tome, il réussit un tour de force afin de nous faire ressentir la magie et le surnaturel d’un monde fantastique. L’auteur a réussi à corriger une grande partie de ses erreur de justesse.
Le dessin et les couleurs nous permettent ainsi, encore plus que dans les tomes précédents, de nous plonger dans un scénario fourni et maîtrisé.
Termens nous propulse ici dans une histoire de conflit entre deux nations. Cette guerre aura pour conséquence de modifier toute la communauté de clans nomades d’où provient l’héroïne Clio. Ces mêmes clans baignant dans un monde tourné vers le chamanisme et les traditions, devront faire un choix. Cela aura pour conséquence de modifier profondément leur société et leur perception du monde et des dieux. On y découvre la disparition progressive d’un monde tournée vers les valeurs ancestrales au profits d’un monde plus matérialiste, cruel et fourbe.
En conclusion, il s’agit d’une bonne série où l’on prend conscience de l’importance de nos racines. Elle n’est peut-être pas indispensable dans une Bdthèque mais elle doit au moins être lue.
J'ai bien aimé ce WEST.
C'est clair qu'il fait penser "Aux Mystères de l'Ouest" mais c'est l'époque qui veut cela. Quoique les Mystères se déroulaient avant encore, il me semble. Et puis, dans WEST, il n'y a pas de gadget à la Gordon.
L'équipe est assez "casting de cinéma" et passerait très bien dans une super production hollywoodienne...
Le changement et la surprise vient surtout du suspense et de l'ambiance. Le tout est excellent et servis par un découpage (cinématographique) et une colorisation maîtrisé quoique parfois un peu confuse.
Les dessins sont parfait et accentuent encore l'intrigue et introduit doucement le côté fantastique du récit.
En conclusion c'est une bonne BD à lire et qui ma tenu en haleine pendant toute sa lecture.
Voilà un deuxième album fort intéressant, et ceci à plusieurs niveaux.
Le scénario : Ange nous permet de mieux connaître l’amazone Taman Kha au niveau de son comportement et de son passé. On peut ainsi la suivre depuis sa naissance, dans son apprentissage de l’utilisation des pouvoirs psy et du combat.
Mais l’histoire ne se limite pas seulement à cela. On rencontre la mère de l’héroïne et ses états d’âmes. En effet, Taman n’est pas une fille unique. Elle a un frère jumeau séparé de sa famille au profit d’une ferme pour mâles. Cette épreuve torturera toute sa vie la jeune mère. Mais également, Taman qui ressentira un vide dans son esprit.
Il y a de la psychologie et du sentiment dans cette BD, ce qui n’est pas plus mal. Mais l’action n’y est pas négligée pour autant, loin de là !
Le dessin : Paty nous y procure une belle suite de planches. Le dessin y est beau, propre et régulier. L’action y est bien rendu ce qui augmente encore l’attrait de se tome à la lecture. La transition d’avec Crisse ne s’y ressent pas énormément ce qui ne devrait pas déstabiliser les fans.
Le petit point négatif, à mon sens, se situe au niveau du découpage. On passe quelque fois plusieurs années d’une planche à l’autre sans vraiment de transition Certains lecteurs risquent de s’y perdre un peu. Mais il est vrai que 46 planches pour raconter la jeunesse et l’adolescence de Taman Kha, c’est un peu court…
En conclusion : il s’agit d’un bel album, beaucoup plus intéressant que le premier. Il est surtout plus intimiste de part les relations mère – jumeaux. La suite en sera donc fort attendu.
Album à lire et indispensable aux fans.
C'est du HF assez classique !
Un gros méchant roi barbare (du nom de Ranguen le Terrible) massacre tout un village et y fait quelques prisonniers dont le chaman. Les filles de ce derniers (la blonde aguicheuse Kalyenté et la brune sérieuse Lilmarlèn) partent à sa recherche avec l'aide de Adiwarol, un beau mâle un peu idiot et de son animal de compagnie Bigorno. Tiens ! Tout cela me fait penser à une autre série...
Il s'agit donc d'une série assez loufoque. L'humour n'y est pas mauvais. Mais il est indéniable que l'on ressent l'influence de "Lanfeust de Troy" ou de "Aliénor".
Pour le dessin, il est humoristique, plaisant et net. On voit que Mermin aime dessiner les jolies jeunes filles. Une certaine influence des Maîtres Cartographes y est peut-être perceptible.
C'est un premier tome amusant et rafraîchissant. Cela se lit vite sans pour autant figurer dans les tops du mois.
Bon, je viens aussi de le lire et ma première impression est : Pfff compliqué !
Au niveau du scénario : il est très complexe (corruption et factions politiques prêtent à déclencher une guerre civile). L’auteur nous plonge dans un monde fantastique sur le déclin ou les différences sociales se creusent, entraînant une insécurité et une agressivité palpable.
Le rythme et l’action y est assez soutenu. Il y a beaucoup de personnages et l’on risque d’en confondre certains. J’ai du parfois revenir en arrière pour voir de qui on parlait… :!:
On ne sait pas grand chose sur le passé du héros et de ses motivations. Cela devrait changé dans les futurs albums, je suppose !
Mis à part cela, c’est vrai que Kris c’est surpassé. Le monde et l’intrigue sont étoffés et semblent maîtrisés. Je crois que l’on risque d’y avoir de sacré surprise (dans le sens positif du terme).
Au niveau du dessin : ils sont beaux, assez nerveux, vivants et réalistes. Parfois, il me semble que certaines cases sont fortement chargées, ce qui accentuent encore les risques de confusion dans les personnages ou les factions.
Le découpage joue aussi sur la confusion. On passe trop vite d’un groupe à un autre…
Au niveau des couleurs : Comme l’histoire se déroule beaucoup de nuit ou dans des lieux sombres, elles s’accordent avec cet état de fait.
En conclusion : Le Déserteur (T1) prend un départ difficile mais assez intéressant. La suite devrait décanter l’ensemble et permettre à la série de décoller. Il s’agit d’un tome à lire pour les accrocs aux mondes fantastiques et aux histoires complexes à consonances politiques.
Ce que l’on peut se dire à la lecture de cette BD, c’est : drôle d’histoire !
Le scénario se passe dans un autre monde, situé entre notre début du XXème siècle et entre Le Réseau Bombyce.
Un jeune étudiant en médecine (Howard), décide de quitter l’université à quelques jours de la remise des diplômes pour retrouver sa petite amie (Sally). En effet, il l’a vu se noyer lors d’un déluge dans un rêve peut-être prémonitoire.
Il décide donc de la rejoindre sur une autre île de l’archipel. A son arrivée, il ne peut que se rendre à l’évidence, la ville a été inondé lors d’un cataclysme digne d’une fin du monde. Il ne peut que constaté la mort horrible des habitants ou presque…
Il s’ensuit une enquête ou se mêle fantastique et science pour comprendre ce qui c’est déroulé à Bartlebooth et surtout retrouver sa bien aimé.
L’idée de départ est intéressante et l’enquête nous plonge dans un bon suspense. Corbeyran semble avoir élaboré un monde assez complexe ne vivant qu’en vase clos : l’archipel. Ce qui m’a le plus dérangé, c’est peut-être le vocabulaire un peu spécial qu’emploi les gens de ce monde.
Les dessins sont assez surprenant et m’ont fait hésiter à acquérir ce premier tome. Barbay doit avoir été influencé par Yslaire (Sambre) ou encore Malnati (Anahire). Les traits sont très serrés, nerveux et aiguisés. Les visages semblent avoir été taillés à la serpe. Aux premier abords, cela peu déconcerter. Ce fut mon cas d’ailleurs.
Les couleurs sont assez particulières. Tout est dans des tons sombres (brun, gris et noir). On a l’impression d’évoluer dans un monde onirique (à l’image du Roi des Méduses de Ségur). C’est assez étrange !
Je dirais que la suite me permettra de me faire une idée plus précise. Pour l’instant, je ne regrette pas de l’avoir lu mais sans plus.
Ma première impression en refermant cette BD fut : pas mal mais sans plus…
Au niveau du scénario : Morvan c’est pris une pause par rapport à l’intrigue principale autour de Nävis. On dirait qu’il a voulu se faire plaisir en s’attaquant à deux sujets qui lui tiennent à cœur : la guerre et la condition de la femme. La guerre est orchestré par une IA dont la création revient aux victimes de ce conflit. Par la guerre, l’homme se détruit lui-même, semble vouloir nous dire le scénariste. Mais il reste un espoir, la femme (ou Hembras) qu’il faut protéger.
La trame est menée tambour battant. On n’a pas beaucoup le temps de souffler (sauf quand l’héroïne rejoint les autres Hembras). Le rapport à Terminator et à Matrix (pour le régne des machines) est flagrant. On n’apprend rien de plus sur la jeune humaine sauf sur ses talents de guerrière.
Au niveau du dessin : Buchet y fait encore du beau travail. C’est net et plein de vie. L’action est bien retranscrite par les dessins. Il y a du mouvement et de la fluidité même si parfois certaines cases sont un peu petites.
Au niveau des couleurs : je pense que les auteurs (dont le coloriste) ont tenu à donner un aspect terne et morose à cet album. Ceci en raison de la trame principale : la guerre. La guerre est triste, sale et rarement joyeuse (à par peut-être pour Bush)
En conclusion : cet album n’est pas indispensable à la série. Il se lit vite et permet de passé un moment agréable. Il est à prendre comme un intermède dans la suite des aventures de Nävis.
Voilà une BD que j’ai lu d’une traite. Il n’y a pas de temps mort et les événements s’y succèdent rapidement.
Le scénario ne remportera pas le prix de l’originalité puisque la trame est assez conventionnelle pour une série d’Heroic Fantasy. Il est donc classique dans le fait que les Dieux demandent l’aide d’une Sylve (sorte d’elfe) afin de sauver le monde du Chaos. Elle sera aidé dans cette quête par quelques compagnons (issus de différentes races) introduits dans ce premier opus.
Par contre, le monde et l’ambiance y sont excellent. Le scénariste maîtrise parfaitement un univers extrêmement peuplé et complexe. Les rapports dépeins entre les Oslans (sortent de nains à la mode Gimli) et les Naadirs (des humanoïdes de petites tailles gentils et soumis) nous changent des habituels nains, orcs, elfes et hobbits repris dans la plupart des séries HF dérivés des romans de Tolkien et des JDR classiques. On en vient très vite à soutenir le pauvre Albian et son peuple. Celui-ci fait même passé l’héroïne Elya (Sylve sexy de son état) au second plan.
Les dessins y sont très beaux. Les traits sont fins et précis pour un découpage cinématographique d’un très bel effet. Le dessin est vivant et coloré grâce à une grande maîtrise des dessins, temps au niveau des décors qu’au niveau des personnages (me rappelant les forêts d’Opale). Un petit côté manga est perceptible (cf Les Chroniques de la Guerre de Lodoss) malgré tout.
On est plongé dans cette ambiance HF pour n’en ressortir qu’à la fin de ce premier tome.
Pour les mordus du genre, il s’agit d’un must à l’action omniprésente ne permettant pas au lecteur de souffler et/ou de s’ennuyer.
Comme quoi il est toujours possible de surprendre avec une idée de base classique.
Et voilà une série de terminée, sur une apothéose, sur un chef d’œuvre.
Ce quatrième tome ne m’a pas déçu. Même si au début, le papier de la version coloriée m’avais rebuté par son aspect fragile, cette impression disparaît grâce à un scénario prenant.
Monsieur Xavier Dorison nous a fournit une montée en puissance (du 1er au dernier tome) de la tension et de l’approche épique de cette aventure biblique
Les couleurs sont sombres (parfois un peu trop même) avec des flashs de couleurs vives (voir couverture) sur la fin de ce 4ème bouquin. Cela accentue encore plus la violence de la confrontation finale. Vraiment bien, j'ai adoré.
La version N&B permet de mieux apprécié le dessin et éviter de pénétrer directement dans la violence de cette fin de série. Cette version permet de savourer tout le talent de Monsieur Alex Alice. Mais, je pense qu'elle efface l'aspect dramatique et fort de ce dernier volume.
Une belle série indispensable.
Voici mon avis : Wouaaa !
Pour le scénario : il est recherché, fouillé. La trame (vengeance) est très bien amenée. On ressent bien aussi que pour les blancs, le fait d'appartenir au KKK est une suite logique. Cet enrôlement est semble-t'il normal. Le "héros" narrateur s'y implique plus par imitation et fascination que par idéologie (du moins au début). Par la suite, la haine s'installe.
On ressent aussi une évolution dans la population noir. Au début, ils subissent pour ensuite renverser la vapeur.
Pour le dessin : je l'apprécie plus que dans "Banquise". Pour cette dernière, j’ai eu un peu de mal (10 premières pages) pour y entrer. Par contre, avec Kuklos, cela c’est passé tout seul. Je trouve que Ch. Gaultier s’est amélioré.
La haine est extrêmement bien rendu sur les visages. J’ai été complètement époustouflé par les scènes de cauchemars.
Les couleurs ternes collent parfaitement à une ambiance lourde (moiteur du sud des USA) et violente où l’on mêle haine et vengeance aveugle.
Une pure merveille, un pur chef-d’œuvre qui fait réfléchir sur l’absurdité.
Messieurs les auteurs, encore bravo et merci.