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Je viens de terminer cette lecture et autant dire que je suis plus d'accord avec l'avis de kurdy1207 qu'avec celui bien timide du chroniqueur BDGest. Le niveau de dessin est très bas, à peine celui d'un draft. La partie guerre de sécession en devient ridicule, les personnages ne sont même pas croqués en entier. Que dire des couleurs en à plat numérique digne d'un stage Photoshop ... aucun relief aucune perspective et des tonalités ... Bref ! En passant aux personnages, ça s'améliore légèrement mais on se retrouve très vite dans la caricature des expressions Manga sur-appuyées et sans subtilité et nuance. Il suffit de regarder les visages en colère pour se retrouver dans un dessin animé japonnais et notre personnage principal plus constipé qu'en colère. Côté scénario rien de révolutionnaire hélas et de nombreuses incongruités de langage qui sonnent terriblement XXIème siècle ("tu m'étonnes" sic) dénature encore un peu plus la crédibilité du récit.
Il faut donc vraiment s'accrocher pour parvenir à adhérer à cette histoire qui possède pourtant un bon potentiel.
Je peux me tromper, mais tout ce présente comme si les auteurs avaient été pressés de terminer dans les temps pour répondre à un quelconque soucis économique. Ce qui en l'état serait donc un très mauvais calcul.
Je mets toutefois un 5/5 à la couverture en regrettant qu'elle n'ai été le reflet du contenu de cette BD.
Légère baisse de niveau après un excellent premier tome. Le scénario a plus de faiblesses et s'améliore sur la fin. Les personnages manquent encore de maturité. Mais ca reste une très bonne série, attendons le 3.
Ils se sont mis à 2 pour pondre ce scénario ! J'espère qu'ils n'ont pas été payés pour ça parce que plus vide que ça je n'avais jamais vu. Il n'y a plus rien à manger 4 fois et on se mange entre nous, fin. Le pitch est plus long que le récit lui même, racoleur à la limite de l'arnaque. J'ai mis un pour les dessins de Riff Reb's. Très déçu.
En prenant cet album en tant que tel, si le dessin et la colorisation sont une vraie réussite, le scénario en revanche est d'une mollesse vite irritante. Il ne s'y passe pas grand chose si ce n'est beaucoup de déambulations parsemées de curieuses scènes de violence mal amenées et pour certaines totalement gratuites n'apportant rien à l'intrigue voir déséquilibrant l'ensemble.
En prenant ce tome 6 comme un élément non autonome et s'inscrivant dans une série, les pièces du puzzle se déplacent un peu pour apporter quelques confirmations plus que des réponses. Vu la complexité de ces détails issus de deux mondes différents, je conseille de relire les tomes précédents avant d'attaquer celui là. Je ne l'ai pas fait et je m'y suis un peu ennuyé. Une histoire qu'on semble vouloir étirer en longueur pour des raisons commerciales. C'est dommage d'autant que je le répète le travail graphique est très réussi. Espérons que le prochain sera le dernier pour qu'on puisse relire toute la série d'une seule traite.
Très bon moment. L'équipe du Block 109 qui pêchait par ses scénario souvent faibles, nous démontrent ici qu'ils peuvent marier action, références historiques et excellente intrigue. Vivement le tome 2
Patrick Prugne est un des maîtres actuels pour ce qui est d'une mise en atmosphère réussie. Un album entre nostalgie d'une époque et rêve d'enfants. La misère et le malheur étaient bien là en ces temps si durs, mais l'auteur nous embarque encore une fois dans un univers magnifique. Une histoire toute simple, une mise en couleur époustouflante et nous voilà pris dans ces valeurs désuètes qui font la vie.
Ekho monde prétexte.
Et si on créait un monde presque pareil mais pas tout à fait ? Tout est dit et hélas, tout est là. Un univers féérique, une colorisation magistrale, bref un décor génial d'un très haut niveau graphique.
Mais l'histoire alors ? Pour moi c'est la déception, Arleston m'a habitué à mieux. Dans tout scénario fantastique, une chose est indispensable c'est de comprendre en partie la règle du jeu, comment ça marche ? Or ici, c'est on ne peut plus flou, pour les personnages mais surtout pour nous. Quels sont les enjeux, quels sont les dangers, qu'elle est la quête des personnages dans cette série ? On est au volume 2 et on ne sait pas. Comment peut on s'identifier aux héros si on n'a pas peur pour eux ? Le risque pris par le scénariste de nous cacher tout ça est énorme et pour le coup très frustrant. Les micros intrigues ne faisant qu'alourdir le tout.
Autre aberration, on se trouve là dans une série pour pré ado, voir enfance, avec les clichés qui font le charme de ces univers ; alors pourquoi ces 2 pages de scène très érotique sans raison et aussi de voir tout d'un coup menacer de mort le personnage secondaire. Le problème n'est pas que l'on parle de sexe ou de mort, mais il faut juste que ça est du sens. Les relations entre Fourmille et Yuri sont basées depuis le départ sur une amitié sincère avec des hauts et des bas, mais rien de plus. Pas de relation amoureuse, platonique ou avérée. Et tout d'un coup, tout se passe comme s'il n'attendaient que ça l'un l'autre !? Tout ça est très mal amené, incohérent et gratuit. Comme si le scénariste se disait qu'il manquait ce que j'évoquais plus haut. Trop tard et franchement pas élégant.
Du coup, bien que très réussis, même les dessins de Barbucci que j'avais adoré sur Skydolls deviennent cul-cul et manquent de charme.
Et puisque seul le décor compte, j'avoue ne pas être très intéressé par Fourmille à Londres, puis Fourmille à Madrid, à Rome, ... , le tome 2 sera pour moi le dernier. Dommage.
Toujours d'aussi belle qualité et de bonne teneur historique.
Dommage que le scénario perde de son intérêt en s'éloignant autant de l'histoire d'origine. On n'a plus le sentiment d'un one shot contre l'esclavage, le racisme et le colonialisme (réussi je le répète) que la suite d'une saga qui donne envie de s'y accrocher.
Souhaitons qu'on ne s'oriente pas sur un scénario abracadabrantesque à la Indian Dreams pour le tome 4.
Difficile de donner un avis sur cette nouvelle série prévue en 5 tomes de deux BD chacun.
Difficile, parce qu'à part exposer des personnages (essentiellement des ados), il ne se passe vraiment rien dans ce premier opus. Même pas une quête et encore moins de méchant (très fantôme comme menace) pour faire avancer le récit.
Il faudra donc attendre la 2ème partie du premier tome. Espérons qu'il ne s'agira pas (encore) de zombis et que les ados muriront au fil du temps pour éviter tous les écueils d'un scénario stéréotypé qui rappelle dans l'atmosphère du lieu la série TV récente Terra Nova. Un goût de déjà vu qui manque de profondeur, pour l'instant.
Ce TL est un bel objet c'est certain. Au niveau graphisme je préférais Immortels mais ca reste du bel ouvrage notamment sur les attitudes et expressions des personnages.
A suivre donc
Encore une fois une série dont il faut produire les tomes le plus rapidement possible au détriment de la qualité. Et cela vaut pour l’hyper-productif Corbeyran qui se borne à nous faire "et si c'était lui, et si c'était celui là et si c'était un autre ..." sans liens véritables si ce n'est l'homme mystérieux qui nous avouera d'une manière franchement lourde le "car c'était lui". Bref autant les clins d’œil du premier opus m'ont bien plu, autant le vide sidéral de ce récit me décoit. Le travail de Horne relève un peu le niveau avec ses atmosphères sombres (trop systématiques tout de même). Bref le tome 3 ne peut que mieux faire.
Une critique au vitriole du monde capitaliste et de ses principes. Une écriture jubilatoire qui fait qu'on rit beaucoup, bien que ce soit de notre propre malheur. L'album s’essouffle un peu à mi course quand on entre dans des sphères plus "techniques" de la finance mais sa lecture reste un très bon moment.
Une intrigue originale mais surtout un excellent scénario. Au lieu de le faire linéaire, les flash-back et forward s'enchaînent parfaitement maîtrisés, sans jamais nous perdre. Les dialogues directes et crus sont un régal et les moments de silence nous mettent dans l'attente d'une réaction qu'on voudrait aussi immédiate qu'un cliché. Mais rien. Et c'est au moment où on est sur le point de l'oublier qu'elle(s) arrive(nt). Le dessin un peu faible ne nuit pas à ce petit régal.
Magnifique comme le 1er opus. Dommage que le scénario se termine de façon aussi tarabiscotée. A trop vouloir augmenter l'énigme en cachant des informations au lecteur, on finit par le perdre. Mais heureusement l'univers et les personnages dépeints relève ce petit défaut.
Magnifique ! Immense ... comme le sujet ! Des textes entre Zola et Audiard d'une limpidité parfaite et d'une musique romanesque. Un niveau rarement atteint en bade dessinée.
Je n'aime pas les bd qui parlent des auteurs de bd qui sont en mal d'idées. En général ça donne une bd en mal d'idées. Et c'est encore le cas ici. Je me suis ennuyer à lire la médiocrité de ce personnage. J'espère juste pour l'auteur que ce n'était pas auto biographique.
Heureusement le dessin relève un peu la note, sinon c'était 1.
Une magnifique mise en atmosphère clair obscure et des cadrages toujours aussi maîtrisés par B Canepa pour une histoire d'entre deux mondes celui de la mort et celui de la vie. On peut juste regretté après ce plaisir des yeux un scénario qui manque de nerf ; avec beaucoup plus de pourquoi que de réponse. Souvent le défaut des premiers tomes de séries. Donc attendons la suite ...
Je viens de terminer la série complète et vu tout le ramdam autour je reste un peu déçu.
La vraie réussite réside dans la mise en atmosphère qui touche parfois au sublime. Le dessin, les couleurs directes, tout contribue avec talent à cette immersion.
Inversement, le scénario est assez faible. A force de vouloir dynamiser le récit en n'utilisant que la bonne vieille technique de la création de manque, le scénario prive le lecteur d'informations vitales à sa compréhension. Ajouter des flash back peu marqués et un découpage narratif trop "gruyère", on finit, au fil des tomes par être dans une confusion totale quant à l'intrigue.
Dommage que la justesse et la simplicité qui font la réussite de "War and Dream" ne soit pas ici présentes ou tout du moins à la hauteur de la qualité graphique.
Certaine BD nous font l'effet d'un long métrage. Ici on est au mieux dans un court métrage. Le scénario et le découpage s'étire en longueur sous couvert d'une intrigue bien maîtrisée mais trop légère. Les ficelles sont trop grosses (le petit vieux qui en fait est un tueur en série, Karim qui subitement et en douceur se fait planter) pour qu'on croit qu'il s'agit du résultat de 2 pointures de la BD. Je ne suis pas fan non plus de la mise en couleur, les cadrages eux sont toujours aussi efficaces. Dans le style, j'ai préféré "Lune de guerre" avec Van Hamme, plus crédible et plus réaliste donc plus efficace.
Avec ce 7ème opus, je reste une nouvelle fois sous le charme. Les dessins toujours aussi magnifiques nous plongent encore dans l'univers d'un conte pour enfant qui dans le scénario n'aborde que des sujets d'adultes. Cette savante cohabitation, en écho à l'enfant qui réside au fond de chaque lecteur, n'existe que grâce au talent des ses auteurs au sommet de leur plaisir à raconter des histoires.
Les personnages attachants de cette campagne québécoise des années 20 y sont décrits avec tant de simplicité et de justesse qu'on frise le docu-fiction à chaque album. Encore une fois, peu de choses s'y passe et pourtant tout l'essentiel de ce qui fait la nature humaine y est. Le rythme semble lent comme la douceur d'un automne dans cette région isolée et pourtant les évènements s'enchainent continuellement.
La mise en atmosphère qui fait la force de cette série, certains trouveront qu'on en fait le tour en 2 albums et que les suivants n'en sont que la répétition. Pourtant, il y a derrière ça une histoire humaine simple et vraie, proche des sagas populaires qui font le succès des écrans depuis longtemps. Alors, il y en a comme moi qui attendent le prochain album pour se replonger dans cet univers et espérant à chaque fois de ne pas être déçu. Et bien, c'est encore le cas tant le niveau de maîtrise en élevé. Une excellente BD.
Grosse maîtrise du scénario et univers graphique d'hiver naissant impressionnant. Dans la série, c'est un incontournable.
Enfin, la fin de cette mini série très accrocheuse. Hélas (un peu) le récit y est beaucoup plus confus, notamment par le découpage d'actions parallèles. Un côté "qui trop embrasse mal étreint" pour les auteurs. Il perd la spontanéité, la simplicité et donc l'efficacité des 2 1er volumes. Reste qu'il nous donne les dernières clés que l'action est toujours aussi bien rendue et que le niveau global est très bon.
Plus éloigné de la course aux innovations pour les plus légers que l'air, ce 2ème tome peut décevoir les aficionado de l'aviation. Ici l'histoire est centrée sur un nouveau personnage, Pénélope, qui propose (à la fin du récit) de sponsoriser les projets de Théodore Fayard. On va peut être enfin retrouver l'aviation 'pure' dans le prochain tome. Les galas aérien aux USA sont par contre de vrais beaux moments.
Désolé, mais contrairement à d'autres, je trouve cet album très mitigé.
Les moins : le scénario bien faible cumule une série d'incohérences et maladresses narratives et tous les clichés post ado sans l'humour de cet univers. Aucune profondeur dans les personnages, aucun temps de réflexion, rythme seulement lié au cumule de scènettes, histoire à multiple personnages, tous superficiels ... Bref, on est très loin et très en dessous d'un "Alim le tanneur" par exemple.
Les plus : les dessins et l'univers graphique en général sont à la hauteur de ce qu'on attend de rêve, magie. Cassegrain cadre des perso très hauts en couleur sans jaimais virer dans la caricature.
Espérons donc que dans le 2ème opus Pecqueur relève le niveau.
Dans la grande tradition des huis-clos américain une atmosphère qui sent bon les Capra, Mankiewicz et Hitchcock. Une situation pour le moins incongrue, Sinatra dans une pizzeria paumée de Vegas, la mafia, les clients, Luigi et un ami de trop. Dans le fond il ne se passe pas grand chose mais on ne s'ennuie jamais. Les regards se croisent, les bouches se délient l'intrigue progresse, ... toujours et jusqu'au dénouement. Bien sûr cet univers haut en couleur est ... en noir et blanc, polar US oblige mais l'encrage et le lavis de gris restent toujours sobre comme la couverture nous y incite le technicolor n'est pas loin.
Une petite perle pour un très bon moment de lecture.
Excellent polar américain, scénario en béton. Une atmosphère plombée par le climat aride du désert texan entre Pulp fiction, Guet-apens et 3 enterrements ; pour les références cinématographique. Un dessin très encré, personnages marqués ahuris, une tendance très blog bien avant l'heure.
Un must !
La lenteur du rythme nous expose bien le poids qui pèse sur les épaules du personnage principal et tout son questionnement intérieur. Pour le gosse, c'est tout le contraire ; avec la jeunesse et la haine ses actes irréfléchis sont instantanés sans être moins efficaces. Le dessin en est l'image une forme de douce violence ou de dure légèreté ; très réussi. Mais bon voilà ...
A part ça, pas grand chose. Ça me prend 4 lignes, ça leur prend 30 pages de contemplation. Pas d'intrigue ou si peu, à peine commencé, à peine fini. Pour moi ce tome aurait dû représenter les 5 à 8 pages d'introduction d'un tome 3 qui en aurait 45. Avec autant de talent, produire ça ... !?
Oui, on peut dire que c'est honteux.
Un one-shot sur l'escadrille Normandie Niemen avec le décalage qu'apporte l'uchronie, tout ça après block 109, c'est très tentant pour le lecteur.
Pourtant le goût est plutôt doux amère, comme celui d'une BD (trop) vite réalisée. L'uchronie ? A part les modèles d'avions, ça n'a aucune incidence sur le récit.
Une BD sur une escadrille de chasse ? Certes, mais le manque de développement des personnages fait qu'on survole (lol) le récit. On n'a jamais vraiment peur pour eux parce qu'on ne les connait pas suffisamment. On les observe, mais sans liens entre eux, sans objectifs et donc sans progression dramatique. Le scénario est une suite de carte postales de guerre lasse. Qui serait capable de citer le nom d'un pilote après cette lecture ou même un fait d'armes précis ?
Un album pour l'aéronautique ? Là oui, les dessins sont toujours aussi accrocheurs et les scènes d'action à la hauteur de ce qu'on attend d'un duel hélice / réacteur. C'est pas du Hugault mais c'est de très bonne facture.
Un album sur fond de propagande comme le disent les auteurs ? Alors là, rien ; si ce n'est la couverture.
Le récit est légèrement en dessous de ses prétentions et de mes attentes mais les scènes d'action aérienne m'ont emballé et la couverture du tirage limité est très belle.
On oscille entre de belles idées originales mais aussi de nombreux clichés qui convaincront peut être un jeune lectorat mais beaucoup moins un public averti. L'atmosphère post-nucléaire, style le jour d'après, la route, le livre d'Eli, Seul ... est plutôt bien rendue sur le début mais s'essouffle assez vite notamment à cause du raté sur certains personnages comme hélas les "méchants" qui malgré leurs actions restent infantiles (sans être enfantins) et du coup pas vraiment effrayants. Une quête pour l'instant plutôt prétexte nous même à travers une Grande Bretagne sauvage, anciennement dévastée par les hommes et bien rendu par le graphisme qui est un vrai plus particulièrement lors des scènes d'action.
Une base plutôt sympathique à suivre donc.
Contrairement à d'autres, je me fous royalement qu'il s'agisse d'un braquage ou non et je prends cet opus comme un solo. Sans piper les dés par avance, je trouve donc cet album excellent ; en grande partie pour son scénario et la succulence des dialogues. La trame est tendue rectiligne et résiste habilement à tous les imprévus, autant de rebondissements qui ponctuent le rythme. Un très bon moment de lecture que je recommande.
L'originalité du thème cache une réalisation moyen plus. Le scénario qui partait plutôt bien, tombe très vite sur une série de clichés et de raccourcis qui le rendent subitement peu crédible. le dessin est plutôt moyen moins avec des disproportions sur les visages d'une case à l'autre. On passe quand même un moment agréable, même si ça ne fera pas date puisque laissant un petit gout de (trop) vite fait (pas) bien fait.
Ce premier opus nous présente le 1er acte d'une saga familiale façon 'maîtres de l'orge' mais dans le monde des pionniers de l'aéronautique. La passion qu'a chaque personnage pour ces "plus lourds que l'air" les pousse, en ce début de 20ème siècle, à prendre tous les risques pour être les premiers à accomplir un exploit. Le scénario nous transmet vite cette frénésie et cette douce folie. Les personnages sans être trop hauts en couleur dénotent d'une personnalité bien complémentaire et bien tranchée. Les scènes où l'action aéronautique est absente en sont que plus crédibles dans ce un récit bien rythmé. L'ensemble donne en somme un album plutôt classique et très maîtrisé. Un beau présage pour la suite.
Il y a le monde réel et celui que peu de gens voient. Parmi ceux qui voient il y a très peu de gens qui peuvent y aller et ... revenir. Les dessins magistraux très riches (un peu trop par moment) servent autant l'univers des îles que celui des esprits et nuancent avec finesse le réel et la chimère. Du scénario, j'ai aimé le début et la fin. Encore plus en BD qu'en roman, l'action doit être le moteur du récit. Le milieu est par contre assez long et mou avec une liste non exhaustive des tous les esprits, de leurs pouvoirs, des manières de lutter contre ... Bref le côté encyclopédie est un peu trop présent. Un peu seulement, parce qu'en ayant posé autant de graine, quand ça démarre, accrochez-vous. Vivement la suite.
L'intérêt de ce premier volume tient dans son sujet : en 1940 un aviateur suisse aide des enfants juifs allemands à franchir la frontière avec son avion personnel.
Avec un pré requis pareil je m'attends à une histoire humaine forte. Hélas, je reste un peu frustré, parce qu'elle n'est pas au rendez vous. Tous les ingrédients sont pourtant là dans le scénario ; mais la "mise en dessin", le découpage des scènes et donc le rythme ne sont pas à la hauteur. Un vol de nuit qui tourne mal aurait peut être demandé plus de cases, un "les enfants ont eu très peur" aurait demandé des gros plans plutôt qu'un texte...
Côté dessin, je ne suis pas super fan. Les expressions de visage sont très souvent inspirées des sériesTV animées japonnaises. Les gamins ressemblent à des gnomes diformes et les allemands aux méchants dans Yu Gi Yo. Trop caricaturaux pour être crédibles. Comment avoir peur pour le héros ou pour les enfants ? Que penser du jeune pilote allemand qui se sacrifie, si ce n'est que ses dialogues sont très cliché...
Tout ça fait qu'on survole (c'est le cas de le dire) ce premier volume sans jamais vraiment s'identifier aux personnages, alors que je le répète l'histoire est bien là. Espérons un 2ème opus plus travaillé.
Un scénario excellent qui nous fait revoir notre quotidien avec un peu plus de lucidité. C'est vrai qu'on y est pas encore à 100% dans ce monde Orwellien mais on y file doucement et surement. Griffo n'est pas à son top, loin de là, mais le récit est si captivant qu'on lit cette BD sans s'en apercevoir.
Une référence, un must, du très bon VanHamme
A lire d'une traite, comme ce que vit le héros.
Ce récit retrace une succession d'opérations militaires menées par l'armée allemande dans le région de Kursk en 1943 lors de l'opération Barbarossa visant à conquérir la russie.
Le point de vue est celui d'un simple soldat. La rage idéologique, la grandeur du Reich, l'opération éclair ... ce n'est pas sa préoccupation immédiate. Lui est envoyé en première ligne, quelque part sur le front. L'éclair c'est celui des tirs ennemi, sa grandeur ne doit pas dépasser 20 cm quand il rampe et la rage qu'il déploit devient vite la seule condition de sa survie.
Assez rare en BD, ce récit est un instantané sur quelques jours. Pas d'avant, pas d'après, seulement le présent. On est là, il faut aller là bas et en face il y a la mort.
Dimitri réussi sans jugement à nous immerger dans la folie des hommes. Le côté désincarné du personnage pourra en déranger certains, pourtant il renforce encore réalisme de la situation : pas le temps de réfléchir, l'action écrase tout comme les obus qui déchirent les corps le sol et le ciel. Une idée de ce que les soldats vivent en première ligne.
Exit exit. Une idée très originale ne fait pas une bonne histoire.
Que l'histoire soit totalement invraissemblable, ne me dérange pas, bien au contraire. Mais jamais les scénaristes ne sont parvenus à m'enmmener dans ce monde là. Comme si ils avaient mélangé au shaker pleins d'ingrédients pour bon récit en se disant que le gateau sera forcément réussi.
Malheureusement non ! Ca suffit pas.
Il faut bosser un peu plus. Comme par exemple, les personnages. Dès le départ, l'héorine n'est pas crédible. Si tous les gens qui se faisiaent virer ou largué se suicidaient, on seraient beaucoup moins nombreux sur cette terre. Le personnage est caricatural, simpliste et très cliché 'Bouh ils sont tous méchants avec moi alors je vais me tuer'. Non, le processus qui pousse quelqu'un vers une TS est beaucoup plus complexe que ça et mérite d'être raconté (et non listé) pour qu'on y croit.
Du coup je m'accroche grave dès les premières pages, en espérant une amélioration. Eh bé .. rien ou même pire. Le dessin est plus que passable, l'héroïne se retrouve dessinée très sexy (tellement que c'est hors de propos, surement le résultat du shaker ici encore (du cul du foot et de l'audiance)) D'une case à l'autre son 3/4 face n'est plus le même... Je décroche.
Voilà le genre de récit que j’adore ; un fond historique (la retraite de Russie) révélant de vraies histoires humaines grâce à un scénario digne de ce nom. Si les conflits armés sont source de tant de récit c’est parce qu’au-delà du drame ils révèlent la nature des hommes.
Excellent donc ; oui, mais pourquoi ?
Parce que la maîtrise des techniques de narration est au rendez vous. Stalner ne s’attarde pas pour présenter le contexte historique. « La retraite de Russie » est là, elle s’impose à nous, comme aux personnages. Les personnages justement… le chirurgien bien sûr, les gradés et les simples soldats, l’aristocrate russe totalement perdue dans un conflit qui la dépasse. Une coupe en tranche de la société de l’époque. L’apparition du ‘méchant’ dont on saura peu de chose (plus il est mystérieux, plus il est inquiétant) mais qui sera dès le départ une vraie menace pour la survie du héros. On le dit, un bon récit raconte l’histoire d’un personnage et d’un seul. Et pour cause, il n’y a rien de plus difficile que de raconter l’histoire d’un groupe comme personnage principal. Mais là encore Stalner excelle et pour y parvenir il met l’action au cœur du récit. Dès la première scène et chaque fois que l’hiver russe nous engourdit tous, l’action révèle encore un peu plus les caractères, les ambigüités, les affinités et les oppositions. Elle tue aussi. Sitôt rencontré, à peine apprécié, un personnage meurt. C’est la guerre.
Le travail sur la couleur et le dessin sert autant les personnages (les expressions sont justes, sobres ou explosives, toujours crédibles) que l’atmosphère glacial de cette débâcle.
Ce premier tome se révèle donc comme une très intéressante scène d’exposition pour un récit à venir. Il n’y a aucun moment perdu parce que pour ces 10 il n’y a pas de temps à perdre. Nous par contre, il nous faudra patienter …