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Je m’en veux de dire du mal d’un album consacré à un sujet aussi grave, aussi essentiel et insuffisamment abordé en bande dessinée. Les exceptions sont rares et les bonnes exceptions encore plus (je pense à "Touchées" de Quentin Zuttion ou "Pourquoi j’ai tué Pierre" d’Alfred et Olivier Ka). Et pourtant, ici, il y avait moyen de faire quelque chose d’original. Certes, on est avec une adulte, qui a été agressée sexuellement quand elle était enfant, mais on est dans le présent. Elle pourrait faire quelque chose. Je dis "pourrait", car les auteurs ont choisi de partir dans des flashbacks au lieu de rendre la protagoniste active dans le présent. Par ailleurs, la symbolique du loup local qui tue des brebis m’a paru bien lourdingue.
L’autre immense problème est un problème récurrent en BD : la clarté. Je ne sais pas qui est qui, tellement les dessins sont approximatifs, tous les visages se ressemblent, et tellement il y a de personnages. Je n’ai même pas compris qui était le violeur. Au début, je croyais que c’était Pascal. A la fin, je ne suis même pas sûr de savoir qui c’est ! Sur ce problème de clarté, tout est en cause : le graphisme mais aussi le scénario et le découpage. Un cas d’école !
Autre souci encore : la "stratégie" éditoriale. Je croyais que c’était l’histoire d’Héloïse Martin. D’ailleurs, un autocollant sur la couverture indique : "Le récit poignant de l’actrice Héloïse Martin sur la reconstruction familiale après l’inceste." Sauf qu’en page de garde, Héloïse Martin elle-même dit : "Il y a quelques années, j’ai été invitée à une fête de famille. Voici ce qui aurait pu s’y passer." "Aurait pu" ??? Il faudrait savoir. C’est l’histoire d’Héloïse Martin, oui ou non ? En bas de page, une autre indication : "Si l’histoire est inspirée du vécu et des souvenirs de la scénariste, les faits et personnages présentés dans cet album sont fictionnels." En d'autres termes, l’autocollant de la couverture fait de la publicité mensongère.
Bref, un ratage sur tous les plans. Le sujet de l’inceste mérite mille fois mieux. 5 étoiles pour le sujet et 0 pour tout le reste (scénario, dessin, édition...) = 1 de moyenne.
Quelle déception ! D'abord, c'est une suite de sketches. Donc, à chaque nouvelle histoire, il faut relancer la machine. Ensuite, il y a des flashbacks, en veux-tu, en voilà. Début, milieu, fin, c'est trop difficile pour Oger. Enfin, la montre ne sert à rien. Elle n'a pas de particularité. Elle n'est même pas maudite, comme l'était le smoking dans le film "Six destins".
Hyper décevant. Juste une rebellion des ados, avec beaucoup de blablas. Puis les rippers attaquent la colonie, pan-pan-boum-boum, et beaucoup de personnages meurent. Et les survivants vont vivre ailleurs. Au secours ! Pourquoi Zack et Archer ont été renvoyés des autres lieux ? Pourquoi le train avait-il déraillé ? Plein de questions sont irrésolues. Encore une série BD qui commence magnifiquement et qui fait pschitt à la fin. Les auteurs de BD devraient apprendre à terminer leurs histoires.
Le travail sur les personnages est ce qu'il y a de plus exceptionnel dans ce diptyque. Ils sont une bonne quinzaine et ils ont tous leur personnalité et leur parcours, y compris les miliciens. Remarquable. Et rare en bande dessinée.
Comment combiner charme, valeurs et suspense. Le charme de cette touchante institutrice, le charme de Corentin, avec sa candeur. Le charme du dessin de Carole Maurel. Les valeurs de tolérance, l'école du vivre ensemble. Et un suspense d'enfer ! J'aurais mis 5 étoiles si je n'avais pas été frustrée à la fin. Ma frustration est la preuve que le scénario est super bien écrit mais pourquoi ne pas faire un one-shot ? Encore heureux que la fin est prévue dans trois mois.