Les avis de - Jobe27

Une nouvelle série de Jean Dufaux c'est toujours un petit événement dans le monde de la BD. On peut dire qu'ici, ça démarre plutôt bien. Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire car cela reste à suivre et j'attendrai donc le deuxième tome (pour me faire clairement mon avis) avec impatience mais ce qui est certain c'est que les personnages croqués comme l'ambiance sombre et envoûtante de ce New York à la Abel Ferrara est parfaitement rendu par le dessin vraiment splendide de March (les couleurs ne sont pas en reste et elles le sont tout autant de splendeur). A suivre donc...en espérant pas attendre des lustres.

Pas mal ! Rien ne traîne en longueur, le contexte historique est rapidement planté (les troupes de Napoléon envahissant Moscou dans leur quête d'expansion et de pouvoir), le déroulement de l'histoire est mené tambour battant dans un Moscou en ruine empli de fureur, de sang et de feu. C'est d'ailleurs ce qui caractérise l'album, une image de Moscou transformée en véritable enfer parfaitement rendue par l'utilisation des couleurs orange et rouge vif qui donnent une atmosphère vraiment crépusculaire à l'histoire. Petit bémol: Je trouve le tout un peu trop rapide et classique et j'aurai peut être préféré un développement un peu plus approfondi sur le caractère ou la psychologie de certains personnages comme le tueur Kolia ou encore la comtesse.

Une bien belle histoire que nous conte Yves Sente. C'est intelligent, original et bien raconté. Le dessin de Cuzor est tout bon et colle bien au récit. Un grand point positif est que l'histoire se tient en un volume et on n'est pas obligé d'attendre des lustres pour voir apparaitre le mot FIN. L'album fait environ 170 pages et c'est agréable de lire une histoire d'une traite sans suite à rallonge. Bravo aux auteurs. Je recommande.

Deuxième tome de la série Duke et j'apprécie car l'histoire tient bien la route (on est loin des scénarios ratés de Station 16, Zhong Guo, Le passeur) et le fait que les personnages apparus dans le tome 1 reviennent montrer leur trogne (l'ordurier patron de la compagnie minière Mullins, le shérif Sharp ou encore le frangin de Duke, un certain Clem) font que l'on s'attache à la série. De nouveaux personnages apparaissent (Eléanor,la jeune fille rescapée des exactions de Rose et sa bande de pilleurs de diligences ou encore le vieillard qui a été engagé dans le posse et dont on ne sait pas grand chose) et prendront peut être de l'importance dans les prochains tomes. On en apprend un peu plus sur le passé de Duke grâce à Rose qui était son premier amour. A suivre dans le tome 3.

Nouvelle série western signée Hermann et son fils Yves H. et je dois dire que la série part sur de bonnes bases. Une histoire et un scénario cohérent, des dessins que j'apprécie toujours même si on est loin du style des premiers Bernard Prince, Comanche ou encore Jérémiah avec des crayonnés plus précis et moins "brumeux". Bref, je suis preneur de ce nouveau western et attend les prochains tomes pour savoir comment le tout évoluera.

Ouais, c'est pas mal, un nouvel album d'Astérix assez correct dans l'ensemble. Jusque maintenant, on a eu "Astérix chez les bretons", "Astérix chez les belges", "Astérix chez les helvètes", "Astérix en Corse", "Astérix en Hispanie", "Astérix chez Rahazade", "Astérix et les goths",etc etc. Cette année, c'est "Astérix chez les Pictes" ou en Ecosse, c'est comme on veut. L'occasion, pour nous, lecteurs, de découvrir de manière drôle et souvent caricaturale les us et coutumes de toutes ces populations en compagnie de notre célèbre duo gaulois.
Certes, l'histoire de Jean-Yves Ferri ne révolutionnera pas la série et j'ai connu des albums beaucoup plus inspirés et comiques. Mais bon, pour un premier pas dans la série, Ferri et Conrad se débrouille encore bien.
Leur album s'inscrit bien dans la continuité de la série et ne la "dénature" pas comme l'avait fait l'album "Le ciel lui tombe sur la tête". Il y a quelques bons jeux de mots, de bons petits gags "anecdotiques" (délochalisation, mac keul ?qu'est ce qu'il a mac keul, les pictogrammes, Afnor l'ancêtre du monstre du Loch Ness,...), Obélix a l'occasion de manger autre chose que des sangliers et les papillottes de saumon semblent lui plaire, la cervoise est remplacée par l'eau de malt ou whisky, les bardes sont appréciés et respectés chez les Pictes.
Par contre au niveau action et combats avec les romains, on repassera pour un autre album car dans celui-ci c'est très très pauvre.

J'ai lu cet épisode du Docteur Poche, il y a maintenant de nombreuses années (en 1997), dans le journal Spirou. A l'époque, le livre m'avait laissé un bon souvenir et sa relecture aujourd'hui m'a été agréable.
Wasterlain nous raconte une belle histoire, une sorte de conte sur la fête de Pâques emprunte de poésie et de magie comme l'auteur aime parsemer ses albums. Docteur Poche et ses amis se retrouvent confronter à un braconnier sans scrupule qui tire sur tout ce qui bouge et même sur les cloches de Pâques gâchant ainsi la bonne humeur de cette fête. Heureusement, Docteur Poche viendra à la rescousse et réglera tout les problèmes provoqués par ce méchant personnage.
L'esprit de la BD est très enfantin et orienté jeunesse mais nul doute que les adultes apprécieront aussi.

Piégés par leur redoutable ennemi Wang Ho alias le général Satan (apparu dans le tome 1) et envoyés dans un bagne, Bernard Prince et Barney Jordan se retrouvent pour ainsi dire dans une situation bien délicate. Décidés à s'évader de cet enfer pénitentiaire, nos héros sont plongés dans un tout autre enfer lors de leur évasion: les marais aux milles dangers entourant le bagne et où foisonne une faune sauvage et cruelle. On devine que leur "escapade" dans cette jungle marécageuse sera loin de tout repos.
Greg signe ici un bon scénario d'aventure très "survival" avec des dessins d'Hermann immersifs et dépaysants où la couleur verte prédomine dans l'album. Certaines séquences ou plutôt l'atmosphère de la BD m'ont même parfois fait penser au magnifique film "Papillon" avec Steve McQueen. Un film que j'apprécie particulièrement comme cet album.

A la suite d'ennuis mécaniques survenus sur leur bateau "le Cormoran", Bernard Prince, Barney Jordan et le jeune Djinn décident d'accoster sur le port le plus proche situé dans un "charmant" pays qu'est le Coronado. Malheureusement, règne dans cette région une atmosphère des plus tendues à cause d'un récent conflit entre Kurt Bronzen, un homme d'affaire et éleveur de bétails sans scrupules (apparaissant déjà dans le premier tome "Le général Satan") et une bande de paysans révoltés dont un des chefs est El Lobo, un autre personnage légendaire et récurrent de la série (et aussi un de mes préférés). Bernard et son équipe vont vite se trouver mêler à ces évènements et prendront bien vite le parti des plus opprimés pour leur venir en aide. J'apprécie toujours autant le scénario et les dialogues non dénué d'humour de Greg soutenu par les magnifiques et inégalables dessins d'Hermann. Du très bon.

Premier tome de la série Bernard Prince et c'est déjà une réussite pour le tandem Greg-Hermann. Un album divisé en deux histoires (les pirates de Lokanga et le général Satan). Deux récits d'aventure à l'action trépidante qui sentent bon les années 70 et l'exotisme. Barney Jordan, le teigneux marin rouquin et autre héros de cette série, apparaît déjà dans cet album. La rencontre entre celui-ci et Bernard Prince est assez rapide et facile. Un peu dommage car j'aurai préféré une rencontre plus recherchée et inattendue "scénaristiquement" parlant. A part cela, rien à dire d'autre si ce n'est que Bernard Prince reste vraiment une bonne BD d'aventure.

5 étoiles parce que c'est mon album préféré de "la patrouille des castors".
7 courtes histoires gentiment désuètes et empreintes de drôlerie et de poésie (mention spéciale au récit "Vacances goutte à goutte" et "l'empreinte" que j'apprécie beaucoup). Rien à dire au sujet des dessins de Mitacq qui sont toujours aussi beaux et détaillés.
Un album qui sent bon la nostalgie et que j'aimerai toujours relire !

"La patrouille des castors", c'est typiquement une bonne série d'aventure classique des éditions Dupuis. Les histoires, toujours empreintes de mystères, nous tiennent en haleine et la série se bonifie au fil des tomes. Les derniers albums me plaisent particulièrement comme celui-ci. Un récit plaisant sur fond de radioactivité, de malformations animales et humaines comme ces enfants hydrocéphales, cette lettre vieille de deux siècles, cette famille "maudite", les Montaiguilhe qui affolent les villageois des environs,etc,etc. Les castors, fidèles à eux-mêmes, feront tout pour éclaircir ces mystères et comprendre cette pseudo histoire d'extraterrestre.
Les dessins de Mitacq sont très bons et réalistes.
Bon album.

Ce "Vers le démon" de De Metter est un one shot assez réussi dans l'ensemble. Dommage que la fin m'a semblé un peu trop rapide. Sinon à part cela, l'histoire, assez sombre et émouvante, tient bien la route et m'a tenu en haleine jusqu'au bout. C'est le genre de récit qu'une fois entamé, on ne lâche plus (malgré l'heure tardive et le sommeil qui me tenaillait) et on a juste envie de savoir comment tout cela va se terminer. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu du dénouement.
En ce qui concerne les dessins, c'est assez spécial, on aime ou pas. Pour ma part, je trouve qu'ils collent bien à ce genre d'histoire et les expressions faciales des personnages sont souvent saisissants de réalisme comme les décors des Etats-Unis peints en couleurs directs.
A lire car c'est une BD qui vaut la peine d'être découverte.

Une belle découverte que ce "Far Away" paru chez Glénat.
Un road movie romantique, simple mais aussi très triste dans les paysages variés et somptueux des Etats-Unis. Les personnages (le routier Martin et son amie Esmé) me plaisent beaucoup, ils sont sympathiques, attachants et on aimerait les voir heureux dans leur vie.

Le gros point fort de ce livre, ce sont les dessins de Gabriele Gamberini que je trouve vraiment exceptionnels, poétiques et expressifs dans les visages et les émotions. A mi-chemin entre la peinture, l'aquarelle ou la couleur direct.
C'est très beau et ça "colle" bien au récit de Maryse et Jean-François Charles. A découvrir !

Caatinga est un bon album d'Hermann dans la collection "Signé" chez le Lombard. On suit le destin de deux frères en quête de vengeance après le massacre de leur famille et qui vont s'enrôler dans une bande de hors-la-loi, les Cancageiros, écumant la région du Sertao dans le nord-est du Brésil. Cette BD est l'occasion pour Hermann de dessiner de belles planches arides et exotiques de l'Amérique du Sud avec sa flore et faune sauvage mais aussi de beaux costumes comme ceux des Cancageiros.
L'atmosphère est lourde, cruelle et la violence est omniprésente. L'auteur ne s'attarde pas trop sur les détails ou aspects historiques concernant ces paysans révolutionnaires et va directement à l'essentiel, rendant ainsi son récit agréable à lire. Très bien.

"Nuit noire" est un bon polar sombre et pessimiste de la collection Sang Froid de chez Delcourt. "Les enragés", "comptine d'Halloween" et "l'esprit de Warren" dans la même collection m'avait également beaucoup plût.
Ici, Chauvel signe un scénario prenant et le dessin de Lereculey colle bien à l'ambiance noire du récit. J'ai d'ailleurs lu les 3 tomes en une fois tellement le suspens est haletant.
On suit la cavale sur les routes françaises des deux personnages principaux Marc et Joey avec beaucoup d'intérêt se demandant sans cesse comment tout cela va se terminer.
Un roadmovie-polar particulièrement réussi en BD.

"On a tué Wild Bill" est un western très réussi du dessinateur Hermann. L'histoire est prenante et on suit le périple de Melvin Hubbard dans un Far West en fin de parcours. Son apprentissage dans la vie n'est pas des plus faciles et on peut dire que partout où il va la poisse est sa plus fidèle compagne. Il ne lui arrive que des malheurs. Le début et la fin du récit se ponctuent d'un massacre et l'ambiance est des plus pessimistes comme le regard que porte l'auteur sur l'homme en général. En ce qui concerne le dessin, c'est du Hermann et donc on aime ou on aime pas. Pour ma part, j'apprécie toujours autant ses magnifiques planches en couleurs directes très immersives et réalistes. Une bonne BD.

Une histoire bien sympathique mais j'ai trouvé qu'il y avait par moment de sacrés raccourcis ou grosses ficelles au niveau du scénario. Par exemple, notre ami Lefranc est surveillé, poursuivi en permanence (que ce soit par la police, Axel Borg, les gardes à la solde du promoteur véreux,...) et par moment je suis arrivé à me demander mais comment ils font tous pour chaque fois arriver à le pister ou à retrouver sa trace. Les rencontres sont parfois hasardeuses ou tombe comme un cheveu dans la soupe mais qu'importe ces petits détails car le récit reste plaisant et intrigant.
Le dessin de Chaillet est très bon et il nous offre des planches toujours aussi détaillées et riches en décors. L'aventure se passe dans une République imaginaire proche de l'Italie et de la Méditerranée et les planches sont joliment "exotiques" et ensoleillées.

Un peu mitigé quant à l'histoire de cet album. Certes, ça reste un bon récit avec du mystère, de l'action et du suspens mais il y a quelques invraisemblances ou raccourcis qui m'ont un peu déçu. Pourquoi Borg envoie t-il la lettre au fils de l'aviateur ? Aucun intérêt à part le prétexte pour Jacques Martin de faire entrer notre héros dans le récit.
Ensuite, la façon dont notre ami Lefranc découvre la cachette de l'organisation criminelle. Un peu trop facile surtout que celle-ci détient un secret pouvant plonger le monde dans le chaos.
Aussi, le passage dans le cimetière où Borg sauve in extremis le reporter. Un peu hasardeux à moins que la Providence ait décidé d'agir.
Enfin, bref, des petites incohérences ici et là mais qui n'entachent en rien le plaisir de la lecture.
En ce qui concerne le dessin de Chaillet, rien à dire c'est du bon travail. Les décors (les rues, intérieur de maison et d'hôtel, architecture, forêts, campagnes,...) et paysages de l'Alsace en plein automne sont de toute beauté, remplis de détails et par moment on s'y croirait. Les couleurs font bien leur oeuvre et rendent perceptible cette ambiance automnale. C'est d'ailleurs un des plus beaux albums de Lefranc graphiquement parlant.

Un tome assez mystique de la série Lefranc. Jacques Martin nous concocte une histoire très bizarre faite de malédiction, sorcellerie et la présence du diable sous l'apparence d'un haut gradé militaire. Le récit est sombre, mystérieux et on pourrait y voir une métaphore sur l'apocalypse et la fin du monde.
On est dans les années 70 et Martin se la jouait peut-être un peu au LSD. De plus, notre ami Lefranc a les cheveux plus longs que d'habitude. Surprenant album!!

Tout commence bien pour Lefranc et Jeanjean. Ils partent en Norvège pour passer quelques jours de vacances. Malheureusement pour eux, c'était sans compter sur le retour d'Axel Borg. Drogués et enlevés par celui-ci, ils se réveillent à bord d'un sous-marin qui se dirige vers les Etats-Unis avec une mystérieuse cargaison à son bord. La suite à la lecture.
Encore un bon album de Martin avec une histoire attrayante qui nous donne envie d'en savoir toujours un peu plus au fil de la lecture.
Y a pas à dire, le personnage d'Axel Borg est vraiment machiavélique et perfide.
A noter aussi que cet album est imprégné d'une certaine ambiance, atmosphère maritime qui n'est pas pour me déplaire.

Pas mal du tout cette aventure du reporter Lefranc. Une histoire de détournement d' Airbus par des pirates de l'air qui vont, ensuite, se planqués dans un oasis en plein milieu du désert.
Lefranc se la joue à la manière d'un Bruce Willis en tentant, avec l'aide d'un guerrier autochtone, de délivrer les passagers dont fait partie son ami Jeanjean.
Franchement, quand j'ai vu la couverture de l'album, j'étais loin de m'imaginer ce genre de récit. On n'a pas le temps de s'ennuyer, il y a beaucoup d'actions, de suspens et la lecture est vraiment plaisante. Les dessins de Chaillet sont toujours aussi bon. Une bonne BD.

Le premier album de la série Lefranc et indéniablement un classique de la BD franco-belge.
On fait bien sûr la connaissance des personnages principaux (Jeanjean, le commissaire Renard, le machiavélique Axel Borg et notre reporter redresseur de torts Lefranc) ainsi que de l'ambiance typique des premiers albums avec les grands enjeux de l'humanité (terrorisme, virus mortel, fusée à tête nucléaire, complot international).

Jacques Martin frappe déjà fort ici. L'histoire est dense, chargée (beaucoup de textes), assez spectaculaire, presque mégalomaniaque dans sa façon de la raconter.
Actions musclées, grands déploiements militaires, explosions et poursuites font partie du programme et c'est parfaitement réussi. Axel Borg fait trembler le monde à lui tout seul, crée un véritable empire du crime dans une région isolée des Vosges avec l'aide d'anciens savants, professeurs, techniciens, scientifiques ratés et déchus reliés à sa cause. C'est fort et un peu exagéré mais on se prend au jeu et le final est mémorable. A lire.

Ce deuxième album (et un des meilleurs de la série Lefranc) se démarque surtout par rapport au premier (graphisme à la Edgard Jacobs) au niveau du dessin. Celui-ci est plus réaliste, précis et grave. Les traits des personnages sont plus finis et on s'éloigne de la ligne claire de l'album précédent.
Quant à l'histoire, rien à dire, elle est dense et intéressante, il se passe beaucoup de choses, on s'ennuie jamais avec de multiples rebondissements, des poursuites en voiture, filature ou chassé croisé dans les environs de la Bretagne, mitraillades, grandes manœuvres militaro-policières qui se terminent dans un phare en mer,...
A noter que l'aventure se déroule au Mont-Saint-Michel, en Bretagne et sur l'île de Tergaou. Je vous laisse donc imaginer les magnifiques planches qui retranscrivent ces superbes paysages, décors et cette ambiance bretonne.
Axel Borg est de la partie et est cette fois au service d'un magnat du pétrole qui veut réduire au silence un inventeur alternatif (l'oncle de Jeanjean) qui a mis au point un procédé révolutionnaire (changer l'eau de mer en pétrole). Cela pourrait sembler un peu "farfelu"et guère passionnant pour certains. Et pourtant, c'est tellement bien écrit, détaillé et expliqué que l'on se prend au jeu et la lecture est vraiment passionnante.
Le final dans le phare est juste grandiose et apocalyptique avec ce fameux ouragan de feu. Un album mémorable !!

"Le mystère Borg" est un grand album de la série Lefranc que tout bédéphile se devrait de lire au moins une fois dans sa vie.

Au début, l'histoire se déroule en Suisse (village de Gardsten) et vers la fin du récit dans la magnifique ville de Venise. La transition est plaisante et rend l'histoire dépaysante. Venu en Suisse pour participer à un critérium, concours de sports d'hiver rassemblant plusieurs journalistes européens, Lefranc et JeanJean vont se retrouver, bien malgré eux, mêlé à une sale affaire face à leur ennemi de toujours Axel Borg et sa redoutable bombe bactériologique.
Ambiance alpestre, froide, hivernale, magnifiques décors enneigés, multiples poursuites à ski, courses poursuites en gondole et dans les ruelles étroites de Venise, suspens et guet-apens sont les ingrédients principaux de ce mémorable album.

C'est le dernier album dessiné par Jacques Martin et quel dommage. Les dessins sont précis, clairs, réalistes et détaillés que ce soit aussi bien dans les décors, architectures, paysages, les voitures,...
En ce qui concerne le scénario, celui-ci est bien écrit, les cases explicatives, descriptifs ne sont pas négligeables (au risque de déplaire à certains) et rendent la lecture très immersive.

Comme dans le tome 3, on a encore à faire aux magnifiques paysages de la Suisse (et plus précisément, le petit village de Saint-Loup) comme décors principaux dans cette aventure palpitante de Lefranc.

Une ambiance alpestre très immersive, un mystérieux hôtel abandonné perché au sommet d'une montagne surplombant le village de Saint-Loup, des tempêtes de neige, des attentats intrigants, poursuites alpestres...
Enfin bref, une multitude d'ingrédients qui rendent ce tome plaisant à lire. Martin n'est pas au dessin et c'est Bob De Moor qui s'y colle avec beaucoup de réussite, de détails et de précisions.
Dommage qu'il n'ait pas dessiné d'autres albums de la série !
Une histoire de vengeance sous forme de huit-clos montagnard parfaitement maîtrisée par Jacques Martin et à découvrir.
A noter aussi que Jeanjean et le commissaire Renard sont, cette fois-ci, absents de l'intrigue principale.

Une nouvelle aventure des 4 As pas mauvaise mais un dessin moyen, toujours aussi peu détaillé dans les décors et rarement immersif. Nos 4 héros sont ici confrontés à un vol de tableau dans le musée de leur riche ami Mister Contanbank. Involontairement impliqué dans ce vol, Doc , Lastic, Bouffi et Dina mènent donc leur propre enquête pour essayer de retrouver ce fameux voleur. Heureusement Lastic, le plus aventureux et bricoleur des quatre, a inventé un ingénieux gadget (radio-émetteur) qui leur permettra de retrouver la piste du bandit jusque dans un cirque. Une histoire classique mais un peu farfelue (comme souvent dans la série des 4 as).

Dans cet album, nos 4 As sont en partance pour l'Afrique à la recherche d'un certain Robinson qui vient d'hériter d'une belle fortune. Malheureusement, celui-ci s'est trouvé une petite île tranquille au large des côtes africaines pour vivre en paix, seul, loin de toute civilisation et de considération matérialiste. A cela viennent s'ajouter des essais de fusée nucléaire en direction de cette même île par un colonel sans scrupule et désireux de ce fameux héritage. Bref, on devine aisément que l'aventure de nos héros sera loin de tout repos. Les inspecteurs Lecardunoie et Brodequin sont encore de la partie et leur présence apporte toujours cette touche d'humour qui fait leur réputation de deux gugusses de la police. En ce qui concerne le dessin (trop statique), je trouve que c'est pas le point fort de la série et une grosse déception (comme souvent) sur les décors. Ceux-ci sont très pauvres et peu immersif (l'histoire se déroule en Afrique dans un pays imaginaire et il y aurait pourtant de quoi faire en ce qui concerne les paysages, décors etc ; et bien non, c'est vide et triste). Dommage !

Même si dès le début on devine déjà l'histoire (et la fin) de cet album et que rien ne nous surprendra, j'admets que sa lecture n'est pas déplaisante.
Le récit m'a parfois fait un peu penser à un épisode de la série animée Scooby-Doo avec ses mystères impliquant des fantômes, château hanté, pièges diaboliques et autres phénomènes surnaturelles.
Nos 4 As se retrouvent, bien malgré eux, embarqués dans une expérience scientifique menées par deux professeurs dont leur but est de vérifier chacun leur théorie sur la peur. L'un des professeurs affirme que l'être humain s'habituerait à la peur et s'endurcit au fil du temps tandis que l'autre soutient que la peur va toujours en s'amplifiant et que l'individu est de plus en plus peureux.
Une chouette ambiance, c'est drôle et divertissant sans plus.

Les 4 as, une BD dont j'ai lu beaucoup d'albums dans ma jeunesse et que j'aime encore de temps en temps relire rien que pour la nostalgie. Dans cet album, en plus de nos 4 habituelles héros, on retrouve des personnages récurrents de la série comme le riche Mister Contanbank qui s'avère être le frère du chef de ce gang des chapeaux blancs, les inspecteurs Lecardunoie et Brodequin qui croit tout savoir, tout deviner, tout prévoir alors qu'en réalité il n'en est rien et qu'il est aussi stupide que son subordonné Lecardunoie.
L'histoire est classique, ça casse pas des briques (nos héros sont confrontés à une bande de trafiquant de drogue avec un ennemi italien à leur trousse un peu maladroit et bête) avec des gags et situations plus ou moins drôles qui parsèment le récit du début à la fin.
Les dessins sont parfois figés avec des décors pas toujours détaillés mais dans l'ensemble cela reste clair et passe-partout.
Bonne lecture mais sans plus.