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J'avais bien aimé le premier volet, je n'ai pas pus terminer le 2ème, et c'est donc avec une certaine crainte que j'ai vu arriver le 3ème.
Le sujet et la lecture des premières pages m'a pourtant convaincu de l'acheter dès sa sortie.
Ca démarre donc plutôt bien, et il y a quelques observations intéressantes, mais après quelques pages, je trouve quun fosi de plus (jai le même avis sur la série "Retour à la Terre" du même auteur), Larcenet s'égare un peu dans ses idées et propos. On ne voit pas trop où il veut ne venir, et on a pas nécessairement envie de le suivre dans certaines directions.
Dommage.
Passé les 2 premières histoires, à peu près potables, l'album sombre dans un délire vulgaire et lourd dénué du moindre intérêt.
Le monde de l'entreprise est pourtant suffisamment riche, pour fournir bien plus que ce qu'en montre cet album.
Non vraiment Larcenet est en train de sombrer. On est très loin du premier "Combat ordinaire" et du premier "Retour à la Terre". Mais au fur et à mesure des albums on sent bien le déclin et le manque d'inspiration.
Le tome 2 permet vraiment d'apprécier cette histoire, à la fois si banale et particulière. C'est bien le charme du "Sursis". Une petite histoire dans l'histoire (de France).
Je ne crierais pas au chef d'oeuvre comme certains, mais c'est néanmoins une excellente BD qui mérite d'être lu.
Il s'agit vraiment d'un type de BD à part, plus proche d'une chronique.
Il ne se passe pas grand chose, ce qui peut sembler un peu frustrant au premier abord. On a envie que les choses avance un peu plus. Il faudra pour celà lire le tome 2, un peu plus mouvementé, qui cloturera cette histoire et permettra d'apprécier la qualité de l'ensemble.
C'est vrai que ça se compare un peu à du Pagnol dans le style.
Le dessin des personnages est parfois excellent, parfois un peu décevant à mon goût, mais rien de bien grave.
Je n'ai jamais franchement accroché à l'univers de Troy, mais là c'est un le bouquet. Le comique est grossier et le côté gore est vraiment de mauvais gout.
Vraiment pas pour moi.
C'est noir, très noir, mais le plus inquiétant c'est bien que l'on reconnait de nombreux travers de notre société dans cette histoire. On sent clairement le vécu de l'auteur.
De quoi vous dégouter à coup sur de la guerre et de la "logique militaire".
Alors qu'on a toujours le droit au bestiaire de Léo (à force parfois c'est un peu limite), cet album apporte les éléments tant attendus depuis le début de Bételgeuse. L'histoire développée dans cette série est un peu moins intéressante que celle d'Aldébaran, mais la trâme de fond (La mantrisse, et tous ce qui s'y rapporte) un peu laissé de côté dans les albums 2 & 3, revient en force pour notre plus grand plaisir.
Celà prépare de très belle façon l'arrivée du 5ème et dernier tome (avant la 3ème série qui clôturera complètement l'histoire).
Découvert sur les recommandations d'un ami fan de la série, V pour Vendetta m'a réconcilié avec la BD dont je commançait sérieusement à me lasser. Histoire répétitive, scénarios convenus, images tapes à l'oeil, etc...
Ce fût donc une vrai claque lorsque j'ai commencé à lire V. Mon premier réflexe à été d'être rebutté par le dessin, très sombre, et semblant manquer parfois de détail. Pourtant, il est parfait. Parfait pour illustrer cette histoire glauque mais ouverte sur l'espoir.
Enfin une véritable BD pour adulte, une histoire forte, que l'on peut lire et relire pour en saisir toutes les subtilités.
Chapeau bas monsieur Moore.