Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 21/11/2024 à 13:06:29 en 0.0191 sec
Bon c'est sûr, Tintin a été traduit quasiment dans toutes les langues imaginables, je crois même qu'il y a une édition en Klingon. L'île noire est pour moi un incontournable, une histoire avec voyages, rebondissements, la mise en place du méchant Docteur Muller qui reviendra dans plusieurs albums, un lieu mythique pour la fin, Ranko le gorille... Ce qui fait de cette édition un mélange détonnant et très amusant, c'est la proximité du patois saintongeais avec notre Français qui permet à tout un chacun de l'aborder avec ce mélange de compréhension et de devinette qui fait le charme d'une (re)découverte, encore plus facile pour ceux qu iconnaissent l'album par cœur, bien sûr. Pour ceux donc, qui se sont un peu lassés de la version française mais qui aiment l'album.
A lire à voix haute pour mieux en saisir le charme !
"Tins don ? In aéroupiane !"
Sirius est un auteur à part, et ce premier album de la série des Timour est lui aussi à part. Une saga de l'évolution humaine préhistorique en raccourci, préfigurant la guerre du feu ou Rahan. Le scenario est prenant, le dessin aussi avec notamment pour moi des cadrages de grottes qui faisaient écho, lors des vacances des années 60/70, aux visites des grottes de Naours ou aux explorations de Pierre la Treiche près de Nancy. La violence est là, la brutalité du combat pour la vie. Une sorte d'OVNI dans la BD classique, même le trait n'est plus vraiment dans la ligne claire, mais une sorte d'impressionnisme du noir et blanc.
On pardonnera mon côté nostalgique, mais à le relire aujourd'hui, c'est quand même sacrément bon !
J'aurais mis un peu plus que "bon album" mais il faut trancher : un rendu très fidèle, bien que décalé au royaume des animaux, des films noirs style Philip Marlowe. Le privé qui se fait tabasser enquête dans une société largement pourrie et tous les passages obligés sont là, plus quelques autres. Le graphisme est au service de l'histoire, et des personnages, avec une grande efficacité. Rien que du classique, on s'attend presque à voir surgir un Faucon maltais. A ranger au niveau de "dead men don't wear plaids" ou Casablanca, selon son goût.
Un scenario digne des personnages de R.L. Stevenson voire d'"Aguirre, la colère de Dieu", un dessin superbe, plus le cahier graphique (toiles, fusain, numérique...) le tout en impression de grande qualité et en intégrale, et quelques matières à réflexion sur la colonisation, le sens de la vie etc. si l'on veut. Une des meilleures BD que j'aie lues depuis 5 ans au moins.
Les histoires de vieux marins bourlingueurs, on connait un peu, mais avec Sirius aux commandes, sûr que cela dérape vers des rivages insoupçonnés de délirium et de bévues dérivant droit vers la catastrophe inéluctable. Et puis pour un nostalgique des Timour et autres épervier bleu, série qui ont fondé une époque de la bande dessinée, il y a un territoire connu dans le graphisme de Sirius qu'on retrouve ici aussi avec grand plaisir.
Un décalage constant entre la préhistoire rêvée et notre temps technologique et social, des dessins clairs et efficaces, cet album est, comme je suppose toute la série, un délice de rigolade, avec un peu de réflexion si l'on veut s'en donner la peine.
Pour l'exégète du Canon holmesien, cet album est un superbe spin-off de l'adversaire suprême, qui laisse entrevoir une échappée plus que fantastique et une issue possible, à peine possible, à l'épisode de la chute de Reichenbach. Pour l'amateur de BD, un bel album avec un scenario surprenant et très cohérent.
Pour l'amateur de Lovecraft : comme dans l'original, tout est tellement indescriptible que les mots se répètent toujours un peu, heureusement, il y a le dessin, le scénario, bref, pour moi un très bel album, prenant et dont j'attends avec impatience la suite. Éditeur, auteurs, ne nous lâchez pas !
Le tome III arrive en 2013 avec la réédition des deux premiers : il n'y aura donc pas de tome III de la première édition (2002/2005) mais la fin de l'histoire arrive enfin(!), avec les mêmes auteurs donc albums cohérents, sauf la couverture qui change avec les éditions.
Pour passer du roman à la BD, il y a des raccourcis, pas mal de texte et moins d'action, mais c'est quand même assez logique vu le thème de quête plus religieuse que de trésor. J'aime le style général, le dessin plutôt ligne claire et les couleurs pas criardes, le rendu du désert et des grottes, j'apprécie moins que la fin soit différente de celle du roman, du moins dans le souvenir que j'en ai. Pas de spoiler.
Pour les anglicistes ou les un peu bilingues, une aventure d'Astérix où tous les jeux de mots sont traduits et drôles, notamment les "poil au..." ! Obélix amoureux, l'armée et ses caricatures, un scénario très correct qui se déplace jusqu'en Afrique. Un de mes préférés, même à la relecture. Et un dessin abouti que je considère de la meilleure période.
Cet album comporte essentiellement des images d'origine du "Canon" Hergé, agencées sur un scénario complexe et libertaire/anarchiste/parodique, et un minimum de dessins ou cases "non d'origine". C'est un parti pris, et il il peut ravir les connaisseurs décontractés ou énerver les autres. En ce qui me concerne, j'ai apprécié et joué le jeu qui consiste à retrouver les albums d'origine des images ainsi détournées, et l'autonomie du scénario. Le parti pris du noir et blanc, qui limite les coûts et le prix, évite aussi d'éventuelles fautes de raccord sur les couleurs.
Comme le premier épisode, cet album comporte essentiellement des images d'origine du "Canon" Hergé, agencées sur un scénario complexe et libertaire/anarchiste/parodique, et un minimum de dessins ou cases "non d'origine". C'est un parti pris, et il il peut ravir les connaisseurs décontractés ou énerver les autres. En ce qui me concerne, j'ai apprécié et joué le jeu qui consiste à retrouver les albums d'origine des images ainsi détournées, et l'autonomie du scénario. On ne s'ennuie pas, et cela tient la distance sur 2 albums denses. Apparemment cela plaît à d'autres puisque le copain à qui je l'avais prêté ne me l'a jamais rendu.