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La deuxième année aux Beaux-Arts de Saint-Etienne de l'auteur. Encore plus réussi que le premier, pourtant déjà très drôle: le fil conducteur de la mouche unifie l'ensemble, le personnage de Morte Tombe me fait pleurer de rire... Bref, on lit cette chronique avec grand plaisir, et parfois, on se prend (du moins, je me prends) à réfléchir à des thèmes plus profonds, comme l'amitié...
En bonus, un excellent tableau récapitulatif des personnages et des situations à la fin du tome...
Commentet pourquoi le Joker est-il devenu le bouffon cruel que chacun connaît ? C'est l'objet principal de ce livre, derrière l'affrontement psychologique entre le Joker, qui a capturé le commissaire Gordon pour le torturer, et Batman.
Les dessins sont très beaux, les couleurs très vives, qui envahissent de grands pans de planches, et s'appliquent indifféremment aux visages, aux vêtements... restituent le dérangement de l'esprit du Joker. Le récit est très bien construit, et les vignettes intelligemment construites.
Le seul défaut est finalement la brièveté de l'ouvrage: moins de cinquante planches, ce qui amène nécessairement une certaine schématisation. En fermant cette bande dessinée, outre le plaisir éprouvé à la lecture, on ne peut s'empêcher de regretter un certain manque d'ampleur.
Ayant beaucoup apprécié "Batman. Dark Night", des mêmes auteurs, j'achetai en confiance "Martha Washington...". Mais, comment dire ? Je n'ai à peu près rien compris, et j'ai été incapable de lire réellement les dernières pages. Le dessin n'appelle pas de commentaire particulier, et si le scénario présente certaines idées excellentes, la confusion demeure trop grande... Peut-être faut-il connaître certaines données avant de commencer la lecture de ce tome, pourtant numéroté comme le premier chez Delcourt ?
Une des bandes dessinées les plus drôles et les plus intelligentes que j'ai lues. Blotch est un personnage velléitaire, odieux par ses opinions politiques, sociales, mais si grotesque qu'il suscite avant tout le rire. La restitution historique des années 30 paraît très bonne, et sert toujours la construction des gags, dont la chute est toujours impeccable. Le dessin est également très beau: les regards, des femmes en particulier, m'ont souvent frappé...
Retour d'un dessinateur trentenaire sur son adolescence toulousaine, pas vraiment difficile, en tout cas, pas plus que celle de tout un chacun: cohabitation avec des camarades rugbymen "brut de décoffrage", musique, filles... Un ton toujours gai et intelligent, assorti d'une auto dérision salutaire, et un dessin parfois dégingandé (c'est du moins l'impressio que j'ai eue) qui colle très bien au fond de l'histoire.
En une planche, les grands écrivains (principalement du XXème siècle) sont très drôlement croqués, dans des situations tantôt absurdes tantôt féroces; l'application par Freud de ses principes ou les expériences stupéfiantes de Michaux valent le détour!
La concision extrême à laquelle s'est astreint Vincent Sardon (trois ou quatre vignettes par écrivain) renforce encore la valeur de l'ouvrage et la force comique.
Ce livre présente une histoire racontée avec une sensibilité remarquable: derrière l'intrigue policière elle-même, finalement secondaire, ce sont les fêlures qui retiennent l'attention. Fêlures de la société, des êtres, des existences: leur description est servie par une alternance très intelligente des points de vue dans la narration, et dans le dessin des scènes. Peu à peu, en douceur, se dévoile la vérité sur les trois personnages principaux... Un beau livre avec une trame plutôt mélancolique...
J'ai pris cet album pour le dessin, que j'apprécie pour ma part beaucoup (mais je sais qu'il n'en va pas de même pour tous, et que le style de Tirabosco suscite des réserves bien compréhensibles)... De ce côté là, j'ai été servi, et ravi!
L'intrigue, en revanche, partait bien, mais finit par devenir prévisible, avec une fin assez décevante, de mon point de vue. En bref, je recommande pour le dessin, et mets en garde contre l'intrigue (l'inverse de l'avis précédent, quoi ;) ).
Une série d'histoires courtes, entre le cocasse et l'absurde, servies par un dessin précis et plaisant... ou comment surprendre constamment, à partir de situations de départ déjà très étonnantes, comme celle qui montre des ouvriers du bâtiment tenir le rôle de musiciens classiques. A lire!
Une série très intelligente qui reprend les codes de la BD, de Tintin en particulier, dans un univers parallèle passablement déjanté, où une bureaucratie énorme est chargée de veiller au bon déroulement des intrigues de bande dessinée. Raoul Fulgurex, employé de cette administration, finit par entamer une forme de révolte contre elle.
Très très drôle...
Il est toujours triste d'assister à l'agonie et à la déchéance d'une série. Je pense que cet album touche le fond: l'intrigue est à peu près inepte, les clins d'oeil à la BD et les apparitions des auteurs ne décrochent pas un sourire, mais contribuent à obscurcir l'histoire. On assiste sans y prendre aucun intérêt à l'enquête laborieuse de Ric Hochet, en voie de ringardisation. Les dessins donnent l'impression d'être bâclés et répétitifs, les décors pratiquement inexistants.
C'est un crève-coeur de donner un avis si négatif à propos d'une telle série, mais commencer par ce tome ne pourrait que dégoûter les lecteurs intéressés par Ric Hochet...
L'un des Ric Hochet que je préfère: dans une atmosphère provinciale confinée, où suinte la haine, un mystérieux alchimiste sème la terreur. Aussi bien que l'intrigue, l'atmosphère oppressante et hypocrite saisit le lecteur, qui est aussi séduit par certaines planches très bien réalisées... Bref, un récit policier qui ravira les amateurs des films de Chabrol, par exemple, et qui comblera les amateurs du genre de façon générale...
Un scénario au cordeau, une atmosphère bien rendue pour une enquête qui oscille, ainsi que son nom l'indique, entre des faits vieux de plusieurs décennies, et des meurtres plus récents, autour de la figure complexe d'un vieillard qui fait le lien entre les deux époques: un assassin censé être mort depuis si longtemps frappe-t-il à nouveau ?
Une histoire comme toujours très bien menée, avec toutes les inventions graphiques propres à Eisner. Le foisonnement des personnages enrichit constamment l'intrigue, sans jamais nuire à la compréhension des événements, qui s'étalent pourtant sur des décennies...
Bref, une très belle réussite, avec une description sensible du monde des affaires, bien loin des poncifs qui encombrent trop souvent les bandes dessinées...
De beaux dessins, une histoire sensible où l'humour est toujours présent (à moins que ce ne soit une histoire drôle où la sensibilité n'est jamais absente), un scénario très bien conçu et original, le tout dans un one shot: à lire...
Une très belle et très touchante histoire, servie par un dessin aux lignes claires, aux couleurs sombres ou rougeoyantes adaptées à la tension qui parcourt l'album. La misère, le sang rôdent autour de la Linea, jusqu'à l'inéluctable conclusion.
Ce premier tome donne donc envie de lire les autres; chacun d'entre eux constitue une histoire complète et tout à fait indépendante (personnages, époque, lieux différents): c'est le thème central de la route qui réunit les volumes parus à ce jour.
Un dessin superbe mis au service d'une histoire intrigante... Dans un quartier interlope, les destinées d'une prostituée au passé mystérieux, d'un jeune homme mal dans sa peau, d'un ancien légionnaire et de bien d'autres encore se croisent pour former une belle chronique. Une série de meurtres fait ressortir un passé inattendu, mais l'intrigue policière s'efface derrière la peinture subtile des sentiments. L'absurde n'est jamais loin, grâce à certains personnages secondaires, et enrichit encore ces deux ouvrages.
Consternant! Rien n'est drôle ni léger ni intéressant, tous les effets pèsent une tonne, le scénario serait simplement grotesque s'il n'était pas si nauséeux... Il est incompréhensible de voir deux talents aisi gâchés, et plus encore de savoir qu'une suite est parue.
Alan Moore revisite encore une fois le monde des superhéros. Mais cette fois-ci, plus de personnages tourmentés, d'univers sombres: Supreme, doté de pouvoirs pratiquement illimités, n'a guère détat d'âme, sinon qu'il a oublié son passé. En fait, la Bande dessinée se compose de deux éléments bien distincts: une narration "au présent", et une succession de courts récits rétrospectifs insérés, qui rappelle les exploits passés de Supreme dans les années 50, 60... Ces dernières aventures sont présentées à la façon des comics de l'époque, et le dessin s'en est lui-même inspiré, largement différent du reste de l'intrigue. Bref, l'ensemble peut donner une impression de fouillis, mais Alan Moore prouve qu'il peut divertir aussi bien que faire réfléchir, étant entendu que derrière l'apparente légèreté du propos, les idées intéressantes foisonnent, sur l'adaptation des superhéros à leur époque et leur évolution (on voit dès le début de nombreux avatars de Supreme: un Supreme/Mickey, un Suprême femme...). Pour aborder cet ouvrage, il est préférable de connaître assez bien l'univers des comics, car les clins d'oeil foisonnent.
Une bande dessinée, très touffue, dans laquelle il faut plonger comme en apnée. Mais une fois pris par le souffle et l'ampleur du projet, qui imbrique les histoires personnelles de plusieurs héros, et les bouleversements sociaux de l'Amérique des années 1960, on suit l'intrigue avec un rare bonheur. L'histoire est emplie d'une très belle sensibilité, et exempte de manichéisme, ce qui est particulièrement remarquable.
La narration rétrospective, faite par le héros vieilli qui se penche sur son passé, semble initialement maladroite, mais se comprend peu à peu de mieux en mieux.
Par certains aspects du dessin, par la sociologie des personnages et le lieu de l'action, cette série peut faire penser à M. Jean. De fait, les aventures des protagonistes se suivent dans l'ensemble avec intérêt, et le dessin est très plaisant. Malheureusement, j'ai deux réticences: la première tient au nombre des personnages, qui empêche un traitement en profondeur, et fait qu'il est parfois difficile de se "remettre dans le bain". La seconde réside dans l'aspect un peu lisse de ces mêmes personnages, parfois irritants à force d'être "sympas". Il n'en demeure pas moins qu'on s'attache à la plupart, et que l'identification fonctionne au moins avec l'un d'eux.
On ne manque pas d'être littéralement enchanté par le dessin de V. Vanoli, qui nous ramène si bien au milieu du XIVème siècle (je ne saurais mieux dire que la présentation accompagnant le résumé ci-dessous). Les vues d'ensemble sont particulièrement superbes, et retiennent longtemps le regard (p. 27, 36, 73...).
Huit récits adaptés de Boccace sont encadrés par un prologue et un épilogue bienvenus, qui mettent en scène le moine Caruso et le soldat Luigi, appelés à devenir en quelque sorte les guides du lecteur. Le tour de force de V. Vanoli est de singulariser chacune de ces historiettes par des procédés particuliers: absence de phylactère (n° 6), phylactère contenant des idéogrammes (n° 1)... On sait gré à l'auteur aussi de ce découpage, car il permet de savourer longuement chaque intrigue, et de ne pas se précipiter sur la page suivante, en délaissant quelque détail.
Le seul inconvénient à dette condensation extrême est qu'on perd parfois le sel de l'histoire, ou qu'on se heurte à quelque obscurité due aux ellipses. Il n'en reste pas moins que ce volume force l'admiration (la mienne du moins); ma préférence va à la deuxième intrigue, très drôle, et à la septième, dont la chute est inattendue.
Alan Moore, scénariste des Watchmen, s'interroge encore sur la nature des superhéros dans ce Miracleman. Mike Moran, journaliste free lance désargenté, découvre brusquement, plus de 15 ans après, qu'il fut jadis un super héros invinvible, Miracle Man. Commence alors une quête qui lui révélera l'origine de ses superpouvoirs, ainsi que la raison pour laquelle il a brusquement oublié qu'il les détenait.
On retrouve bien des qualités des Watchmen, dans un projet de moins grande ampleur (71 pages): remise en cause du statut de superhéros, en proie à des affres et des tourments nombreux, imbrications des problèmes familiaux et personnels du héros et des problèmes d'importance nationale, fin surprenante et saisissante... Le dessin est dans la tradition des comics, et sert efficacement l'histoire; la narration et les dialogues sont excellents. Le personnage de Big Ben est très drôle, alter ego de notre SuperDupont national, version british. Bref, à recommander aux amateurs de Watchmen ou de Vendetta, bien que les personnages secondaires soient ici nécessairement moins fouillés, et que, curieusement, l'intrigue abandonne en cours de route un personnage central des trente premières pages (mais cet abandon peut se justifier). Réserves tout à fait mineures, il va sans dire...