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"Oh... pu... rée... c'est... ma... gni... fi... que..."
C'est ce que vous direz en ouvrant l'album.
Le dessin va vous éblouir d'entrée.
Vous aurez envie de l'acheter sans même savoir de quoi parle la BD.
Et par chance le scénario tient aussi parfaitement la route (peut-on appeler ça de la chance avec Corbeyran au scénario ??? Il est coutumier du fait !!!).
On va commencer par le dessin.
Il est tout bonnement époustouflant et d'un réalisme à tomber parterre. Les cases sont bourrées de détails, les jeux de lumière et d'ombres accentuent le réalisme et le découpage est parfait.
Pour vous en rendre compte par vous même aller sur ce topic : http://www.bdgest.com/forum/bdgest/Bande-Dessinee-Franco-Belge/Le-Malvoulant-Corbeyran-Paul-Marcel-sujet-38922-1.htm
Il y a des planches laissées par le sympathique dessinateur de cette série... Dans l'album, les planches sont plus sombres mais ça ne gachê rien à la lecture.
Le scénario maintenant.
Corbeyran Le Magnifique nous a encore concocter une histoire déjà pleine de rebondissements et qui en augure bien d'autres... En plus, il s'est associé (encore) avec un super dessinateur (et coloriste)... Mais jusqu'où ira-t-il ??
Je ne vais pas dévoiler toute l'histoire mais en gros, un sorcier désigne un bébé qui a le don de magie. Et 15 ans plus tard on suit un ado avec des pouvoirs qu'il ne sait maitriser... Que s'est-il passé en 15 ans ?? A quoi servent ces dons ?? Pourquoi ont-ils une importance aux yeux de certains ??
Des questions auquel ce premier tome répond en partie mais pour connaître toutes les réponses, il faudra attendre les tomes suivants (3 tomes prévus).
Bon bah j'ai adoré l'album autant graphiquement que scénaristiquement... J'attends beaucoup de la série et des rebondissements à venir !!
Ceux qui iront sur le topic de "Le Malvoulant" (celui du lien que j'ai mis plus haut), se rendront aussi compte de la qualité des dessins N&B et de la nécessité... L'obligation devrai-je dire... Pour Delcourt d'aussi éditer l'album en N&B...
Le téléphone sonne. Un homme décroche. Au bout du fil une voix. "Ils ont retrouvé la voiture". "Rejoins-moi".
A partir de là, les 2 protagonistes savent ce qu'ils leur restent à faire.
Cet album plonge le lecteur dans une atmosphère pesante grâce à ses dialogues, à son graphisme (vent, crachin, "gueules" des personnages) et à l'absence d'informations sur les protagonistes. On ne sait même pas leur nom. Le narrateur les désigne donc ainsi : "L'homme calme", "L'homme à la porte", etc.
L'auteur fait vraiment preuve d'une grande maîtrise aussi bien graphique que scénaristique.
Tous les dialogues ont leur importance et aucun n'est écrit par hasard. Un mot, ou une phrase, dit à un moment aura son importance ultérieurement. C'est du grand art.
Bravo GIPI. Pardon, bravo Monsieur GIPI.
C'est vraiment un grand auteur de BD. Malheureusement encore peu connu du grand public. Son prix à Angoulême réparera peut-être, en partie, cette injustice.
Cette BD est un OVNI en provenance du Québec.
C'est original et tordu à souhait.
Le scénario est très simple. Un homme se promène dans un bâtiment. Il porte un costume noir et un chapeau melon. A la main, il tient une malette convoitée par certains. Pourquoi ?? On ne sait pas trop
L'originalité réside dans le mode de narration. Au départ, une case offrant au "héros" 2 issues. A la deuxième planche, la case unique se transforme en 2 cases. On suit alors le devenir du "héros" selon qu'il ait opté pour l'issue de droite ou pour l'issue de gauche. On a alors 2 histoires en parallèle. Ce principe se répète durant tout l'album. Les cases additionnelles s'ajoutent au-dessus, en-dessous, à droite ou à gauche selon les choix pris et les "obstacles" rencontrés par le "héros".
Malgré ces nombreuses histoires en parallèle, on arrive à suivre le fil de la BD. Mais la concentration est de rigueur.
BD époustouflante que l'on lit d'une traite pour connaître vite ce que va nous concocter l'auteur dans les pages suivantes. Malgré le fait que le même principe se répéte durant les 144 planches de l'album, l'auteur innove sans cesse et arrive à nous surprendre jusqu'à la fin.
Lisez, vous serez bluffés.
Excusez-moi mais je vais dénoter de la masse...
Si on s'arrête à l'analyse "ras des paquerettes", on ne peut pas apprécier cet album, c'est évident.
L'intention d'Uderzo est de pousser un coup de gueule envers le monde de l'édition (il ne faut d'ailleurs pas non plus attendre que les éditeurs accueillent bien cette BD)... en aucun cas il ne s'en prend au manga ou au comix... la preuve est qu'il lance quelques piques aussi envers la BD franco-belge... il dénonce purement et simplement le monde éditorial.
Son intention est tout a fait louable quand on voit ce que nous font certains éditeurs.
Après, la manière employée... j'ai eu du mal au début mais m'y suis parfaitement fait. Il employe simplement les mêmes méthodes de "bourrin" que les éditeurs... il "combat" à armes égales...
Cet aspect "bourrin" est tout à fait voulu de la part d'Uderzo, pourtant, même si peu s'en rendent compte, l'album cache plus de subtilité qu'il y en a l'air...
Si on ne lit qu'au premier degré, on pense ce que beaucoup disent ("c'est de la merde", "c'est nul" etc etc) mais si on creuse un peu, on s'aperçoit que l'album en dit plus long qu'il n'y paraît.
Uderzo, de par le fait qu'il est sa propre maison d'édition et de part sa notriété, est un des seuls auteurs à pouvoir balancer si ouvertement... il tire le signal d'alarme.
La fin (ce que bcq regrette aussi... je ne vais pas dire de quoi je parle pour ne pas gacher la lecture de ceux qui ne l'ont pas encore lu... mais vous vous souvenez de la fin si vous l'avez lu et vous comprendrez de quoi je parle)... donc la fin, permet de tout remettre à plat et Uderzo nous dit simplement : "J'ai fini de gueuler... tout peut reprendre comme avant mais n'oubliez pas ce que je vous ai dit".
Pour moi cet album est un signe de courage de la part d'Uderzo qui prend des risques (pas financiers ni de notoriété) en sachant parfaitement que son message pourra être mal interprété... et a priori, il l'est par la plupart qui ne voit dans cette BD qu'un "anti-manganisme" et un "anti-comixisme" flagrants... c'est bien dommage.
Mais je persiste et je signe (de mon pseudoi seulement !!!) cet album vaut le coup d'être lu... au 2nd voire au 3ème degré... et j'ajouterai que Monsieur Uderzo est un grand homme de la BD et qu'il le restera à jamais.