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Lamentable
Succédant tant d’années après à l’excellente et ô combien visionnaire série de Van Hamme, cette nouvelle saga s’annonce désastreuse, à en juger du moins par son premier volume. Etonnant que le maître Van Hamme – qui l’a de plus préfacé en en disant vaguement du bien mais sans tout de même en chanter les louanges – a permis cette publication qui dénature complètement son œuvre.
Alors que la série originale, empreinte d’une atmosphère bien orwellienne, se voulait de mettre en garde contre les dérives fascisantes réelles ou potentielles d’une démocratie idéalisée, la nouvelle offre une vision complètement irréaliste du monde contemporain et de ses tendances. Il n’est pas interdit de livrer ses visions fantasmées d’un monde futur improbable, mais pour ça il y a la science-fiction ou le fantastique, et on ne s’inscrit pas alors dans l’anticipation.
La première histoire sur les migrants, quoique plutôt réussie dans un premier temps, se révèle ensuite complètement aberrante, avec des personnages sans aucune profondeur ou complexité. La deuxième, digne des heures les plus sombres de la papauté médiévale, avec son KGB matrimonial, est encore plus loufoque. Comme si l’Etat avait tellement d’argent dans les caisses qu’il maintiendrait une police secrète chargée de veiller à ce que la famille ne se désolidarise pas, alors que justement les tendances actuelles sont à la PMA, GPA, mercantilisation de l’humain, etc., et que par ailleurs il est totalement évident que l’individu atomisé, privé de son noyau familial, est bien plus démuni pour résister à une tyrannie. Celle sur l’assurance-santé est à l’avenant. Il y en a une quand même, avec le professeur d’histoire, qui s’annonçait franchement mieux au départ, et n’était pas sans renvoyer à Farenheit 451, mais ce n’était qu’un recul pour mieux sauter à pieds joints dans le ridicule absolu, avec une fois encore une approche manichéenne des personnages digne des pires navets holywoodiens.
Bref, pleurnicheries bobo - Canal+ classiques que j’aurais bien vues plutôt préfacées par notre philosophe national, reposant sur une vision totalement déphasées par rapport à la réalité quotidienne et caractérisée par 14 fascismes de retard, d’où aucun enseignement ne peut être tiré pour éclairer l’époque actuelle.