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Les avis de - Eric de 1001 cases.net

Visualiser les 13 avis postés dans la bedetheque
    Eric de 1001 cases.net Le 28/02/2015 à 14:21:28
    Kililana song - Tome 2 - Seconde partie

    L'excellente surprise du tome 1 laisse place à une légère déception je l'avoue avec ce tome 2. Là où le tome 1 prenait son temps pour poser le contexte (les lieux, les personnages...) et je l'avais apprécié pour cela, je trouve que le tome va beaucoup trop vite en besogne.
    Même si c'est toujours aussi beau visuellement, c'est la mise en scène qui n'est plus à la hauteur. Un 3ème tome n'aurait sans doute pas été de trop pour pouvoir mener à terme cette belle histoire sans aller trop vite.

    Eric de 1001 cases.net Le 28/02/2015 à 14:17:56
    Kililana song - Tome 1 - Première partie

    Les dessins sont magnifiques, Naïm, le personnage principal, est espiègle et malin, l'intrigue se met en place et c'est rondement mené pour l'instant. Vivement la suite !

    Eric de 1001 cases.net Le 28/02/2015 à 14:07:34

    Né dans les montages du Kosovo en 1956, Gani Jakupi a quitté son pays pour s’installer en Espagne puis en France. Quinze ans après la fin du conflit qui a frappé les Balkans, il est envoyé dans son pays natal par un magazine espagnol pour faire un reportage.

    Graphiquement, le travail de Jorge Gonzalez est magnifique. Son approche colorée directe et audacieuse couplée à l’utilisation de pastels gras lui permet de poser des ambiances très différentes avec une intensité remarquable. On ressent les choses plus qu’on ne les observe.

    Plus qu’un simple reportage dessiné, "Retour au Kosovo" est un acte cathartique qui permet à son auteur, Gani Jakupi, de se débarrasser définitivement des démons du passé. La blessure est encore à vif mais le témoignage est là, sincère, poignant et plein d’humanité.

    Eric de 1001 cases.net Le 28/02/2015 à 14:02:37

    C'était ma première lecture d'une histoire Gipi et c'était une grosse claque.

    "Vois comme ton ombre s’allonge" est une hallucination narrative et graphique. C’est un récit qui se constitue morceau par morceau, flashback après flashback, sans chronologie ni hiérarchie. D’un coup, des fragments de souvenirs jaillissent dans la tête de Silvano Landi. Qu’ils soient réels ou imaginaires, ils permettent de reconstituer peu à peu l’histoire de cet homme.
    Visuellement c’est magnifique : d’un côté des paysages à l’aquarelle à la limite de l’abstrait; de l'autre, un trait, abrupt et sec, griffé à même la feuille.
    Gipi se livre totalement et réalise ici un album plein de mélancolie, très sombre et très personnel.

    Eric de 1001 cases.net Le 28/02/2015 à 13:57:03

    Le père de Pavel lui a transmis l’amour du dessin, et c’est ce même dessin qui sera à l’origine de l’arrestation de Pavel et de ses parents et de leur envoi au Goulag. Séparé de ses parents, Little Tulip (le surnom de Pavel dans les camps) grandira dans le milieu ultra-violent des gangs. Toute sa vie se retrouvera tatouée sur sa peau, son corps devenant un livre ouvert pour qui sait le décoder. Plusieurs années plus tard, c’est grâce au tatouage qu'il sauvera sa peau au milieu des gangs meurtriers.

    Vingt-quatre ans après leur dernière collaboration, Boucq et Charyn composent une histoire fantastique et quasi-chamanique, une histoire dans laquelle le "dessin" et le "destin" sont intimement liés.

    Eric de 1001 cases.net Le 28/02/2015 à 13:44:35

    Si vous aimez les histoires classiques, avec une quête, des dialogues... alors passez votre chemin ! S.E.N.S. échappe volontairement à cette logique.

    D'ailleurs quelle est cette histoire avec cet homme qui marche sans raison apparente ? Que vient-il faire ici ? Et d'ailleurs, où se trouve-t-il ? Quelle est cette flèche qu’il suit partout ?

    S.E.N.S soulève beaucoup plus de questions qu'il n'apporte de réponses. J'en veux pour preuve la polysémie du titre :
    - le sens en tant que « direction » (symbolisé par cette flèche que l'on voit partout dans l'histoire)
    - le sens en tant que « signification » (ce que l’on cherche en tant que lecteur)
    - le sens comme « organe de perception »

    S.E.N.S. joue sur tous ces tableaux, c'est ce qui le rend si particulier. Et comme le dit Marc-Antoine MATHIEU : "entre deux séquences, chacun y verra un peu ce qu’il a envie d’y voir. La suggestion est ici le véritable terrain d’aventure, comme dans toute entreprise poétique."

    Eric de 1001 cases.net Le 28/02/2015 à 13:32:07
    XXe ciel.com - Tome 3 - http://www.xxeciel.com/mémoires<20>00

    Un peu avant le passage à l’an 2000, Yslaire s’était lancé un défi: dessiner le siècle qui se terminait avec tout ce qu’il avait de monstrueux et de merveilleux. C’est ainsi que naissaient les "Mémoires du XXe ciel" en 1997.

    Vers la fin de sa vie, Eva STERN, psychanalyste âgée de 98 ans, reçoit des photos par email d'un certain "@nonymous". Toutes ces photos lui évoquent son frère, Frank, pourtant mort officiellement en 1917 pendant la bataille d'Isonzo. Alors qu'elle va chercher à comprendre et interpréter ces images qu'elle reçoit tous les 31 du mois, Yslaire tisse un récit qui multiple les couches narratives et les points de vue. Eva et Frank symbolisent la psychanalyse et la photographie qui ont profondément marqué notre manière d'appréhender le monde.

    Yslaire dresse ainsi un portrait du siècle qui mélange Histoire et histoire, réalité et fiction, tragédies et (r)évolutions... Initié sur internet, le projet s’est finalement transformé en bande dessinée avec notamment les 2 derniers tomes qui peuvent être lus comme 2 fins possibles à cette histoire d'un genre inédit.

    Eric de 1001 cases.net Le 03/05/2013 à 22:06:03

    Première lecture d'un livre de Manuele Fior et premier coup de coeur !

    Sous couvert de SF, c'est surtout l'histoire d'une rencontre entre 2 personnes que tout oppose. L'âge, le mode de vie... Et pourtant...

    C'est léger et aérien.
    C'est modelé et contrasté.
    C'est géométrique et photographique.

    C'est à lire.

    Eric de 1001 cases.net Le 03/05/2013 à 00:45:32

    Des relations humaines particulières, des personnages déséquilibrés et qui sont à la fois plein de violence et de misère humaine...

    Un contexte à mi-chemin entre "L'humanité" et "L'été en pente douce".

    Eric de 1001 cases.net Le 03/05/2013 à 00:30:52

    Je dois avoir râté quelque chose car je suis un des rares à ne pas avoir vraiment accroché à cette histoire...
    Graphiquement, rien à redire. J'avoue. C'est sauvage comme il faut, Loup Larsen est à mi-chemin entre une bête et un poète romantique mais... je trouve que ça ne décolle pas.
    A chaque page, je m'attendais à une aventure, un trésor, une attaque... Et puis rien de tout ça. Le huis-clos doit surement y être pour quelque chose.
    Je m'attendais plus à quelque chose comme sa précédente BD de la même collection ("À bord de l’Étoile Matutine") : des attaques de navires, la recherche d'un trésor, des histoires de femme et de rhum, des épidémies dans les ports...
    En fait, je ne m'attendais pas à une histoire de pirate aussi teintée de psychologie et de pensées philosophiques...
    Je vais le relire, qui sait...

    Eric de 1001 cases.net Le 03/05/2013 à 00:24:03

    Tous les ingrédients sont réunis pour le plus grand bonheur du lecteur.
    - un scénariste qui a sû s’inspirer d’une histoire vraie pour proposer un récit tragi-comique très bien ficelé et des dialogues parfaitement adaptés à la situation
    - un dessinateur qui, pour une première BD, a très bien maîtrisé la couleur et les cadrages et surtout, qui a admirablement mis en scène des personnages grotesques et dégénérés avec un style graphique frais, expressif et nerveux.
    Au bout du compte, une histoire réussie, un clin d’œil final très bien amené, et une morale.

    Quand la peur de l’étranger domine et que la bêtise n’a pas de frontière, l’animal sauvage n’est pas forcément celui que l’on croit...

    Eric de 1001 cases.net Le 03/05/2013 à 00:21:05

    "Chère Patagonie" est à la bande-dessinée européenne ce que "Cent ans de solitude" de Gabriel Garcia Marquez est à la littérature hispano-américaine : un roman graphique universel, un petit chef d’œuvre du 9ème Art.

    Eric de 1001 cases.net Le 02/05/2013 à 23:46:24

    @cedd79 : j'ai un avis totalement contraire !
    Certes l'auteur ne dispose pas de plusieurs tomes pour raconter son histoire (comme avec "Une vie chinoise") mais pour autant, l'histoire et les personnages l'en pâtissent pas je trouve.
    L'histoire est bien menée, elle est à la fois cruelle et émouvante, et les personnages sont attachants.
    Et le dessin de Li Kunwu peut dérouter parfois mais il est toujours très expressif.
    Bref pour moi "Les pieds bandés" est une vraie réussite ! Je le recommande vivement.