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Une clôture classique de cette série qui se sera beaucoup inspirée du Seigneur des Anneaux. Peut être est-ce un hommage ?
Les graphismes, même si ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, apportaient la plus grande valeur de cette bd. Le scénario étant un peu réchauffé même si par certains aspects il aura été inventif.
Un épisode plaisant avec du rythme et des rebondissements. Mais certaines parties de la narration semblent être ajoutées artificiellement, et au bout de la lecture on se demande si ce tome a vraiment de l'intérêt dans l'arc narratif général.
Reste la qualité graphique de Dim. D, qui ne déçoit pas depuis le premier tome.
Un scénario rafraîchissant issue d'un roman SF de la française Julia Verlanger écrit dans les années 70.
Les dessins très réussis de Jorge Miguel rendent le récit accrocheur.
La narration de Corbeyran laisse parfois des ellipses ou des enchaînements narratifs plutôt déstabilisants de par leurs vitesses et le sentiment qu'on passe vite à autre chose.
C'est tout à l'honneur des auteurs de vouloir contenir toute l'histoire en deux tomes, mais cela donne certaines séquences bâclées.
Un tome en plus aurait peut-être permis d'installer un peu mieux les personnages secondaires, qui ont à peine le temps d'exister.
Malgré ça, ne boudons pas notre plaisir, cela reste une œuvre qui a sa place dans la bibliothèque des amateurs de SF.
Ce deuxième épisode, dans cette série réalisée avec un soupçon de Tolkien, est accrocheur dans un style heroic fantasy des plus classique.
Les graphismes ont les mêmes qualités et les mêmes défauts que précédemment. Ils sont plutôt intéressants mais ne plairont probablement pas à tout le monde.
Les graphismes de Dim. D sont qualitatifs, il faut bien l'avouer, mais pas vraiment à mon gout.
Si les prémisses du scénario ont une pointe d'originalité, les grandes lignes sont du déjà vu. La référence à Tolkien est à peine masquée. Mais la mise en scène est plutôt réussi et on se prend à suivre avec intérêt ce vieux mage surpuissant qui doit détruire l'incarnation du Mal qui essaye de répandre les ténèbres sur la terre du milieu.
Oups, ce n'est pas la terre du milieu mais Dyfed.
Une approche et un point de vue de la piraterie assez innovant et rafraîchissant.
Le canevas de la narration est également assez original.
La première partie, qui met en place les différents personnages et qui explique leur mode de pensée, est passionnante de bout en bout.
Les dessins très réussi mettent parfaitement en valeur cette histoire.
La conclusion, un tantinet abrupte, n'est que le reflet de la vie d'aventure et de danger que celle de ces pirates que nous avons suivi pendant ces 224 pages captivantes.
Avec pas mal de rebondissements, dans ce tome clôturant ce deuxième cycle des aventures de Lanfeust, les auteurs nous offrent une cloture poignante et expéditive. Si certaines situations sont bien amenées de manière crédible et intelligente, d'autres sont un peu plus tirer par les cheveux, voire grossière.
Il y a un sentiment de précipitation dans les dernières pages qui donne l'impression un travail bâclé. Ce qui est bien dommage.
Ce cycle méritait une fin mieux travaillée , même si l'intrigue, de manière générale, tiens bien la route.
Du côté des graphismes, il n'y a rien à dire. Le coup de crayon de Tarquin reste fidèle à son style caractéristique, pour le plaisir des plus grands fans de la série.
Une intrigue qui, même si elle est bien construite, n'est pas vraiment originale.
Les auteurs nous dévoilent, ce qu'on avait lu entre les lignes des tomes précédents. Il n'y avait pas vraiment de surprise, mais plutôt une mise au point scénaristique.
Un tome qui, sans être mauvais, est plutôt redondant.
Un portrait saisissant.
Portrait d'une guerre civille qui se concluera en un massacre ethnique.
Portrait d'une famille perdue dans le chaos de ces affrontements. Affrontements raconté par un enfant.
Si ce roman graphique n'apporte que peu d'explication sur le conflit entre Hutu et Tutsi, la partie lié à l'enfance marquante de l'auteur est d'une grande intensité, d'un grande justesse et d'une grande sincérité.
Une œuvre mémorable, tout comme le roman dont il s'inspire.
Un tome intéressant à plus d'un titre.
On en apprend un peu plus sur les origines de la machination des pathacelces. Et cela donne un peu plus de consistance à toute cette histoire, qui dans les grandes lignes tient quand même très bien la route.
Sur la deuxième moitié cela s'accélère de manière inattendu pour terminer sur un solide cliffhanger.
Ce n'est pas le meilleur tome de la série dans son écriture mais il a le mérite d'être passionnant de bout en bout.
Si les dessins de Tarquin sont toujours aussi excellents, le scénario est clairement supérieur à tous ceux des tomes précédents. C'est rafraîchissant de variété avec des changements d'environnements et de protagonistes. Arleston nous offre des retournements de situations subtiles et inattendus, pour conclure par une vraie épreuve psychologique pour nos héros à la fin de ce tome.
Cela m'avait ému lors de la première lecture, il y a plus de vingt ans. Et cela m'a de nouveau bouleversé à cette lecture-ci. Un tome de très haute volée dans cet arc narratif.
Un quatrième tome plus accrocheur que les deux précédents, scénaristiquement.
L'humour y est un peu plus poussif et les blagues sont un peu moins efficaces.
Mais cela reste toujours un moment de lecture agréable.
Un tome au scénario plutôt classique. Comme le précédent, on a une impression de déjà vue. Par contre, le final, qui lui est tonitruant, relève l'intérêt pour cet épisode.
Graphiquement, Tarquin, fidèle à lui même, nous régale avec ses dessins truffés de références aux mondes de la BD.
On a de bonnes doses d'humour, dont le duo d'auteurs à le secret.
Bref, un bon Lanfeust qui ne se boude pas
Un deuxième épisode très agréable, mais un sentiment de déjà vu dans une partie du scénario. Cela m'avait moins marqué lors de la première lecture, mais la il faut bien avouer que le principe de la mise à l'épreuve pour "tester" le pouvoir, c'est du réchauffé.
Pour les lecteurs moins exigeants cela restera un moment de lecture plaisant dans tout ce que l'univers de Lanfeust propose de mieux.
Une histoire au préambule des plus intéressants aussi bien dans la forme que dans le fond.
On apprend en lisant les pages de garde que dans un futur proche suite à l'invention et l'usage d'une "super" vitamine dopante intellectuellement, une vague ou une épidémie de sommeil envahit le monde. La moyenne mondiale de sommeil atteint 20h par jour.
La suite du récit, inspiré par un roman de Yann Bécu, nous tient en haleine pendant les 112 pages.
Graphiquement, Trifogli tient bien la route et son coup de crayon met bien en valeur cette histoire palpitante. Plusieurs entités ont un objectif propre qui interfère avec les autres ce qui rend le récit imprévisible.
La fin laisse la place à une suite, même si elle n'est pas nécessaire.
Une belle œuvre, un bon moment de lecture.
Si certains des peuples ou animaux issus de l'imagination foisonnante d'Arleston peuvent susciter un solide intérêt, d'autres vous laisseront complètement indifférent.
Il faut lire ce genre de recueil en acceptant que le potentiel de ce qui y est présenté ne sera jamais utilisé et ça laisse un petit goût de gâchis.
Par contre cela peut être une belle source d'inspiration pour des maîtres de jeu de rôle dans un univers d'heroic fantasy.
Une approche classique d'un hors série comme Arleston a eu l'habitude de produire pour certaines de ses séries phares, notamment Lanfeust.
On y retrouve des cartes du monde, une explication sommaire des us et coutumes de la population par région, le tout parfaitement illustré par l'auteur du premier cycle : Philippe Pellet.
Malgré un travail d'écriture conséquent, il n'y a pas grand chose de passionnant dans l'ensemble, excepté les chapitres : "Démons et rites maléfiques" et "Contes et Légendes".
C'est deux chapitres donnent à l'ouvrage le mérite d'exister. Malgré leur brièveté, on perçoit le talent d'écriture d'Arleston. Ces petites histoires de quelques paragraphes seulement ont ce parfum d'aventure qui ont fait les plus grands succès de cet auteur généreux. Quelques lignes suffisent à nous passionner pour ces histoires qui probablement ne seront jamais développées davantage que dans ce recueil.
Quel talent !
Ma première lecture depuis l'époque où la bd était sortie, c'est à dire il y a plus de 20 ans.
On peut dire que l'ouvrage a bien vieilli.
On y retrouve tous les ingrédients qui ont construit le succès de Lanfeust de Troy. L'humour, l'aventure et un scénario inspiré, le tout illustré avec tout le talent que l'on connaît de Tarquin.
Un ouvrage de tout premier plan dans l'univers de Troy.
Un portrait du crépuscule d'une dictature africaine qui pourrait se dérouler dans n'importe quelle république autoritaire et dictatoriale, même s'il est évident qu'il s'agit du Congo.
Des dessins à première vue naïfs mais qui arrivent à véhiculer des émotions malgré leurs apparentes simplicités. On s'attache rapidement aux protagonistes qui existent dès le début de cette tragédie.
Niveau scénaristique, on est surpris à plusieurs reprises par les tournures très habilement amenées de cette histoire.
Tantôt symbolique, tantôt mystique, cet ouvrage se lit comme un thriller. Un thriller politique dans une ambiance révolutionnaire et anarchique comme l'Afrique subsaharienne en a le secret.
Une très belle réussite.
Un tome divisé en plusieurs histoires.
Plusieurs histoires par le même scénariste mais par des dessinateurs différents.
La première partie, consacrée à Gueule d'argile, est plutôt moyenne. Je n'ai pas accrocher au dessin et le scénario est intéressant en restant plutôt superficiel.
La deuxième partie en étant très originale est vraiment réussie. Avec des dessins soignés, les auteurs nous offrent une histoire touchante avec aucune ligne de dialogue.
La troisième partie, qui sera illustrée par deux dessinateurs différents, sera intéressante sur le fond mais inégal dans les graphismes ceux de Van sciver étant selon moi plus accrocheurs.
Dans ce tome, le chevalier noir est confronté à un vilain emblématique mais rarement mis en lumière : le chapelier fou.
On y découvre un peu plus sur son histoire. Si le tome précédent donnait une idée sur le cheminement pris par l'épouvantail pour développer son "super-pouvoir", on déplorera le manque d'explication sur la manière par laquelle le chapelier contrôle ses "marionnettes" .
Graphiquement, le changement de dessinateur au sein d'un même tome peut être problématique, car l'ambiance s'en trouve un peu altérée.
Un bon cru, malgré les ficelles qui se voient de-ci de-là. Après tout, on ne demande pas à ce style de bd de nous surprendre.
On reste dans la droite lignée de cette série qui aura durée , certes avec des auteurs différents, pas moins de 36 ans. Ce sera également la conclusion de cette série familiale.
Les amateurs ne pourront pas s'empêcher d'avoir le cœur gros en lisant le texte conclusif car se fut une belle aventure que ces 40 tomes de Sammy.
Malgré le problème récurrent des transitions entre les différentes scènes, et malgré le côté très classique de l'intrigue et de la psychologie de notre chevalier masqué, cela reste un tome agréable. Agréable par ses graphismes soignés, et aussi grâce à la mise en avant d'un vilain dont on ne parle pas si souvent que ça : l'Épouvantail.
J'ai apprécié.
Des graphismes assurés et efficaces pour une narration un peu décousue. Je ne sais pas si c'est un problème de traduction, ou s'il me manque des références mais certains dialogues sont incompréhensibles et ne collent pas avec l'intrigue.
Pour le reste, nous sommes face à un Batman classique, rongé par ses tourments et ses doutes. Un tome qui n'apporte pas grand chose à la batverse, si ce n'est le plaisir de voir le chevalier noir se dépasser, une fois de plus, et ce, face à une nouvelle ennemie bien mystérieuse.
Un tome en dessous de ce qui est proposé habituellement. Les dessins ont perdu de leurs textures, le scénario a quelques faiblesses et le tout est vraiment prévisible (plus que d'habitude). Reste quelques rares gags assez efficaces pour rehausser ce tome décevant.
Une clôture qui sans surprendre est bien amenée. On s'attache terriblement à tous ces personnages qu'on a appris à connaître durant ces trois tomes.
On aura eut une histoire agréable, bien raconté avec des dessins intéressants qui contribue grandement à cette ambiance préhistorique. Et en guise de conclusion, un beau message d'humanité.
Aidé par des dessins pétris de personnalité, cette histoire remplie de rebondissements tient en haleine son lecteur. Il n'y a rien de vraiment nouveau, mais l'auteur arrive à nous faire rentrer dans son récit et on en sort que lorsqu'on tourne la dernière page.
A la fin de ce tome, Roudier nous explique pourquoi ses personnages s'expriment dans un français plutôt moderne au lieu d'utiliser des borborygmes.
J'avoue qu'avant d'ouvrir le premier tome, j'avais vraiment peur de me trouver devant une BD où les dialogues seraient des onomatopées laissant le lecteur se raconter sa propre histoire.
Heureusement, il n'en rien. Je trouve même que l'auteur délivre des dialogues intéressants, acceptables et confortables pour le lecteur, même s'ils ne sont pas entièrement crédibles.
Une découverte agréable. Des thèmes connus mais intégrés dans un univers plutôt original.
L'auteur, Emmanuel Roudier, arrive à créer une atmosphère prenante en mêlant un dessin rustique (qui colle parfaitement à l'histoire et l'époque où elle se déroule) et une ambiance mystico-réaliste qui donne tout le sel de cette histoire.
Un épisode classique et rétro pour une série classique et rétro. Dans la lignée de la grande tradition de la bd franco-belge pour public familial, cet album utilise tous les ressorts scénaristiques connus. Le comique de répétition, la structure de la narration simple et accessible, des blagues bonnes enfants ... Rien de grandiose, mais cela reste plaisant pour les amateurs du genre.
Une conclusion inattendue, sans vraiment être originale. Le plaisir de suivre ces différents personnages nous aura mené jusqu'au bout de l'intrigue. Mais il reste un pointe de déception, un goût de trop peu dans le dénouement.
Des personnages originaux et d'autres plus complexes, une intrigue surprenante, ce troisième tome est très plaisant et nous réserve encore quelques belles surprises.
Plus besoin de dire que les dessins sont sublimes.
Ah si, je viens juste de le faire.
Du même niveau que le premier, ce deuxième tome nous offre une intrigue bien balancée et avec des dessins toujours autant soignés. Non avares en rebondissements, les autrices ont le talent d'ammener intelligeament les situations clés du récit.
Aussi bien du point de vue graphique que scénaristique, c'est un vrai plaisir de lecture.
Une belle découverte avec un gros coup de cœur pour les graphismes. Des dessins fins et raffinés au service d'un scénario aux bases classiques mais au chemin particulier. Je me réjouis de lire la suite.
Un scénario original pour cette série bien classique. Les gags sont sympathiques sans être transcendants. Une lecture pour un public bien particulier. Un public de petit et grands enfants nostalgiques.
Un épisode bien différent de ce qui nous a été proposé depuis le début de la série.
On a laissé de côté le style hybride SF / Heroic fantasy pour basculer dans du détective / action.
Il faut l'admettre que c'est plutôt réussi. L'intrigue tiens la route, les personnages restent fidèles à leurs personnalités et les dessins sont fluides et captivants.
Les auteurs laissent la place pour une suite sur le même modèle de scénario.
Pourquoi pas ?
Quelques gags intéressants et un scénario plaisant pour une bd "à l'ancienne" adressé à un public bien différent de celui d'aujourd'hui, si on exclu les nostalgiques !
Une fin de cycle, annoncée en conclusion, qui est plutôt emballante.
Malgrés quelques invraisemblances scénaristiques, quelques manques de fluidités et de liens entre les scènes d'actions (à mon sens un des plus grands défauts des graphismes de Ceyles dans cette série), on appréciera cette aventure plutôt originale et dynamique.
Je ne l'avais pas encore évoqué mais un autre défaut, toujours graphique (toutes mes excuses au dessinateur), est le manque de régularité du visuel des personnages. Les trois protagonistes du premier cycle ont changé plusieurs fois visuellement depuis que Ceyles en dessine les traits. Même si on les reconnaît facilement, cela reste assez dérangeant au fil des tomes.
Une suite qui tient ses promesses au niveau de l'intrigue. Les éléments s'emboîtent parfaitement et le fait que le groupe soit disloqué pendant la narration apporte un supplément de tension qui n'est pas pour me déplaire.
Au niveau graphique, ça souffle le chaud et le froid. Les personnages sont très réussis, mais il y a toujours se manque de fluidité dans l'action. On a l'impression qu'il y a une contrainte, une sorte d'économie dans le nombre de cases, qui rendent les scènes d'action au mieux peu ambitieuses, au pire incompréhensibles. Interpellant.
Ce tome qui donne moins la part belle à l'action, se concentre plus dans une nouvelle mise en place. Une mise en place nécessaire, suite à la conclusion de l'épisode précédent où les cartes ont été redistribuées de manière inattendue et intéressante.
Graphiquement, les dessins sont agréables et les quelques défauts des tomes précédents ont été gommer.
L'intrigue et l'intérêt de la série sont bien relancé.
Une tournure intéressante dans ce chapitre des aventures de Slhoka. On parcourt sans déplaisir ce tome au scénario cohérent avec, il fait bien l'avouer, un petit manque de constance.
Au dessin, on reprochera un manque de fluidité dans les scènes d'action avec des situations pas toujours très claires. Un storyboard mieux travaillé aurait pu gommer ces petits défauts.
L'ensemble reste de bonne facture.
Avec cette conclusion, le tome suivant s'annonce vraiment passionnant.
De nouveau, un album fleuve où les planches les plus sublimes les unes que les autres se succèdent.
Au fil des pages, Ledroit se rapproche de plus en plus de ce monde gothique qu'il connaît et affectionne. Si les graphismes sont irréprochables, les longues tirades qui semblent infinissables alourdissent le récit sans vraiment apporter de la profondeur.
Malgré tout, cela restera un tome de haute volée qui vaut la peine d'être lu.
Un travail peu avare en graphismes d'une qualité incontestable. Ledroit nous régale de ses dessins dont il a le secret. Dans un style qui ne lui ressemble pas trop (le monde contemporain dans un univers réaliste avec quelques touches de fantastiques), il arrive à délivrer des illustrations abasourdissantes.
Évidemment, ce ne serait pas du Ledroit s'il n'y avait pas toute une partie allégorique, adjointe à un texte et une description mystique. Les lecteurs les moins enthousiastes diront que c'est un peu (trop) long.
De mon point de vue, la qualité graphique compense à merveille ce petit défaut.
Une œuvre intense !
Le roman remarquable dont il s'inspire donne une base de travail prodigieuse que Larcenet sublime de son talent graphique. Les dessins sont à couper le souffle. Le travail sur les textures est d'une finesse vertigineuse au regard de la dureté de ce qu'il exprime et met en scène.
Ce récit prenant nous fais traverser une belle palette d'émotions avec très peu de dialogues, du grand Art.
Un récit agréable avec des enjeux intéressants et une évolution qui a le mérite d'être cohérente.
Le dessin a des qualités esthétiques intéressantes, mais manque beaucoup de fluidité dans les scènes d'action. Et certaines scènes sont ratées, par exemple quand l'auteur essaye de suggérer certaines choses par les ombres, ou qu'il place de toutes petites ellipses pendant l'action, ce qui la rend très difficilement lisibles.
Bref un ressenti mi figue mi raisin.
Dix ans après la clôture du premier cycle on retrouve nos héros qui l'ont mal digéré. Passant ainsi du statut de héros à antihéros. Si cela peut sembler intéressant au premier abord, certains personnages deviennent rapidement caricaturaux et excessivement irritants.
Au niveau du dessin et de la mise en scène, cela coince un peu aussi. Certaines scène ne sont pas claires, et certaines ellipses sont très confuses et confusantes.
Cela la dit l'esthétisme des Rhoukes est très réussi !
Au niveau du scénario, il y a quand même les prémices de quelques choses de passionnant. Reste à voir la suite.
Un cycle qui se cloture avec un nouveau dessinateur, et c'est très particulier.
Le scénario est plutôt solide, mais l'histoire a du mal à prendre de l'ampleur.
Ayant la version améliorée avec les planches de Floch en noire et blanc, j'ai pu me laisser aller au jeu des comparaisons.
Si le dessin de Floch est plus précis, plus travaillé, celui de Ceyles à des angles et une mise en place plus intéressants. Le mélange des deux visions aurait donné un résultat supérieur à la somme des deux parties.
Cela reste une bonne série, mais un cran en dessous des plus grands titres du genre.
Un travail sérieux et convaincant de Perovic, qui reussi parfaitement à mettre une ambiance glauque et sombre tellement caractéristique de l'image qu'on a du vaudou. Par contre, au niveau des personnages ce n'est pas toujours évident de diversifier le genre. Il n'y a rien qui ressemble plus à un pirate qu'un autre pirate.
Du point de vue du récit, c'est également compliqué. Pas au niveau de scénario qui lui est bien calibré et nous accroche parfaitement à partir de la deuxième partie de la bd. Non, c'est plutôt au niveau des codes du monde vaudou. N'étant pas familier de cet univers, il m'a fallut retourner plusieurs fois en arrière pour comprendre certaines choses. Un univers "rafraîchissant" qui change de ce qu'on a (j'ai) l'habitude de lire
Dans ce troisième tome, aux graphismes assurés et aux découpages efficaces et inspirés, le scénario n'est pas très surprenant. Si le développement de l'intrigue de Godderidge est crédible et bien pensé, elle devient par contre évidente au fil des pages. Tellement évidente que c'est presque incompréhensible que les personnages ne s'en rendent pas compte ( à part Swendaï qui semble plus consciente que tous du monde dans lequel ils vivent).
Par conséquent, la conclusion qui devait être une grosse surprise, n'est finalement qu'un pétard mouillé.
Un deuxième tome dans la lignée du premier. On en apprend un peu plus sur l'implication et le role de chaque personnage dans cette guerre qui pourrait se terminer par une destruction de la planète Link-Arkoïde.
La partie graphique de Floch est de très bonne facture et même si ses traits ressemblent à ceux de Tarquin, il arrive à mettre une ambiance propre à son univers.
Quel plaisir de se replonger dans cette qui a plus de 20 ans et je n'ai pas relue depuis sa sortie.
Les dessins sont agréables et le scénario démarre sur des bases classiques.
Un style récit qui se situe entre le fantastique et l'heroic fantasy, pour un moment agréables. La suite nous dira si la série tiens ses promesses.
Un nouveau tome avec Buchet tout seul aux commandes.
C'est plutôt réussi. Même si au niveau de la trame de fond cela n'avance pas vraiment, le scénario de ce tome reste agréable à lire.
Graphiquement, il n'y rien a rajouté sur le travail de Buchet depuis le début de la série. C'est d'une régularité confondante.
Si du point de vue graphique cela souffle le chaud et le froid, au niveau du scénario on est transporté tout au long de ces 160 pages.
On ne sort pas du concept qui dirige la série depuis le début.
Nos héros visitent une zone autonome des États-Unis. Cette zone exploite un aspect de la culture ou des caractéristiques américaines appuyée par une technologie en avance sur le reste du monde de plusieurs dizaines d'années.
Durant ce tome, c'est l'Histoire des États-Unis qui est mise sous la loupe. Avec une technologie qui permet de revivre les moments clés de cette histoire violente, nos 6 héros vont avoir fort à faire pour passer à la zone suivante.
Comme dans les tomes précédents, l'autarcie et l'absence de limite couplé à une technologie incroyable ont transformé cette zone en un territoire improbable, fantastique et obéissant à ses propres règles.
Ce concept génial ne souffre pas sur la longueur. D'autant plus qu'il est soutenu par une intrigue politique et sanitaire de tout premier plan.
Encore une belle réussite.
Un troisième tome qui m'a un peu effrayé au début, tellement les dessins étaient bâclés et largement en dessous de ce qui nous avait été proposé jusqu'ici. Heureusement, Camuncoli se reprend au fil des cases pour revenir à un niveaux d'exigence fidèle à son talent.
Du point de vue de l'ambiance du récit, on est de nouveau très surpris par cette nouvelle zone, bien différente des deux premières. Même si, on reste dans le registre de l'originalité, que le récit est totalement cohérent, cette fois ci, cela fonctionne moins bien.
Je dois bien avouer que je ne suis pas mécontent que nos aventuriers quittent cette zones pour découvrir la suivante.
Une spin off de plus dans l'univers de Solo.
Une spin off en one shot ? Probablement, même si la petite surprise de fin pourrait laisser place à un deuxième opus.
Une petite surprise qui ne le sera pas pour les fans les plus assidus de la série.
Les graphismes de Castellani remplissent parfaitement le cahier des charges, et s'intègrent de manière très cohérente à l'univers de la série mère.
Violence, hémoglobine, avec un soupçon d'espoir pour ce monde post apocalyptique sont de nouveau au rendez-vous. Avec une tendance moindre à la philosophie introspective, les fans devraient y trouver leurs comptes.
Après la mise en place efficace du premier opus, l'intrigue suis son cours de manière passionnante.
Les auteurs nous surprennent autant par la richesse de ce monde particulier, que par l'inventivité scénaristique.
Il faut adhérer à la fantaisie graphique que demande ces néo-états américains en autarcie depuis un nombre élevé d'années. Mais si on passe cette étape, le récit devient prenant et ne vous lache pas une seconde.
Je n'aime pas cette expression, mais on peut dire de ce comics que c'est une vrai claque.
A découvrir !
Avec un début de scénario des plus emballant qu'il m'a été donné de découvrir ces derniers mois, ce Undiscoverd Country est très accrocheur. En distillant les informations sur ce monde dystopique avec maîtrise et parcimonie, les auteurs tiennent notre attention durant toute la première partie de ce tome. Mais je n'étais pas prêt à ce qui allait suivre. On passe de surprise en surprise et on a l'impression que l'imagination de Snyder et Soule n'ont aucune limite.
Je n'en dirait pas plus pour ne pas divulgacher le plaisir de cette découverte.
Graphiquement Camincoli est à la hauteur du projet, nous servant des planches qualitatives où les couleurs de Matt Wilson ont un rôle excessivement important.
Une belle découverte qui ne laissera pas les lecteurs indifférents
Une belle série d'illustrations brassant une multitude de personnages pop des années 80 (ranma, xena la guerrière, ...) à nos jours, sans oublier les personnages issue de la création d'Alice Picard. Entre fragilité et délicatesse nous avons une belle proposition personnelle de l'artiste.
Un ouvrage remarquable !
Une conclusion avec un épilogue qui laisse la place à une suite. Une suite qui, après plus de 10 ans, n'est toujours pas arrivée. Et ce n'est pas étonnant.
L'intrigue générale est originale et Corbeyran n'a pas peur de donner des tournures inattendues, voir à contre emploi de ce qu'on a l'habitude de lire. Simplement, ces situations ne sont pas vraiment emballantes (ou alors est-ce moi qui suis blasé?).
Une fin qui m'aura laissé un petit goût de trop peu.
Si l'histoire est plutôt prenante, on pourra quand même regretter les facilités scénaristiques adoptées par Corbeyran. Cela fait déjà plusieurs fois qu'il nous fait le coup dans cette série, où les personnages se retrouvent fortuitement dans des conditions qui laisseront plus d'un lecteur perplexe.
Pour le reste, ça tient la route. Les graphismes sont de bonne facture et l'intrigue nous enlève jusqu'au bout de la bd.
Un tome très intéressant au niveau de l'intrigue avec plusieurs révélations et explications sur les changements de rôles qui ont été opéré au tome précédent.
Une série d'héroïc-fantasy qui a le mérite d'avoir une ambiance propre et qui tranche avec les autres univers qui ont tendance à tous se ressembler un petit peu.
Un épisode bien équilibré avec des changements de situation inattendus. Les cartes sont quelque peu redistribuées.
Les graphismes matures d'Alice Picard sont à l'image de l'intrigue. Soignés et efficaces.
Un des meilleurs tomes jusqu'ici. Au tant au niveau de l'écriture qu'au niveau du dessin.
La tension monte crescendo et le scénario prend des directions intéressantes. Le suspens bien construit nous mène jusqu'au bout de cet épisode avec beaucoup de brio.
Une nouvelle fois, nous avons des morceaux de l'histoire de cette dynastie folle et malsaine sous forme de flash-back qui enrichissent énormément cet univers.
L'épopée de nos jeunes héros qui se cherchent sans se trouver se poursuit sur un rythme confortable.
De nouveaux éléments viennent compliquer le tableau, et le rendent plus intéressant.
Les graphismes sont toujours aussi agréables et l'histoire augmente en intensité.
Les auteurs n'hésitent pas à nous faire découvrir l'Histoire de ce monde mystérieux, et c'est passionnant.
Un deuxième tomes un peu plus intéressant que le précédent. L'histoire , sans vraiment surprendre, prend une tournure qui sort de l'ordinaire et on commence à voir la patte de Corbeyran.
Graphiquement toujours soigné, ce tome se lit sans déplaisir. L'attachement aux personnages se fait tout doucement mais sûrement.
Un épisode qui rend la série prometteuse.
Une fable plutôt classique, avec des références et une mise en place qui ont plutôt mal vieilli. Corbeyran qui a pourtant sortie des séries vraiment solides arrive avec quelque chose de plutôt léger dans les grandes lignes.
Graphiquement on est face à un travail sérieux mais cela manque un peu de fantaisie.
En résumé, une entrée en matière honorable même si on a vu beaucoup mieux depuis. Cette série, qui se positionne vers un récit épique, semble prometteuse.
Deuxième partie sur la quête de Moriarty et de son retour du royaume des anciens Dieux. Un récit très passionnant soutenu par le dessin efficace et soigné de Fattori.
Laissant une fin ouverte, Cordurié nous laisse en suspens et nous donne un rendez-vous hypothétique dans une autre série de son cru dans le même univers.
Personnellement, je suis un peu perdu. Découvrant l'univers dans le désordre et n'ayant accès aux différents "chapitres" de cette saga de manière aléatoire, je trouve que ça manque d'une ligne de conduite claire. Du fait que chaqu'une des séries de Cordurié, dans cet univers fantastique, ont un titre propre, on n'a du mal à comprendre l'ordre de lecture.
Et c'est d'autant plus frustrant que l'intrigue et les ponts entre les séries sont passionnant et bien pensé.
Graphiquement bien travaillée, cette suite de Sherlock Holmes & le Necromicon, ou quand H. P. Lovecraft rencontre Sir Arthur Conan Doyle, donne le rôle principal à James Moriarty (comme le suggère le titre de la série). Dans cette narration sur deux lignes de temps, la partie sur le retour de Moriarty du royaume des anciens Dieux est des plus pationnantes. L'autre partie étant beaucoup plus classique n'apporte pas beaucoup d'originalité.
Force est de constater que la saga mise en place par Sylvain Cordurié avec beaucoup de créativité, mêlant le fantastique à l'univers du détective le plus connu au monde, a une saveur des plus intéressantes.
Pour apprécier cette série, il faut au moins avoir lu le diptyque auquel il fait suite.
Un troisième tome bien différent des deux premiers.
D'abord graphiquement. Pour ce tome Beltran a décidé d'abandonner la colorisation numérique. Ça ne donne pas trop mal, mais ça tranche avec les dessins des autres tomes.
Au niveau de l'intrigue également il y a des changements radicaux. Là où on avait quelques touches d'excentricités de Jodorowsky disséminés subtilement dans les premiers épisodes, ici on l'impression qu'il s'est complètement laché.
Certains passages donnent l'impression que l'auteur était sous acides pendant l'écriture.
A partir du moment où on explique le passé de la planète Megalex, on passe d'une histoire cohérente et un peu fantaisiste à un enchaînement totalement chaotique de scènes des plus perchées dignes des plus beaux délires de Jodorowsky.
Je trouve que se revirement gâche cette série qui n'était pas si mal que ça.
Pour conclure, on remarquera que les auteurs s'attendaient à enchaîner un nouveau cycle, car la fin tombant un peu à plat laisse entrevoir une nouvelle intrigue.
Une des séries les plus cohérentes et les moins excentriques de l'univers fantastico-dystopique de Jodorowsky.
Un scénario fluide, compréhensible(ce qui n'a pas toujours été le cas dans ses œuvres précédentes) rend la lecture agréable.
Les graphismes, dans la continuité du tome précédent, restent de bonne facture. Même si le style numérique divise et que je ne suis spécialement fan, il faut bien avouer que c'est très réussi.
Graphiquement très aboutit, le travail de Fred Beltran est très "chaleureux" si on compare à la série les Technopères. Les puristes reprocheront l'usage des colorisations numériques, mais le résultat reste quand même solide.
La vision dystopique Jodorowsky n'est plus une surprise. Mais dans ce premier tome, elle est des plus compréhensibles. La critique sur notre société est limpide. A moins que ce soit moi qui suis de plus en plus imprégné de la vision du scénariste.
Reste le style Jodorowsky dans le story telling. Avec des enchaînements improbables, et des retournements de situation farfelus … quoi que … pas tant que ça.
Le résultat est vraiment intéressant.
La conclusion très intéressante de ce diptyque, clôture une série qu'on pourrait qualifier de prequel.
En effet, on y retrouve des éléments de Sherlock Holmes & les vampires de Londres, ainsi que de Sherlock Holmes & le Necromicon. Comme les zones d'ombres ne seront levées que dans ces séries, il vivement conseillé de les lire dans la continuité de Crimes Alleys, voir de les avoir lu avant.
Graphiquement très agréable, ce tome rajoute une pierre de plus à complexité de ce personnage hors du commun et de son
Némésis.
Passionnant.
Un album intéressant sur la toute première confrontation entre Holmes et Moriarty. Holmes n'est pas encore connu de Scotland Yard, mais dispose déjà de toutes les caractéristiques qui font de lui le meilleur enquêteur du royaume.
Le récit est prenant et le graphisme soigné. Les personnages, sans être profond, jouissent d'un certain charisme.
Un moment de lecture très agréable pour les amateurs de série détective et les amateurs Du détective.
Le graphisme de Dany ne colle pas vraiment à l'ambiance du récit. Mais la mise en abîme (le personnage principal est un dessinateur qui s'appelle Dan) est plutôt intéressante. On finit par se prendre au jeu au fil de l'intrigue.
L'histoire rejoint sur certains points ce qui a été raconté dans les tomes précédents. On y retrouve des éléments du Dracula de Bram Stoker, et certaines références historiques sur Vlad l'empaleur.
Pour conclure, ce tryptique est très hétérogène aussi bien dans le fond que la forme.
Je ne suis pas convaincu que les fans du monde des vampires y trouvent leurs comptes.
Ce deuxième tome bien différent du premier, nous présente la biographie de Bram Stoker, le créateur du Dracula (le classique de la littérature) ainsi que de l'imagerie derrière ce vampire aussi raffiné que dangereux.
A l'aide de ses graphismes singuliers, Séra nous illustre la vie ainsi que la création de l'œuvre principale d'un auteur au parcours assez inattendu. A la lumière de ce récit, le processus de création est particulièrement intéressant et on se rend compte qu'à peu de chose près, toute la mythologie des vampires aurait pu ne jamais exister.
Malgré tout cela reste une lecture exigeante, qui ne plaira pas à tout un chacun.
Nous sommes face à un récit historique, racontant les origines de Dracula (le chevalier du dragon), et de ses vicissitudes des luttes pour le trône de Valachie.
Enfin, le mot récit est un peu flatteur. Les scènes se succèdent dans un soucis de vérité historique mais avec très peu d'âme et l'intérêt diminue au fil des pages.
Même si en clôture de la bd, Yves Huppen nous explique qu'il a pris quelques libertés historiques pour fluidifier le récit, il faut avouer que ce n'est pas suffisant.
Peut-être que la volonté de narrer toute la vie de Vlad l'empaleur sur un tome était un peu trop ambitieux. Il aurait peut-être fallu se focaliser sur une partie (la plus sanglante, pour rester dans le thème) du récit, et romancer un peu plus l'histoire pour avoir une œuvre plus palpitante.
Graphiquement, j'ai du mal à accrocher au dessin d'Hermann Huppen. S'il y a un travail intéressant sur la partie architecturale, les personnages sont assez inégaux.
L'ensemble donne une œuvre plutôt décevante. Dommage, car le sujet était prometteur.
Une deuxième partie dans la parfaite lignée de la première. Le dessin de Perger colle parfaitement à l'ambiance de ce polar gothique et le jeu des couleurs est remarquable. Scénaristiquement également on est dans le même type de récit. Seulement, les deux épisodes n'ont que très peu de liens entre eux, hormis l'équipe d'enquêteurs.
Un diptyque à l'ambiance réussie qui vaut la peine d'être lu.
Les auteurs nous plongent dans ce Londres du début de XIX ème siècle, où un enquêteur de Scotland Yard mis sur une voie de garage se voit obliger de faire équipe avec des personnages singuliers pour capturer deux fous dangereux.
Le scénario est assez rapide et directe mais très prenant.
Les magnifiques dessins teintés de finesse donnent une ambiance très réussi.
La mise en page est parfois hasardeuse et on doit relire, un ou deux fois, pour bien comprendre les intentions des auteurs.
De manière générale la première partie se ce diptyque est très intéressante.
Si le tome précédent était intense, celui ci ne l'est pas moins. A l'heure où la pugnacité du "petit juge de Melun" commence à porter ses fruits, on ne peut pas s'empêcher d'avoir de la compassion pour sa cible. Mi-héros mi-monstre, l'acharnement qu'on lui porte peut paraître disproportionné dans le temps.
Comme depuis le début de la série, les dessins et la mise en page sont très soignés. Le scénario est très bien servi par cette histoire pationnante et exceptionnelle.
La combinaison de tout ça donne une fin et une série très réussie.
Ce tome fait la jonction entre la narration chronologique des tomes 2,3 et 4 et une partie du tome 1. On comprend mieux l'intrigue divisée sur trois lignes du temps de ce dernier. L'imbrication entre deux parties du tome 1 et la suite du tome 4 est réalisée avec maestria. On sent bien le travail derrière ce patchwork.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est un tome assez intense. Les choix du personnage principal le rattrapent de manière dramatique. Il est connu que le crime ne paie pas, et quand on met le doigt dans l'engrenage du crime organisé il n'y a plus de retour possible.
Le dessin est toujours au niveau et l'histoire est pationnante.
Il y a quelques planches qui sortent du lot, à l'instar du thème de la couverture de la série !
Dans ce 4ème tome, le personnage continue son double jeu, sans aucune ambiguïté pour le lecteur. C'est plutôt redondant par rapport au tome précédent, même si cette fois-ci, c'est face aux resistants qu'il doit se défendre.
Un tome tout à fait dispensable par rapport à ce qui a été produit jusqu'ici.
La recette n'a pas vraiment changé depuis le début, mais le résultat est toujours aussi savoureux.
Un humour tranchant avec des vus d'esprit qui à certains moments frôlent le génie.
Le seul reproche qu'on pourrait avoir, c'est la vitesse à la quelle on finit la bd. C'est frustrant au possible. A contrario, je ne suis pas sûr qu'en doublant la quantité on ne fasse pas une indigestion.
Pour les amateurs d'humour absurde et anti-politiquement correct.
Alors que vent semble tourner et que l'occupation allemande d'une partie de la France commence à s'effriter, Joseph Joanovici joue au funambule en travaillant sur les deux tableaux.
D'un côté en collaborant avec l'occupant pour pouvoir continuer à faire de l'argent, ou tout simplement éviter que ses origines juives ne soient un problème.
De l'autre en soutenant la résistance et le FFI, essayant de se racheter toutes ces années où il a fait fortune en aidant et en volant les nazis.
Sur base d'un scénario solide, les auteurs nous partagent la complexité de ce personnage charismatique, et la complexité de sa situation dans un environnement aussi hostile que peut-être l'occupation nazie.
Au niveau graphique, si le dessin est de bonne facture, on pourra toute fois reprocher que certains personnages se ressemblent et d'autres ne sont pas rapidement reconnaissables (et il faut repartir plusieurs pages en arrière pour être sûre de qui il s'agit).
Mais dans l'ensemble cela reste terriblement passionnant.
Deuxième tome racontant de manière romancée l'histoire de se personnage si singulier. On abandonne la structure du tome précédent sur plusieurs lignes du temps, pour passer à une succession de scènes courtes qui débutent à l'invasion de la France par l'Allemagne.
On y retrouve, une nouvelle fois, toute la complexité de notre "anti" héros. Tantôt flirtant avec la collaboration, tantôt sabotant la fourniture de métaux, ce diable d'opportuniste de Joanovici, retors à plus d'un titre, est passionnant.
Une histoire pationnante pour un personnage qui l'est tout autant.
Le schéma narratif, avec trois (ou quatre) ligne du temps, est parfaitement maîtrisé. Cela donne beaucoup de profondeur et de complexité à ce Mr Jospeh.
Le dessin est bon sans être époustouflant, mais avec assez de personnalité pour que la série ait une identité propre.
Ce début de série est plutôt prometteur, même si on a l'impression de déjà voir le chemin que vont emprunter les auteurs.
Si la structure narrative n'est plus vraiment surprenante, il reste malgré tout des grandes qualités graphiques et des scènes d'actions très bien travaillées.
Niveau scénaristique, cela fait longtemps qu'on a plus des arcs narratifs construits sur plusieurs diptyques, ce qui donne une histoire qui ne nous surprend plus vraiment.
Évidemment, le côté chevalier blanc de l'aventurier milliardaire peut paraître un peu niais mais cela reste cohérent avec l'image qu'il véhicule depuis le début de la BD.
Pour conclure, un tome qui ne dénote pas, avec les qualités mais aussi les défauts qui ont fait la réputation de la série. La surprise en moins.
Une fin bien construite, même si les plus critiques diront que les auteurs trempent au final dans la mièvrerie qu'ils se sont plus à moquer durant toute la série. Une fin qui était prévue, depuis le premier tome de ce second cycle, si on en croit tous les "fusils de Tchekhov" qui ont été dispersés le long de tous ces tomes.
Une fois de plus, on prend beaucoup de plaisir en lisant la caricature de ce monde chevaleresque.
Graphiquement je tenais à souligner le travaille remarquable de Maïorana sur la page d'introduction. Mis en page qu'il applique depuis le premier tome.
Une série, qui sans se prendre au sérieux, joue des clichés de contes pour enfants pour nous servir une vision satirique de l'humanité et de ses grandes contradictions.
On s'amuse des situations grotesques que cette naïve grenouille incarnée dans le corps un prince charmant déclenche à tour de bras. Secondé par un prince pas si charmant que ça, lui incarné dans le corps d'une grenouille, Garulfo sème la zizanie dans ce royaume qui semblait si ennuyant avant sa venue.
On peut y voir une satire de tous les récits de chevalier.
Les graphismes servent parfaitement la partie comique de la série.
C'est un régal.
Ce deuxième épisode du deuxième cycle est vraiment intéressant. Mêlant humour et références aux contes pour enfants, il arrive avec beaucoup d'intelligence à nous faire vivre les mésaventures de cette naïve grenouille obligée d'évoluer au sein de cette société humaine décrite avec la plume des plus sarcastiques d'Ayroles.
Le talent graphique de Maïorana, très efficace, rend l'aventure plus drôle et plus profonde à la fois.
Une histoire sympathique, quelques références sur le monde de l'heroic fantasy (Tolkien, His dark material, ...), deux, trois clins d'œil sur le monde des festivals, deux, trois cases érotiques soft (dont Barbucci a le secret) et on a résumé ce tome.
Pour ma part, je trouve que cette série manque cruellement de fil conducteur et de profondeur. Il n'y pas de trame de fond, qui relie tous les épisodes entre eux. Par conséquent, ce sont des histoires, moins intenses, moins immersives, et qui au final s'oublient presque aussi vite qu'on les a lues.
Disons que ce sont des albums sympathiques à picorer de temps à autre, mais ce n'est clairement pas une série qui marquera. Ce qui est bien dommage, par ce que ce monde sorti de l'imagination remarquable d'Arleston méritait tellement mieux.
On se demandait bien comment Ayrolles allait réussir à faire revenir sa grenouille Garulfo, alors que la conclusion du tome précédent semblait bien définitive.
Hé bien , c'est par pirouette bien pensée que ce tour de force a eu lieu. Même si on sent que ce n'était pas le plan initial de l'auteur.
Le trait de plus en plus sûr de Maiorana met magnifiquement en scène ce troisième tome. La serie n'a rien perdu de son humour, et l'histoire tient bien la route.
Les auteurs mettent en place les nouveaux personnages, sans abandonner les précédents. Les plus avertis verront quelques ficelles scénaristiques dépassées.
Mais ne boudons pas notre plaisir, cela reste un moment de lecture agréable !
Un deuxième tome qui semble fort conclusif.
Cette satire social aux accents burlesques est une nouvelle fois très juste. L'humour présent du début à la fin, donne toute sa personnalité à l'œuvre.
On pourra reprocher, le côté "tout est bien qui finit bien" en fin de tome, qui rend le propos un peu plus convenu.
Il y aura bien 4 tomes supplémentaires, reste à voir ce que les auteurs peuvent encore nous raconter et qu'elles excuses ils trouveront pour relancer la série.
Malgré son côté antipathique, probablement dû à son côté hautain et sûr de lui, son côté naïf et premier degré fait qu'on s'attache à ce personnage : Garulfo.
L'écriture très raffiné de Ayrolles fait mouche dès le début de ce récit. On prend un plaisir de lecture propre à cet auteur dans ces situations grotesques et d'humour jubilatoire.
Le dessin de Maïorana n'est pas en reste. Le style singulier et un peu daté (sortie du premier volume en 1995 ), renforce le côté drôle des situations.
Une fois qu'on rentre dans ce compte de "la princesse et la grenouille" revisité à la sauce satirique, on en sort plus.
Sur le fond, c'est un ouvrage très intéressant. Pour les incultes (dont je fais partie) de ce domaine c'est particulièrement instructif.
Dans la forme cela coince un peu plus. Le dessin n'apporte pas grand chose, si ce n'est une mise en situation à travers les âges. Les petites remarques sur le ton humoristiques ne fonctionnent pas du tout.
La où le fabuleux "Le monde sans fin" (sur un autre sujet, mais que je conseille ardemment) arrivait avec un point de vue et une analyse pointue et perspicace, cet ouvrage-ci donne surtout l'impression d'une succession de faits historiques sans analyse en profondeur, alors que le sujet est particulièrement passionnant.
Les auteurs abordent suffisamment le sujet pour nous intéresser mais pas suffisamment que pour nous donner les clés pour comprendre en profondeur le système financier.
Pour conclure, on est plus devant une chronologie qu'une analyse du monde financier, ce qui est bien dommage.
Cet album ne se lit pas, il se devore.
Les dessins sont impeccables, le scénario et le sequencage digne des meilleurs thriller sont très accrocheurs.
On est tellement pris dans l'intrigue, que les dernières pages se lisent avec une vitesse crescendo tellement la tension monte et tant on attend la conclusion. Conclusion qui, évidemment, nous laisse en pleine frustration et nous donne envie d'une seule chose : avoir accès à la suite le plus vite possible !
Bref, on ne lâche pas la bd avant la dernière page.
Encore une réussite totale.
Un livre remarquable tant par ses graphismes que par sa narration.
Graphiquement le jeu des textures et des couleurs est tout simplement étourdissant. Le dessin qu'on qualifiera d'original et à forte personnalité se marie parfaitement au propos de l'histoire.
Quant à l'histoire, si elle semble assez banale au début, elle arrive à nous surprendre par les nombreux intervenants qui ont chacun un but, un combat à mener. Combats qui ne sont pas forcément compatibles les uns avec les autres.
Sans compter les quelques rebondissements bien sentis.
Une très belle œuvre !
Graphiquement toujours excellent, ce tome me laisse un peu pantois.
Dès le début, on évacue une partie de l'intrigue qui était le Cliffhanger de l'épisode précédent pour le remplacer en trois cases (et c'est à peine caricatural) par une nouvelle menace.
Deuxièmement, dans le dernier tiers de l'ouvrage, il y a des ellipses qui rendent la narration très difficile à suivre et qui donnent une accélération un peu folle à l'histoire.
Troisièmement, l'évolution psychologique du personnage principal, que l'ont suit depuis 11 tomes maintenant, est totalement chaotique. On sait bien qu'il a l'âme solitaire. Mais sur un tome, il change d'avis comme on change d'armure ou de destrier.
La grande scène de combat final est très mal storybordée, on ne comprend que très mal ce qu'il se passe.
Ajoutons à cela, la conclusion expéditive de tous ces personnages pour lesquels il a fallu plusieurs tomes pour en dessiner les contours, et vous obtenez un tome raté, en dessous de tous ce qui a été proposé jusqu'ici.
Tout ça me donne le sentiment d'un travail bâclé. Comme si l'intrigue était prévue en plusieurs tomes, et qu'il a fallu (pour d'obscures raisons) raccourcir au maximum.
Un tome qui pourrait fâcher certains fans de la série.
On peut parler ici, d'un début de troisième cycle. On retrouve Tristan de Halsbourg, avec son fils spirituel Abel , embarqué dans une bien sordide histoire. A l'autre bout du vieux continent, on découvre la vie du frère Aeldred et ses états d'âmes vis à vis de l'Eglise et du manque de justice sociale.
Après les deux cycles précédents aux enjeux conséquents, ce nouvel épisode a du mal à démarrer. Si la narration est bien ficelé, l'histoire prend difficilement de la hauteur probablement du à la lente mise en place des nouveaux personnages.
Malgré le dessin très réussi, un album peu emballant mais qui pose les bases d'un cycle avec du potentiel.
Un nouveau tome sans baisse de régime ni dans le dessin, ni dans l'évolution du récit.
Cela reste un histoire plaisante qui a le mérite d'être cohérent et bien rythmée même si les thèmes ne sont pas étourdissant d'originalité.
Un très bel opus qui porte bien son nom, De mains de femmes.
Il porte bien son nom parce qu'il met en avant trois femmes aux profils différents, mais qui vont être décisives dans cette histoire qui se déroule en trois lieux différents.
C'est trois femmes laissant aux hommes la place de faire valoir durant toute la narration.
Le dessin est toujours aussi beau même si dans certaines scènes cela manque un peu de dynamisme, spécialement les scènes de combats.
L'écriture rythmée et accrocheuse ne nous lâche pas jusqu'à la fin du récit.
Belle confirmation pour la nouvelle paire (ou trio) d'auteurs.
Yves Swolfs passe la main aussi bien pour le dessin que pour le scénario.
Le dessin sera repris par un très talentueux Stéphane Collignon. Si le style change, la finesse du trait de Collignon est remarquable et à l'esthétisme assuré.
Du côté du scénario on retrouve Ange, le duo qui a déjà pas mal de bouteille et qui ne déçoit pas dans ce premier opus post-Swolfs. La mise en route n'est pas trop mal et l'évolution de la narration est assez prenante. On laisse de côté la partie mystique pour se concentrer sur une narration plus politique.
Une bonne entrée en matière pour cette nouvelle équipe !