Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 21/11/2024 à 17:09:07 en 0.0228 sec
Petite merveille d'humour décalé et de poésie, La Croisière fantastique nous emmène à bord d'un fier vaisseau. Un capitaine pragmatique mais point téméraire, une escouade de marins de Sa Majesté, flanqués d'une vigie écossaise à la conscience professionnelle relativiste et au caractère trempé de bien d'embruns, explorent des recoins fantastiques, merveilleux autant qu'inquiétants. La Croisière fantastique regorge d'imagination: dommage qu'il n'y ait que deux tomes à ces aventures délirantes et exotiques...
Petite merveille d'humour décalé et de poésie, La Croisière fantastique nous emmène à bord d'un fier vaisseau. Un capitaine pragmatique mais point téméraire, une escouade de marins de Sa Majesté, flanqués d'une vigie écossaise à la conscience professionnelle relativiste et au caractère trempé de bien d'embruns, explorent des recoins fantastiques, merveilleux autant qu'inquiétants. La Croisière fantastique regorge d'imagination: dommage qu'il n'y ait que deux tomes à ces aventures délirantes et exotiques...
Commençons par les points forts;
- la graphie: dans la lignée d'un Juan Gimenez, de très belles images à l'hyper-réalisme sensuel et envoûtant
- la brièveté du récit: 2 tomes: fini, pesé, emballé. C'est pas cher.
Maintenant, pourquoi en ressors-je déçu, de cette lecture découverte des aventures de l'Empereur galactique?
- Tout d'abord parce que le récit est complexe et sans véritable intrigue. Si, c'est vrai, il y en a une (que je ne dévoilerais pas ici, mais disons qu'elle goûte fort le resucé des Technopères (décidément, la galaxie Jodorowsky fait des émules).
- Ensuite parce que deux tomes pour décrire et mettre en place l'univers clos de Khaal (la seule bonne idée du récit), c'est bien trop peu. Il eût fallu décrire bien mieux le monde pénitentiaire post-apocalyptique, la co-existence des trois races et l'arrivée de leur ennemi commun (qui va, quant à lui, pécher du côté de Star Trek Next Generation et de ses Borgs...
Bref, j'ai lu, j'ai survolé un récit qui m'a échappé et dans lequel je ne suis jamais réellement entré. Les poncifs du genre se sont succédé, comme autant de prétexte pour faire une BD de dark fantasy.
Ceci dit, Louis et Sécher ont un énorme potentiel. Je les attends avec plus d'ambition dans leurs valises et, pourquoi pas, une vraie saga délirante, cruelle et grandiose...
On ne dira jamais assez à quel point le paramètre de la collectionnite impacte l'économie du marché de la BD. Comment pourrait-on décemment ranger, avec soin et amour, les premier tomes d'une série et, d'un coup, se désintéresser des tomes suivants? Aquablue est un poids lourd de la BD de science-fiction: c'est un peu le Spirou et Fantasio du genre. Une succession d'auteurs, de dessinateur, pour un personnage qui évolue du centre de son univers à la périphérie. Dans ce 14ème tome, Nao Morgenstern (c'est comme ça qu'on l'appelle maintenant) n'est plus le héros d'une histoire qui le dépasse. Face à la radicalisation et au terrorisme, Nao prêche le dialogue et le respect. C'est très bien, sauf que pour le héros d'une série d'action, c'est un peu invalidant. Reste à espérer que ses instincts de justice se réveillent par la suite.
Côté technique, si la CAO rend les personnages et les ambiances aussi froids qu'un mode d'emploi Ikea, on a quand même droit à de sublimes illustrations: le navire-île (un peu piqué à Golden City, faut-il le dire), les paysages français...
Le seul véritable ennui d'Aquablue, c'est son fil rouge qui monopolise totalement l'intrigue de ce 14 tomes: il n'y est plus question que de la lutte ultra-manichéiste entre défenseurs de la nature (et d'Aquablue), radicalistes anti-coloniaux et une société humaine technocrate et cupide. En toile de fond, c'est classe, en motif récurrent, ça lasse...