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Meilleur album depuis la passage de relai de Jacques Martin, tant graphiquement que scénaristiquement. Les commentaires précédents sont suffisamment explicites!
Nous quittons un Corentin jeune adolescent et retrouvons - graphiquement et émotionnellement - mais sans explication sur le temps écoulé, un jeune homme. C'est déroutant.
L'aventure est tout aussi abracadabrantesque, entre hypnose de masse et créature hybride. On reconnaît la patte de Van Hamme. Mais ce qui passe bien avec Thorgal s'insère mal dans l'univers de Corentin. Alors que l'univers des mille et une nuits offrait une richesse merveilleuse, c'est dommage d'avoir fait intervenir un extraterrestre. Ma note prend en compte le graphisme qui rattrape le scénario.
Il est toujours risqué, surtout en couverture, d'effectuer un gros plan, Marc Jailloux s'en tire honorablement. De même quand il faut illustrer Alexandre le Grand, célèbre pour sa beauté.
Après ce panégyrique, les défauts. La qualité de dessin n'est pas constante, surtout pour les profils et la BD est mal rythmée: beaucoup de vignettes sur des dialogues et un manque criant sur les scènes d'action (le combat signal se joue en 3 coups de cuillers à pot).
Quant au scénario: Alix joue encore le larbin de César. En -49 le grand homme qui comme tous les conquérants se réfère à Alexandre a besoin d'un symbole; il envoie Alix.
L'Histoire ne casse pas des briques, on lit l'album sans avoir l'impression d'avoir perdu son temps. Mais je ne le relirai pas avant longtemps...
Les auteurs ont pris le risque d'intégrer un événement historique: la bataille de Munda (-45 JC). Or dans "Roma, Roma", la guerre civile n'avait même pas commencé. 5 ans se sont donc passé entre ces 2 albums et Alix n'a pas pris une ride, Enak pas un cm.
2nd écueil: Alix se démène pour retrouver un trésor et ses efforts se révéleront aussi vains que le trésor inutile. L'Histoire est écrite Alix est relégué au rôle de témoin dans ses propres aventures.
Sinon le dessin reste plaisant même si Ch. Simon s'éloigne de la ligne claire.
J.Martin utilise un thème récurrent, celui de l'imposteur, mais force est d'admettre que celui-ci est bien intégré dans le contexte du conflit César / Pompée. L'intrigue se tient, même si les intrigant sont facilement loquaces et le "méchant" trop manichéen.
Dommage que Morales n'arrive pas à insuffler du dynamisme dans ses scènes d'action. A comparer cette couverture et celle du "Dernier spartiate"...
Un air de déjà-vu: Enak est attiré en Egypte, c'est un piège, nos héros s'enfuit dans le désert avec l'aide d'une princesse qui meurt en route, nos géros s'en sortent grâce à l'aide du rouquin de service.
Bref un remake du "Prince du Nil" (avec cette fois-ci le Prince de Méroé dans le rôle du méchant), une abracadabrantesque intervention d'hommes-crocodiles en plus, les dessins de J.Martin en moins. Non pas que les traits de Morales soient laids mais la barre était mise très (trop?) haut.
A noter que le félin sur la couverture est un guépard; j'ignorais que les guépards grimpaient aux arbres...