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Témoignage troublant d'une des pires tragédies du dernier siècle : le massacre sous silence de toute une population au Cambodge par les Khmers rouges. Cette tragédie est surement une des plus inexplicable de tous les temps : la façon dont le pays s'est recrovillé sur lui-même, la violence et l'immoralité insoutenable des Kmers de Pol-Pot, ainsi que la manière dont les faits ont été passés sous silence dans un monde internationale pourtant au firmament de ces luttes et ces vues pacifistes (les années 70) sont tout bonnement inimaginable.
Cette BD est une suite de portraits, de peintures de ce drame. Les clichés sont froids, parfois sans liens (justes quelques hommes et femmes différents sur la route de l'exode voulut par les Khmers pour forcés les gens a travailler dans les rizières).
Les dessins sont troublants ; on retrouve énormement de portaits, de visages défaits à la limite de la mort. Cette représentation est une pure réussite. Les émotions sont formidablement bien rendues
Bizarre, la série s'arrète au Tome 6 alors qu'il doit exister (au moins) une suite "Le jeu le plus dangereux". De plus, ce Tome 6 s'arrête plutôt brusquement avec un suspense (tout relatif vu le niveau de cette série) insoutenable...
Une série très année 70, avec de l'aventure a gogos, des couleurs assez criardes, un trait réaliste et surtout forcément des femmes aux belles cambrures avec des pantalons bien moulants souvent à moitié arrachés (et oui, seulement à moitié !).
A part pour les amateurs, fanatiques de ce style, rien a en tirer réellement. De plus la narration est souvent plutôt moyenne (avec des trous, des manques, des abbérations...)
Superbe BD, au fond très critique socialement et humainement, et ayant la particularité de mélanger une ambiance poétique avec une histoire assez malsaine et dérangeante.
On a une légère impression de retrouver quelques traits et caractères de certains oeuvres de Bilal (déshumanisation, critique social, désespoir tout en gardant une amour pour l'être humain...ainsi qu'un fond assez fantastique avec un dessin superbe très soigné et réaliste aux couleurs sombres).
Une BD intelligente et poétique dans une ambiance rappelant par certains aspects Métropolis du fabuleux Fritz Lang.
La noirceur du début de l'histoire (mort de la mére d'Adiddas, séparation d'avec son père, maladie et faiblesse de la petite fille) est contre balancé par la sympathie, la naieveté et la chaleur de la jeune Adiddas.
On avance doucement dans cette histoire, mais il n'en peut être autrement d'une histoire sociale, poétique et mystérieuse à la fois.
Le dessin est bigrement efficace (surtout sur les expressions des visages).
Coup de cœur. Excellente BD de Ralf Konig.
Les envies (entre rêves et réalités) de 2 hommes anciens camarades de classe : l'un homosexuel libéré et l'autre hétéro à l'apparence classique et coincé mais aux envies bien réelles.
Les situations sont délirantes et les dialogues parfois assez crus, font mouche à chaque fois (L'humour y est excellent et original).
Cette BD est une superbe représentation sociale de la sexualité débridée (ou présumée débridée) de ce début du 3ème millénaire.
C'est brute et décapant, ça pourrait paraitre parfois immorale, mais il n'en n'est rien : c'est tout simplement intelligent.
Série assez spéciale, avec un premier Tome réellement excellent, très prometteur.
Chacun aura son propre jugement sur la suite de cette série. Personnellement, j'ai été quelque peu déçu par l'orientation de l'histoire.
En tout cas ce huit-clos, psychologique et pesant, est réussit.
Le découpage est très cinématographique (avec gros plans, vue plongeante...) et est un bonne réussite.
Une BD avec un scénario assez avant gardiste : Une prémonition de Trillo et Bernet sur la télé de demain. La BD est sortie en 86 et pourtant on croirait voir un critique de la télé réalitée, des programmes truqués et formatés, et des héros de télés venus objets de désirs et consommations.
Bien sur, le scénario de Trillo est poussé à l'extrême.
Il est plus que noire, ça frôle l'humour morbide quelques fois....mais bon, ça reste une bd de style roman policier de série B au scénario original et assez dérangeant.
C'est série est une série exemplaire.
L'histoire entre la France et l'Algérie y est racontée avec justesse et finesse.
Si vous ne devez lire qu'une série historique , choisissez plutôt celle là (aux traditionnelles livres de Cothias comme 'les 7 vies de l'épervier' ou le 'fou du roy')
Certains seraient même bien avisé de le faire lire à l'école, vu le peu d'infos (et les infos erronées) que nos profs d'histoire communiquent sur la 'grande période colonialiste' de le France. Allons ! Cessons d’avoir honte, et regardons l'Histoire de notre pays sans préjugés.
Les dessins de Ferrandez sont de plus très efficaces et remplies de poésie et de chaleurs. La chaleur (à tous les niveaux) de l'Algérie est merveilleusement rendu.
A lire.
Très bonne série, bizarrement assez méconnue (en tout cas moins côté que certaines série d'héroic-fantasy pourtant nettement moins imaginative).
L'histoire est très originale : Convard et Gine réussisse à merveille à créer un monde réelle et fantastique à la fois.
Cette saga post-guerre météorologique et écologique est un bijou. Histoire complexe qui s'enrichit au fur et à mesure des différents tomes. (on erre dans un monde imaginaire et futuriste d'une Terre dévastée et déreglée qui parait malheureusement très réaliste). Le dessin sert à merveille l'histoire (pas facile à dessiner ces espaces siberiens !)
Seul un léger regret sur l'impression d'essoufflement de la série vient assombrir ce tableau.
Superbe.
Polar à l'intrigue et aux textes bien ficelés.
Le dessin est totalement exceptionnel. Les personnages animaliers sont incroyablement bien détaillés : les visages et les émotions sont très bien rendus.
Cette caractéristique permet à Diaz et Guardino de faire passer quelques messages sur le racisme, la misère et le désarroi très subtilement.
Il n'y a rien à redire : le rythme, les couleurs, les répliques ... tout y est.
Un chef d'oeuvre qui a de plus la qualité de pouvoir d'adresser à un très grand potentiel de lecteur.
Si vous voulez faire découvrir la Bd à un novice, vous pouvez commencer par lui faire lire Blacksad... il y a de forte chance pour qu'il vous en demande d'autres à lire.
Forcément, si je vous dit que c'est un chef d'oeuvre, vous allez dire que je manque d'originalité.
Alors quoi dire ? ... que ces 2 Tomes du 'Combat ordinaire' m'ont profondemment marqué (en tant que pationné de BD et tant qu'être humain tout simplement).
C'est un mélange de tout : une pointe de drame au quotidien avec une tonne d'humour, de la légèreté et du sérieux, de la remise en cause de soi et de ces préjugés, de la tolérance...
Et tout ça avec un super dessin. Larcenet peut faire ressortir à merveilles les névroses et angoisses de Marco. Son dessin est très reconnaissable parmi tant d'autres. Il est tout simplement simple et chaud à la fois.
Il faut réellement absolument lire cette série !
Une Bd méconnue, qui devrait être reconnue dans quelques temps.
Ricard et Gaultier commence à former un duo les plus étonnants de ces dernières années. Vu la qualité et surtout l'originalité des histoires et des dessins de leurs BD, c'est le moins que l'on puisse dire.
Le Cirque aléatoire c'est un foisonnement de choses assez incroyables : des personnages atypiques (Freaks en plus 'merveilleux'), des évènements fantastiques (la 4ème dimension ?) et une ambiance surréaliste.
Le moins que l'on puisse est que Ricard et Gaultier ont 'accouchés' d'une poignée de personnages assez incroyable : Sombre, l'homme caoutchouc, les Silenctos à la force décuplée, Mr Zou le dresseur d'animal féroce et Hyghiénia la femme a barbe (mais néanmoins très ravissante).
Le dessin des personnages est très personnel (anormalement allongé, comme pour marqué leur différence).
Gaultier est maitre des mouvements, il maitrise le jeu de jambe comme personne. L'atmosphère est parfois noire et menacante : ce qui est une très belle réussite.
Le second Tome est peut être un peu moins réussit : plus figé, moins fantastique et sombre. (peut être l'effet de surprise en moins)
Hilarant, désopilant. Manu Larcenet est un génie.
Sociales, humaines ou humoristiques et satiriques, ces bd sont semble-t-il toujours de pures bijoux.
Il s'attaque dans cette bd à Robin des bois (ainsi que Petit-Jean). Robin des bois, est vieux, il souffre d'Alzheimer (il vole aux pauvres ...mais pour donner le pognon a qui ????), il sévit dans la légendaire foret de... Rambouillet mais il est toujours pourchassé par le shérif de Notthingam.
Le dessin de Larcenet est encore excellent, il est parfait pour ce gendre d'histoires (Ah, ces tronches !!!)
Un pur bonheur. (J'en fais peut être un peu trop, mais je suis encore sous le choc du Combat ordinaire)
Effectivement un livre exceptionnel.
Fred Vargas au scénario d'une BD, c'est forcément déjà un évènement.
Et bien, c'est une totale réussite. Des répliques mordantes, des personnages dures, humains et atypiques et une histoire précise et directe à la fois.
Il fallait une plume originale pour mettre en Bd cette histoire et Vargas l'a touvée : Baudoin réussit à merveille à représenter le monde de Vargas. Les personnages sont totalement réussis. Baudoin les représente de façons différentes en fonction de leurs caractères et de leurs émotions : Adamsberg, Danglard, la famille Braban, le Bélier et sa muse sont tous représentés de façon personnalisée (dans la forme et le fond) et c'est une totale réussite.
C'est assez jubilatoire de voire la représentation de personnages comme Adamsberg et Danglard que certains (comme quoi) ont cotoyé pendant leur soirée de lecture.
C'est une totale réussite : un exemple de mise en dessin de roman noire. Et une merveille pour l'imagination des lecteurs.
A conseiller (comme tous les livre de Vargas, bien sur !)
Avis partagé sur cette BD. Etant un inconditionnel de James Ellroy, j'en attendait surment trop.
Adaptation d'une histoire de Ellroy (parue dans Dick Contino's blues), la narration et le découpage suivent parfaitement le style de l'écrivain : un mélange de personnages, une narration non linéaire obligeant le lecteur à être très attentif.
L'histoire est très bonne, c'est un bon coktail d'ingrédients indipensables à tout bon roman noire (du style de chez 'Rivage') : des flics corrompus, des privés désabusés, de souvenirs douloureux et de la violence.
Il y a cependant deux choses légèrement décevantes dans le dessin de Ptoma : le fait qu'il n'est pas assez bien rendu l'univers (très) noire de Ellroy et sa technique très approximative sur la représentation des visages des protagonistes du roman : souvent on arrive avec beaucoup de difficultés à reconnaitre les différents personnages (ce qui est vraiment dommage).
Très belle Bande dessinées avec un humour décalé tout en nuance et poésie. Une sorte de road-movie en Normandie avec un homme fasciné par les histoires de chevalerie et se prenant pour Don Quichotte (en tout cas en attendant de se faire son propre nom).
L'histoire est propice aux découvertes rocambolesques.
Le dessin est excellent : tout en nuance, utilisant de nombreux dégradé de gris; et des cases plus brouillonnes, judicieuse idée pour représenter les visions de Don Quichotte.
Une BD a lire absolument.
La Bd la plus spéciale qu'il m'ait été donné de lire : des dessins très différents de case en case (avec certains très picturales et d'autres frollant le montage de photos, certaines en noir et blanc et puis la page suivante d'autres avec des couleurs criardes), des personnages très bizarres, une histoire difficile à suivre au premier abord mais en tout cas une narration très originale.
Le style est tellement particulier, qu'il faut parfois plusieurs minutes pour décrypter une page ou un dessin.
En tout cas, ceci colle totalement à l'histoire : noire et fantastique a souhait. Stienkiewicz pour représenter le diable dessine par exemple des formes très brouillone avec des couleurs agressives, ce qui donne un rendu excellent et intelligent.
Que dire de plus, une Bd a lire absolument, qui découragera beaucoup de lecteurs par son la difficulté d'approche de la narration et du dessin , mais qui est d'une originalité débordante et d'une inventivité exceptionnelle.