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Je n'oublierai jamais ce jour d'automne 1990 lorsque je suis entré dans ma librairie de BD favorite et que je suis "tombé" sur cet exemplaire.
Je me retourne vers le vendeur et m'exclame : "Ah ben ! Franquin s'est enfin décidé à publier quelque chose de nouveau !".
Le vendeur me lance un air malicieux et dit : "regarde mieux, c'est pas du Franquin ... mais presque !".
Je souhaite à toutes celles et tous ceux qui liront pour la première fois ce premier tome du "Joe Bar Team" de connaître le même bonheur que moi à l'époque !
Didier, qui vit avec sa sœur, tiennent une exploitation agricole. Un matin, au détour d'une découverte qui le persuade qu'il n'en a plus pour longtemps, il décide qu'il est temps pour lui de vivre le "grand" amour. Mais au XXe siècle, les temps ne sont plus pour les poètes ; les app de rencontre sont passées par là ...
Une histoire d'amour sur fond agricole. Rabaté ne tombe jamais dans les clichés malgré une apparence bien "marquée" de ses personnages.
Un dessin superbe, régulièrement très proche de celui de Pratt (Georges, pas Hugo ...).
La thématique, une certaine forme d'approche du stress post traumatique consécutif à la guerre, est très bien desservie par l'approche graphique.
Clara Lodewick nous livre un récit qui pourrait sembler d'une banalité affligeante : une réflexion (un peu) grivoise émise par Merel (une femme célibataire, qui vit en dehors du village et qui aime ses canards, son équipe de foot et boire des coups de temps en temps) provoque à son encontre une réaction de colère disproportionnée qui va impliquer bon nombre d'habitants(e)s du village.
Mais, comme Etienne Davodeau, Clara Lodewick arrive à produire un récit d'une grande humanité et ce sur base d'une histoire pas si banale que ça finalement.
Une tranche de vie. Une belle découverte.