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En ces temps où l'on voit des homophobes courants les rues en prônant les clichés et l'étroitesse d'esprit, j'me suis particulièrement bien marré sur ce tome (comme sur chaque création d'Ennis ou presque en fait). En effet l'homosexualité/homophobie abordée dans ce tome est traitée objectivement et exceptionnellement bien voire mieux que ce que l'on a pu voir aux infos avec une certaine manif… Belle critique de la société amércaine, occidentale même, une belle et violente claque envers les super-slips et les extrémistes.
C'est mon équipe de supers préférée. Au scénario on a Daniel Way, je n'ai pas particulièrement suivit une de ses BD mais il est très présent chez Marvel, et au dessin Steve Dillon, que je connais comme le dessinateur de mon premier numéro du Punisher, et ça marque. Son style est critiqué mais on s'y habitue vite. Bon pour ce qui est de l'équipe en elle-même, on a un casting de dingue : Venom, le célèbre ennemi de l'araignée, utilisé à des fins militaires sur Flash Thompson; Elektra Natchios, la ninja qui a fait chavirer le coeur de DD; Deadpool alias Wade Wilson, la plus grande gueule de Marvel, le clown de service armé; Frank Castle, le justicier le plus impitoyable et le plus froid; et tout ce beau monde est dirigé par le général Thaddeus Ross, Red Hulk, que tout le monde croit mort. Le résultat est fun, violent et explosif !
C'est la première fois que je lis un Deadpool, et même que je le vois. Et autant dire que j'ai adoré. Pour ceux qui sauraient pas, Wade Wilson est l'arme X, le projet ayant précédé Wolverine. C'est un fou qui, dans certains albums, entend même plusieurs voix dans sa tête. Il a deux pouvoirs (sans compter manier le sabre et utiliser des flingues) un pouvoir de régénération, et le plus grand pouvoir au monde : il sait qu'il est dans une BD ! Avant, à part Spider-man, y'avait pas beaucoup de super-héros drôles chez Marvel. Maintenant on a le roi de l'humour, puisque chacun de ses albums est à tomber de rire.
Bon jusque là c'est bien, c'est assez unique, avec de bons dessins, mais ce qui démarque encore plus cette BD des autres, c'est qu'en plus de son humour délirant, on a le droit à une "fin" qui vous triturera le cerveau pendant très, très longtemps.
Wolverine et Punisher, une équipe unique et efficace. Dommage que ce tome ne soit pas le meilleur exemple. Wolvie est toujours le même, mais pour ce qui est de Castle… il est mort, ressuscité, et aux ordres des anges… ça n'a plus beaucoup de logique et le personnage s'en est prit plein la tronche… Bon c'est pas à cause de l'auteur de cet album mais ça créé un bordel pas possible… En faite la seule chose intéressante est qu'il doit tuer assez de criminels s'il veut revoir sa famille (Concept qui a inspiré Ultimate Ghost Rider). Bon sinon niveau scénario on a pas l'impression d'avancer… C'est pas mal mais si on devait résumer ce bouquin… On a pas grand chose… Par contre les dessins sont biens, on a l'impression d'être dans un film de Miyasaki, ce qui donne en revanche un côté étrange, mais ils sont très énergiques.