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Assez mitigé (pour ne pas dire déçu) à la sortie de lecture de ce deuxième tome. Je retiens un dessin généreux qui flatte la rétine, un beau spectacle dans les scènes d'actions, une mise en page attrayante, dynamique et une belle mise en couleur. Par contre, le scénario s'avère être assez faible au fur et à mesure qu'on progresse dans l'histoire et qu'on s'approche du final avare en texte, qui me paraît un brin ridicule et difficilement compréhensible. L'auteur semble s'embourber dans des séquences métaphysiques peu claires qui sortent de nulle part et qui ne sont pas du meilleur effet en ce qui me concerne.
Exemple :
Jarri et l'une de ses deux jumelles qui ont péri (?) lors du cataclysme, volent dans l'espace sur le dos d'un basilosaurus et se retrouvent, par je ne sais quelle magie métaphysique, dans le monde des vivants face à la deuxième soeur jumelle survivante. Korienzé qui semble avoir aussi perdu la vie (?) réapparaît en sortant de la gueule d'un basilosaurus. S'ajoute à cela, un discours abscons autour de coquillage, d'espace temps,....
Bref, ça reste encore assez vague pour mon esprit cartésien, la narration n'étant pas des plus limpide et je reste surtout baba face à ces dernières pages surréalistes qui laissent songeur sur leurs représentations et appellent peut-être une suite avec éclaircissements (?)
La science-fiction c'est bien, mais faut pas non plus que ça tourne dans la démonstration et la démesure au risque de me laisser sur le bord du chemin.
C’est assez incompréhensible qu’un tel projet soit abandonné ? A qui la faute ? Editeur ? Divergence entre auteurs ? Mévente ? En tout cas, ce premier tome possède déjà beaucoup de qualité qui, à mon humble avis, aurait pu en faire une excellente série. Le dessin de March fait du bien, il est beau, soigné, généreux avec des vues variées et cases bien remplies. La mise en couleur (aquarelle?) est particulière, quelque peu flashy, électrique, elle sait aussi se révéler plus douce quand il le faut et donne du cachet à l'ensemble. Tout ce travail pour en rester sur un tome ? Ca serait regrettable.
Le scénario de Dufaux nous plongent dans un univers mystérieux en diable avec un érotisme et un côté malsain qui intriguent énormément. Ce ressenti provient de personnages obscurs à l’identité forte, je pense notamment à : Jude, travailleur du sexe, Megan l’énigmatique et recruteuse de talent cinématographique, l’étonnante The Strange au corps tatoué qui pourrait être une succube mais sans en être tout à fait certain, l’auteur laisse planer le doute….Et puis, cette boîte de production cinéma, l’IAP, qui sent le truc pas net avec comme logo, une tête de bélier qui suscite beaucoup de curiosité et dont j’aurai apprécié voir l’envers du décor.
Bref, il y a ici une quantité de pistes alléchantes qui méritent d’être poursuivies et éclairées mais aucune nouvelle d’une suite depuis cinq ans me fait le craindre le pire. A lire tout de même.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas relu SOS Bonheur.
Je gardais le souvenir d'un récit basé sur le contrôle abusif des faits et gestes du citoyen, de méthodes de préventions sanitaires excessives et de diverses élucubrations qui font étonnamment un peu penser à ce que l'on a vécu avec le coronavirus. Alors certes, nous n'y sommes pas encore à 100 %, heureusement, mais la situation actuelle reste inquiétante, on vit quand même dans un monde de plus en plus bizarre.
Tout en parcourant la lecture, je me suis posé des questions sur l'état d'esprit de Van Hamme lors de l'élaboration de son histoire. Où a-t-il été cherché toutes ces idées ? Sont-elles le fruit de son imagination fertile ? A-t-il été influencé par la lecture d'oeuvres diverses ? Cela restera un mystère d'auteur mais il n'en reste pas moins que ces pensées visionnaires sont toutes plus pertinentes les unes que les autres.
Plusieurs fois, j'avais le sourire jaune en coin face à ce scénario tordu et pourquoi pas plausible dans le pire des cas.
Croisons les doigts que le bon sens humain l'emporte sur des dérives étatiques qui peuvent s'avérer dangereuses et irréversibles.
Mais que dire de ce chapitre où à défaut de ne pas souscrire à une assurance et surveillance santé, de vouloir garder sa liberté, une des protagonistes se retrouvent rejetée du système sans le droit au soin médicaux.
Le chapitre sur les vacances nationales organisées par l'Etat et la fin des libertés sur l'organisation de nos propres vacances annuelles.
Le chapitre sur la régulation des naissances avec l'abandon d'enfants....Les concepts décrits par Van Hamme à travers trois tomes valent le détour et je vous laisse le soin de les découvrir si ce n'est encore fait, certaines font vraiment froid dans le dos et laissent bien songeur.
Le dessin de Griffo accompagne tout cela à merveille, son trait à la bonne idée de ne pas trop faire dans le séduisant et ses couleurs froides n'édulcorent pas la gravité des thèmes abordés. Un premier cycle génial.
28 ans plus tard, les éditions Dupuis ont décidés de repartir pour une saison 2 avec cette fois-ci, Stephen Desberg au scénario et je dois dire que les sujets décrits sont tout aussi interpellants, fous et potentiellement crédibles (préférence nationale, discrimination, isolement des étrangers dans des cités à l'écart de la grande ville, milices privées...)
Seule, la conclusion m'a parue beaucoup plus faible et pas à la hauteur de celle de Van Hamme. Le dessin est toujours de Griffo mais la qualité a baissé drastiquement, dommage.
Interpellé par la couverture jaune avec en toile de fond une jeune femme à l’allure moderne et pressée, je me suis enfin décidé à lire cet album qui m’intriguait depuis longtemps. Bastien Vivés, je connaissais déjà, j’apprécie son trait singulier, un style qui paraît simple mais qui ne l’est pas, avec cette faculté en quelques lignes de représenter un mouvement et des attitudes bluffantes de justesse, un peu à la manière des croquis de styliste.
Ensuite, sous un titre à l’apparence assez léger « Le chemisier », on pourrait croire à une bleuette pas bien méchante qui relaxera l’esprit avant de trouver le sommeil après une journée de labeur. Finalement, il s’avère que j’avais tout faux. Certes, le récit est d’une extrême simplicité de lecture, pas de retournement de situation abracadabresque, pas de réels enjeux,.... Simplement le quotidien d’une jeune lycéenne, quelques observations sur notre monde hyper-connecté, quelques banalités de jeunes gens par ci par là, mais malgré tout je ne me suis jamais ennuyé car l’auteur sait y faire en terme d’accroche avec quelques scènes qui fleurtent le malsain et l’étrangeté. Je me refuse à croire qu’il a écrit son histoire que dans un but racoleur et montrer une jeune femme aux formes généreuses qui s’émancipe sexuellement grâce à un chemisier. Non, c’est trop simple et sur 198 pages il y a forcément un message. Pas facile de trouver lequel, mais le sujet qui semble diriger l’intrigue semble être fort proche de la nymphomanie chez la femme. Hélàs, il y a tellement de non-dits, de zones d’ombres et quand les choses s’installent à peine, qu’on prend goût à ce qui arrive aux personnages, voilà déjà que l’album arrive à son terme de manière totalement abrupte, presque incompréhensible. La frustration qui m’occupe n’a jamais aussi bien porté son nom avec ce titre.
Très très agréablement surpris par cette BD. Déjà, la couverture toute colorée de vert au design psychédélique donne le ton. C'est joli et on imagine qu'on va suivre une histoire en plein Flower Power, teintée d'ambiance musicale propre au genre et ça, j'aime bien.
Sauf que sous un titre à l'apparence léger, l'intrigue va partir dans une toute autre direction et se révéler plus grave que je ne le pensais.
L'auteur va prendre le temps de décrire pas à pas la vie de Bibow, un personnage singulier, imprévisible qui a la faculté de n'avoir peur de rien, un don qui va le sortir de son trou perdu de l'illinois et qui va intéresser les hautes instances de sécurités américaines. S'ensuivra un long périple qui passera par la guerre du Vietnam jusqu'à un poste d'agent de la CIA.
Hélàs, on a beau avoir peur de rien mais l'humain reste une machine à émotions qui peut parfois s'enrayer...Quelques drames et désillusions seront au rendez-vous et on comprendra que le titre de l'album est finalement plutôt ironique.
Bien aimé ce one-shot que je vous invite à découvrir, d'autant plus que l'écriture est remarquablement fluide avec parfois quelques répliques bien senties.
Confinements, couvre-feux, manifestations et émeutes des dissidents face à l’ingérence du gouvernement,….Il n’y a pas à dire, enfin, c’est ce que je pense, la période Covid aura inspiré certains auteurs avec dans ce cas-ci, Bonaventure, auteur complet de ce Kosmograd. Sauf qu’ici, ouf, il ne s’agit pas d’un méchant virus, mais plutôt une catastrophe météorologique imminente et de grande ampleur qui pourrait bien éradiquer une bonne partie de la population de la cité de Kosmograd. Du coup, nous aurons droit à un récit mené tambour battant avec une véritable course contre la montre pour tenter d’y survivre avec en filigrane une sombre enquête policière et une histoire d’amitié entre trois jeunes gens. L’ambiance futuriste tendue est bien restituée malgré un dessin perfectible, parfois vilain dans son trait mais qui a surtout l’avantage d’être fluide, lisible et dynamique dans les diverses séquences d’action et ça j’apprécie. Les personnages, spécialement, Zoya, Paouk et Ev, ont une belle identité et sont avenants, je les ai suivis avec sympathie. Bien aimé aussi la palette de couleurs employées, c’est moderne, frais, gentiment flashy (du violet, du rose, du bleu électrique…), ça donne du peps à la lecture. Le scénario déroule bien, globalement cohérent même si on n’est pas à l’abri de quelques précipitations ou facilités…Seule la fin ne me satisfait pas car elle laisse en plan beaucoup de choses et surtout ne me rassure pas totalement sur le devenir des personnages dans ce chaos. Ceci-dit, ça reste largement à lire à l'occasion.
Un peu étrange cette BD. Quand j'ai commencé à lire, j'ai de suite été surpris par le comportement et l'aura des personnages masculins qui m'ont semblé très féminisés. Pourtant ces derniers (en tout cas, Noah et Claude) semblent être hétérosexuels mais c'est comme si l'auteur avait voulu inverser le rôle des genres. J'avoue ne pas avoir compris l'usage d'un tel artifice assez cocasse. Peut-être la recherche de l'originalité dans le récit ? Mais c'est un peu vain et je trouve que ça n'apporte pas grand chose à cette histoire qui n'est qu'une banale relation amoureuse compliquée entre un jeune homme (Noah) et une jeune femme (Alex) avec tout ce que cela comporte : les non-dits, l'influence toxique des réseaux sociaux, le désir de plaire à l'autre en jouant sur la transformation physique à travers des régimes amincissants et dépenses futiles en produits de beauté,....
Tout cela est pertinent et pour une première oeuvre, ça se lit bien même si je regrette certaines incompréhensions dans les dernières pages, notamment lorsque Noah se trouve face à la star Marley Johnson prêt à monter dans le bus et qui, physiquement, lui ressemble à l'identique.... L'échange sans dialogues entre Noah et Alex n'est pas clair pour moi non plus....Dommage.
A l'issue de la lecture de cette série, je m'interroge sur ce que les auteurs ont voulu raconter exactement tant l'univers me paraît à peine ébauché. De surcroît, l'intrigue générale me paraît faible, trop simpliste et en même temps pas très claire (le sort des SDF disparus, le rôle de la conjuration des humains véritables qui n'interviennent pas ou si peu dans les événements, le rôle du FBI....). Edison qui ne possède qu'un rôle de bête et méchant, c'est trop léger et l'ensemble manque de profondeur et de développement sur les motivations des personnages....Dommage, car il y avait une ambiance steampunk qui me plaisait mais tout va vite, trop vite, et le dernier tome n'arrange pas les choses, il est prétexte à un déferlement d'action sans queue ni tête, histoire de boucler le tout et basta. Reste de beaux dessins détaillés et des couleurs réussies toujours appréciables.
Oui, étrange album que voici. On se laisse porter tranquillement dans cette intrigue de cold case et l'ambiance un peu louche/fantomatique maintient un certain intérêt.
Le dessin et les teintes choisies à tendance surnaturelles pour représenter le ciel, le village y sont pour beaucoup dans l'étrangeté. Belle façon de faire de la part de Chauzy.
Pour finir, agréable à lire mais la chute à la toute fin, laisse sceptique avec un chouïa de déception...C'est souvent le cas avec le fantastique qui pointe le bout de son nez. Une curiosité.
Très très chouette ce Villevermine, j'ai lu les trois tomes à la suite et j'espère qu'il y en aura d'autres. Un héros singulier qui a du style et qui, sous ses airs de grand dur, cache une certaine sensibilité. Et puis, l'idée qu'il puisse s'exprimer avec tout les objets du quotidien, c'est une idée toute bête mais il fallait la trouver. Cela permet toutes les fantaisies et on se marre. Intrigues bien élaborées qui marquent les esprits (la fin du tome 2 est trippante, violente avec le ressenti du méchant dans le corps du monstre et le tome 3 est totalement surprenant dans son dénouement) A découvrir.
Lu et content de ne pas avoir acheté car j'aurai bien regretté.
Je n'ai rien contre les BD à l'esprit bourrin et l'humour déconne mais il faut que les répliques soient de tailles et aussi une bonne histoire. Cette dernière est sans queue ni tête avec un scénario qui ne se soucie guère d'une certaine cohérence entre les scènes.
A ce sujet, Le tome 2 est particulièrement brouillon, bourré de raccourcis et d'incohérences, prétexte à de l'action stérile en pagaille, ce qui reflète bien la pauvreté du truc.
Je n'y ai vu aucun intérêt.
Quand j'ai aperçu cet album dans les prévisions des nouveautés sur le site du Lombard, j'ai été très étonné d'apprendre qu'il était une suite à Little Tulip car ce dernier ne laissait pas de porte ouverte pour une suite. Je me suis naturellement jeté dessus car déjà, la couverture est très belle avec cette femme tatouée imposante, massive, qui tient un bébé de façon très affectueuse et le contraste offert est touchant, délicat, appelle aux mystères. Ensuite, j'apprécie fortement le dessin de Boucq pour son dynamisme, sa façon de représenter les bas fonds new-yorkais et sa variété dans les cadrages qui alternent gros plan et petit plan sur les visages expressifs des protagonistes. Tout cela me facilite l'achat sans aucune hésitation. Après, il y a le scénario de Charyn et là, je me méfie. Les dialogues sont relativement fluides mais je lui reproche souvent son recours au fantastique qui me laisse perplexe. C'est de nouveau le cas ici et ça m'emballe moyennement car les éléments fantastiques restent inexpliqués (on ne sait rien de l'origine des pouvoirs du bébé), jurent avec le côté réaliste du décor et sont prétexte à des facilités. La fin mystique est graphiquement spectaculaire mais hélas, elle vire au grand guignol avec cette apparition du surnaturel qui laissera les esprits cartésiens bien songeurs (j'en fais partie). Au final, un album agréable à lire malgré quelques réserves, et je ne serais pas étonné d'y voir une suite car le sort de certains personnages est laissé en plan.
Bon, j'ai relu deux fois l'album avant d'exprimer mon ressenti mais c'est bien la déception qui l'emporte. L'atmosphère avec envahissement extraterrestre et tout le toutim, ça m'amuse et c'est souvent intrigant mais il y a un truc qui cloche dans cette histoire. Déjà, la manière dont c'est raconté, avec des termes scientifiques pénibles, la vitesse d'exécution des faits et l'absence de sympathie envers les protagonistes à peine esquissés. Ensuite, les dessins même si correctes dans l'ensemble, font preuve d'une grande pauvreté au niveau des décors et les créatures ne marquent pas, ne sont jamais excitantes pour la rétine. En fait, c'est mou du genoux. Le dernier quart a fini par m'achever puisque ça part dans tout les sens (la machine à remonter le temps réalisée à la six-quatre-deux, les tirades incompréhensibles autour du "temps"...) si bien que je ne suis pas sûre d'avoir compris grand chose à cette histoire confuse qui se finit dans une indifférence totale de ma part.
Enième BD de guerre 40-45, on ne peut pas dire qu'on est pas servi tant les ouvrages sur le sujet sont multiples et ma foi, ce titre est plutôt réussi.
L'histoire en elle-même ne casse pas des briques, elle est plutôt prétexte à de belles rencontres avec une équipe de personnages aux caractères variés qu'on apprécie de suivre sur la route de la débâcle et surtout à des dialogues bien tournés et incisifs. Je retiens également des séquences originales (les scènes de nuit) dont le traitement graphique à coup de hachure est assez réussi et auxquelles il fallait penser.
Cependant, la fin est abrupte, me déçoit un peu et pose question :
SPOILER
Est-ce que le "héros" à la toute dernière case fort étrange, est sur le point de se faire arrêter par les allemands qui arrivent en voiture ?
Les personnages qui regardent vers la fenêtre de son appartement au dernier étage pourraient être des collabos qui l'ont dénoncé par peur ??
Un retour de manivelle par rapport au fait que le héros a abandonné son camarade quelques scènes plus tôt ?
FIN DU SPOILER
Bref, tout cela n'est que pure interprétation de ma part mais de ce fait, le récit reste très ouvert pour une suite.
Je n'ai pas trouvé cette BD extraordinaire. Quand je vois certaines critiques BD si élogieuses sur le net de soi-disant spécialiste, je me pose des questions. Alors, oui il y a de très beaux dessins rappelant Edward Hopper, une certaine ambiance, de beaux cadrages, mais qui dit BD dit aussi scénario (si ce n'est que pour contempler des dessins autant prendre un livre d'art), hors celui-ci est quasi inexistant et pour le peu qu'il y en a, ce n'est franchement pas terrible, rien n'est fouillé, ça s'étire inutilement et surtout, ça ne raconte finalement rien grands-choses, presque insignifiant. Miles Hyman n'avait donc rien d'autres dans ses tiroirs (?) plutôt que d'adapter cette nouvelle qui paraît-il était scandaleuse à l'époque de sa sortie. A la limite je veux bien le croire même si pour ma part cela s'est révélé sans aucun effet, mais franchement aujourd'hui, avec tout ce qu'on voit, regarde, lit...Il n'y a vraiment pas de quoi en faire tout un fromage surtout à 23 € la bête. En plus de cela, j'ai même trouvé le récit assez confus par moment avec de sérieuses lacunes de découpage, traductions (?) :
Page 49 : Qu'est ce que fait le personnage de Joe avec sa main dans l'urne ?
Cette image prend une grosse partie de la page et semble avoir de l'importance. On verra par la suite qu'il n'en est rien.
De la page 102 à 107 je n'ai pas compris ce qu'il se passait et ce qu'il se disait. Les phrases/séquences sont très confuses, mal traduites (?) avec une désagréable impression de désordre qui cassent la fluidité de lecture.
Une déception et une belle arnaque.
Très bon premier tome d’une nouvelle série qui s’annonce prometteuse.
La lecture est agréable et on rentre assez vite dans cette BD grâce notamment à un héros cynique, à forte gueule, déjà très charismatique dès les premières cases et qui semble avoir un passé des plus alléchants. Les seconds rôles (la charmante Rose) ont également leur part de mystère et sont attachants.
L’album se conclut sur un cliffhanger qui donne évidemment et urgemment envie de poursuivre l’aventure. J’attends la suite avec impatience.
Vraiment bien faite cette BD!
Un univers post-apocalyptique terrifiant, marquant, glacial, désolant, claustrophobique et même nostalgique...
Toutes ces étendues enneigées, abandonnées, désertes, silencieuses, sombres,...c'est à vous donner des cauchemars pour le futur de notre planète.
Seul un dessin en noir en blanc est capable de restituer cette ambiance unique avec autant de force.
La couleur n'aurait jamais eu autant d'impact! Excellent choix des auteurs.
Et puis ce train (le Transperceneige) qui va d'un bout à l'autre de la planète sans s'arrêter...Il ne cesse de me fasciner, c'est pour moi, un personnage à part entière, puissant et tout aussi charismatique que le héros Proloff! Quel est sa destination? Jusqu'où ira-t-il? Peux-t-il s'arrêter?
Une intégrale de trois tomes dont le(s) sujet(s) (lutte des classes, écologie,...) n'ont pas vieillis et qu'il faut lire d'une traite.
Incontournable!
Ce tome 0 est une sorte de préquel au trois premiers tomes et je dois dire que je n'ai pas été totalement convaincu.
On en apprend pas tant que ça sur les personnages et l'histoire n'est pas très intéressante. Ca manque de liant.
La narration est aussi un peu brouillonne et même le dessin a changé. Peux mieux faire! 2,5/5
Pas mal ce "Ken Games"
C'est l'histoire de trois amis qui sous des apparences honnêtes, sont en fait de grands menteurs et leur double vie pourrait bien leur jouer un drôle de tour.
Les personnages sont charismatiques et l'histoire prenante, rythmée avec pas mal d'actions, ça bouge bien.
Les graphismes et couleurs sont soignés, frais,... J'ai adhéré directement!
Le seul petit bémol serait la narration qui est parfois un peu lourde, pas toujours très fluide (peut-être à cause de la traduction puisque c'est une BD espagnole à la base) mais dans l'ensemble ça reste lisible.
Je ne sais pas si une suite est prévue, ça serait bien car il reste certaines zones d'ombres que j'aurais aimé qu'elles soient élucidées (notamment le rôle de la mère d'Anne, l'institution...)
Le 5 mars 1953, le tyran rouge de l'URSS, Joseph Staline meurt suite à une attaque cérébrale. S’ensuit une lutte acharnée entre les différents membres du Parti communiste de l’URSS pour succéder au pouvoir, avec notamment le duel qui oppose le sombre Beria et Khrouchtchev.
Voici le thème sur lequel le scénariste Nury et le dessinateur Robin ont décidés de s'attarder.
Cette BD n'est pas mal du tout et est relativement simple, rapide à lire même si quelques approfondissements n’auraient pas été de refus, histoire d’en apprendre un peu plus sur les rouages de cette succession.
En même temps, le fait de rentrer trop dans les détails aurait pu s’avérer fastidieux tant les magouilles politique russes peuvent être complexes et floues.
Nury s'en sort donc plutôt bien, la lecture reste "digeste" et les dessins sont sympas (particulièrement dans les expressions des visages)
Un bon album mais le final me laisse un peu sur ma faim...
Une belle BD dont j'aurai pu augmenter la note si le final ne m'avait pas laissé un peu sur ma faim.
Reste que cette histoire d'où une certaine émotion émane, vaut la peine d'être lue.
On plonge dans les souvenirs d'un jeune inspecteur de la brigade des moeurs durant la seconde guerre mondiale et après un premier tome un peu "insouciant", le deuxième devient plus sombre et dramatique (notamment lors de la fameuse rafle du Vel d'Hiv provoquant la déportation de plus de 13000 juifs dans les camps de concentration)
Je vous laisse la "surprise" de cette scène qui ne laisse pas indifférent.
Les dessins et couleurs de Jordi Lafebre sont superbes avec une ambiance pluvieuse et des personnages finement élaborés (mention au soldat allemand amateur du poète Jacques Prévert)
A découvrir. 3,5/5
Très bonne série (sans doute malheureusement oubliée) au scénario classique mais relativement dense, rythmé, bien écrit avec de bonnes idées qui vaut la peine qu'on s'y attarde.
Complots des plus inquiétants et crédibles, vagues d'attentats meurtriers sur tout le pays, course contre la montre pour déjouer ceux-ci, tensions,...un vrai film d'action!
Les personnages sont sympas également et les comploteurs, de vraies ordures.
Une série sans prétention et efficace avec une fin "à l'américaine" comme j'aime.
Une série assez rare et spéciale qui ne plaira peut-être pas à tout le monde pour son côté "année 80", ésotérique et mystique mais en ce qui me concerne, j'ai adhéré totalement.
Impossible pour moi de décrocher une fois l'album entamé.
Une oeuvre mystérieuse à souhait, parfois glauque, violente avec des personnages barjots, énigmatiques dont Dufaux a le secret.
Histoire d'anges, d'élu, d'espoir, de survie qui se lit d'une traite. Une réussite!
Que de nostalgie à la fin de ce superbe album qui clôture une superbe série.
Cet ultime cycle est construit de manière assez original et donne une vraie cohérence à la série.
Le personnage de Blueberry a pas mal évolué et a un rôle presque passif...C'est une sensation assez étrange puisqu'on avait l'habitude de le voir cavaler à travers tout l'Ouest.
Ici, notre ami se pose, joue au poker, et est même clouer au lit pendant une bonne partie de l'aventure.
Un procédé rare, très intéressant et intelligent de la part de Giraud seul au commande à travers ces 5 derniers tomes.
Charlier n'est plus mais Gir s'en sort très bien avec un scénario dense et sans ennui.
Et puis ce dessin, quel talent! Cette ambiance des saloons avec les fumées, les ivrognes, les bagarres dans la ville de Tombstone, tout simplement excellent, on s'y croirait.
La galerie des personnages est très fortes et amusantes également (mention spéciale avec le duo des journalistes Campbell et le jeune Billy qui portent parfois à eux seul l'aventure)
So long Blueb et série indispensable pour ma part!
Mouais...Spécial tout ça ! En même temps, avec Dufaux, c’est souvent le cas.
Je pensais lire un truc d’aventure vite fait bien fait mais ça n'a pas été le cas car l'histoire n"est pas si aisée.
J’ai lu le premier cycle (les 4 premiers tomes) d’une traite, sans ennui, ce qui en général est synonyme de qualité mais faut tout de même s’accrocher car tout n'est pas toujours très clair et ça frise parfois le n'importe quoi (surtout la fin avec le passage dans la mine...)
On est ici en pleine ambiance égyptienne (assez bien rendue) avec légende pharaonique, livre maudit, esprits maléfiques,...
Le scénario est solide, complexe et tape dans le mysticisme, l’initiatique, le mystère et bien sûr le fantastique cher à Dufaux.
A découvrir pour se faire son idée mais pour ma part, j’aurai quand même préféré quelques choses de moins tarabiscotés.
Ca faisait bien 10 ans que je n'avais plus ouvert et relu le premier cycle de la complainte.
Quel plaisir de retrouver cette belle aventure pleine de poésie, d'imagination, de rêve, de magie, de légendes, de maléfices,...
Impossible de s'ennuyer lors de la lecture, toute la verve de Dufaux est présente à travers ces 4 tomes sans oublier les excellents dessins de Rosinski.
S'ajoute à cela, une galerie de personnages attachants (Sioban, le Ouki, Seamus) et diaboliques (Blackmore, Obla, Gerfaut,...) sur des décors brumeux, pluvieux de l'île d'Eruin Dulea qui donnent à cette série une ambiance très particulière avec pas mal de tension...
Un classique incontournable (pour ma part)!
Ca, c’est le genre de BD (tirée de faits réels) dont on va se souvenir pendant quelques temps tant la densité du scénario, des dialogues et des personnages, est remarquable.
Beaucoup de moments forts, d’émotions, de force dans les dialogues qui, une fois la série terminée, procurent cette sensation de bien-être, un peu comme quand on sort de la salle de cinéma avec le sentiment d’avoir vu un grand film.
Et puis, que dire sur ce « fameux » Joseph Joanovici, ferrailleur d’origine juive au caractère terriblement ambigu, prêt à tout les coups foireux pour survivre et sauver sa famille pendant l'Occupation allemande.
Il y a tant de choses à dire sur ce personnage tant il est complexe mais vous jugerez par vous-mêmes l'individu et son histoire qui vaut le détour.
Rien à dire sur les dessins impeccables, propres, belles lignes claires (proche du style de Dodier, Meynet,…), accompagnés d'agréable couleurs chaudes à « l’ancienne »
Définitivement un classique à lire et relire.
"Bouche du diable" est une oeuvre intéressante, interpellante et globalement réussie.
On suit le destin de Youri, un jeune orphelin, qui va être recruté par la police politique soviétique (KGB) pour en faire un agent secret contre les USA mais rien ne va se passer comme prévu.
J'ai acheté cette BD grâce avant tout au dessin qui a été une vraie claque au premier coup d'oeil, c'est vraiment du beau boulot ( les prises de vue dans les rues d'un New-York très "Scorsesien", les trognes des personnages, les décors de la Russie, la poursuite époustouflante dans les égouts, les scènes de pluie,....) Une sacrée ambiance et un pur régal visuel !!
Le scénario est bon (surtout dans la première partie) mais quelques facilités, raccourcis et des pistes pas suffisamment creusées ont eu tendance à me plomber une partie de ma lecture.
Ex : SPOILER :
- l'indien qui sort de nulle part dans les égouts, situation un peu grosse à mon goût.
- l'histoire des poupées russes, pourquoi Youri a-t-il décidé d'emprunter ces objets, il aurait pu prendre autres choses...
- Comment les deux russes ont trouvé la cache du transfuge?
- Les raisons du changement de camp d'Abel
- La sortie des égouts, mouais...
FIN DU SPOILER
En gros, l'intrigue d'espionnage est un peu faible voire nébuleuse mais je pense que celle-ci n'était pas le but premier du scénariste...
Il s'agit avant tout de l'histoire d'un homme, sa solitude, sa quête spirituelle, l'endoctrinement et ses causes et la complexité de la guerre froide.
Un album qu'il faut lire et relire. 3,5/5
Un bon polar assez classique sur le fond mais la manière dont il est traité est originale.
On suit les traces de Lesley, jeune truand en quête d'argent qui va se retrouver dans une sale histoire de braquage d'un camion où a lieu des combats de chiens et paris illégaux organisés par un sénateur véreux. Rien ne va se passer comme prévu et il faudra attendre les dernières pages pour savoir vraiment ce qu'il en est étant donné que Chauvel a décidé de fragmenter son récit en plusieurs parties et à jouer avec des fausses pistes. Un peu déroutant mais bien fait.
Le dessin en noir et blanc est spécial, un peu "sec" mais fonctionne correctement avec l'ambiance noir du scénario.
La parabole des toutes premières et dernières planches reste pour moi, un mystère...Peut-être que c'est une représentation de l'usure morale et physique de Lesley en bout de course traînant un poids mort, son poids?...
Bref, chacun se fera son idée ou pas.
Lue, relue et j'apprécie toujours autant cette BD.
Un excellent album où l'on retrouve une belle brochette d'ordures du passé et la surprise est au rendez-vous. Ca flingue, beaucoup disparaissent, il n'y a de la pitié pour personne.
Notre héros et ses deux fidèles comparses (Red & Mac) ne lâchent rien et Blueb est bien décider à se réhabiliter par tous les moyens et ainsi retrouver la confiance du président Grant.
Cet épisode boucle en quelque sorte le cycle commencé avec "Chihuahua Pearl" et le scénario est encore une fois remarquable, cohérent, Charlier n'oublie rien, toujours précis dans les détails....Un vrai scénariste! Graphisme au top!
Une très bonne série historique qui nous conte le destin d'Héléna, une jeune femme forte de caractère, prête à défendre ses terres de Lorac et à lutter pour la cause du peuple Cathare contre l'Eglise de Rome (les catholiques)
Une BD bien documentée sur une guerre de religion sans pitié et cruelle, des intrigues rondement menées avec de l'émotion (spécialement le T9 qui met en scène une belle histoire d'amour entre deux adolescents) et le tout est à lire d'une traite.
Cet ultime album laisse un goût bizarre, on aimerait encore suivre notre ravissante héroïne et sa famille car ils sont attachants mais Jarbinet en a décidé autrement...
C'est en même temps pas plus mal, ça nous évite une série à rallonge sans saveur. 4,5/5 A découvrir.
Pas le meilleur album de Tendre Violette.
L'intrigue va vite, trop vite et on a parfois un peu de mal à comprendre tout ce qu'il s'y passe, du moins lors de la première lecture.
Les flashback auraient pu être mieux traiter (j'ai cru au départ qu'il s'agissait de Violette lors de la nuit de sabbat, mais c'était en fait Lucye...) et l'intervention du fantastique, du diable est un peu gauche.
Bof, tout ça est mal ficelé et je reste sur ma faim.
Reste les beaux dessins de Servais avec une Violette toujours très ravissante.
Une bonne histoire originale, pleine de mystère et assez déjantée du Sieur Dufaux dont l' intrigue principale est la recherche d'une plume qui permettra de signer un bail de sept ans et devenir ainsi, l'heureux locataire du château de Blacktales de Monsieur Noir.
S'enchaînent de nombreux complots, une lutte de clan et péripéties loufoques...
Je regrette, toutefois, qu'on en sache pas plus sur certains éléments (Monsieur Noir, le cri "Yagermoe", le château qui prend des proportions énormes,...), cela laisse libre court à notre imagination, mais tout de même, le développement de certains détails n'aurait pas été de refus me concernant. Ceci dit, le final reste cohérent.
Rien à dire sur les dessins, c'est beau, expressif avec des personnages agréables, hauts en couleurs. A découvrir.
Un road movie globalement réussi même si quelques longueurs se font parfois ressentir à travers ces 224 pages.
La relation entre ces deux frères est prenante, parfois un peu nébuleuse, tendue, avec pas mal de non-dits et on se demande comment ça va finir entre eux.
Certains passages sont parfois un peu flous (la relation entre Maria et Giovanni) et l'auteur n'en dira pas plus....
L'album est assez lumineux au niveau des couleurs avec de beaux paysages (le soleil d'Italie, les routes de campagne,...) on sent une certaine nostalgie....L'émotion est aussi bien présente mais malgré tout je n'ai pas été touché plus que ça par le destin de ces deux frères.
Une lecture convenable mais pas inoubliable. A découvrir.
Deuxième BD de Rabaté que je lis après le très bon "Les petits ruisseaux" et je suis une nouvelle fois conquis.
Le personnage de Patrick, gérant d'un magasin de farces et attrapes, est touchant et certaines séquences m'ont parlé. Il y a un petit côté poétique qui se marie bien à cette histoire de rencontre, c'est léger et la psychologie des personnages est assez fouillée.
La fin nous laisse avec un gros point d'interrogation (reconquête ou indifférence à l'autre?), c'est pas mal, ça fait réfléchir....
Le dessin n'est pas très attirant au premier abord, mais dévoile toute sa magie lors de la lecture (expressions, grimaces des visages, attitudes corporelles....)
Un bon album à découvrir dans le genre "chronique sociale"
Une agréable BD qui a pour thème principal : la rédemption et l'obésité/boulimie. Le personnage du commissaire est intéressant, possède un certain caractère, à la fois dure et sensible, j'aurai aimé le découvrir dans d'autres aventures....
Le dessin de Ferrandez que je connaissais grâce à la série "Commissaire Raffini" contribue pas mal à la réussite de ce récit, grâce notamment à ces effets de lumière, ambiances nocturnes et décors urbains...
Le final est par contre un peu brusque et trop vite expédié à mon goût, il me laisse sur ma faim.... A découvrir.
A travers ses souvenirs d'enfance et de nombreux témoignages et recherches (suffit voir de voir la bibliographie et les légendes en fin d'album), l'auteur Derf Backderf a décidé de nous éclairer sur la personnalité tortueuse de son camarade de classe qui n'était autre que Jeffrey Dahmer, célèbre tueur en série et cannibale qui aurait assassiné dix-sept jeunes hommes entre 1978 et 1991.
Ces anecdotes de jeunesse nous sont contées intelligemment, avec authenticité et le tout est intéressant...On s'en souvient pour quelques temps car certains passages interpellent...
Du bon travail tant au niveau montage du scénario que des dessins originaux. Pour curieux !
Etrange saga que voici. Il y a un peu de tout dans cette BD : des faits historiques remaniés à la Dufaux, du fantastique, de la science fiction, un monde post-apocalyptique, une Russie futuriste avec des éléments du passé, présent, futur, des personnages hauts en couleurs,...Bref, l'univers est très riche, c'est à la fois intriguant, déroutant et délirant.
L'imagination de Dufaux est ici, débordante et Adamov met parfaitement en image cette histoire de guerre entre l'impératrice Catherine et son mari l'empereur Pierre.
Une agréable lecture !
Très bon cru que ce " 7 Yakuzas" !
Niveau histoire, on est proche du cinéma de John Woo époque Chow Yun-fat : actions, flingues, fusillades, hémoglobines,...
Les sept protagonistes sont bien campés (spécialement le vieil oyabun), avec des séquences flashback qui permettent de découvrir la personnalité et motivation de chacun.
L'immersion est réussie, on ressent bien l'ambiance du Japon et le final est grandiose. Un régal!
Le dessin est parfois approximatif mais j'ai apprécié son côté sale, brouillon qui colle parfaitement à l'atmosphère tendue de l'intrigue.
A lire.
Ce tome 24 ne bouleverse pas le petit monde de JKJB, Dodier ne prend pas trop de risques au niveau de l'évolution des personnages principaux mais l'album reste encore une fois efficace et bien fichu au niveau des dessins, découpage, séquences flashback.
L'histoire est comme souvent, agréable à lire, réaliste avec toujours cette touche d'humanité propre à l'univers de la série mais se dévore malheureusement trop vite...
A quand un JKJB à l'étranger, histoire de varier les plaisirs et de lieux d'action?...
Chouette petite BD (qui fait quand même 118 pages) mais qui se lit relativement vite.
Gipi nous conte la vie d'une bande de potes férus de musique avec leur rêve, leur ambition de percer dans ce monde artistique pas facile.
Le tout est assez contemplatif, mais il y a une agréable ambiance, une certaine nostalgie qui se dégage...
Les dessins ne sont pas ce que je préfère, ils sont assez grossiers mais on finit par ne plus y penser car l'histoire est prenante et sans prise de tête. A découvrir, ça change mais le fond du récit reste tout de même très banal !
Du très très bon!!
Je viens de m'enchaîner la lecture des deux premiers tomes et c'est que du plaisir.
La première chose qui marque dans cette BD est l'ambiance de cette ville (Monplaisir) qui derrière son apparence bon enfant, récréative (tout ces gens en costume à l'effigie des personnages de dessins animés, BD, mangas, comics célèbres) est tout de même bien malsaine et cruelle.
Le mec qui est derrière tout ça me semble bien fou à lier et ne peut que me plaire.
Bien sûr, toutes les idées ne sont pas neuves et certaines m'ont fait penser à des films comme Running Man, A.I. Intelligence artificielle ou encore le Cinquième élément mais ça marche sans problèmes me concernant.
Le scénario est agréable, fluide et mélange habilement l'action pour ne pas s'ennuyer, les sentiments, le mystère et les séquences chocs (la fin du tome 2 par exemple)
Les personnages sont tous bien croqués, attachants, reconnaissables et je suis curieux de voir comment ils vont évoluer dans ce monde de cinglés.
Les dessins et couleurs sont extras, on sent que c'est du boulot réaliser avec passion.
Hâte de découvrir la suite en espérant que la série ne soit pas à rallonge...
Excellente série au scénario diabolique, fichtrement bien foutu et à l'histoire finalement assez dure.
On ne peut pas dire que la joie est au rendez-vous, c'est sombre et en même temps riche en idées (quête des origines, conflit de personnalité, échappatoire dans la lecture, fanatisme...)
Le personnage de Warren est complexe, on éprouve parfois une pitié envers lui mais en même temps, on le déteste aussi...
Un destin qui ne laisse pas indifférent et qui fait réfléchir...
Le dernier tome propose une vraie fin, la boucle est bien bouclée, sans frustration pour ma part (pas de cliffhanger à 2 balles) avec un retournement de situations que je n'ai pas vu venir.
Bref, tout à un sens et bravo aux auteurs !
"L'esprit de Warren" garde une place bien au chaud dans ma bibliothèque et c'est à lire assurément!
Fantastique diptyque!
Que de trouvailles à travers ces 2 tomes...Je me demande parfois où Charlier va chercher tout ça, il y a pour croire qu'il a vécu au temps du western.
La galerie des personnages est succulente surtout le Luckner, on sait jamais si c'est un bon ou un méchant, tant il est fourbe. J'adore!
Le passage avec le spectre est à la fois mystérieux et flippant, on ne sait pas ce qu'il en est...
Mc Clure s'en prend aussi pas mal dans la tronche et l'ambiance est étouffante à souhait (la soif, la chaleur, le désert...), on s'y croirait tant Giraud excelle dans ses planches très détaillées (cadrage, panorama, décor,...)
Du grand art et de la grande BD!
Un bien bon album que voici.
L'histoire prend le temps de s'installer (surtout la première partie), on voit pas trop où les auteurs veulent en venir et c'est une bonne chose, cela procure un certain mystère et donne envie d'aller plus loin.
Mais que cherche ce nain, quel est le but de son périple,...? A découvrir car c'est sympas et dépaysant.
Par ailleurs, les sept voleurs sont vraiment bien croqués, le graphisme est superbe avec beaucoup de détails et de belles grandes cases avec de beaux paysages.
Fameuse évolution de la part de Lereculey.
Le scénario est globalement bien foutu même si la fin et le retournement de situation qui va avec, sont un chouia rapides mais ça va...
A lire.
Je pense que pour apprécier cet album, il ne faut pas chercher à y voir un semblant de crédibilité, de réalisme mais plutôt le prendre telle qu'il est : c'est-à -dire, un bon gros délire de série B de pur divertissement.
Perso, j'ai bien aimé, on ne s'ennuie pas, il y a de l'action, la lecture est fluide et on dirait même parfois une parodie tant le tout me paraît bien délirant et loufoque.
Imaginez, sept psychopathes qui n'ont aucune conscience du danger, à peine entraîner pour certains, se faire recruter pour aller tuer Hitler....
Tout un programme que je vous laisse découvrir par vous-mêmes.
Les dessins fonctionnent bien pour l'ambiance générale mais si sur certaines cases, quelques finitions n'auraient pas été de refus.
Mouais...pas très fin tout cela et limite sans intérêt.
Tout d'abord, l'histoire (si il y en a une) est assez maigre : deux tueurs qui savent pas se blairer font équipe ensemble et doivent buter quelqu'un dans une zone désaffectée assez louche.
Qui, que, quoi, pourquoi,...?
Ne cherchez pas, on ne saura rien de plus.
Les auteurs ont préféré s'attarder sur la relation entre ces deux caves et à partir de là, faut s'accrocher car les insultes/vulgarités fusent à foison et appauvrissent à mon humble avis trop la BD qui est déjà fort courte.
Elle méritait mieux que ça et avec plus d'approfondissement, ça l'aurait fait...sans compter que la fin est beaucoup trop express!
Ah bon? C'est fini? Ok, merci, au revoir, à la prochaine! Un peu trop facile et léger(niveau intrigue), donc...
Reste que j'ai quand même, en tout bon fan de Tarantino qui se respecte, passé un très bon moment de lecture.
A (éventuellement) découvrir pour les curieux. 2,5/5
Bonne BD même si j’ai l’impression d’avoir déjà lu, vu ce genre d’histoire ou plutôt clichés, milles fois auparavant.
Le noir face au blanc très méchant, le racisme, la vengeance, le fin fond de l’Amérique avec ses bouseux, ses stations services le long des interminables autoroutes…
Bref, des ingrédients qui restent efficaces avec de l’action et un bull-terrier (ça c’est top).
Le tout se met relativement bien en place pour arriver avec un final explosif et sans pitié.
Pour ce qui est des dessins, j’aime le style graphique de Berthet, c’est aéré, précis avec peu de défauts.
Un classique de la collection Aire libre à découvrir si ce n'est encore fait.
Walter est tueur de cafards pour la société Blitz.
Malheureusement pour lui, lors d’une intervention chez un de ses derniers clients, il a fourré le nez où il ne fallait pas et les emmerdes vont, dès lors, sérieusement commencer.
La première chose qui saute aux yeux dans cette BD, est le décor.
Le New-York des années 60/70 représenté par Tardi est tout simplement excellent: vieilles ruelles poisseuses, coupe-gorge, bagnoles à l’abandon, métro, appartement typiques, vue sur Brooklyn, le Bronx…on est vraiment proche du New-York de Scorsese et d’Abel Ferrara, j’ai beaucoup aimé et ça change de son univers parisien.
Niveau scénario, c’est vrai que c’est un brin vulgaire mais ça ne m’a pas dérangé.
Pour ce qui est de l’histoire, elle ne casse pas des briques mais reste suffisamment intrigante pour qu’on y aille jusqu’au bout.
Théorie du complot, machination, bouc émissaire sont les clés de cette intrigue classique mais tordue.
A découvrir.
Trois femmes, trois destins, trois histoires différentes.
Un seul point commun les relie entres-elles, ces belles demoiselles pratiquent l’activité de call-girl dirigée par l’énigmatique « Madame »
Cette fois, les auteurs de Jessica Blandy ont décidé de nous plonger dans les parties fines du monde parisien de la politique (tome 1), du cinéma (tome 2) et de la maffia (tome 3), pourquoi pas… ?
Sauf que pour ma part, la lecture s’est avérée ennuyeuse, sans passion et ça s’oublie vite.
Pourtant, Dufaux a toujours ce style très particulier de conteur qui me plaît, on reconnaît bien sa façon d’écrire, ses diverses métaphores, la sensualité, le mystère…mais malheureusement ici, la sauce n’a pas prit, ça sent un peu trop le réchauffé…
Le tout est assez hermétique, froid et les diverses intrigues pas très bien élaborées avec trop de raccourcis (surtout le tome 3) et d’invraisemblance, confusion (tome 2).
Bref, série très moyenne mais à lire pour les curieux.
Bof, bof, pas très convaincu par cet album.
Après une bonne première partie tout en adrénaline et tension, j’avoue que la toute dernière révélation de fin est pour moi de trop avec une incohérence flagrante par rapport à ce qui a été dit avant dans le récit.
Certains éléments ne tiennent pas debout et les ficelles sont un peu trop grosses à mon goût…C'est ce qui fait chuter la note.
Sinon, j’ai apprécié l’ambiance « polar à la française » elle est réussie, c’est sombre, pluvieux et les dessins de Rica sont plaisants même si certaines proportions (surtout au niveau des visages) sont un peu maladroites, voire étranges…
Un très chouette album qui nous emmène là où on s’y attend pas du tout avec du suspense, du mystère et des scènes bien cocasses.
Les protagonistes sont attachants et ont de la personnalité, révélant leur humanité au fur et à mesure du récit.
Pour ce qui est de l’histoire, je dois dire qu’elle n’est pas super crédible surtout en ce qui concerne François le gynécologue qui est prêt à faire tout et n’importe quoi pour une jolie inconnue et les situations sont quand même un peu tirée par les cheveux mais c’est tellement bien écrit/maîtrisé qu’on se prête au jeu sans se soucier de la vraisemblance de l’histoire.
Le dessin est spécial, on aime ou pas, il peut rebuter au premier abord mais il faut savoir passer le cap au risque de vraiment rater un très bon moment de lecture.
Bof, avis mitigé sur cette BD de De Metter.
La première partie était intéressante avec beaucoup de mystère et une ambiance bien lourde et sombre mais je suis resté sur ma faim au niveau de la conclusion.
Le récit me semble inachevé et certains éléments fantastiques « le vampirisme » sont bizarres et un peu mal amenés.
Je trouve que l’intrigue a pris une drôle de tournure et que tout ça ne tient pas la route avec même parfois une certaine confusion…
L’auteur joue trop sur l'ambiguïté et le journal intime en fin d’album n’aide pas et m’a même semblé inutile/pénible puisqu’il ne fait que raconter à la lettre ce qui s’est passé à travers les 3 tomes.
Bref, au final, je ne vois pas trop où l’auteur a voulu en venir, surtout qu'on en saura pas plus sur le personnage principal souffrant d'amnésie.
Reste que ça se lit bien, c’est fluide et les dessins sont bien faits avec de bonnes expressions faciales mais il faut quand même une attirance pour le style « peinture »
Aïe aïe aïe, voici une série méconnue qui pourtant, malgré quelques dialogues parfois un peu maladroits, vaut franchement le détour.
Entre New-York et Bangkok, l’agent Martin Penn fera tout pour retrouver celui qui a décimé sa famille, n’hésitant pas à s’abandonner, à ses risques et périls aux effets pervers de l’opium.
Complots, meurtres, têtes coupées, vieille légende, actions à gogo font partie du programme et je peux vous dire qu'on ne s'emmerde pas.
Cette BD réalisée par 2 auteurs italiens que je ne connaissais pas, s’avère finalement être d’un bon niveau, tant au niveau des dessins en couleurs directes assez douces (ça change des couleurs informatiques qui piquent aux yeux) que de l’intrigue.
Le scénariste nous concocte une histoire de vengeance somme toute assez conventionnelle, mais terriblement cruelle, attrayante et sans détour.
Seul petit bémol : La dernière case à la fin qui m’a semblé bizarre avec une pirouette un peu légère…
Une très bonne série qui mélange habilement le fantastique et des faits historiques (guerre des prussiens contre les français, la Commune de Paris,...) de manière ludique, concrète et sans prise de tête.
C'est remarquable de la part de Dufaux car il arrive à rendre le récit captivant du début à la fin sans nous perdre dans les méandres du conflit Franco/Prussien. J'ai dévoré la série d'une traite!
Faut dire aussi que l'ambiance générale est fort réussie, c'est assez glauque, voire morbide avec cette Mort qui tourne autour des différents protagonistes, bien décidée à se rassasier de toute cette misère.
Au final, il y a toute une symbolique derrière cette intrigue très riche qui mérite franchement une certaine attention de la part du lecteur.
Les dessins de Jamar sont au top, il a le soucis du détail, c'est très recherché au niveau des décors, costumes, visages et la qualité reste constante tout au long de l'aventure.
A découvrir ou redécouvrir.
Ca y est, je l'ai enfin lu ce "fameux" Tyler Cross tant idolâtrer par certains.
Bon, pour ma part, j'ai hésité entre le "Bon Album" et le "Correct, sans plus" car même si l'album n'est pas mal dans l'ensemble, il n'y a pas de quoi non plus tomber de sa chaise, c'est du déjà vu, revu et sans surprises. Certains auteurs l'ont fait en beaucoup mieux.
Par ailleurs, on ne sait pas grands-choses sur Tyler et j'ai eu un peu de mal à me plonger franchement dans le personnage. Il pouvait se faire plomber à tout moment que ça ne m'aurait fait ni chaud ni froid.
J'aurais aimé aussi plus de répliques, d'humour noir,...pour ce genre de récit, les idées ne manquent pourtant pas et c'est ici, un peu léger je trouve...
A côté de ça, il y a quand même des scènes très bien faites comme celle du crotale avec son regard perçant qui fait vraiment froid dans le dos.
Les dessins de Brüno sont stylés, personnels mais je ne suis pour autant pas fan, les physionomies sont un peu inégales, décors assez simplistes, pas assez fouillés...
Affaire à suivre au tome 2. Note réelle : 2,99/5 ;)
Une bien bonne surprise que voici.
J'avoue que je ne m'attendais pas à une histoire aussi originale et délirante.
Le dernier tome par exemple, est à se tordre de rire (spécialement lors de la lecture du journal intime du chirurgien Ménard) avec des retournements de situations parfois drôles, parfois dramatiques.
L'ambiance est spéciale, tout en spiritisme, fantasmagorie, avec fantômes et compagnie et on ne peut s'empêcher de penser à l'univers de Tim Burton.
L'intrigue, tout comme les dessins sont décalés avec des proportions de corps assez bizarres (grosse tête, long bras, grands yeux...) qui font le charme de la série. A découvrir.
Un scénario qui ne vole pas bien haut mais ayant emprunté cette série, je ne regrette pas la lecture, elle a été très divertissante et je ne me suis en aucun cas ennuyer.
Quant à l'achat, c'est autre chose (me concernant hein) car le tout est assez primaire, très classique, on déjà vu ce genre d'histoire milles fois au cinéma et cie, et la psychologie des personnages n'est pas des plus développées. Ici, place à l'action !
Tout les clichés du genre y sont présents avec même parfois quelques dialogues bien bébêtes comme dans le style série B à la Schwarzy.
Les dessins sont correctes avec une bonne restitution des égouts (peut-être la seule originalité de la série)
Une BD sans prise de tête qui ne révolutionne rien mais qui pourrait bien faire son petit effet aux arachnophobes.
Une bonne série policière qui nous emmène dans les recoins de la sombre société et de l'âme humaine dans ce qu'elle peut avoir de plus noir.
Les personnages sont tous plus blasés les uns que les autres (le lieutenant de police Tanner, l'écrivain Anderson,...) et impossible de lâcher la lecture avant la fin tant l'ambiance générale est envoûtante avec un certain voyeurisme parfois malsain qui donne un petit quelque-chose en plus à cette série...
Le suspense est omniprésent, les auteurs s'amusent à nous balader d'un meurtre à l'autre avec à chaque fois un suspect différent et on finit par se demander qui sont/est le(s) psychopathe(s) qui mène(nt) la danse et tue(nt) toutes ces femmes.
Tout est fluide (découpage, dialogue,...) et certaines répliques sont quand même bien succulentes, Godard n'y va pas de main morte, spécialement sur le dos des femmes mais principalement des garces. Un peu mysogine Mr Godard?
Petite chute de qualité parfois sur les dessins, 7 dessinateurs différents se passent la main d'où une certaine inégalité de styles mais ça ne m'a pas dérangé plus que ça, on identifie les personnages sans problèmes.
Enfin, tout n'est pas parfait mais c'est une BD (pas très connue) qui vaut largement une découverte.
Une petite bouffée d'air frais en me replongeant dans cet album de Natacha que j'ai bien apprécié.
L'intrigue que nous concocte Tillieux, est légère, bien ficelée avec un beau clin d'oeil au film "Le corniaud"
L'humour est présent, on ne s'ennuie pas et les scènes abracadabrantes font évidemment partie du lot.
Walter est comme d'hab, souvent grognon et gauche mais toujours bonne poire.
Natacha, elle, toujours belle, entreprenante avec un véritable sex-appeal qui se dégage à chaque coin de case.
"Asgard" rempli bien son contrat de BD de pure détente. Tout est suffisamment bien dosé pour maintenir le lecteur en haleine:
- Un bon rythme
- Une créature imposante, parfois flippante sur certaines séquences.
- Un héros maudit par les dieux avec un passé mystérieux qui se dévoile petit à petit.
- Une jeune esclave jolie et attachante.
- Un périple angoissant, plein d'embûches dans le froid des mers du nord.
- Des scènes d'actions dignes d'un bon blockbuster à l'américaine,...
- Un final convenable.
Certes, tout cela ne révolutionne pas le genre (Thorgal restant le number one dans le style mythologie nordique) mais ça reste bien fait, fluide et plaisant.
Les dessins ainsi que les couleurs sont soignés et de qualités.
Bonne petite série d'aventure sans prétention.
Très beau itinéraire de deux amis dont l’issue ne laisse pas indifférent.
On suit avec plaisir le road trip de ce gros bonhomme très sensible (Carême) et son ami Martinien que peu de choses sépareront. L’ambiance est à la fois étrange et fascinante, on ne sait pas trop où et quand l’action se passe.
Les décors sont à la fois modernes (building, allure des personnages, tag sur les murs…) et anciens (voitures, dirigeables, tramway…) Le mélange des deux est très originale et tout cela m’a parfois fait penser à du François Schuiten (surtout au niveau de l’architecture des bâtiments) mais avec un dessin plus rondouillard de la part de Mottura.
Les dialogues sont remarquables de fluidité, ça se lit vraiment bien avec de bonnes idées même si quelques séquences sont un peu rapide à mon goût (le mariage,…) mais rien de bien grave…
A découvrir.
Bof, bof, j’ai la plupart du temps été assez indifférent à tout ce qui se passait à travers la lecture de cette série. Ca manque cruellement de punch !! Certes, il y a de l’action, de bonnes idées (la neige rouge, l’Enfant-dieu), les dessins et spécialement les décors apocalyptiques sont remarquables, bien maîtrisés, un petit côté « Mad Max » bien présent n’est pas pour me déplaire mais il manque quelque chose pour que ça soit vraiment passionnant. La faute peut-être à un manque de profondeur psychologique concernant les personnages. Il est franchement difficile de s’attacher et de s'intéresser à l’un d’entre eux tant ils paraissent vide de sens, mal exploité et peu sympathique. Faut dire que les dialogues sont parfois gauches et les raccourcis scénaristiques sidérant. Il y a quand même fallu attendre huit ans pour avoir la fin de l’histoire, ce qui n’est jamais bon signe ! Le tout est assez précipité et le final peu convaincant. Dispensable.
Sceptique par le peu de retour, j'avoue avoir mis du temps pour me replonger dans "Prophet".
Bon, première impression : Heu…C’est quoi ce tome 4 ?
Sérieusement, je n’ai rien compris à ce dénouement et à ce pseudo trip mystico/métaphysiquo/oniriquo/marijuano dont lui seul (l’auteur), à mon avis, pourra m’expliquer.
C’est pourtant pas faute d’avoir essayer, j’aimais beaucoup cette série (du moins les 3 premiers tomes) que j'ai lu, relu et que j’ai suivi dès le début, mais que de questions sans réponses...C’est affligeant et encore pire qu’avant.
Où se situe le rêve, où est la réalité ? Qui est le Kalayeni , son rôle, son but? Que contient cette sphère, son origine ? Le sanctuaire, qui, que, quoi, l'origine ? La gosse, page 46,47, qu’est-ce qu’elle baragouine ? Page 49, what is it? Le monstre rouge, à quoi il sert? Le mormon, qui est-il? On ne sait rien de ce personnage. Et pour finir, cette phrase récurrente « Ils ont besoin de toi » (page 31,35,47) Heu, oui, mais qui et pourquoi ?
Enfin, pour moi et je le redis, l’histoire est bâclée et j’ai surtout la sensation que l’auteur ne savait franchement pas où il allait et qu'il s'est perdu en court de route, d'où le manque total d'explication (un minimum) et de dialogue.
Mais où est donc passé le scénariste ? 9 ans d'attente pour ça ? C'est une blague.
Bref, rien de cohérent et on ne sait finalement rien grand-chose.
Cet ultime album censé nous révéler des choses, se lit en 10 min tant les dialogues sont absents ! Grosse déception. A éviter!
"Le voyage" est une œuvre doucement rêveuse, introspective, expérimentale, forcément très poétique avec un zeste de surréalisme.
Baudoin? C'est simple, on adhère ou pas car cet auteur a un style très personnel et pas des plus accessibles au niveau graphique (dessins souvent tortueux voire négligés)
Pour ma part, j'ai bien apprécié cet album.
L’histoire peut sembler banal mais il y a quelque chose (beaucoup d'âme)...
Difficile d’en dire plus, il faut tenter l'expérience (ça vaut le coup) car il s’agit avant tout d’un ressenti personnel en se faisant son propre avis suivant son vécu et son émotivité. A découvrir.
Cette histoire est quand même relativement bien ficelée et cet univers de maffia fascinante. Trahison, complot, coup dans le dos, meurtres, ça canarde de tout les côtés…
Les dialogues de P.Renard sont au poil et Mythic s’en sort plutôt bien pour la reprise du tome 3 avec un final particulièrement tordu.
Jigounov a l’art du bon goût en ce qui concerne les personnages (Assia Donkova, le charme russe par excellence…) et les décors moscovites bien détaillés et immersifs.
Ayant lu ce triptyque il y a très longtemps, la relecture récente est restée un vrai plaisir.
Pas extraordinaire mais un album malgré tout bien agréable.
J’ai été conquis en grande partie grâce à l’ambiance campagnarde et hivernale de ce petit village où tout les habitants semblent apeurés à cause de meurtres en série. Le personnage du commissaire lassé ainsi que les paysans sont convaincants.
Le mystère est présent et on ne voit rien venir jusqu’au dénouement qui m’a cependant laissé sceptique.
La révélation finale tombe un peu comme un cheveu sur la soupe sans signe précurseur, tout est déballé sur une page et ça va un peu vite à mon goût…
Niveau dessins, peu de choses à dire, c’est du bon !
Chabouté sait manier le noir et blanc avec un jeu de lumière des plus aboutis et un découpage très cinématographique. 3,5/5
Pas un chef d’œuvre mais un joli album tout en simplicité et émotion.
Je dois dire que je ne m’attendais pas à ce genre d’histoire et il est difficile de décrocher une fois la lecture entamée tant l’atmosphère est particulière, mélancolique.
Bien sûr, c’est un peu naïf et invraisemblable avec ce côté gentillet un peu forcé (tout le monde y est bon, gentil, solidaire…) mais qu’importe, c’est original et bien raconté.
Certaines scènes sont assez touchantes (notamment au début) et on s’attache rapidement à ce petit village de « moustachus » d’une autre époque. Nostalgie…
Le style graphique de Jordi Lafebre est des plus réussis, à la fois fin, précis et détaillé, j’aime beaucoup. A découvrir.
Difficile de donner un avis sur l’intrigue étant donné qu’elle s’étend sur trois tomes (le T12 étant la seconde partie) mais le moins que l’on puisse dire c’est que ça n’avance pas des masses.
Ok, le mystère et suspense sont bien présents mais j’ai l’impression que Dufaux nous raconte toujours la même histoire avec ce fameux VI Livre et l’esprit Spiborg (qu’on a toujours pas aperçu d’ailleurs…)
En gros, j’attends toujours une montée en puissance qui a du mal à montrer le bout de son nez, donc un peu déçu de ce côté là concernant ce tome.
En contre partie, des personnages intéressants et inquiétants (L’Océan, No Song, Seleni) interviennent mais malheureusement trop furtivement, Dufaux préférant s’attarder sur une bonne partie de l’album au passé de Koda que j'ai trouvé futile et qui ne sert pas trop l’histoire.
Sinon, rien à dire sur la paire Bekaert/Grenson qui nous offrent un très bon travail tant au niveau graphique (décors, expression des persos) que des couleurs, c’est exotique et agréable à l’œil.
Espérons que les auteurs se démènent pour nous pondre un final à la hauteur de nos attentes.
Qu’est-ce que je me suis fendu la poire avec cet album.
Dialogues 4 étoiles, répliques savoureuses et puis ce Kurdy, quel phénomène ! Avec un ami de cette trempe, Jeremiah ne risque pas de s'ennuyer. Sinon, j’ai toujours été fasciné par cet opus notamment sur la violence parfois sidérante qu’il dégage (le pauvre type défenestrer à coup de boule de billard) et son ambiance très tendue. Hermann est vraiment au top et les scènes dans la raffinerie de pétrole sont un régal. A lire.
Histoire très classique de schizophrénie mais terriblement efficace.
Comme souvent avec Comès, tout se passe au niveau des ambiances et des personnages très énigmatiques…
L’atmosphère est tendue, sombre tout comme les dessins avec une dominance d’aplat noir qui renforce la noirceur du scénario.
Ce n’est pas son chef d’œuvre mais cette BD vaut la peine qu’on s’y attarde ne serait-ce que pour la tension qui s’en dégage.
Peut-être même un des meilleurs récits qui parle de cette maladie
Cette BD est globalement réussie grâce notamment à son ambiance maritime particulière (les phares, le déchaînement de la mer,...) mélangeant faits réels et sorcellerie.
Toutefois, j'aurai aimé que la partie fantastique soit un peu plus développée car je suis resté un peu sur ma faim (notamment lors de la brève apparition du diable vers la fin) et le personnage de Jack Jones m'a semblé trop vite effacer.
On sent que le récit à dû respecter une certaine pagination et quelques pages en plus n'aurait pas été de refus.
Cette histoire est sensée provoquer des frissons mais je n'ai pas ressenti cet effet. A vous de voir...
Y a pas à dire, elle en jette sévère cette BD!
On y suit le périple sanguinaire d'un tueur à gages malade en phase terminale, bien décider à régler ses comptes avant de mourir.
Faut s'accrocher car c'est noir, violent, dur et sans concessions. Tout y est triste mais j'ai apprécié la lecture.
A savoir aussi, qu'il n'y a pratiquement aucun dialogue, la voix off étant omniprésente mais impossible de lâcher avant la fin.
Les dessins ne sont pas ce que je préfère mais ça passe bien pour ce style d'écriture.
Niveau ambiance, on est très proche de Melville, Verneuil, Scorsese,...
A lire pour les amateurs de polar glacial!
Bof, je ne suis pas très convaincu par cette série "Cinémastock".
Ces diverses parodies se lisent tranquillement mais rien de bien mémorable. Il y a quelques bonnes idées qui font sourire mais c'est vraiment sans plus, pas de quoi se rouler par terre. Les chutes tombent souvent à plat.
Les dessins, c'est du Alexis, ça passe...mais les couleurs sont fadasses et le tout a quand même pris un sacré coup de vieux.
A lire au petit coin quand il n'y a rien d'autre.
Je suis un peu partagé concernant cette BD mais le moins que l'on puisse dire c'est que c'est très sombre et percutant.
C'est l'histoire d'un père qui après avoir exterminer sa famille, aimerait se faire sauter le caisson mais n'y arrive pas. Il se trouve en conflit avec son démon intérieur et à travers quelques flashbacks, nous verrons comment il en est arrivé là.
Globalement c'est bien fait et même si de prime abord cela semble classique, les auteurs arrivent à nous secouer de manière plus ou moins intelligente. On sent un travail de qualité.
Les dessins sont nerveux, expressifs (peut-être trop) et collent bien à l'ambiance dérangeante du récit.
Je recommande la lecture, ça vaut le coup mais pas dans un moment de déprime.
Violence, grève, misère ouvrière et Dixie et sa famille en fuite au milieu de tout ça.
Que de souvenirs en relisant cette série qui révéla le talent graphique de Labiano.
Niveau dessin, rien à dire, c'est vraiment tout ce que j'aime. Les personnages sont bien typés (Ernest Pike le tueur à gages, le père Jones solitaire qui ne sait pas tenir en place, Duchamp patron cruel et sans scrupules, l'énigmatique Keena,..), reconnaissables, les visages graves et expressifs sans oublier les remarquables couleurs de Marie-Paule Alluard qui les accompagnent (point de couleurs informatique sans âmes ici)
Niveau histoire, ça reste assez classique mais bien écrit avec une ambiance générale remplie de mélancolie et qui me fait penser à certains bons films américains (les raisins de la colère, Bonnie and Clyde et d'autres dont j'oublie le nom...)
A découvrir, ça vaut le coup.
Voici un recueil de 6 récits noirs aux idées intéressantes mais un peu inégales. Je dirais que sur les 6, 3 valent vraiment la lecture :
- L'histoire d'amitié entre la chienne Bull Terrier Carmen et un jeune garçon est assez bien foutue et touchante.
- L'histoire de Victoria est pleine de tension me rappelant parfois Tarantino, Scorsese et Chauvel pour la BD.
- L'histoire du mari qui pète un câble face à sa femme complètement déphasée à cause des jeux télévisés, est efficace.
Les 3 autres se lisent tranquillement mais manquent un peu de caractère (c'est bien sûr un choix personnel)
Quoiqu'il en soit la narration reste globalement plaisante mais ce n'est pas le meilleur de Mezzo et Pirus.
Note réelle : 2,5/5
Très bon tome ! Intrigue classique mais bien racontée et superbement mise en image, il m’en faut pas plus pour passer un bon moment de lecture. L’histoire interpelle et n’est pas impossible surtout à l’heure actuelle où les progrès de la science sont sans cesse en évolution.
Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler mais c’est du bon, même si le sujet (l'élixir de jouvence) n’est pas nouveau. La fin est surprenante et réussie, je ne m’y attendais pas de trop…
On rencontre aussi pour la première fois, le personnage de Stonebridge, une véritable ordure qui a le chic pour mettre nos deux héros en danger et qu’on continuera à voir par après dans quelques épisodes.
Chouette petite histoire sans prétention qui relaxe.
On fera dans cet album la rencontre des différents protagonistes importants de la série : le très marrant Libellule comparse de Gil Jourdan, l'inspecteur Crouton tout aussi décalé et Queue-de-cerise, l'amie de Gil.
Celui-ci dans cet album, désire se faire une renommée (et oui, faut un début à tout) en partant sur les traces d'un trafiquant de drogue (la popaïne) Italien, dans le but de mettre un terme à ces agissements sur le sol français. Pas mal de calembours, on ne s'ennuie pas, c'est du classique à découvrir bien évidemment.
Oh punaise, que tout cela est confus, pénible et terriblement ennuyeux.
C'est tout ce que j'aime pas en BD en fait. Ca part dans tous les sens, on passe d’une branche à l’autre sans liens avec un découpage très médiocre. Je n'ai pour ainsi dire rien compris à cette histoire et je n'ai même pas envie d'y retourner.
Desberg exploite plein de pistes et s'amuse à nous perdre (c'est l'impression que j'ai) sans explications valables, simples,...mais je crois que tout simplement, ce n'est pas un style de BD qui me convient, c’est un domaine trop alambiqué pour moi (le fisc, les finances, les magouilles politique,…)
Il y a aussi le fait que le personnage de Larry B Max n'est pas attachant, terriblement froid et sans expression, bouhh..., ce qui n’arrange pas les choses (peut-être que ça s’arrangera au fil des tomes, je ne sais pas). Sa relation avec la call-girl est sans relief, sans piment et trop superficiel à mon goût, je n’y crois pas…
De plus, je trouve les dessins assez fades, sans personnalités, très approximatif au niveau proportion et des décors peu détaillés voire vides.
J’ai tous les tomes sous la main mais je crois que je vais les rendre. Bye bye
J’hésite de poursuivre la lecture des prochains tomes car si ils sont dans le même style, pour moi c’est la mort….Le scénario est assez tortueux et un peu brouillon.
Les éléments de l’intrigue sont déjà suffisamment nébuleux comme ça (blanchiment d’argent, sociétés écrans, rachat de cartel,…), pas besoin d'en faire trop.
La continuité entre certains passages est parfois mal fichue et les diverses informations arrivent trop à l’arrache. Ca manque de simplicité et de saveur.
J’ai aussi la désagréable impression de ne jamais être complètement impliqué dans la lecture mais on a quand même envie de connaître les tenants et aboutissants de cette affaire.
A suivre dans les prochains épisodes en espérant y voir de l’émotion jusqu’ici absente et un héros un peu moins glacial.
Bon, j'avoue, qu'en dehors de la trame principale, n'avoir rien compris grands-choses à ce premier diptyque lors de la première lecture.
J'ai tenté une relecture et les choses ont commencé à s'éclaircir.
L'intrigue est quand même solide, intéressante mais pas toujours des plus clairs, faut être en forme pour lire ce genre d'histoire (quoique ça dépend de chacun).
Le scénariste nous laisse parfois dans la confusion avec certains raccourcis qui semblent tombés du ciel et les diverses révélations vont un peu trop vite. Le problème avec ce genre de bouquin c'est qu'on retient peu de choses une fois la lecture terminée... en gros, ça s'oublie vite.
Je vais quand même poursuivre la série, histoire d'en savoir un peu plus sur le perso de Larry B Max.
Et voilà, le cycle des premières guerres indiennes prend fin avec ce tome et franchement, c’est tout bonnement excellent. Dire que la série ne fait que commencer…
La narration est claire, précise, fluide et on ne s’ennuie jamais. Quelle talent d’écriture il avait ce Charlier quand même ! Beaucoup de scénaristes devraient s’en inspirer…
Puis, faut avouer que le personnage de Mike Blueberry est génial, très charismatique, attachant et généreux, il a tout pour plaire et est incontestablement un de mes héros de BD favori.
Les seconds rôles ne sont pas en reste non plus et sont aussi très réussis : Jim Mc Clure en tête bien évidemment, Quanah l’indien révolté et assoiffé de sang qui voue une haine féroce aux blancs, Crowe, Cochise,…
Il est marrant aussi de voir l’évolution du dessin qui est assez proche du style de Jijé au début mais qui, dès ce tome 5, passe à la vitesse supérieure…La machine Giraudienne est en marche et le niveau graphique est déjà bien élevé. Grand moment de lecture !
Bizarrement, j'ai préféré ce tome aux deux premiers. L'enquête est ici moins touffue et plus clair. Pourtant on ne voit pas beaucoup Healer dans cet album mais ça ne m'a pas dérangé plus que ça.
Le road-movie des deux jeunes m'a bien plu et j'étais pressé d'en voir l'issue.
Encore une fois, les dessins de De Vita sont vraiment extras, agréables, tant au niveau des décors (la ville de Las Vegas, les rocheuses,...) que des personnages (expressions faciales, persos féminins,...). C'est le genre de graphisme qui ne me fatigue jamais et le crayonné est meilleur et plus abouti ici que dans la série "Les mondes de Thorgal" (Kriss de Valnor)
Au final, c'est dommage que la série soit stoppée car j'aurais aimé en découvrir davantage sur la personnalité et le passé d'Healer qui est loin d'être élucidé, on ne sait quasi rien de cet héros. Peut-être un jour un tome 4 ?....
Voici un très bon western comme je les aime, c'est à dire, sans temps mort, sans concession et violent.
Les personnages sont tous charismatiques que ce soit le chasseur de primes fou Wallace et sa soeur, J.B. Bone le hors-la-loi et le jeune gosse sourd-muet qui a bien caché son jeu durant toute l'aventure.
L'histoire est simple, bien racontée et on ne s'ennuie jamais grâce à des scènes percutantes, efficaces et parfois glauques, notamment la fin (que j'ai particulièrement bien apprécié)
Le dessin est clair, précis, agréable à l'oeil et sert bien le scénario ainsi que l'ambiance pessimiste du récit. A lire.
Bof, pas très convaincu par ce premier tome.
Tout d'abord, le gros point positif de cette BD est incontestablement le très beau dessin précis et fins de De Vita ainsi que la belle palette de couleur de Sophie Swolfs qui se marient très bien à l'ensemble.
Par contre, pour le scénario, on repassera car je l'ai trouvé pas très clair, un peu confus avec toujours ces trois points de suspension en fin de phrase qui rompent le discours et nous laissent perplexe.
La fin est précipitée avec beaucoup trop d'ellipse à mon goût.
A suivre en espérant que ça s'arrange dans les prochains épisodes. 2/5
Très belle histoire d’amour assez poignante, profonde dont je verrais bien une adaptation au cinéma...
Comme souvent dans la collection « Aire libre », on a encore une fois affaire à un petit bijou d’émotion par un des spécialistes du genre : Denis Lapière.
La narration est limpide, forte en sentiment avec toujours cette subtilité de l’âme humaine chère au scénariste.
Les dessins sont purs et très expressifs (surtout dans les regards des personnages), c’est joliment mis en image et c’est un style que j’apprécie. Un bel album qui mérite d’être lu.
Une BD vraiment sympathique dont j'ai beaucoup apprécié la lecture.
On est transporté dès les premières planches grâce à une atmosphère très jazzy et mélancolique qui se dégage du bouquin. Le personnage de Rice est vraiment bien trouvé et très attachant, me rappelant parfois certains Tex Avery.
L'histoire est très humaine, tout en simplicité et touche à beaucoup de domaines, notamment sur l'écologie, la passion de la musique et les relations amoureuses qui peuvent mal se terminer.
Le dessin est spécial, un peu déroutant si on est pas habitué à ce style mais il est maitrisé, original et convient parfaitement à l'ambiance du récit. C'est ça qui est "magique" en BD.
A lire sans hésitation.
Une belle surprise que ce « Cœur en Islande » de Makyo.
J’ai beaucoup aimé cette histoire, celle de Moïse, un jeune mousse en herbe très attachant qui s’est pris d’affection pour l’Islande et désirant par ailleurs, en savoir plus sur l’origine de son existence et celle de ses parents.
Les personnages ont une certaine profondeur et une part de mystère qui ont capté mon attention dès les premières planches.
L’ambiance maritime est assez bien restituée (le port de Dunkerque, la mer, l’entraide des marins, la pêche…) et teintée d’une certaine mélancolie et authenticité. On sent que l'auteur a puisé son inspiration dans ses propres racines.
Les dialogues sont fluides et agréables et les pages défilent sans s’en rendre compte.
Un peu dommage que certains protagonistes (l'armateur, l'écrivain...) s’écartent du récit dans le tome 2, ils auraient mérité d’être plus approfondis…mais ça n’entache pas le plaisir de lecture.
Du bel ouvrage dont je recommande la lecture et l’achat sans hésitation.
Un peu hésitant sur cette BD…c’est pas mal mais j'attendais un peu plus de cette histoire.
J’ai parfois eu quelques problèmes avec le style narratif de Franz, ses constructions de phrases sont parfois bizarres, hachées, syncopées et cassent un peu la fluidité de lecture.
La transition de certaines scènes n’est pas toujours très réussie et les motivations, réactions des personnages sont parfois étranges et difficiles à cerner.
Le dessin de Franz, quant à lui, est directement reconnaissable (à la fois fouillis et précis), c’est un style que j’aime beaucoup mais qui ne conviendra peut-être pas à tout le monde au premier abord.
Les destins des personnages sont quand même bouleversants et l’album se révèle au final correct et vaut largement sa lecture.
Comme beaucoup de lecteurs, j’avoue être tomber sous le charme de « Ma révérence »
Il faut reconnaître que l’album possède pas mal de qualités et ce n’est pas ce à quoi je m’attendais au départ. Je pensais qu’on aurait affaire à une simple histoire classique de braquage mais c’est plus que ça. C’est un polar mais aussi une chronique sociale bien proche de notre réalité avec une psychologie des protagonistes bien fouillée (c’est ça que j’aime avant tout quand je lis une BD)
Le personnage de Gaby est vraiment sympa et drôle, c’est un plaisir à chaque fois qu’il apparaît.
L’histoire est bien ficelée, dynamique, on rentre vite dedans pour ne plus lâcher jusqu’à la fin.
Le dessin, quant à lui, résolument moderne, est en parfait accord avec l'ambiance du récit.
A lire sans hésiter si ce n'est pas encore fait.
Bon, on ne peut pas dire que ça soit mauvais mais c’est pas non plus ce qui a de plus passionnant. Certaines situations m’ont parlé, elles sonnent avec une certaine vérité mais certaines sont aussi bien peu crédibles, exemple :
- Le coup de se faire passer pour un médecin au milieu de l’assemblée sans se faire repérer…bof, j’y crois pas une seconde.
- La rencontre avec la femme de l’écrivain par le plus pur des hasards…Bof aussi.
De plus, la transition des planches n’est pas toujours aisée, à cause notamment des flash-back parfois difficiles à différencier avec le présent (j’ai du retourner quelque fois en arrière pour mieux comprendre mais à force, c’est fatigant…)
Le dessin ne casse rien, pas très dynamique, avec peu d’expression concernant les personnages. Bref, je suis mitigé.
A lire pour se faire sa propre opinion mais c'est sans plus me concernant.
Honnêtement, j’ai eu beaucoup de mal avec cette BD. Je l’ai même relue plusieurs fois mais sans succès, je reste un peu déçu. Faut dire que je ne suis pas un grand fan des histoires de machinations, ça a tendance à partir dans tous les sens et ça m’ennuie plus qu’autre chose (pour rester poli) Il y a aussi peu d’action et de suspense...
Le scénario est tarabiscoté, il faut bien suivre et certaines séquences sont quand même tirée par les cheveux. De plus, je ne suis pas sûr d’avoir bien compris certaines scènes :
spoiler : Comment l’écrivain pouvait connaître aussi bien le passé d’Afia ?(voir la scène du roman à la page 33)
Bref, pas convaincu et trop bordélique.
Encore une fois c’est un avis personnel et il se peut que vous appréciiez cet ouvrage, donc lisez-le si vous en avez l’occase. Faites gaffe pour l’achat. 2/5
Itinéraire d'un jeune ado qui ne va rencontrer que de la malchance au fur et à mesure de ses rencontres et de son évolution dans la vie, alors qu'il ne demande rien à personne. Le personnage de Melvin finit par être attachant devant toutes ces bassesses du monde et on espère juste qu'il s'en sortira.
Niveau dessin, Hermann atteint ici des sommets, les planches sont toutes plus belles les unes que les autres et la luminosité qui s'en dégagent est des plus remarquables, c'est beau.
Le scénario n'est pas des plus originaux, ça reste une histoire assez conventionnelle de vengeance et malgré quelques scènes rapides, l'ensemble est cohérent et plaisant.
Un bon western à lire.
Une petite histoire bien sympathique sur la différence et la peur de l’autre mais qui manque un peu de consistance pour la rendre indispensable.
La fin est vite expédiée comme s’il fallait boucler le bouquin en vitesse et suivant un certain nombre de pages.
A part ça, l’histoire est bien écrite j’ai beaucoup aimé l’ambiance générale de ce petit village du Sud de la France avec ces vieilles branches aux accents marseillais jouant à la pétanque du matin au soir.
Le personnage de l'ancien soldat allemand traumatisé par la guerre est bien imagé mais dommage qu’il n’y ait pas plus de détails le concernant (les retrouvailles avec sa femme par exemple…)
Un chouette album tout de même.
Très belle histoire d’un écrivain anglais qui décide de retourner sur les lieux où son frère a disparu, dans l’espoir de trouver de l’inspiration pour son prochain roman.
Rencontre, magie, mystère, contemplation et poésie sont au rendez-vous et Cosey manie tout cela avec toujours autant de brio et d’authenticité.
Les décors enneigés des Alpes valaisannes sont pleins de charme et un grand moment d’évasion. Cependant, la fin aurait pu être plus percutante et un peu moins parfaite. A découvrir tranquillement.
Voici ce qu’on appelle une BD purement récréative. On a déjà vu ce genre d’histoire mille fois adaptée au cinéma et cie mais ça reste toujours efficace (quand c'est bien fait). Aucun doute qu’Yves Huppen a voulu rendre hommage au slasher américain, les stéréotypes du genre sont nombreux (une bande de jeune, une fille au style gothique, un tueur, un coin isolé,…)
Le scénario est archi-classique et de la dimension d’un timbre-poste mais tant pis, ça fait parfois du bien quand on a pas trop envie de réfléchir et j’ai passé un bon moment de lecture.
Le problème c’est le prix qui est trop cher pour ce que c'est.
L'album se lit vite et n’a franchement rien de mémorable.
A emprunter et basta.
Voici une histoire plutôt originale, celle d’un groupe de cinq conteurs qui traverseront le monde à la recherche d'idées, d’histoires extraordinaires dans le but de créer une histoire parfaite qui sera racontée au calife de Bagdad, celui-ci étant un passionné de contes.
Après quelques pages, on sait comment l'aventure va plus ou moins se dérouler mais on a quand même envie de savoir comment les auteurs vont s’y prendre.
Le récit est pas mal, ça change mais manque un peu de surprise et de rythme. L’épilogue est assez réussi et pas trop prévisible.
Concernant les dessins, j’avoue que ce n’est pas le style que je préfère au premier coup d’œil mais au final, il est stylisé et bien adapté au scénario. Ca vaut le coup d’être lu, quant à l'achat c'est autre chose (ce n'est que mon avis)
Tout aussi réussi que "Le sursis". Il y a un vrai souffle épique à travers ces deux grands diptyques. Même si on peut les lire séparément, il est bon de commencer par "le sursis" car un personnage clé revient ici dans le "Vol du corbeau" et ce pour notre plus grand plaisir. Les personnages sont toujours aussi forts, chaleureux et attachants (surtout la très belle Jeanne)
J'en ai lu pas mal des histoires sous l'occupation allemande mais il y a vraiment ici un petit plus au niveau ambiance...On sent la patte d'un grand auteur.
Merci à la critique de Protais pour le clin d'oeil au film "la traversée de Paris" page 36, j'avais pas vu et effectivement c'est super.
Achat vivement conseillé et à lire bien évidemment.
Sacré Greg ! Au niveau des scènes peu crédibles (le petit guide thaïlandais qui sait beaucoup de choses et qui connaît comme par hasard très bien Brazil, celui-ci qui se trouve comme par hasard dans le même hôtel que la touriste, Texas qui sauve juste à temps Bruno,...), cet album détient au moins un oscar. Il y a pas à dire, ça surprend. Si on fait abstraction de ces facilités scénaristiques, l'album se lit plutôt bien. L'histoire est classique mais efficace.
Un des commandos disparaît mais bizarrement, ça ne m'a rien fait (peut-être qu'il manquait un peu d'épaisseur pour le rendre plus attachant). La fin se résout un peu vite. Episode moyen mais une bonne lecture quand même. Correct, sans plus.