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Très bonne saga, on continue à se passionner pour l'histoire antique grâce à ce récit. Je vais vite aller chercher les tomes suivants !
Cette suite permet d'accrocher réellement à la série car toute la partie de présentation est terminée et on entre vraiment dans le vif du sujet. Vraiment un belle BD sur la Rome antique, j'ai hâte de continuer.
Très belle adaptation de l'histoire de Néron, Agrippine et Britanicus. le scénario est soigné, cela suit sérieusement les éléments historiques dont on dispose et parallèlement le scénariste interprète et crée dans les zones d'ombres. Les notes de fin sont particulièrement appréciables. le dessin est satisfaisant mais classique, ce qui cela dit va bien avec le thème.
Le tome 4 d’Oracle tient toutes ses promesses. Gardant un ton très adulte, l’histoire contient violence, démence et scènes crues, mais cela sans aucune facilité : chaque élément, chaque case est au service de la tragédie qui se noue. Comme dans les tomes précédents, le contexte mythologique classique est respecté. Ici ce sont Aphrodite et Apollon auxquels se "confronte" Mélos, pauvre mortel. Les personnages très intéressants des ménades et des satyres, faunes des forêts, sont finement exploités. On croisera aussi un animal légendaire qui faisait déjà rêver les grecs de l’antiquité : la licorne. On retrouve l’Oracle et Homère (qui a des idées de saga !), cette fois-ci à Corinthe, accompagnés d’un mystérieux inconnu dont vous saurez le drame in fine.
L’anti-héros de cette aventure est Mélos, un homme a priori bon et comblé, qui se voit injustement maudire par Apollon, jaloux de lui. Il n’était pas évident de faire d’un être difforme le personnage principal d’un des tomes, notamment parce que la couverture est nettement moins aguicheuse que la première ;). Melos est rendu monstrueux par Apollon. Sa disgrâce va à la fois l’élever car il deviendra un cuisinier hors pair, à l’égal d’un dieu, et le faire chuter comme le plus méprisable des hommes. Complètement obsédé par la conquête d’Aphrodite qu’il pense aimer sincèrement, et en même temps par sa revanche sur Apollon…, il sera amené à aller toujours plus loin dans l’ignominie. Se trouvant toujours une justification, il ira jusqu’au sacrilège. L’obsession et l’instinct de possession, dans un amour à sens unique, sont décortiqués dans cette fable psychologique.
En contrepoint de cet amour démentiel, on voit évoluer le couple de Thesmodion et Ananka : non-humains, ne vivant que pour le plaisir des sens, purs, communiants avec la nature, leur amour est simple et libre. Le personnage de Thesmodion est particulièrement savoureux, et apporte une touche d’humour au récit, chose que l’on n’avait pas encore vu dans la série ; d’une part grâce à des expressions grivoises amusantes ("par mes bourses fripées") et surtout par ces jeux avec la belle Ananka. La page où Mélos débarque au mauvais moment et où elle recommande à son amant de parler de ses "histoires de pieu durci" avec son ami nous fait sourire dans cette histoire sombre, somme toute, de bout en bout.
Si l’histoire est tragique et fascinante, le dessin, lui, est absolument somptueux ! Le travail de Nicolas Demare, c’est du grand art ! Les plans très rapprochés, avec un souci du détail incroyable, permettent de faire ressentir la moindre émotion grâce à l’expression des visages. Les plans plus larges donnent un cadre magique au récit que ce soit dans la forêt de Corinthe, très luxuriante, ou bien dans les pays étrangers traversés par Melos. De l’Égypte (double planche qui fait rêver) à la lointaine Asie, on voyage beaucoup grâce à ce coup de crayon. Les auteurs nous gratifient de mises en pages très imaginatives, je pense en particulier à celle où Mélos se contemple dans la fontaine, ou bien à la page du "miroir éclaté". J’ajoute que le travail de colorisation est vraiment excellent et vient magnifier le dessin. C’est coloré, c’est lumineux ou sombre quand il le faut, intelligemment !
En résumé, on a là un tome absolument envoûtant à tout point de vue !!! Même ceux qui n’ont pas lu les épisodes précédents peuvent s’y plonger, car rappelons que les récits sont indépendants. Ne boudez pas votre plaisir et foncez découvrir cette pépite de chez Soleil !
Génial ce tome 3 ! Pas tout à fait dans le suite directe des deux précédents car on y voit peu de batailles ou de duels, mais toujours centré autour d'un simple humain qui se dresse face aux dieux. Le personnage de Zeus est exploité magistralement et c'est vraiment respectueux de la tradition. Le héros est un personnage auquel on peut s'attacher, contrairement aux tomes précédents, car il agit pour protéger les siens et non par vengeance. Bref un excellent volume, plus introspectif et philosophique. Une réussite.
Cet album est juste sensible et beau : plus dramatique que le précédent, mais toujours aussi génial ! Le carnet intime d'Hortense donne une touche "à la main" très sympa.
C'est l'adaptation absolument magnifique d'un de mes romans préférés. Bravo pour se travail tout en finesse.
Voici une BD que je ne saurais qualifier. Disons qu’elle est avant tout une BD "à partir de la mythologie". Quels que soient vos goûts : action, psychologie, intrigues de pouvoir, légendes…vous allez être servis ! Ce premier tome est parfaitement équilibré. A peine l’ouvrez-vous, que vous êtes aspiré.
Le principe de la série à de quoi séduire : le pari des auteurs est de recomposer des histoires mythologiques, inédites mais qui s’accordent à la culture gréco-latine sans erreur. Je dois dire qu’en tant que latiniste, j’ai tendance à être tatillonne sur le respect de la mythologie : ici la tradition est non seulement respectée, mais carrément magnifiée !
http://lireetclaire.wordpress.com/2014/04/08/oracle-1-la-pythie-je-vois-une-belle-vie-pour-la-serie/
Une série qui débute...du tonnerre ! Les mots sont ajustés, le scénario bien ficelé, la composition est souvent bluffante, et surtout c'est vraiment drôle. Vous allez adorer Mamada, la raleuse.
Après avoir lu le loufoque "L'exode selon Yona", qui se déroule dans l'antiquité égyptienne, je suis ravie de découvrir maintenant notre époque croquée par David Ratte. Nous suivons donc Mamada, chef de village africain, propulsée par une magie venue d'on ne sait où (elle pense que c'est la faute d'un gri-gri défectueux, mais ce pourrait bien être plus mystérieusement compliqué)... dans le métro parisien. Sous terre, avec des spectres...Enfer ! Pendant ce temps quelques habitués du métro se retrouvent en Namibie...sans réseau...Enfer !
On apprécie le trait de l'auteur et aussi la mise en couleur intéressante et qui donne des ambiances bien calibrées.
Pour tous petits et grands, un moment de lecture à savourer, et à lire plusieurs fois pour saisir toutes les allusions dont l'auteur aime parsemer ses albums.
Je le recommande chaudement !