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J'aimais déjà bien les deux premiers tomes d'Isabelle, pour le mélange de magie poétique dans un quotidien léger et amusant.
Dans celui-ci, je me suis encore plus immergé et amusé !
Le sortilège du donjon
Découverte de l'oncle Hermès dans une ambiance sombre et mystérieuse.
Au début, je pensais que c'était un mauvais génie mais j'avais oublié que dans Isabelle, tout est simple, juste et gentil :O)
Une histoire pleine d'inventivité dans la magie, de surprise, on a envie de savoir, de suivre...
Et Ursule qui ne s'étonne jamais de rien est très drôle.
L'île Dont On Ne Revient Pas ?
On retrouve les personnages précédents auxquels s'ajoute la ravissante Kalendula.
Là encore, tout est simple et fantaisiste. Ils se rencontrent, il a des pattes de bouc, ils s'aiment et vont se marier, Tante Ursule ne voit rien de choquant. On frise le génie pour réunir autant de magie et de réalisme sans que ça choque.
Et l'histoire de cette île dramatique où tout va bien (hop, on est perdu, on peut se faire un festin) est légère et drôle, hyper plaisante à suivre.
Bref, un tome où tout est tranquille, jamais réellement dangereux mais jamais ennuyeux car inventif, décalé et drôle. Très sympa.
Ça a mal vieilli…
Ou c’est moi qui ai trop vieilli, je sais pas.
Mais je suis moyen sur la longueur d’onde de cette BD animélaière…
Pas de salami pour Célimène - 3,5
Ok, c’est pas trop mal, il y a un peu de mystère, d’aventure, on part libérer des otages, les chats harcèlent les chiens, il y a du traitre…
C’est plutôt léger – mais justement, un peu trop léger… Tout est facile, trop. Donc on tourne les pages parce que c’est amusant, mais il n’y a jamais de peur ou de danger…
Le bosquet hanté – 2
Pour le coup, celui-ci qui est plus court, je l’ai trouvé hyper long.
Les souris qui savent conduire, ça me perturbe – c’est une série animalière assez réaliste dans les réactions des bestioles, mais non, là, paf, elles savent conduire… Dubitatif.
Et ce bosquet hanté est non seulement moyennement intéressant, mais hyper répétitif dans sa construction, pour une conclusion entre pas logique (puisque vous avez découvert qu’on veut protéger les animaux, on va vous condamner aux travaux forcés) et moyen intéressante (allez, finalement, on s’en va, hop, the end).
Peut-être que ça amusera un enfant de 7 ans, mais j’ai un peu passé l’âge de cette série décrite comme trop géniale quand j’étais petit…
Mouais…
Ben j’aime beaucoup la série mais là, je n’ai pas accroché du tout.
On a une trame entre simpliste et complexe – à savoir, un type cherche un truc (simple) mais le truc pour faire des machins qui est caché par un truc pour un machin (complexe).
Il y a énormément de personnages dans tous les sens et on a du mal à savoir qui sont les persos importants parmi les plusieurs journalistes et les nombreux artistes de cirque…
Et puis je ne sais pas, on dirait un album de commande Bouglione (sans que je sache si c’est le cas) où ils auraient demandé à situer l’action dans leur cirque en montrant le plus d’endroits et le plus de numéros possibles …
C’est peut-être un hommage au cirque et à l’espionnage mais, malgré quelques bonnes idées, j’y ai surtout vu un catalogue de qualités Bouglione avec une histoire confuse.
On commence à avoir des aventures de Petits Hommes telles ce qui arrivera par la suite…
Déjà, là, on a évolué en 4 tomes.
Dans cette histoire, c’est plus mature que le tome 3, c’est mieux construit que le 2 et plus intéressant que le premier.
L’aventure paraît parfois un peu longue (Renaud voyage 8 jours et plusieurs pages bloqué dans un petit sous-marin où rien ne se passe ; les recherches au fond du lac mettent hyper longtemps à aboutir) mais il n’empêche que l’aventure avance, réaliste et originale à la fois, avec des idées sympas, des dessins dynamiques et des dialogues suffisamment vifs pour qu’on ne s’ennuie pas.
Pas mal.
Les cavaliers dans une histoire longue !!
Bon, alors c’est semi une histoire longue parce qu’on a l’impression d’histoires courtes, comme d’habitude, qui s’enchaînent en suivant un fil rouge pour faire une histoire longue.
Du coup, Libon n’est pas totalement libre d’inventer ce qu’il veut, il faut qu’il suive la trame, les cavaliers loupent le bus, cherchent le centre, etc.
Et j’ai trouvé certains passages un peu moins drôles que d’autres quand les histoires courtes se permettent de traiter ce qu’elles veulent avec un humour plus percutant me semble-t-il.
N’empêche que c’est sympa de les voir dans une grande aventure, ça donne plus d’ampleur à leur vie.
Il y a un côté sympathique, dans ce feuilleton, avec un enquêteur maladroit mais intelligent, enquêtant sur un meurtre de fête foraine, endroit original et empli de personnages décalés.
La lecture n’est pas désagréable, le dessin fonctionne bien et je me suis assez rapidement fait à ce trait et ces couleurs…
Enfin, si l’histoire n’est pas mauvaise, j’ai un peu regretté que Bertillon subisse tout plutôt qu’il n’agisse, parce qu’au final, son enquête, il n’en a pas déduit grand-chose, il s’est contenté de suivre tout le monde jusqu’à ce que ça se révèle…
C’est donc parfois un peu poussif – parce que va suivre des gens qui ne veulent pas parler pour faire avancer une histoire…
Mais sympathique dans l’ensemble.
Ouais, bon, ben n’est pas Morris qui veut…
Ou ses scénaristes…
Parce que oui, on voit Lucky Luke…
Deux gamins pénibles, un vol, des méchants, du saloon…
Mais il n’y a pas le souffle d’aventure que je trouvais chez Luke, l’humour ne m’a pas fait sourire, l’aventure ne m’a pas palpité, la répétition des scènes avec les mômes ne m’a pas franchement amusé…
Il y a bien l’histoire des méchants et de ce magot disparu qui est intéressant, mais les personnages ne m’ont pas accroché, manquant de personnalité… La gamine, j’avais envie de la claquer…
Bref, j’ai trouvé ça poussif.
Et comme, contrairement au reste du monde, je n’aime pas les dessins de Blutch, j’ai eu du mal…
Alors je n’ai pas apprécié, ce qui ne veut pas dire que ça n’est pas bon.
C’est juste que vraiment, la seconde guère mondiale, c’est pas mon kif.
Je me suis donc forcé à entrer dedans puisque j’avais peu ou prou apprécié les premiers tomes – disons que j’y avait trouvé assez de qualités pour m’accrocher.
Là encore, il y a la même qualité, dans le texte et les dessins, mais vraiment, l’histoire ne m’intéressait pas et quand j’ai réalisé que je me forçais vraiment à poursuivre… ben j’ai arrêté…
Je ne sais plus si ça va évoluer vers quelque chose de plus marrant ou si ça n’atteint jamais le niveau de Léonard, mais ce tome, bien qu’agréable, a été un petit peu laborieux.
Alors certes, j’ai passé un moment agréable en compagnie de Robin… Mais tous les gags ne m’ont pas fait rire. Soit pour leur simplicité « tout ça pour ça », soit pour leur côté répétitif, ou prévisible, voire même « c’est pas drôle »…
Il n’y a pas tout à fait la verve de Léonard plus délirant dans ses inventions, les réveils de disciple ou les réflexions.
Vraiment l’album à picorer pour ne pas overdoser…
Bon, bon, bon…
Ben ça a fichtrement vieilli, ça…
Les deux premières histoires datent des débuts et les dessins sont… Ben assez laids, il faut le dire… Tif a des pommettes changeantes selon les cases, au point qu’on ne le reconnaît que par son crâne chauve…
Les histoires sont d’une simplicité niaise : hop, on s’enfuit, hop on est promu général, hop ben tiens je t’aime bien tu seras juge… On ne s’embête pas trop avec la logique, la crédibilité ou la cohérence et on passe d’une case à l’autre des ennemis de la République aux Sauveurs, les gens font la révolution parce que pour le pays on mettra désormais 20% d’impôts max…
Bref, ça se lit pour l’histoire de la BD et de Tif et Tondu mais on peut clairement s’en passer.
Ou pour l’histoire courte et plus récente « La Boîte à Tondu » qui n’a rien d’exceptionnel mais offre des dessins plus récent et dynamique dans une histoire bête mais avec quelques bons mots et beaucoup d’action cocasse.
La dernière, « A 33 pas du mystère », a l’inconvénient de faire 4 pages et, si elle est intéressante, elle va très vite et doit caser un mystère et un coupable en très peu de temps…
Une première histoire avec l’œuf qui est, ma foi, gentillette mais réussie : elle allie légèreté et humour, action et dynamisme…
Le trait est simple comme l’histoire et je m’y suis plongé facilement, entrant dans ce monde farfelu, sans problème, avec son faire-valoir humoristique.
La seconde histoire, ''La pelle mécanique'', si elle est peut-être un peu plus anecdotique et caricaturale (évidemment, des faussaires totalement idiot juste à côté de la gamine qui a l’outil qu’il faut pour les arrêter…), reste sympa et exploite complètement cette petite pelle…
Moment bien divertissant.
Bon, l’histoire est quand même assez classique…
La trame de la recherche du bonheur pour savoir qu’on l’a avec soi et qu’il faut en profiter est usée depuis Coehlo et Cabrel…
Mais j’adore le dessin de Bédu qui peut me faire suivre n’importe quelle aventure – d’autant qu’il n’était pas encore aussi raide dans le trait qu’il le deviendra avec les psys…
Les personnages et décors sont réjouissants à suivre, il y a de la verve dans les dialogues, alors ça passe bien – d’autant que c’est court…
Sympathique petit tome – à voir si je maintiendrai mon intérêt sur la longueur, parce que la recherche sans fin de la gamine va me fatiguer mais pour un premier tome, ça passe bien.
J’adore l’univers, du dessin rond et agréable aux couleurs qui collent pile poil avec l’ambiance.
Les personnages sont amusants et bien marqués dans leur caractère…
Ce premier tome fait donc découvrir les habitants de ce monde proche du nôtre, avec sa vie, ses coutumes, le rejet de l’humain, la hiérarchie et comme on ne connaît rien, c’est sympa de se glisser là-dedans.
A voir, encore une fois, si l’intérêt de la nouveauté saura être prolongée dans des histoires à la hauteur où baissera avec le temps si c’est trop répétitif…
J’aime Bédu.
J’aime son dessin à la fois rond et rectiligne, ses personnages visuellement caricaturaux avec peu d’éléments mais une épure qui réussit à être suffisamment réaliste.
J’aime les expressions de ses personnages, la vie dans ses cases.
Et je suis donc pleinement satisfait avec cette BD avec plein d’excellentes touches d’inventivité – surtout le parlé des petits gugusses bizarres qui m’a bien éclaté.
Je ne suis pas fan de fantasy en soi mais l’histoire fonctionne. Comme je ne lis pas grand-chose dans le domaine, je ne m’avancerai pas sur l’intérêt ou l’originalité de la trame.
Mais comme Bédu peut m’emmener où il veut, je l’ai suivi avec plaisir.
Pas totalement fait pour moi, ce tome.
Un côté trop manga avec des personnages excessifs et des mouvements de personnages ou de vitesse pour dynamiser le dessin qui me fatigue plus qu’ils ne me convainquent.
Après, l’histoire est mignonne et l’idée d’une carte imaginaire qui s’avère potentiellement juste est amusante, mais les personnages trop marqués ne m’ont pas totalement palpité.
Et puis les aventures, on est ici, on traverse ça, on sort par-là, juste une succession d’aventure pour faire se passer quelque chose, ça m’intéresse pas trop.
Ça se lit mais je ne suis pas le public visé…
Etonnant, ce tome, qui rassemble dans le désordre des gags numérotés de 82 à 300…
On y retrouve finalement, l’évolution du personnage qui le fait passer de gros pensif à 4 pattes à plus fin bavard audible debout…
Il y a aussi les premiers gags, que je trouve moins drôles, plus flous, basés sur une idée un peu bancale ou un jeu de mot un peu facile.
Et on voit (difficilement vu l’ordonnancement aléatoire des pages) l’évolution vers quelque chose de plus précis, de plus ciselé dans l’écriture, de plus fou ou original dans les idées.
Tome inégal mais intéressant.
Je crois que je lis plus Cédric par habitude que pour autre chose.
Album sans le regretté Cauvin… et pourtant, ça ne change pas grand-chose, au final.
Les petites histoires en quelques pages ressemblent à celles d’avant, on a un sujet, le traitement et plus ou moins une chute, c’est léger, drôle, ça parle du monde moderne sans révolutionner quoi que ce soit…
Ça se lit mais ça ne me transcende pas.
Comme pour le précédent, Nob se réinvente.
Après avoir longtemps tourné sur le quotidien, des scènes qui pouvaient se retrouver dans n’importe quel tome, à l’instar des Nombrils, il évolue en prenant une idée forte par tome.
Là, il quitte la maison pour aller aider son père, laissant les filles se débrouiller seules.
Evidemment, il n’est jamais loin mais on a encore un nouvel angle pour la sororité, sympa et bien vu.
Si Bérénice est celle qui parle le moins, comme elle est plus sensible, c’est celle que je trouve la plus intéressante et nombre de gags qui m’a le plus marqué ou touché l’ont au centre de l’histoire…
Sympathique tome qui nous fait entrer encore un peu plus dans la famille.
J’aime Dad, Nob cherchant toujours à se réinventer.
Ici, l’idée est simple : Dad se retrouve seul, les filles retournant chez leur mère.
C’est à la fois courageux de casser la série dont la base est « un père avec ses filles » et, en même temps, pas très dangereux puisque ici ou ailleurs, c’est la relation avec ses filles qui est intéressante…
On a donc un nouvel angle sympa, qui nous montre un Dad attachant et déprimé par ces départs. Et puis ça met Bérénice plus en avant…
Agréable, humain, tendre, drôle, sympa.
Les tomes de Nelson se suivent… et se ressemblent.
Je serais bien incapable de me souvenir d’un gag précisément et si c’était le cas, incapable de dire dans quel opus il se trouvait…
Il y a juste un univers, inchangé depuis des années.
On marche ou on ne marche pas.
Perso, pour celui-ci comme pour les autres, je marche gentiment, lisant quelques strips ici et là pour passer le temps.
Oui, oui…
Bon, au bout d’un moment, Spirou ou les Tuniques Bleues, je trouve que ça s’étire et que si nouveau tome il y a, il faut qu’il apporte quelque chose à l’ensemble.
Ça n’est pas vraiment le cas ici.
Ok, l’histoire se tient, Spirou va à Berlin où il n’était jamais allé, on parle d’oppression, il y a de l’humour avec les gorilles, on va sauver le monde, tout ça…
Mais c’est classique et déjà fait dans la série.
Pire : il y a moins de suspense que dans les vieux tomes de Franquin ou d’aventures que dans ceux de Tome et Janry…
C’est sympa, mais un peu fade.
Un Spirou qui ronronne…
Contrairement au précédent qui m’avait modérément convaincu, on passe un pas pour entrer dans un excellent album qui a plutôt bien vieilli !
Une histoire longue à la trame simple – pour hériter, il faut réussir trois épreuves – mais riche et prenant.
Déjà, les trois épreuves sont très différentes et offre beaucoup de potentiel.
Créer une invention permet pas mal de délires humoristiques, de scènes cocasses et la découverte du fantacoptère.
La course automobile offre beaucoup d’action, de tension, de dynamismes et s’avère bien prenante malgré un support figé qui donne beaucoup de vitesse.
La recherche du Marsupilami nous emmène dans l’aventure avec la Palombie, le petit animal et là aussi pas mal d’humour dans l’aventure.
Bref, une histoire qui tient en haleine – où, contrairement aux Chapeaux Noirs, les historiettes ne sont pas indépendantes mais reliées par un fil rouge bienvenue – et la découverte du Marsu et Zantafio.
Un tome riche et sympa.
Je comprends que Macherot ait pu faire les beaux jours de Spirou ou Tintin dans les années 60.
Mais je ne dois pas être le cœur de cible de ses séries…
Si, comme l’auteur, j’ai l’impression qu’il fait la même chose qu’avec Chlorophylle avec des histoires naïves et longues, j’ai encore moins apprécié le caractère de Sibylline, râleuse et égotiste en permanence.
La première histoire, avec la betterave, est probablement mignonne mais même les enfants d’aujourd’hui ne marcheraient plus. C’est très naïf et hyper répétitif, avec une idée qui tourne en rond et revient trop de fois.
La seconde, avec l’arrivée du chat dans la maison, est bien plus sympa. Un côté humour noir et un peu cruel pour ce pauvre minou qui va mourir de froid et doit faire ses preuves ; un côté Tom et Jerry burlesque et animé avec la chasse aux souris, sympa.
Hélas, la troisième histoire, si on reprend les personnages de la seconde, n’apporte plus grand-chose ; ni dans la relation du chat et des souris, ni dans l’humour. Pire, je la trouve un peu embrouillée et bancale à utiliser la flatterie pour éloigner tout le monde, un côté bien compliqué pour un plan bien complexe pour un résultat bien fumeux…
Au final, j’aurai découvert le personnage mais pas particulièrement accroché…
Gentillet, celui-ci.
D’un côté, il avance bien, il y a pas mal d’humour, d’inventivité, de choses drôles.
Bon, c’est un peu pénible à lire ces innombrables bulles avec des accents allemands, mais ça reste rigolo.
Après, ça reste aussi un poil naïf dans l’ensemble et pas très clair (par crainte de se faire éventuellement attaquer un jour peut-être c’est pas sûr par des armes ultra puissantes, des types décident d’attaquer les premiers avec des armes qui tombent en miette… Mmmm… Ok, chacun sa stratégie… Le tout pour un groupe qui vient de loin et on sait pas trop comment ils ont découvert Eslapion 2, mais allez…).
Il y a surtout ce côté qui tourne en rond : c’est très inventif dans les idées d’armes qui tombent en miette mais globalement, on raconte la même chose sur 30 pages avant d’arriver à un dénouement.
Pas encore le côté fou et inventif qu’auront par la suite les Petits Hommes…
On commence à voir ce que sera Chick Bill mais pas encore tout à fait.
On a les trucs un peu délirants (voir trop), comme la grenouille intelligente.
Chick est déjà sans peur et prêt à tout pour sauver ses amis, la veuve, l’orphelin ou n’importe quoi ou qui passant dans le coin.
On a du mouvement et de l’aventure.
Bon, on a encore quelque chose qui n’est pas linéaire, comme des petites histoires mises bout à bout pour en faire une longue, ce qui rend l’ensemble un peu décousu et parfois long à suivre parce que paf, un autre truc, paf, un autre truc, ça pourrait ne jamais finir comme être plus court…
Et puis les caractères ne sont pas encore tous complètement bien là, comme Kid qui n’est pas encore aussi naïf et gentil qu’il sera.
Mais on est mieux que dans les 4 premiers pour l’humour et l’ensemble.
Je ne sais pas…
Il y a quelque chose de sympa chez Isabelle.
Il y a de l’humour, avec ces deux voleurs qui tentent de surnourrir le capitaine pour qu’il ait le hoquet, le capitaine, le serveur qui en a marre de servir…
Il y a forcément un sympathique petit côté magique, avec le hoquet la fée, un côté poétique, presque.
Mais également, un côté simpliste et naïf qui rend les histoires un peu plus fades.
Celle du capitaine tourne en rond et finit de façon super brusque, tient, d’un coup, le mec n’a plus envie de gagner d’argent.
Dans la seconde histoire, paf, le mec change de lieu d’exploitation sans se poser de question sur le côté magique, tout normal, pas plus que la fée qui se pose de questions sur l’exploitation de son monde…
Avec Isabelle qui, finalement, ne sert à rien, c’est le capitaine et la fée, dans ce tome, qui sont les héros des histoires…
Mais comme ça a un petit côté rétro-mignon-poético-drôle, ça passe pas trop mal.
Alors pour le coup, si je suis ouvert d’esprit (du moins, je le crois), je n’arrive pas du tout à accrocher au concept de cette saga.
Ça me dépasse, je ne comprends ni n’adhère à aucun personnage, je m’ennuie à les suivre, je peine à m’attacher, je n’arrive pas du tout à entrer dans l’histoire ou le dessin.
Rare mais je n’ai pas réussi à aller au bout.
Voilà longtemps que la série a perdu son humour décalé et son originalité, ses dialogues drôles et ciselés entre Blutch et Chesterfield…
Alors, qu’est-ce qu’il reste ?
La nostalgie, d’un côté, le plaisir de retrouver les personnages – et ici, on en retrouve même des anciens.
Le côté historique vrai de l’autre, nous faire découvrir des choses qui ont existé à l’époque.
Mais je n’ai pas été emporté par la folie dynamique des vingt ou trente premiers tomes.
La qualité du dessin est toujours là et c’est sympa de se plonger dedans mais sans procurer les émotions d’antan – sans savoir si c’est la série ou moi qui a vieilli et devrait arrêter…
Je ne retrouve définitivement pas ce que j’aimais dans la série : l’originalité de l’aventure chez la fratrie, la sororité solide.
Là, on part à nouveau dans une histoire banale qui aurait pu être intéressante avec plus de mystère ou de magie mais qui ne décolle jamais vraiment dans la recherche assez faible de cadeau.
Pourtant, j’aimais bien la base du vœu qui va se réaliser mais rien d’épatant qui tienne en haleine ou surprenne.
Je ne suis pas la cible de cette BD pourtant légère et esthétiquement réussie.
Exit le charme que je trouvais au premier opus, on tombe ici dans une naïveté qui me fait penser que je ne suis pas du tout le cœur de cible de cette BDs et qu’elle s’adresse plus à des enfants de 8 ans.
C’est très bien, pourquoi pas, la qualité du dessin est là, dans le dynamisme et la mise en couleur comme le trait, l’histoire se suit…
Mais elle est très simpliste par rapport à celle du premier tome.
Et pas des plus intéressantes à mon goût, cette chasse au trésor qui n’a jamais réussi à m’accrocher…
Au début, je trouvais ça pas mal.
Bon, l’enlèvement d’un terrien pour le projet, bof, mais allez, pourquoi pas ; la classe, les deux qui se fritent…
Ça fait très manga, recherche de soi, dépassement, l’impression de lire Naruto ou Dragon Ball avec la transformation, mais allez…
Sauf qu’après, ça se complique vachement avec la gamine qui vit sa vie en échappant à son père, des sous-complots qu’on ne comprend pas ou le monsieur robot qui perd la tête…
D’un truc un peu déjà vu, on entre dans un truc confus…
J’ai décroché.
J’ai eu du mal.
Si certaines cases ont un angle original et bien réussi, que les couleurs ont une esthétique globale qui fonctionne bien, j’ai trouvé l’ensemble très maladroit.
L’idée finale est assez originale, on pourrait être dans du Black Mirror ou de la 4ème dimension.
Mais les dessins paraissent gauches, inaboutis, gribouillés.
Pareil pour l’histoire qui, si elle est intéressante sur l’ensemble, enchaîne des scènes aux dialogues faibles et un peu brouillonnes…
J’espère que ça s’améliorera mais je n’ai pas pris plus de plaisir que ça dans ce premier tome…
Déception…
Autant, j’avais beaucoup apprécié le premier, pour son humour, sa vivacité, son cynisme, ses idées… Autant, je suis déçu par celui-ci.
D’accord, le manque de voyelle n’était pas facile à lire mais c’était une des originalités du premier tome, ici disparu. On arrive donc à une histoire assez classique.
D’accord, la confrontation de deux mondes (moderne et préhistorique) est assez banale mais c’était amusant. Là, les hommes préhistoriques sont arrivés au niveau des hommes d’aujourd’hui – d’accord, ils ne maîtrisent pas encore internet mais globalement, rien ne les surprend et ils se font à tout.
Enfin, là où je trouvais ça plein de justesse cynique, ici, on part dans les petits lapins bonheur-tueur, l’invention du micro-ondes… Bref, rien de subtil ni, finalement, très amusant à mon goût.
Déception.
Un très joli démarrage de série. Si la trame est un peu classique et peu expliquée (oh ben hop, il a voyagé à la préhistoire), le rendu est très bon grâce à un dessin dynamique, beaucoup d'action sans temps mort et énormément d'humour dans les dialogues !
Autant j’aime Cubitus, autant j’ai méchamment galéré sur celui-ci.
Le côté « un gag par siècle » ou quasi, moyen-âge, roi, etc., ça fait très exercice de style où j’ai trouvé que Dupa cherchait quoi faire comme blague sur l’époque concernée et se forçait bien plus que quand il imagine ses propres gags.
Alors le cahier des charges est rempli, mais c’est fastidieux et rarement drôle ; je suis ressorti avec le sentiment qu’il se disait à chaque planche « ouf, celle-là, elle est faite ».
Pas convaincu.
Je l’ai trouvé dans la continuité du précédent, à savoir : on essaye de nous faire croire à un truc surnaturel (avant, des extraterrestres, là, une ligne de mort) qu’on justifie ensuite de façon réaliste.
Ça marche un peu mieux que le précédent mais pas complètement.
D’abord, parce que ça s’étire beaucoup, plusieurs scènes de fausses pistes moyennement utiles, ou redondantes.
Ensuite, parce qu’on n’y croit pas vraiment à cette ligne de mort et qu’autant de gens y croient, au point de débourser des millions, ça marche pas.
Enfin, parce que la fin ne me satisfait pas complètement ; vite expédiée pour le coupable, Ric devient à nouveau un meurtrier sans réel scrupule…
L’idée est sympa mais c’est pas mon préféré du tout.
Je trouve un charme à cet ouvrage.
Les paysages, bien que lisse car maritime d’un bout à l’autre ou presque, des étendues de bleu, m’ont bien plus, détendu, apaisé, fait respirer… Et puis les cadrages sont suffisamment variés pour que ça ne soit pas lassant, bien vu.
Les personnages aussi sont sympas, super décalés, entre cette vieille aux troubles de mémoire et à l’esprit gamin attachante, le gamin muet touchant, et la môme qui essaye de s’en sortir. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et on tous un côté sympa et exaspérant, gentil et méchant, bref, une variété dans leur caractère qui les rend humain.
J’ai bien aimé les idées, ici et là, suffisamment originale pour me plonger dans l’histoire, le jeune qui communique à l’harmonica et la fille qui est envoûtante (jolie sensation de VOIR la musique dans cette BD).
D’autres idées m’ont moins convaincu car déjà vue ailleurs, du regroupement de méchant assez classique en l’entourage par des sales bêtes, classique et prévisible.
Mais c’est globalement bien fait et je ne me suis pas ennuyé à suivre chaque scène.
Cependant, je reproche à l’histoire ce que je reproche à tous ces road movie (donc ici, sea comic) : ça pourrait être tout et n’importe quoi. Il rencontre des méchants et se font entourer de bêtes marines ? Ils pourraient casser leur embarcation et finir par trouver un trésor.
Ce n’est pas le manque d’explications qui m’a gêné (finalement, on ne sait rien réellement de cette tradition qui poussent un paquet de jeunes à l’eau en même temps, pourquoi pas chacun à 15 ans (et donc chacun un jour) ni pourquoi les parents pouvaient vivre là avec d’autres visiblement puisque plein de jeunes partent en même temps alors reviennent-ils ?).
Bref, le manque d’explications ne m’a pas gêné, ça donne un charme, tout le monde y croit donc c’est logique.
Non, c’est juste qu’on a un point de départ avec tout le monde qui part au grand large, un final. Et entre les deux, juste des scènes qui s’enchaînent et qui auraient pu être tout et n’importe quoi car s’il y a des liens entre certaines, il n’y a pas de réelle évolution. C’est plus un catalogue de ce qui peut arriver, la faim, la soif, les mauvaises rencontres, la panne, la réparation, etc.
J’aurais bien aimé quelque chose de plus poussé au niveau de l’histoire, un mystère qui s’éclaircit, un réel chemin initiatique, des découvertes plus impressionnantes, une aventure plus prenante…
Mais j’ai passé un agréable moment.
Pas réellement accroché avec ce livre.
Au début, je trouvais les dessins très naïfs, simplistes, gribouillés, avec l’impression que c’était vite fait ou par quelqu'un de très jeune. Je me suis dit, je vais m’habituer, ça va servir l’histoire… Non et non. Je ne me suis pas habitué et j’ai trouvé que ce n’était pas assez noir, pas assez fou, pas assez en accord pour aller avec l’histoire…
Au début, j’ai eu du mal avec la narration, que je trouvais simpliste, facile, hachée voire réductrice. Il y a un méchant. On l’arrête. Il va en prison. Il sort de prison. Il est pas content. Je me suis dit, il va y avoir un côté télégramme, des flashs qui avancent paf paf paf avec des ellipses qui surprennent. Ben non. C’est juste simpliste, facile, haché et réducteur…
Au début, j’ai eu du mal avec les personnages, que je trouvais caricaturaux, grossiers dans le trait, simplifié. Je me suis dit que ça allait évoluer, que la gentille gamine ou voisine se révèlerait fourbe et impliquée, que le jeune dans le couloir allait se montrer héroïque… Ben non, le méchant est bêtement méchant, le pauvre type est un pauvre type, la fille gentille est une fille gentille, etc. Aucun relief, une seule tenance, des personnages taillés dans le granit, qui n’évolue pas et qui sont mono-caractériel sans subtilité.
Au début, j’ai eu du mal avec l’histoire. Je me suis dit que ça allait venir, qu’on aurait un truc genre documentaire révélant la vraie vie, un truc de dingue avec dix mille rebondissements ou en tout cas, une grosse surprise… Ben non, on a une histoire méga lisse, sans surprise, déjà vue moult fois sans un angle particulier qui la rendrait différente ou intéressante…
Au début, je me suis dit que j’allais rentrer dedans… Ben non.
J’avais adoré « Ces jours qui disparaissent », j’avais été moins convaincu par « Le Patient » dont je ne me souviens même plus trop, en fait…
Là, je suis entre les deux.
Pas de surprise sur le dessin que j’ai appris à connaître, cet esthétisme un peu froid, la ligne claire efficace qui tient un peu à distance mais qui est hyper précise… Et ces plans excellents, de temps en temps, des cadrages surprenants, un très joli jeu avec l’eau…
J’ai retrouvé l’ambiance déconcertante de l’auteur, presque dérangeante parfois, mystérieuse et fantastique, cette rencontre entre le surréalisme magique et le quotidien.
Et puis cette ambiance est renforcée par le mystère, qui est cette cantatrice, pourquoi ce pouvoir, quel est son but, pourquoi Ambroise ? Le début marche d’ailleurs super bien, parce que l’auteur prend le temps de poser ces bases déroutantes qui interrogent…
Hélas, si on a beaucoup de question, on a bien peu de réponse…
Happé par le premier tiers, j’ai trouvé assez vite qu’on tournait en rond. Une épreuve par corde, la première, sympa, la seconde, cool, troisième, ok… Arrivé à la 15ème, même si elles sont différentes et peuvent mener à chemin initiatique, on a compris l’idée et ça tourne en rond… Pire, si la cantatrice propose tout ça pour en faire un meilleur musicien, rapidement, ça tourne au développement personnel…
Et tout est un peu comme ça, redondant.
L’enquête dans l’orchestre pour savoir qui envoie des lettres n’est pas super palpitante au départ (parce qu’on nous annonce qu’il y a des lettres oh là là mais comme ça ne met personne dans un état de déprime, de fureur, de danger, ce n’est pas prenant) et tourne rapidement en rond pour nous expliquer régulièrement que c’est quelqu'un mais on ne sait pas qui…
On ne saura pas en presque 400 pages, qui sont ces gens étranges, ce qu’ils font, pourquoi.
Comme la grenouille dans sa casserole, on d’habitue tranquillement à tout ce qui se passe, rien n’étonne et si j’ai bien aimé l’ambiance et reconnaît la qualité de style, j’ai trouvé que l’histoire se diluait un peu trop et aurait mérité plus de rebondissements, d’informations, aller plus loin…
Je ne suis pas sûr de savoir que penser de ce livre – j’ai trop d’avis partagés, voire contradictoires, selon ce que je regarde…
Bon, globalement, le dessin, j’ai bien aimé – je ne sais pas s’il y a un style espagnol mais le peu de dessinateur que je connaisse de ce pays (Gimenez et Munuera) ont tous ce style vif, élancé, des traits nerveux sur des personnages fins tout en énergie dynamique. Et j’aime bien.
Pour les couleurs, j’ai trouvé ça à la fois cohérent, selon les lieux, les situations, la nuit, le présent, le rêve ; à la fois basique, on prend un ton, on met deux nuances et c’est souvent fini (même s’il y a de joli jeux de lumière et d’ombre ici et là).
Le personnage central est sympa à suivre, son côté décalé et cynique, sûre d’elle et s’en fout la vie… Mais comme elle est toujours assez mono-expressive avec, en plus, un côté j’m’en-foutisme, qu’il n’y a pas d’évolution, ça m’a un peu lassé…
Un peu pareil avec ses visions : intéressantes, décalés, sympathiques, mais redondantes…
Et elles sont comme les autres personnages, personne n’évolue vraiment, personne n’a réellement de sentiments variés, le psy est toujours neutre ou en colère, la victime est toujours neutre ou un sourire en coin…
D’ailleurs, j’ai toujours eu du mal avec les histoires de famille ou les histoires avec trop de personnages. Alors là, les frères, les sœurs, cousins, tante, nièce, je me suis parfois paumé. C’est pas que ça soit super compliqué mais quand on parle du même personnage en disant une fois l’oncle, le frère ou le second fils, moi, ça me largue…
C’est comme l’histoire en soi : à la fin, nickel, ça se tient bien. Mais pour y arriver, on discute d’un tas de trucs que j’ai mis de côté, en me disant, bon, ok, on verra…
Et finalement, tout se recoupe et j’ai tout compris et c’est cool.
Mais j’ai à la fois suivi ça d’un peu loin, sans trop m’attacher, et en me disant ok, nickel au final.
Un balancement pour lequel je n’arrive pas totalement à tomber d’un côté ou de l’autre, c’était trop bien ou bon ça va ; le moment était fort agréable et long ; beaucoup de tension et de suspense mais une linéarité qui affadit le truc…
Mais globalement cool quand même.
Typiquement le genre de BDs que j’aime et dans lequel je me retrouve.
Il y a tout à mon goût.
Les dessins, d’abord, excellents, entre réalisme et rondeur caricaturale, précis et à la fois avec un trait léger… Tout à fait le style que j’aime, qui me laisse entrer dans un univers crédible tout en laissant un décalage sympa.
Les couleurs sont très sympa, chaque univers ayant le sien, un travail sur les couleurs plus ou moins pastels qui fonctionne bien.
Les décors, parfaits, précis, chouettes, riches et documentés sans être trop chargés, lisibles, avec quelques rappels aux échecs dans les damiers des sols.
Et puis les personnages sont cools, chacun un caractère identifiable, on les retrouve bien, ils ont tous des failles plus ou moins grandes qui fait qu’on s’attache à eux et prenons plaisir à les suivre.
Enfin, l’histoire, nickel, typique ce qui m’éclate, ces histoires chorales où tout se recoupe, de Pulp Fiction à Short Cut au cinéma.
Chacun a une histoire qui m’a plu, que j’ai pris plaisir à suivre, dans laquelle il y a un peu d’humour sous la nostalgie triste, mais avec beaucoup de tendresse.
Et quelle joie de voir comment tout se recoupe au final !
Avec un excellent travail pour rapprocher les histoires des parties et pièces d’échec.
Un travail brillant de construction de l’auteur, parfaitement mis en image.
Alors peut-être, si je devais faire un reproche, ça sera celui qui découle de cette construction : tout est bien carré, droit, conçu, linéaire.
Mais si tous les personnages sont vifs, vivants, l’histoire, bien que super efficace, a un côté froid, quelques pages chacun de présentation, une pièce d’échec, un bout d’histoire.
Je ne sais pas, ça marche, les histoires sont prenantes, mais il se dégage de ce côté carré tracé au cordeau bien réfléchi un petit manque de cœur, d’âme, coincé dans une structure hyper efficace qui emprisonne un peu les histoires…
Qu’importe, j’ai beaucoup aimé !!
Un bien bel ouvrage…
D’un point de vue esthétique, il n’y a rien à dire, c’est parfait.
Le trait doux de Geniller sert parfaitement la poésie légère de l’histoire. Elle va dans une épure terriblement efficace des traits de personnages et décors, allant à l’essentiel pour créer une superbe atmosphère, visuellement riche, sans être étouffante. Il y a des détails partout et pourtant, ça reste très lisible.
Le travail sur les couleurs est superbe, chaque scène a son ambiance, sa tonalité de couleur très justement trouvé et travaillé.
Et l’auteur se fait fort de réussir de superbes moments de mise en scène, alternant les plans large ou resserrés selon ce qui est raconté, trouvant parfois des angles originaux…
Elle s’offre même le luxe de se compliquer la vie avec de très jolies idées ici et là, sur une fumée envahissante qui surmonte les bulles, un beau travail des blancs pour faire un escalier dans une case unique qui présente plusieurs moments, un plan fixe d’immeuble sur quelques pages qui lui donne vie…
Graphiquement, je suis pleinement satisfait.
Pour l’histoire, je le suis globalement.
J’ai beaucoup aimé la poésie, la douceur qui se dégageait de la narration et des personnages. Le sujet est original et intéressant et la sororité ou presque fonctionne à plein, donnant le sentiment d’un cocon où tout va bien.
Mais c’est peut-être ça qui m’a manqué…
Je ne me plains absolument pas que tout aille bien !! Pour une fois que ça arrive, c’est plutôt cool.
Mais il n’y a pas de réelle évolution.
Alors on me dira que si, entre les débuts de Rose et la fin, il y a une sacrée marche. Mais tout est facile, il n’y a pas de véritable enjeu, pas plus que pour la mère qui n’a pas vu le père depuis 20 ans, la fille qui s’est coupé de sa famille, celle dont la famille croit qu’elle fait autre chose…
Tout va bien, on est justement dans ce cocon où tout le monde accepte sans souci qu’un homme s’habille en robe et les moindres embuches sont passagères, tranquilles, anecdotiques.
C’est très beau, très agréable, très apaisant, mais un peu lisse.
J’ai aimé l’histoire, je l’ai trouvée charmante, mais elle a ce côté long fleuve tranquille et un peu de rythme ou de panique ou de mouvement dans l’histoire m’aurait bien plu.
Cela étant, la dessinatrice a un incroyable talent pour rendre vivant des mouvements sur une page fixe et immobile, réussit presque à nous faire sentir les odeurs des fleurs dessinées sur son papier, et rien que ça, ça vaut le coup !
Compliqué.
D’abord, le dessin. Il reste assez simple et ne m’a pas emballé outre mesure. Il illustre, quoi… Mais de jolie manière, il y a un travail efficace sur les expressions, les lieux qu’on différencie bien, les personnages multiples… Si je n’en suis pas fan, je reconnais largement le travail fourni !!
Ensuite, il y a le texte.
J’ai plus vu ce livre comme un ouvrage de vulgarisation que comme une BD.
Alors certes, il y a des histoires, les jeunes entre eux, les couples d’ados qui se forment, le prof qui veut motiver sa classe ou la vie avec le coloc.
Mais tout ça ne sert finalement que de prétexte à expliquer et faire comprendre l’ouvrage de Bourdieu.
Et c’est là où ça devient compliqué.
D’abord, je ne suis pas sûr d’avoir tout capté. Au début et à la fin, le prof explique aux élèves et moi, j’étais au niveau des élèves, c’était bien, c’était clair, ça posait très bien les trucs pour que je saisisse le raisonnement.
Vers le milieu, plusieurs fois, les personnages lisent le texte et on se retrouve avec plein d’extraits. Alors certes, ils sont mis en relation avec la situation. Mais là, ce n’est plus expliqué simplement comme le fait le prof, c’est du texte brut. Et je me suis pas mal perdu dans ce texte plus dense, décrochant assez régulièrement…
Du coup, pour un ouvrage de vulgarisation, quand on ressort et qu’on n’a pas tout capté, c’est ballot…
Et puis je ne sais pas, il faudrait que j’ai un vrai prof devant moi, parce que je ne suis pas sûr d’être d’accord avec tout ce que dit Bourdieu – mais comme c’est un maître en son domaine et que je suis pas sûr d’avoir tout capté, faudrait que je prenne le temps de relire et comprendre ou avoir quelqu'un qui m’explique bien tout.
Me reste maintenant à savoir dans quelle classe sociale Bourdieu me range et si je peux m’en sortir…
Six histoires.
Forcément, plus ou moins marquantes selon qui on est, ce qu’on a vécu ou ce qui nous intéresse…
Les dessins sont simples, une couleur dominante par histoire, l’ensemble est donc très lisible et on se laisse rapidement emporter par chaque histoire…
J’ai beaucoup aimé la première. On ne sait pas où on va, on se laisse happer, comme la femme, la fille, pour découvrir où on a fini par tomber. Juste, sincère, elle permet de découvrir ce chemin qui, même si on le connaît, prend un sens plus fin ici…
J’ai trouvé bien mignonne la seconde. Plus anecdotique que la première (et les autres), avec un sujet plus léger, plus rapidement traité, ça n’en reste pas moins quelque chose de très choupi.
La troisième est assez prenante mais quelque chose m’a manqué pour être totalement pris. Tout est raconté d’assez loin et c’est compréhensible et même expliqué dans la première case. Mais si le début est mis en place avec soin, les conséquences sont un peu survolées. On ne sait pas pourquoi la famille ou l’entourage n’a pas été un soutien, s’ils savaient. La pudeur dites dans la première case pose son voile sur la seconde partie de l’histoire, comme si on n’osait pas pleinement la raconter et je n’ai pas réussi, osé trop entrer dedans puisqu’on ne me donnait que des esquisses…
Le quatrième récit est fort mais n’est pas un de mes préférés. Pour les autres, j’ai eu l’impression d’être avec ces gens, de vivre ce qu’ils vivaient. Là, si c’est intéressant, prenant, ça reste un peu distant et j’ai eu l’impression d’un côté pédagogique, malgré les confidences de cet homme.
La cinquième est plus classique que les autres ; quelque chose que tout le monde pourrait avoir vécu, même si l’histoire est forte. Elle a cependant l’inconvénient d’être un peu répétitive avec des choses éludées : j’allais pas bien et on s’est revu, j’allais pas bien et on s’est pas revu, j’allais pas bien… Les scènes se ressemblent un peu sans être totalement creusées…
Enfin, la dernière est assez dure et forte. Elle est raconté de façon assez froide mais sans nier les faits, ce qui la rend plutôt prenante, intéressante et agréable à suivre
J’ai bien aimé.
Pourtant, le truc part avec plusieurs inconvénients à mon goût…
Déjà le dessin. Je veux bien que ce soit un style contemporain, ce côté enfantin, avec des traits approximatifs et des coloriages tape-à-l’œil, mais j’ai du mal quand même. Ça ne me donne pas envie d’entrer dans le livre…
Et le côté systématique dans l’excès : chaque petite histoire de quelques planches tend à montrer qu’Ernestine est monstrueuse pour son âge (ou désabusé, cash, comme on veut, mais dans son naturel fataliste, elle aime bien faire du mal aux autres…). Et on est dans l’exhaustif et la surenchère.
Pourtant, à la fin d’une petite histoire, on se dit, allez, encore une…
Et au final, l’ensemble du bouquin y passe rapidement parce que sous ses dehors noirs, elle est attachante et vraie, cette Ernestine…
Mouais…
Ben j’ai pas été convaincu…
Le méchant romain avec son idée de « corruption bobo » n’a pas beaucoup d’envergure ou de charisme, son idée n’est ni époustouflante ni enthousiasmante…
L’histoire est assez linéaire, on se suit, c’est tout, sans réelle grande idée, retournement de situation…
Peu de gags ou jeu de mots…
Bref, un album assez plat et fade qui ne m’a pas convaincu alors que j’avais bien marché au Griffon précédent…
Oui, bon, c’est rigolo.
Tebo s’amuse du langage des schtroumpfs avec une idée amusante que ce schtroumpf amnésique.
Sorti de là, on a une épopée qui se contente pour beaucoup d’une aventure linéaire où on traverse une forêt, un sous-terrain, un champs, etc.
C’est amusant, il y a un esprit d’entraide, c’est léger…
L’explication est rigolote mais y’a pas de critique marquante de quoi que ce soit ou de truc épatant qui fait éclater de rire ou reste en mémoire.
Y’a bien des scènes drôles, des idées originales, mais une fois fermé le livre, je suis facilement passé à autre chose.
J’ai bien aimé ce retour…
L’histoire est ultra prenante mais comme la base est aussi ultra poussée, l’attente de la résolution est immense…
Si je ne suis pas déçu par l’ensemble, très beau dessin, narration parfaite, jolie tension, la résolution est un poil tirée par les cheveux bien que satisfaisante.
C’est un tome qui met la barre très haut, l’atteint plutôt bien pour tout le côté « vie quotidienne » et mystère du meurtre.
Qui s’en sort bien sur la résolution mais donne un goût abracadabrantesque qui m’a laissé une légère déception…
En fait, je lis les opus dans Spirou.
Une page par semaine, de temps en temps, à feuilleter comme ça en passant, ça marche, c’est drôle.
A s’enquiller d’un coup, ça doit être long…
L’imagination est certes là, des fois pas intéressantes, des fois bien trouvée.
Mais depuis le temps, on a largement dépassé le moment de la surprise et on regarde ça comme une carte postale qu’on reçoit d’une connaissance partie en vacances : c’est sympa sur le coup et après, ben on met de côté et on oublie…
Pas désagréable mais je serais bien en peine de raconter ne serait-ce qu’un seul gag…
Qu’est-ce qu’on peut dire de neuf au vingt et unième tome de Game Over qu’on n’a pas déjà dit avant ?
Et pourquoi s’embêter à chercher quoi dire d’original quand les auteurs se bornent à tourner ad libitum une idée basique (un héros ne réussit pas à sauver la princesses) ?
On sait à chaque fois que la tentative échouera, elle échoue, tada.
Reste à savoir comment ou pourquoi.
Des fois, c’est drôle, des fois, c’est idiot…
Distrayant sans plus.
Ok, il y a un côté intéressant à ce décalage dans des personnages au trait rigide mais dynamique, des couleurs pastels pour un ton cynique et saignant…
Après, c’est une succession de gag en trois cases sur le même principe de la discussion enfantine banale qui finit par une chute cruelle. Donc une fois qu’on a compris le système, il n’y a plus beaucoup de surprises…
Mais ça reste agréablement distrayant à suivre et ça apporte un peu de fraîcheur dans la présentation d’une BD avec des gamins…
Si j’avais un peu peiné à accrocher au premier, je lui trouvé une idée sympa de matérialiser l’angoisse et décrire ce qui peut faire peur au collège.
Dans ce second tome, je trouve qu’on passe à côté de tout à mon goût.
L’angoisse symbolisée devient anecdotique, voire accessoire, alors que c’était l’idée intéressante.
La youtubeuse célèbre qui arrive au collège peut être sympa pour montrer le côté factice de cette vie, mais c’est tellement improbable comme situation, qu’on ne s’identifie plus à Elliott, comme dans le premier tome, ça devient factice…
Enfin, si la relation amoureuse est sympa, elle est noyée dans le tout et après la nouveauté du collège, traité le premier amour de la même façon aurait pu être sympa, mais non, c’est en très fond, comme le harceleur…
Pas franchement rentré dedans…
J’imagine que ça peut plaire à un collégien qui s’y retrouvera.
En tant qu’adulte, j’ai eu un peu de mal avec le dessin un peu rigide, les couleurs automnes…
Et si ces histoires d’anxiété sont bien trouvées, représentant bien la vie d’un collégien, c’est un peu loin pour moi…
J’ai donc trouvé le tout un peu plat, pas super drôle, légèrement répétitif…
On me répondra que c’est pas l’idée d’être hilarant mais parler de l’angoisse du collège. Ok, pourquoi pas, mais ça donne un petit goût pédagogique qui, encore une fois, pourra être utile à un collégien, mais qui ne m’a pas branché outre mesure…
Il y a un moment où ça n’est plus possible de donner un avis sur Kid Paddle…
Comment dire 19 fois la même chose sans se répéter ?
Bon, les auteurs ne se gênent pas, eux, pour garder le même principe, Kid joue, Kid va au ciné, Kid invente une explication tordue à un truc, Kid massacre la poupée de sa sœur…
Les trames n’évoluent absolument pas, Kid reste figé dans la même journée ou presque…
Mais ça reste frais à mon goût et j’ai beau savoir comment ça va se passer, la vivacité du trait et du texte m’amuse toujours autant…
Manque d’aventures ou de surprises, cela dit…
J’ai préféré ce tome à l’autre.
Si j’ai lu les deux à la suite et que les auteurs disent qu’il y a des parallèles, des situations d’un tome qui s’expliquent dans l’autre, ça m’est un peu passé au-dessus…
Je me suis contenté de suivre l’histoire de Ziad que j’ai trouvé plus sympa, drôle, mouvementée que celle de sa sœur.
J’ai trouvé plus de vivacité, d’idées incongrues (comme la pilule d’invisibilité), d’humour, d’émotions…
Bref, plus sympa.
Ben j’ai beaucoup moins accroché à ce tome-là…
Le premier était une histoire d’amitié, d’amour…
Là, on a un personnage solitaire qui est moins intéressant à suivre que le duo de la première aventure, un robot méchant qui poursuit des robots gentils avec un côté répétitif et assez plat…
Je n’ai pas retrouvé l’avancée de la première épopée, mais quelque chose de plus classique qui se déroule jusqu’à ce que ça soit assez pour se terminer…
J’adore toujours le dessin mais j’ai moins accroché à l’histoire, d’autant que je m’attendais à une suite…
Bien aimé ce tome qui met parfaitement en avant toute la verve de Greg, développée dans ses bulles interminables, pour raconter une situation généralement cocasse et assez originale, avec une bonne chute qui clôt bien le gag ouvert par un titre au jeu de mot amusant mais souvent capillotraté…
Bref, du Achille Talon dans toute sa splendeur même si je trouve que par la suite, on gagne parfois en souplesse dans le texte. Mais ça ne se boude pas.
Bon, ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Il manque probablement ce qui fera le génie du duo par la suite, même si on a déjà nos groupes de pirates et nos bandes d’amis.
Mais les personnages sont moins marqués, plus esquissés, pas aussi attachant qu’Obélix ou même Oumpha Pha.
L’histoire est assez simpliste et ressemble presque à une succession de petits sketchs qui, mis bout à bout, raconte une histoire.
Mais tout est simple et facile, il suffit de gesticuler pour échapper au pirate, il suffit de partir pour que ça s’arrête, etc.
Ça se lit gentiment, par curiosité, ça n’est pas déplaisant, mais ça n’est pas mémorable.
Il n’est pas mal, ce tome…
Bon, certes, un peu tordu.
Parce qu’on sait dès le départ, dès le titre, qu’il va y avoir une astuce et que ça ne sera pas des extraterrestres. Et donc, on cherche l’astuce tout du long en s’étonnant tout de même qu’autant de monde marche dans la combine…
Et finalement, si tout se tient au final, c’est quand même parfois un peu tiré par les cheveux, avec cette impression d’avoir vu un Scoubidou où on justifie des trucs improbables comme on peut mais comme ça suit avec les personnages, ça passe…
L’astuce finale est sympa même si là aussi, on sait qu’il y a un truc…
Donc toujours vif, bien dessiné, mais un poil tordu.
Pas franchement, voire franchement pas emballé par ce volume…
Bernard Prince – l’otage – 3,5
Mouais, bon, ça se tient, il y a de l’aventure et c’est le but de l’opus, mais ça se résume assez naïvement par « des mecs poursuivent des gens qui veulent s’échapper »… Et l’ensemble est assez basico-banal mais passe bien
Un prince nommé Bernard – 3
Interview intéressante si on s’intéresse à un personnage tombé en désuétude et la passation entre deux dessinateurs…
Bernard Prince – le nyctalope - 3
L’histoire m’a un peu plus intéressé que la première, parce qu’il s’y passe plus de choses même si ça reste simpliste et que le nyctalope est un personnage intéressant, mais le dessin de Dany est bien meilleur chez Olivier Rameau que dans ce style réaliste !
L’aventure est au bout de la caméra
Sûrement intéressant mais ça ne m’a pas branché, j’ai sauté les pages…
Vega – La dernière île – 1,5
Alors là, on tombe dans le récit d’aventure mode 1960 où on croit que c’est cool de mettre des persos qui se demandent ce qu’est ce truc là-bas, y vont, découvrent un secret totalement improbable de civilisation en train de disparaître… C’est vieillot et pas intéressant…
Steve Canyon – Un colonel nommé Canyon – 0,5
Ah, je ne pensais pas qu’on pouvait faire pire que le précédent mais si… Avec cette histoire tordue, improbable, pleine de testostérone et d’ellipse qui rendent l’ensemble aussi incompréhensible que dispensable.
L’aventurier – 3,5
Si le début s’étire un peu dans la répétition, ça vaut le coup de la lire pour le final !
Martin Milan – Tant qu’un chien t’attendra – 3,5
Toujours mordant, cynique et tendre, Godard… L’histoire est bonne même si là aussi, elle s’étire un peu…
Jeux – 1
Bon, j’ai pas palpité…
Cubtius – Bernard Pince, moi… - 3
Si on ne connaît pas Bernard Prince (et les deux premiers récits ne sont pas suffisants), on manque quelques gags dans cette parodie pourtant drôle mais dans laquelle je n’ai pas totalement réussi à entrer par manque de référence.
La Grande aventure – 2,5
Mouais, bon, c’est assez classique et pas super suprenant…
Billet Surprise – 2
Je ne sais pas si Bernard Prince a mal vieilli ou a toujours été vieillot mais le dessin assez rigide n’embellit que peu cette histoire banale…
On n’a pas encore ce que j’aimais chez Seron par la suite, du délire et des idées décalées…
Les prémisses, peut-être, avec les cases dans tous les sens pour montrer la houle du voyage en bateau, sympa.
De l’humour, un peu, ici et là…
Mais beaucoup de bavardage, finalement, avec les méthodes de torture différentes mais qui se ressemblent, la répétition des essais de cheminée pour trouver son chemin qui semblent meubler, le voyage en bateau où il ne se passe pas grand-chose et où les évènements sont anecdotiques…
L’histoire est assez basique pour sa part…
Bref, je n’ai pas été totalement convaincu…
C’est pas que ce soit mauvais, c’est qu’il y a un petit côté poussif…
On démarre sur les chapeaux de roue avec une idée assez décalée et originale, des jeux de mots à la pelle…
Et puis dès que l’épopée démarre, ça tourne en rond, les situations ont un petit côté répétitif, les jeux de mots sont moins pertinents…
Pire, on dirait que l’auteur a tenté de caser tout ce qu’il pouvait sur le trajet, pour ne rien oublier… Mais le voyage est long, on ne peut pas tout voir et l’ensemble est assez anecdotique à chaque fois…
Avec un voyage pour l’Himalaya que j’imaginais plein de neige et de montagne et qui se révèle majoritairement empli de désert…
Pas aussi bon que le premier.
On commence à voir ce que sera la série, avec une histoire plus intéressante, globale, contrairement aux premiers tomes qui avaient une trame mais semblaient enchaîner des petites saynettes.
Là, c’est mieux intégré dans l’ensemble, il y a plus de liant.
L’humour est toujours là mais l’histoire est encore assez alambiquée, pas totalement fluide.
Mais les persos se dessinent mieux, l’humour est là comme la vivacité, le trait s’affine…
Pas encore le meilleur de la série mais sympa quand même.
Lu le livre parce que j’avais vu l’adaptation en film Voleuses de Mélanie Laurent.
J’étais curieux de voir d’où ça partait…
Ben j’ai été déçu…
Le film m’a semblé bien plus intéressant dans la relation des deux héroïnes qui là s’aime bien mais sans plus, sans connivence.
Le film est plus cohérent sur l’intégration de Sam qui n’a plus rien à perdre quand là, elle semble arriver de n’importe où n’importe comment…
Les scènes d’action étaient tout much, avec des explosions en veux-tu en voilà, des mecs qui tirent dans le Louvre sans se poser de questions, pas de subtilité dans les scènes, des trucs énormes avec la fille qui se sort de tout et résiste à tout…
Les dessins ne m’ont pas emballé…
Bref, j’ai pas franchement palpité…
C’est pas que ça soit mauvais mais c’est pas non plus palpitant…
J’accorde à Macherot un excellent dynamisme pour ses personnages sympathiques.
Mais côté histoire…
Chloro courre après Anthracite qui s’échappe pour courir après Chloro et ses potes qui s’échappent et courent…
Bref, tout le monde se poursuit et s’échappe ; c’est d’autant plus redondant que c’était déjà ça dans le tome 1…
Et l’ensemble est bien mignon mais reste à la fois très naïf pour des adultes et peut-être un poil adulte pour des jeunes enfants…
Sympa sans plus.
Excellent tome (mais y en a-t-il des moins bons dans ses recueils de gags ?).
Talon reste dithyrambique par excellence, étirant avec saveur et vocabulaire sur 10 lignes ce qui pourrait se dire en une phrase…
Gags variés, donc idées variées, qui peuvent parler de tout et n’importe quoi, du boulot de Talon au journal à ses rapports au voisinage, Virgule comme les soucis de valises…
A chaque fois, c’est pertinemment développé et drôlement ciselé à mon goût ; j’adore.
Premier tome qui présente les épisodes, Génial Olivier son prof, monsieur Rectitude, portant chacun bien leur nom. C’est inventif, drôle ; peut-être un peu rigide dans le ton ou le dessin mais intelligemment distrayant.
Olivier et le bébé robot – 4
Découverte du personnage et son inventivité, avec une ribambelle de situations amusantes, proche du vaudeville, une bonne intention qui se termine mal, très sympa.
L’avaleur n’attend pas le nombre des années – 3
Moins accroché à Rectitude qui enquête à fond, en dépit de la logique, voulant absolument prouver qu’il a raison sans raisons, finissant méchant, après des scènes un peu répétitives…
Bain mal acquis – 3,5
Amusant, les efforts pour ne pas prendre de bain avec une chute rigolote. On retrouve l’inventivité et l’humour.
Bâtons crochus, ombres crochues – 4
Là aussi, c’est rigolo, et les trouvailles ingénieuses font oublier le côté répétitif, avec une chute un peu facile et attendue toutefois.
Olivier prend la pile – 4,5
Bien aimé cette histoire qui offre une vraie progression, début, milieu, fin, avec vivacité et drôlerie dans les conséquences des décisions. Bien écrit et marrant.
Homéopathie – 3,5
Olivier innocent et rapprochement avec Rectitude, c’est intéressant à défaut d’être super pertinent, cette histoire de cours particuliers interdits et d’inspecteur mécontent de la réussite d’un élève…
Illusions en trente-trois tours – 3
J’adore les voyages dans le temps et pourtant, celui-ci n’apporte pas beaucoup d’intérêt pour des situations tellement prévisibles qu’elles en perdent leur intérêt…
Du tac au tac – 4
Des idées amusantes qui l’emportent sur le manque de cohérence (le prof qui n’est pas dupe, l’invité surprise qui n’a rien à faire là…)
A quelque chose parfois malheur est bon – 3,5
Gentiment délirante, cette histoire, avec un rapport entre Olivier et son prof plus intéressante que le côté binaire pour/contre habituel.
La queue de l’éléphant – 2
Petite blague pas drôle en une page.
Refus d’évolution - 2
Seconde blague pas drôle en une page qui démontre que Devos est meilleur sur les histoires plus longues et construites qui lui permettent de développer ses gags.
Rien mal acquis – 3,5
L’histoire est basique et déjà vue, comment obtenir les questions, mais comme c’est inventif, on s’amuse autant que Coyote qui tente tout pour attraper Bip-Bip…
La poésie de Greg se développe dans le monde imaginaire d'Hallucinaville où Olivier Rameau et monsieur Pertinent vivent leur première aventure pleine de fantaisie dans un monde où les sucres d'orge poussent dans les champs. C'est frais, c'est imaginatif, c'est décalé, charmant et permet un moment de détente plein de rêverie et d'optimisme.
Sûrement faut-il l’avoir lu pour sa culture générale mais c’est plutôt dispensable…
Les chapeaux noirs – 3,5
Ça a peut-être marché à l’époque mais là, on voit le truc venir de tellement loin que ça perd un peu en intérêt… Heureusement, il y a des scènes drôles, burlesques, qui rendent la lecture agréable néanmoins.
Comme une mouche au plafond - 3
Je reconnais l’inventivité et l’originalité de l’idée de base. Après, les personnages sont un peu caricaturaux et l’histoire un poil simpliste, dommage…
Spirou et les hommes-grenouilles – 2,5
J’ai pas totalement marché à celle-ci… Ok, il y a quelques passages amusants dans les répliques, surtout la vieille anglaise, mais l’ensemble est quand même assez enfantin et simpliste, surtout à l’arrivée des méchants…
Mystère à la frontière – 2,5
Ouais, bon, ça ne m’a pas beaucoup intéressé, cette histoire de contrebandier où tout le monde est hyper naïf… Encore une fois, on a le dynamisme dans le dessin et les personnages avec, pour le plus réussi, les scènes burlesques comme Spirou tentant de télécommander l’avion ou la poursuite en voiture finale. Mais c’est dommage que ce soit gâché par tellement de sentiments simplistes…
Je ne sais pas ce qu’il manque pour que ça fonctionne…
Les dessins de Bédu sont vraiment géniaux – en tout cas, j’adore son style, les tronches hyper expressives de ses persos, les détails ici et là…
Il y a de l’aventure avec le génie, le méchant, le pirate…
Et pourtant, ça ne prend pas…
L’histoire se tient et se suit avec plaisir mais sans rebondissements épatants, humour hilarant, surprise, gros changement de rythme…
J’ai trouvé ça plaisant mais tranquille et si j’ai apprécié la lecture, sitôt le livre fini, je suis passé à autre chose sans rester dedans…
Un tome pour une héroïne que je ne connaissais pas, convaincante au début et de moins en moins au fil du tome, dommage.
Le tableau enchanté – 4,5
J’ai adoré cette histoire. Charmante, poétique, pleine d’humour, avec des idées originales, du tableau à la « mission » d’Isabelle, une fin un peu « simpliste » mais qui marche… Très agréable.
Les gens d’ailleurs – 2,5
Ouais, bon, c’est vaguement charmant ces hippies qui font pousser des fleurs en chantant, il y a un début de message avec ces habitants qui chassent les gentils « migrants »… mais ça ne va pas super loin, c’est survolé et la fin est décevante.
Gudule et la battant perdu – 2
Bon, là, on tombe carrément dans l’enfantin avec la cloche de Pâques qu’il faut aider… C’est naïf, peu intéressant, pas crédible (pas juste pour la cloche qui existe mais Isabelle et son pote qui escaladent des clochers à 7h00 du mat’ sans que personne ne s’inquiète de quoi que ce soit… Pas accroché.
La veillée du bon roi Gondolphe – 1
J’ai trouvé ça poussif et laborieux, bien bavard pour le peu d’intérêt que ça présente, une fin pas si mal mais qui fait à peine sourire. Comme en plus, il n’y a pas d’Isabelle dans l’histoire, on se demande ce que ça vient faire là… Aucun intérêt.
Bon, ben pour moi, ce n’est pas le meilleur tonneau.
Certes, c’est mignon de voir les débuts de Cubitus, quand il marchait encore à 4 pattes avec un vrai comportement de chien, les cheveux invisibles…
On découvre le gamin qui disparaîtra, Sémaphore qui débarque dont ne sait où, Sénéchal plus ou moins là…
Les gags sont encore un peu et globalement léger, potache, pas totalement drôles ou très gentiment, il n’y a pas encore les petites phrases cyniques de Cubitus…
A découvrir si on est fan.
Bon, ben pour moi, ce n’est pas le meilleur tonneau.
Certes, c’est mignon de voir les débuts de Cubitus, quand il marchait encore à 4 pattes avec un vrai comportement de chien, les cheveux invisibles…
On découvre le gamin qui disparaîtra, Sémaphore qui débarque dont ne sait où, Sénéchal plus ou moins là…
Les gags sont encore un peu et globalement léger, potache, pas totalement drôles ou très gentiment, il n’y a pas encore les petites phrases cyniques de Cubitus…
A découvrir si on est fan.
J’étais à fond quasi jusqu’au bout.
Déjà, je trouvais que Duchateau était un génie d’avoir fait trois « nouvelles », trois histoires courtes et indépendantes, qu’il avait emballées de sorte de faire une histoire complète.
Parce que franchement, on aurait pu lire ces trois histoires séparément tellement elles n’ont aucun rapport… Tout le génie vient de faire un trio et un défi qui nous tient.
Après, l’enjeu n’est pas super grand de trouver trois gugusses sur quatre et on s’en fiche d’autant plus qu’il suffit de les contrer un par un pour ne pas avoir à se demander qui est l’innocent.
Mais qu’importe, j’étais à fond sur l’idée générale.
J’ai adoré la première, bourrée de dynamisme et d’inventivité.
J’ai plutôt bien aimé la seconde même si je l’ai trouvée sous-exploitée dans le meurtre gratuit surréaliste, on laisse trop de côté l’impossibilité de la chose, dommage…
La troisième est cependant assez banale dans son déroulement, pas très innovante en idée ou surprise, et surtout, la fin était mauvaise à mon goût. C’est la seconde fois de mémoire, j’ai plus tout en tête, que Ric emploie ce procédé aussi facile qu’éhonté et ça m’a totalement gâché la fin de l’opus alors que j’étais bien parti… Dommage dommage…
Publié dans le journal Tintin des 7 à 77 ans, on est plus proche des extrêmes…
Des 7 ans pour la naïveté de l’histoire assez simpliste où les scènes drôles ne le sont pas tellement elles sont gentillettes et plates…
Des 77 ans, pour le côté enquête à la Christie, truc gentillet et tordu à la fois, avec présence de tout le monde pour la révélation finale dans une page qui tient plus du roman que de la BD vu le peu de place donné au dessin…
Bref, c’est pas méga intéressant à suivre, même si on a 7 ou 77 ans…
Si on arrive directement dans ce tome, qui porte pourtant le numéro 1, on n’a droit qu’à 2 pages de couverture intérieure pour résumer la situation des petits hommes, pourquoi ils sont devenus petits et où ils sont.
C’est court pour entrer dans cette histoire qui se base sur ce principe largement établi et j’ai franchement eu l’impression d’arriver en cours de route.
Cela n’empêche pas, une fois la précipitation du début passée et très joliment orchestrée, de rentrer dans l’histoire du voyage en train avec tout le monde dans les valises.
Ça reste assez anecdotique, même si l’enjeu est immense pour les Petits Hommes, mais globalement, tout va bien : on se décide pour un endroit, on y va, et toutes les embûches se résolvent… Certes, on peut sourire sur tout ce qui arrive et les solutions trouvées dans l’urgence mais il n’y a jamais de réel péril et l’histoire se déroule plus comme un jeu, avec plein de situations humoristiques.
Dynamique avec ses dessins à la Franquin, sympathique avec les personnages malgré quelques grognons, l’histoire se lit sans déplaisir.
Troisième tome seulement et pourtant, la qualité des dessins s’est améliorée de façon hallucinante !
C’est beaucoup plus lisible, moins chargé, clair, rond, drôle, agréable…
Troisième scénariste qui, lui aussi, fait avancer les personnages : on n’a plus une histoire décousue mais linéaire, légère et souvent bien trouvée, pleine d’humour, qui nous fait sourire à suivre les deux gugusses dans des situations improbables, de la recherche d’un perroquet au casting, de tout le passage à la caserne (vif et inventif) au final (un peu facile, celui-là).
Bien agréable.
Troisième tome seulement et pourtant, la qualité des dessins s’est améliorée de façon hallucinante !
C’est beaucoup plus lisible, moins chargé, clair, rond, drôle, agréable…
Troisième scénariste qui, lui aussi, fait avancer les personnages : on n’a plus une histoire décousue mais linéaire, légère et souvent bien trouvée, pleine d’humour, qui nous fait sourire à suivre les deux gugusses dans des situations improbables, de la recherche d’un perroquet au casting, de tout le passage à la caserne (vif et inventif) au final (un peu facile, celui-là).
Bien agréable.
Premier opus des Super Tintin, l’idée est bonne dès le départ même si là, c’est un peu monopolisé par Ric Hochet et ses auteurs, entrecoupés de quelques rares autres BDs ou textes qui ne valent pas tous le coup.
Ric Hochet : face au crime - 3
Du Ric Hochet, la qualité de l’histoire et du dessin, mais Duchateau est coincé dans ses 11 pages, bien trop courtes pour développer une histoire avec autant de suspects et, dommage, utiliser une preuve à l’écran qu’on ne voit pas…
Clifton : 8.8.8.8.8 – 3,5
Amusant, comme toujours chez Clifton, avec l’inconvénient que j’ai trouvé le truc dès que je l’ai vu et qu’il n’y a eu aucun suspense… Mais il y a l’humour.
Chick Bill : le policier d’élite – 4
Comme toujours là aussi, Tibet est bourré d’idées amusantes et bien trouvées. L’histoire se déroule avec une logique légère, beaucoup d’humour et d’efficacité.
Le crayon contre le crime
Reportage qui ne m’a pas intéressé
Merci pour l’alibi
Les casseurs – témoin à abattre - 3
Là encore, Duchateau n’a pas le temps de développer son intrigue. Alors ça va vite, c’est sympa à suivre, mais on sent que ça aurait pu être plus prenant avec quelques pages de plus quand là, il doit aller à l’essentiel…
Gil Jourdan – la rue perdue – 3
La dernière de l’auteur, certes, mais pas la meilleure… Idée simpliste et tout juste intéressante.
Arsène Lupin et moi - 1
Sorte de confession d’un type qui spoile toutes les astuces de Lupin, pas capté l’intérêt
Barelli – L’abominable M.Barelli – 1
Admettons que le magazine Tintin soit tout public… Mais là, on tombe vraiment bas dans la naïveté enfantine et la légèreté sans intérêt…
La grande famille des policiers de TV – 2,5
Pas super palpitant, les infos sur les comédiens TV jouant des inspecteurs, même si une ou deux anecdotes reste intéressante des années après… L’article vaut surtout pour les excellentes caricatures !
Les pensées de Pascal – 1,5
Je n’ai trouvé aucun style ni aucun intérêt à cette nouvelle banale.
Cubitus – La momie a des moustaches – 3
Pas la meilleure histoire de Cubitus mais Dupa prend un grand plaisir communicatif à Parodier Ric Hochet et rien que ça, ça vaut le coup !
Rip Kirby – L’arme invisible – 2
Pas accroché du tout, trop vieillot dans le style, le dessin rigide, le texte bavard…
Interview Tibet/Duchateau – 2,5
Ouais, bon, on peut jeter un œil à ces interview amusantes mais qui n’apprennent strictement rien sur le travail ou la vie de ces deux auteurs.
La première enquête de Ric Hochet – 4
Si j’ai trouvé l’astuce avant Ric, c’est très cool, ne serait-ce que pour l’Histoire du personnage, de lire cette première aventure gentillette mais qui se tient bien.
Sherlocko – 4
Rien que pour la découverte, ce gag simpliste vaut le coup !
Tibet encore à ses débuts, même si se dessinent un peu ce qu’il fera de mieux dans Chick Bill par la suite : de l’inventivité, des situations cocasses, beaucoup d’humour et des gens qui tombent littéralement à la renverse.
En revanche, il n’a pas encore la concision et c’est long…
Comme tout n’est pas prenant ou hilarant, certaines scènes de construction du chalet, dans la jungle, à la prison, s’étirent un peu… On a compris le train qui va passer et les explosions, la visite de l’inspecteur… Le tunnel ne sert finalement à rien…
Et si les moustaches de Dog Bull apparaissent, je ne reconnais pas encore le Kid de plus tard, pas encore aussi gentil et naïf qu’il le sera, un peu plus méchant dans l’âme…
Sympa mais ça l’aurait été encore plus avec quelques pages de moins.
Tibet encore à ses débuts, même si se dessinent un peu ce qu’il fera de mieux dans Chick Bill par la suite : de l’inventivité, des situations cocasses, beaucoup d’humour et des gens qui tombent littéralement à la renverse.
En revanche, il n’a pas encore la concision et c’est long…
Comme tout n’est pas prenant ou hilarant, certaines scènes de construction du chalet, dans la jungle, à la prison, s’étirent un peu… On a compris le train qui va passer et les explosions, la visite de l’inspecteur… Le tunnel ne sert finalement à rien…
Et si les moustaches de Dog Bull apparaissent, je ne reconnais pas encore le Kid de plus tard, pas encore aussi gentil et naïf qu’il le sera, un peu plus méchant dans l’âme…
Sympa mais ça l’aurait été encore plus avec quelques pages de moins.
J’ai eu du mal au début, Chick dans le désert, des blagues pas drôle, confettis qui parle… Après quoi, pas franchement mieux quand il arrive à Wood City, tout est un peu excessif dans les rapports et réactions pour un manque de carottes… L’histoire débute vraiment quand ils partent en convoi vers Phoenix.
Après, si l’histoire ne comporte pas vraiment de surprise (ceux qui paraissent méchants sont méchants, ceux qui doivent se réconcilier vont se réconcilier, ceux qui doivent se faire attrapper…), il y a quand même quelques scènes humoristiques dans quelques répétitions, quelques gags bien trouvés dans quelques idées classiques…
Pas mal mais un peu mou, un étirement qui manque d’efficacité.
Je suis un fan de la série et de Tibet.
J’ai donc lu ce tome avec plaisir mais un peu laborieusement malgré tout.
On y retrouve déjà tout ce que sera Chick Bill, l’aventure peur de rien avec Chick, le mauvais caractère de Dog Bull, la droiture et maladresse bête de Kid, le courage de petit caniche, l’inventivité de l’histoire, l’humour omniprésent…
Là où j’ai eu plus de mal, c’est que ce sont les débuts.
Plus tard, Tibet fera des histoires plus construites, logiques.
Ici, j’ai eu l’impression de petits bouts d’histoire accolés – même si l’ensemble se tient bien.
Mais on a un vol, une amitié, une arrestation, une évasion, une menace, une arrestation, une évasion, une menace, une amitié… J’ai eu l’impression de suivre un feuilleton hebdomadaire où on se concentre sur la partie de la semaine indépendamment de l’ensemble et j’ai fini par trouver ça longuet (d’autant que Tibet est généreux en nombre de cases bien petites et bien remplies !!!).
Cela étant, au-delà d’avoir l’impression d’avoir lu un marathon, j’ai retrouvé avec plaisir ses blagues avec Kid, son inventivité dans les idées, la vivacité dans l’histoire… Ça reste un western bon enfant.
Mais un tome peut-être à réserver à ceux qui apprécient le personnage ; pas un tome pour découvrir l’univers…
A part une histoire que j’ai trouvée en dessous, c’est un chouette tome avec plusieurs histoires bourrées d’inventivité et de jeux de mots !
Ça grenouille dans le califat – 4
Très bon, cet épisode ! Une transformation de grenouille utilisée à tout-va qui fait de cette histoire une sorte de vaudeville parfaitement huilé avec quelques jeux de mots ici et là… Très sympa !
Les Yeux Gros – 4
Un sujet (l’hypnotisme), toutes les façons possibles de louper jusqu’à une très bonne apothéose, tous les jeux de mots imaginables avec yeux et une très bonne conclusion !
Le philtre occidental – 4
Encore du bien drôle ! Une histoire assez délirante mais qui se tient, les échecs répétés d’Iznogoud comme on s’y attend, plein de jeux de mots et d’humour dans le déroulement… Bien marrant.
La machine à remonter le temps – 4,5
J’adore !!! Comme toujours, une base magique, une répétition de gags qui, avec Goscinny, offre un joli humour de répétition plutôt qu’une simple redondance, une histoire sympa bourrée de jeux de mot à chaque case… Le final un mini-poil décevant, j’aurais bien aimé une chute avec Iznogoud…
Le pique-nique - 2,5
Il tombe un peu à plat, celui-là… Pas beaucoup de jeu de mots, pas de magie, une base simple qui échoue plusieurs fois, comme les Yeux gros, mais moins surprenant…
Chassé-croisé – 4
Très drôle, tous ces changements de personnalité. A la fois, ça se suit bien, à la fois ça part dans un excellent délire ! Cool !
Bien aimé cette aventure.
Non seulement, on fait la découverte de Champignac, du comte et de tous les habitants, mais il y a un côté léger et réjouissant dans cette histoire.
Peu de mystère puisqu’on sait tous qui est le sorcier avant d’avoir ouvert le livre, mais une aventure qui se déroule avec dynamisme et logique.
S’il semble y avoir plusieurs histoires (les mystères à Champignac et qui est le sorcier, le X1 et les résultats sportifs, les gangsters), tout se lie plutôt bien et s’enchaîne de façon fluide, avec humour et entrain.
Allez, on va pas dire que c’est super moral à notre époque, ce dopage qui ne semble gêner personne, mais on s’en fiche : il y a beaucoup d’imagination dans les possibilités des champignons, un poil d’humanité autour du manouche et de bonnes scènes dans des dessins super dynamiques qui font qu’on ne voit pas les pages défiler.
Comme d’hab’ avec Edika, je me navre plus que je ne me marre… Mais il y a une ou deux histoires sympa.
Editions Audie – 1
Le genre typique d’histoires que je n’aime pas chez Edika, il n’y a aucun sens, pas de trame, du nawak par-dessus la jambe histoire de dessiner des gugusses, pas de début, de fin, de l’absurde mais sans fond.
La chorale « à cœur joie » - 2
De l’absurde avec un poil plus de sens mais guère plus et, surtout, le second truc que j’aime moyennement chez l’auteur, ce côté répétitif. Des fois, ça marche bien, là, c’est juste long.
Interférence – 3,5
Du classique de l’auteur, là encore, qui mêle absurde SF et réalité de l’auteur. Et ça marche plutôt bien, cette mise en abyme !
Golf ! – 4
Voilà, typiquement une histoire que je trouve réussie et qui, pourtant, utilise tous les travers d’Edika ! On a une histoire répétitive au possible (comme la chorale) avec une fin facile qui ne sert à rien pour ne pas chercher une fin… Et ça marche, parce que c’est progressif et varié, c’est drôle, la chute nawak tombe à pic parce qu’elle est possible et en devient efficace… Bref, c’est pour ce genre d’histoire que je me force à lire Edika, parce que ça arrive une fois de temps en temps.
Une famille surdouée – 2,5
Ni bon (pas de situations particulièrement cocasse, de trucs délirants) ni mauvais (quelques scènes variées, des détails dans le dessin en plus du texte)… Une histoire qui m’indiffère.
Express Paris-Nice – 3
Comique de répétition (hop, je prends une idée et je la répète 10 fois) pas franchement légère qui a l’avantage d’une montée en puissance dans le délire.
Ok, on fait ce qu’on veut, ils étaient détectives et reporter, ils deviennent vendeur d’aspirateur…
Tondu veut y aller, ne veut surtout pas, y va, ne veut pas rester, ne veut plus rentrer… Il n’a pas les idées fixes, ce garçon, au point de suivre ses potes dans la rue la nuit mais s’arrêter en chemin pour s’endormir sur un banc…
La logique n’est donc pas plus le fort de cet album que du précédent…
Mais au moins, l’histoire est plus cohérente. On a une trame plus solide avec la recherche de ce trésor d’un bout à l’autre et s’il peut y avoir des petites scènes, elle dure une page en général, sont mieux utilisées que dans le tome 1. Il y en a certains qui sont plutôt amusantes, comme la recherche du papier au début…
L’ensemble reste assez gentil et naïf mais déjà plus convaincant sans être encore hyper palpitant.
Ok, on fait ce qu’on veut, ils étaient détectives et reporter, ils deviennent vendeur d’aspirateur…
Tondu veut y aller, ne veut surtout pas, y va, ne veut pas rester, ne veut plus rentrer… Il n’a pas les idées fixes, ce garçon, au point de suivre ses potes dans la rue la nuit mais s’arrêter en chemin pour s’endormir sur un banc…
La logique n’est donc pas plus le fort de cet album que du précédent…
Mais au moins, l’histoire est plus cohérente. On a une trame plus solide avec la recherche de ce trésor d’un bout à l’autre et s’il peut y avoir des petites scènes, elle dure une page en général, sont mieux utilisées que dans le tome 1. Il y en a certains qui sont plutôt amusantes, comme la recherche du papier au début…
L’ensemble reste assez gentil et naïf mais déjà plus convaincant sans être encore hyper palpitant.
Premier album de la série qui est assez épatant pour sa qualité !
Les rats noirs : L’aventure est pleine de rebondissements et d’inventivité, les dessins sont hyper dynamiques et drôles, avec la réussite de réaliser des animaux réalistes tout en leur donnant des comportements humains mais avec une réflexion animale… Bel équilibre.
L’histoire, elle, reste assez simpliste, voire enfantine…
On pourra y faire des parallèles si on est adultes mais globalement, ça reste des méchants rats noirs et de gentils animaux majoritairement brun et poilus jolis, les seconds tentant d’échapper aux premiers…
En bonus :
Chlorophylle contre Borborygme – 3,5 : si c’est très drôle, encore mieux dessiné que le premier et très dynamique avec d’autres idées amusantes, j’ai quand même l’impression de voir la même chose que la première histoire… On se bat contre un roi (corbeau au lieu de rat) avec des aventures (plus originale ici avec l’invisibilité)…
Chlorophylle et le « Gai Séjour » - 1 : alors là, je n’ai pas marché du tout du tout. Autant j’aimais beaucoup ces réactions animales avec des personnages parlant dans le premier, joli mélange, autant là, le camping, la voiture, j’accroche pas… A ce niveau, dessiner des humains aurait été tout aussi efficace. Pas aimé.
Premier album de la série qui est assez épatant pour sa qualité !
L’aventure est pleine de rebondissements et d’inventivité, les dessins sont hyper dynamiques et drôles, avec la réussite de réaliser des animaux réalistes tout en leur donnant des comportements humains mais avec une réflexion animale… Bel équilibre.
L’histoire, elle, reste assez simpliste, voire enfantine…
On pourra y faire des parallèles si on est adultes mais globalement, ça reste des méchants rats noirs et de gentils animaux majoritairement brun et poilus jolis, les seconds tentant d’échapper aux premiers…
Très bon opus, du Greg tout craché, qui a une situation originale et décalée dans chacun de ses gags afin de dérouler l’ensemble avec logique dans des textes ciselés et plein de jeux de mots.
Des histoires variées dans les sujets, pas de répétitions, on part un peu partout et c’est savoureux de le voir développer sa verve dans tous des dessins très expressifs.
J’ai beaucoup aimé ce tome et retrouver Marc Lebut, voisin insupportable qui mériterait des baffes pour son sans-gêne mais que j’ai quand même eu plaisir à retrouver pour l’excellente écriture des textes pleins de jeux de mot et les dessins dynamiques.
Plusieurs histoires sur le même thème : trouver une Ford T pour l’échanger contre une autre voiture.
La première, bourrée d’idée et d’humour est un road trip à la campagne très drôle qui campe parfaitement les personnages.
La seconde, inventive, est brillante d’inventivité et pleine de bons mots. J’adore le côté incongru de l’aventure folle, le flegme de Lebut et la passivité désespérée de son voisin.
La troisième, toujours bien décalée, est un peu plus facile, avec une base simple dont on tire tout le sel, certes, mais un peu linéaire, avec un côté bien plus tête à claque pour Lebut.
La quatrième, très clownesque avec la caisse en bois, de bonnes idées de jeux de mot, un comique de répétition avec le militaire, ça traîne cependant un peu en longueur par le côté répétitif.
La cinquième, malgré la base simpliste, offre un road-trip (encore) plein d’excellentes idées loufoques et variées sur une trame qui évolue bien
La sixième ne m’a pas inspiré, un tournage dans lequel Lebut et le voisin ne font que passer, ça ne m’a pas super intéressé…
La septième, si elle a un côté amusant, montre un Lebut horripilant et j’avais plus envie de le claquer que rire malgré l’inventivité, toujours.
La huitième, dans laquelle on se dit toujours « pauvre voisin » est très bonne dans l’écriture farfelue tendance vaudeville
La dernière, encore un road-trip mais moins efficace, moins d’humour ou déjà vu un peu avant, un Lebut à baffer, un voisin moins drôle…
Malgré tout, cet album est plein d’humour et de fraîcheur et nous permet de découvrir Lebut et sa fameuse Ford !
BD des années 50 qui donne l’impression d’être dans les années 30, j’ai oscillé entre sympa et navrant.
Sympa parce que Tondu qui s’installe au village, Tif qui s’espère détective, quelques petites scènes de « vie courante » fonctionnent bien…
Navré parce que l’histoire n’est pas fluide, on passe d’un morceau à un autre sans logique, comme des bribes d’idées accolées où manquerait le liant. Des gags pas drôles ici et là, répétitifs, nawak comme le cou allongé d’un mètre qu’on fait rentrer en tirant dessus pour qu’il son propriétaire se tire-bouchonne…
L’impression d’être dans une publication de strips hebdomadaire de 1940 à 10 ans près où on a une idée générale mais on s’en tape, l’important c’est le moment présent.
Et ça manque, aujourd’hui, d’une trame plus solide.
Sympathiques débuts mais assez anecdotiques.
Spirou et les plans du robot – 2,5
Ce qui sauve l’histoire, à mon goût, c’est le dynamisme de la course poursuite qui en devient haletante, et l’humour disséminé ici et là, de la botte de foin au pêcheur qui revient avec un sanglier… Parce que niveau scénario, on est assez faible et pas très logique, avec un Spirou qui se dit « oh, un robot qui peut être dangereux, détruisons les plans », la police bien gentille et le coup sur la tête qui rend bête…
Spirou sur le ring – 3,5
Là, au moins, l’histoire est cohérente, logique, suivie… On lâche pas tellement c’est bien fait alors que l’enjeu est quand même assez faible, Spirou va-t-il perdre son combat de boxe contre Poildur ? L’intérêt n’est pas dans le suspense mais la tension et le dynamisme utilisés pour présenter toutes les idées avec beaucoup d’humour malgré un sujet banal qui n’offre pas beaucoup de rebondissement dans l’entraînement.
Spirou fait du cheval – 3,5
Joli délire très dynamique, sans rien de crédible mais bourré d’inventivité et d’humour bien cool.
Spirou chez les pygmées – 3,5
On dirait qu’il y a deux histoires distinctes dans celle-là… J’ai adoré la première, avec le léopard, histoire qui avance tranquillement avec une excellente utilisation exhaustive de tout ce qu’on peut faire avec ce gros chat, l’apprivoiser, la réaction des autres, surtout les concierges…
Et puis une seconde qui abandonne totalement la bestiole, plus colonialiste dans l’âme, très bavarde au début, qui prend du temps à s’installer mais a un final bien marrant. Un coup de mou au milieu pour la transition.
J’ai vraiment bien aimé ce tome.
Un mystère hyper intéressant que ce mec qui porte la poisse, bien amené puisque c’est ancien ami de Ric qu’on ne connaît pas mais c’est très fluide est cohérent…
L’histoire est bien menée, intéressante, apportant ses petits indices régulièrement.
Beaucoup d’action mais qui ne remplissent pas, qui est à chaque fois utile, n’entrave pas l’avancée de l’histoire et donne de bonnes respirations…
Un étonnement : la violence dont Ric peut être capable, frapper, tuer, sans remords, à laquelle je n’étais pas habituée mais qui reste intéressante.
Un regret : la fin qui est menée trop vite, en quelques pages. Trop rapide, peut-être, même si tout est cohérent, mais ça paraît précipité et ça aurait mérité quelques rétrécissements dans le début, léger, pour laisser une petite page ou deux pour mieux étaler la fin…
Cela dit, ça reste un excellent tome dont on ne peut s’empêcher de tourner les pages !
J’ai eu du mal au début, Chick dans le désert, des blagues pas drôle, confettis qui parle… Après quoi, pas franchement mieux quand il arrive à Wood City, tout est un peu excessif dans les rapports et réactions pour un manque de carottes… L’histoire débute vraiment quand ils partent en convoi vers Phoenix.
Après, si l’histoire ne comporte pas vraiment de surprise (ceux qui paraissent méchants sont méchants, ceux qui doivent se réconcilier vont se réconcilier, ceux qui doivent se faire attrapper…), il y a quand même quelques scènes humoristiques dans quelques répétitions, quelques gags bien trouvés dans quelques idées classiques…
Pas mal mais un peu mou, un étirement qui manque d’efficacité.
Premier opus des aventures du Grand Vizir, un peu inégales, avec l’impression que Goscinny s’amuse sans forcément creuser, comme par la suite, l’idée pour en tirer toujours toute sa saveur.
Le génie - 4
Basique dans l’idée, bien vu dans la concrétisation, avec une utilisation complète de ce génie qui obéit au pied de la lettre à toutes les maladresses d’expressions qu’on peut avoir ou les situations incongrues autour des babouches, et une fin qui boucle parfaitement. Cool.
Voyage officiel – 3,5
Sympa mais un peu mitigé… L’ensemble se déroule bien agréablement, avec humour et diverses scènes variées qui font que ça se déroule vite et bien, mais quelques scènes de liesse ou installation sont plus banales… Et surtout, les astuces pour déjouer les plans moins originaux du viziesont un peu faciles…
Les hommes de main – 4
Amusant parce que ça bouge pas mal dans les idées diverses et les contre-attaques amusantes ainsi que toutes les utilisations d’expression avec « main ». L’histoire n’est pas super intéressante mais tous les à-côtés font que ça passe bien,
La horde – 4
Ça démarre bon enfant, avec une série de jeux de mots certes amusants, mais qui promet une histoire gentillette – ce qu’elle se révèle être au début. Mais le final est une idée magistrale et super bien traitée ! Cool.
Un sosie – 3
Un peu banal, celui-ci. D’abord, il est hyper répétitif, barbe, plus barbe, poids, boutons, c’est la même chose qu’on voit sans cesse… Et la fin se laisse globalement deviner avant, y compris le détail final avec l’associé… Un peu faible.
L’île des géants – 3,5
Quelques situations sympathiques mais un ensemble un peu court qui fait qu’on va vers la chute sans, parfois, beaucoup de logique ou alors avec beaucoup de facilités. Ce qui tient vraiment l’histoire, ce sont tous les jeux de mots, même légers, les sonorités, les sens… Agréable.
J’ai eu un peu de mal, comme souvent quand il y a trop de monde, à rentrer dans l’histoire.
Au début, on nous présente plein de gens qui ont des rapports entre eux ou pas, avec des trucs qui arrivent…
Après une quinzaine de pages, je me mélangeais dans les noms, les personnages…
Au fil de l’opus, ça se décante et ça marche mieux.
Mais la base – les signes astrologiques – n’est pas hyper convaincante. Assez vite, on étire un truc qui se tenait au début mais devient déconnecté ensuite, avec des gens qu’on fait chanter sans qu’il y ait de raison (ou alors, tout le monde a un truc à cacher dans ce patelin…).
Et si Ric Hochet ne recule devant aucun danger, le feu, les précipices, les méchants, égal à lui-même dans l’action et l’intelligence, les raisons qui lui font tout comprendre sont assez obscures pour moi et passent presque pour de la divination…
Pas le plus convaincant bien que vif et toujours agréable dans la réalisation…
Premier album de Robin Dubois (si on omet le 0).
Ça nous permet de découvrir les personnages qui sont parfois amenés assez abruptement, sans explication, les chevaliers arrivent comme un cheveu sur la soupe, le shérif semble célibataire mais marié quelques pages plus loin…
Ça part un petit peu dans tous les sens avec parfois une idée (le facteur, par exemple), développé sur 4 gags, parfois des idées solitaires qui viennent de façon incongrue dans l’ensemble…
Des petits gags en une page, qui peuvent souvent faire sourire mais jamais exploser de rire, comme une blague à la machine à café avant de repartir bosser…
Sympa mais un peu fouillis et gentillet.
D’accord, ces dessins hachés collent parfaitement à l’histoire mais j’ai franchement eu du mal à m’y faire. D’accord, il y a une ambiance noire polar mais j’ai eu du mal à accrocher car au début, elle est déprimante – souvent, dans les polars, le héros est désabusé, rien ne va mais c’est comme ça et il est fort ; là, rien ne va et c’est déprimant… Et puis il y a cette histoire avec laquelle j’ai eu du mal. Une révélation subite sur ce qu’il va devenir, mettons. Mais après, il se balade partout en clamant haut et fort ce qu’il est sans que personne ne s’interroge ou se méfie, ne se rebelle ou se défende vraiment… J’ai trouvé tout ça un peu facile… Dommage, j’avais bien aimé le vieil auteur qu’il rencontre ensuite, me disant qu’il allait y avoir un lien mais non : on a une surprise finale qui est une sorte de pirouette poussive qui ne m’a pas pleinement satisfait. Je suis finalement resté sur ma faim.