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Retour sur les deux premiers tome :
On sent que l'auteur essaie de s'approcher d'un "Batman, la cour des hiboux" mais avec une menace extérieure à Gotham, lointaine et dont la bataille se joue d'abord sur le plan économique quand la saga de Snyder jouait la carte du patrimoine historique et familial.
On pourrait faire une analogie entre ses riches orientaux, les Orgham et la stratégie financière du Qatar dans notre monde actuel.
J'ai apprécié le travail effectué sur Double-Face qui se retrouve avec une troisième personne à gérer, autant dire que Ram V s'est éclaté avec la schizophrénie de notre bon vieux Harvey Dent . Et ce combat entre Dent/Double-Face et le nouvel hôte est grisant à suivre.
Les dessins de Albuquerque puis de Reis sont quant à eux, superbes, comme d'habitude.
Pour ceux qui n'auraient pas lu les deux premiers tomes des Hiboux de "Scott Snyder" . Un bon album, sans plus, et avec tout ce qui se fait de très bon sur Batou, on peut facilement s'en passer .
2,5/5
Encore un cran en-dessous sur tous les plans . J'oserais même dire qu'il ne fait peur à aucun moment . Au moins dans le premier, certaines morts sont assez crades . Il peut se lire indépendamment du premier même si le fil rouge se poursuit sans pour autant nous donner une véritable fin à cette histoire.
Pour de rare fois, je préfère les films aux bouquins, et c'est ici le cas.
-Premier intérêt de ce comics, les dessins photo-réalistes exceptionnellement beaux ! Pouah, superbe !
-Deuxième intérêt, les voyages dans le temps.
-Troisième intérêt, la violence physique et psychologique sans détour.
Une oeuvre hors du commun. Le troisième et dernier tome me décidera sur l'intérêt scénaristique qui pour l'instant reste très "hollywoodien" et trop peu intimiste pour me plaire pleinement.
Histoire horrifique vite lue, vite oubliée.
Certaines scènes sont tout de même perturbantes mais l'atmosphère est trop légère, expéditive pour réellement crée un sentiment de terreur tout du long.
Le dessin se montre parfois brouillon, ce qui nuît à la compréhension de la case.
2,5/5
Une série régulière sur une héroïne qui m'a toujours intéressé, tant pour son histoire que son physique .
C'est très bien dessiné, parfois trop chargé à mon goût, qui donne cependant cet effet psychédélique que peuvent engendrer certains champignons. Et comme il s'agit d'un combat écologique de la flore contre l'espèce humaine, ça colle parfaitement.
Le scénario est assez simple à comprendre, facile à deviner et peut-être rapidement répétitif sur les sujets comme l'écologie et le girl-power .
Le second tome me décidera sur l'avis final de cette série et sa continuation dans ma bibliothèque.
Un reboot sur les origines de l'homme d'acier, qui s'inspire de certaines idées de la série "Smallville" . Un bon point de départ pour entrer dans l'univers de Superman, car rien n'est oublié. De Krypton à Metropolis en passant par Smallville, on apprend tout sur son univers.
J'ai ressenti certaines longueurs en milieu d'aventure dû au fait que je connaissais déjà pas mal le personnage, mais la fin relève l'intérêt avec une série d'attaques contre notre super-homme.
Le dessin est superbe, coloré, bien que certains arrières plans soient baclés .
3,8/5
La suite se gâche dans des explications douteuses... C'est dommage, car le scénario débutait très fort, puis il était question de monde parallèles et d'espaces-temps, là je suivais encore avec plaisir. Mais en fin d'aventure, on se retrouve avec des insectes géants comme nemesis principal de la bourgade de Gideon Falls, ç'a ma clairement déçu.
Ce n'est pas ce que j'attendais, mais ça reste un bon album pour tout fan du genre .
Les deux premiers tomes sont de très bonnes factures, je dirais presque des incontournables du comics indépendant . J'ai adoré l'ambiance générale de ces deux épisodes, les thèmes abordés par des personnages psychologiquement bien construits traitent de sujets importants comme peuvent l'être une relation père-fille après la disparition d'un parent, la folie d'un homme vue par notre société à différentes époques etc ...
Quant au dessin, à la mise en scène et au découpage de Sorrentino, je suis toujours fervent admirateur.
4/5 pour la première partie qui propose de très bonnes idées avec cette expédition scientifique en haute mer réalisée par des personnages aux motivations divergentes, suite à la réception d'un signal sonore mystèrieux émit au quatre coins du monde, à différentes époques .
Une ambiance sombre et effrayante parfaitement mise en scène par Sean Murphy, rappellant tantôt le film "Abyss" pour le spectacle qu'offre ces profondeurs , tantôt "Aliens" sur ses courses-poursuites en lieux clos et oppressants.
2/5 pour le deuxième chapitre qui se perd dans des explications excentriques sur le dénouement, malgré un bon début offrant un environnement coloré, aéré, avec des paysages somptueux et quelques concepts intéressants de survie dans des villes englouties.
Le ton sérieux, lent et horrifique du premier chapitre à complètement disparu, laissant place à une aventure légère incroporant des personnages farfelus biens moins réalistes . A croire qu'il s'agit de deux histoires différentes.
Comme à son habitude, Scott Snyder n'arrive pas à conclure ses excellentes propositions (Wytches, American Vampire, Severed en guise d'exemple) . Ca m'embête vraiment car je suis toujours conquis par ses débuts ...
Esthétiquement c'est le Joker le plus terrifiant que j'ai pu voir. L'ironie à son paroxysme, intelligent comme à son habitude et encore plus violent. Faut voir ce dont est capable ce psychopathe ! Même pour un lecteur régulier de "Batman", j'ai été stupéfait sur certaines cases.
Le dessin est exquis, les images sont rudes mais le découpage à l'instar du scénario reste malheureusement assez basique. Bien trop de censures dans les dialogues et quelques blagues qui tombent à l'eau .
Bien évidemment, comme tout bon comics sur le Joker, sa similarité plus que sa dualité avec Batman, est mise au premier plan.
Bon album, ne serait-ce que pour le nouveau coup de crayon sur le Joker, mais pas indispensable .
Ce n'est ni excellent ni mauvais . Juste un bon album pour qui veut une histoire de super-héros moins lissés et manichéens que chez les géants DC/Marvel .
Insultes, coup bas, violence, sang, sexe et immoralité sont de la partie .
Un genre de "the boys", la caricature et l'humour en moins mais qui offre une histoire complète en deux tomes.
Je note ici pour l'ensemble de la série .
Descender commence doucement, et pour un non adepte du genre "Space opera" , il est fortement possible de s'ennuyer, le dessin n'aidant pas . Cependant en lisant les nombreux retours élogieux sur la série et avec un peu de bonne volonté, je me suis accroché jusqu'à la fin de ce premier tome qui se terminera avec suspense et rebondissement, donnant envie de découvrir la suite.
Bien m'en a pris, il s'avère que je n'ai jamais lu une oeuvre aussi intelligente dans le genre, en format comics . Nombreux sujets sont traités de différentes façons . Les nombreuses races extra-terrestres permettent dévoquer tous les sujets sensibles plus facilement mais tout aussi efficacement, tantôt avec humour, tantôt sur un ton plus grave et pathéthique.
On retrouve un peu de "Star Wars", de "I,Robot" et de "Mass effect" pour le côté république galactique et pour le questionnement sur la conscience qui sera le centre du débat entre humanoïdes et droïdes . C'est passionnant.
J'ai en souvenir le tome sur les anciens robots de manutentions (Foreur et Pelleteuse), avec lequel j'ai pris une sérieuse claque émotionnelle. Jeff Lemire sait manier les mots et maitrise son scénario à la lettre.
Les dessins sont plus discutables . L'aquarelle est un choix parmis d'autre mais personnellement je ne l'ai ni trouvé incroyable ni totalement décevant . Il y a de belles planches, mais l'ensemble reste passsable.
Pour conclure, j'ai adoré "Descender" avec tous ses personnages haut en couleur, et c'est prévu de m'attaquer à sa suite "Ascender" qui abordera certainement les mêmes sujets sous un genre différent . C'est avec hâte que je souhaite poursuivre cette aventure du duo Lemire / Nguyen .
Quel plaisir de lecture ! Les auteurs sont passionnés et nous transmettent leur amour après avoir effectué de nombreuses heures de recherches pour se rapprocher au mieux du langage et des moeurs de l'époque. La finesse cohabite avec la rusticité, courtoisie et ordurier font la paire , parfois romantique, souvent sarcastique, toujours dramatique. C'est une écriture de haute volée dans le registre de la piraterie .
Graphiquement, c'est globalement soigné avec des doubles pages magnifiques et quelques cases admirables .Alors certes il y a de temps à autres des erreurs d'inattentions et parfois même du crayonnage, mais ceci n'enlève en rien la qualité général du dessin sur cette oeuvre. Dans certains cas, c'est à couper le souffle tant ça fourmille de détails. On se prend parfois à vouloir être du voyage sur ces îles paradisiaques, jusqu'à ce que l'image suivante d'un équipage fiévreux, affamé et braillard nous rappelle la condition de pirate, prêt à tout pour quelques deniers, deniers qui sont l'espoir d'un meilleur lendemain pour ces rejetés de la civilisation ou de quelques nuits alcoolisées dans les bras de filles de joie pour les plus marginaux .
C'est une aventure palpitante, à déguster délicatement car elle se termine en quatre petits tomes seulement (et c'est très bien comme ça) .
Comment lier l'utile à l'agréable de la meilleure des façons ! J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette aventure, et j'ai revu mon Histoire de France par la même occasion . Je n'ai jamais été aussi intéressé qu'à présent par le règne de Philippe Ausguste, sa création des ribauds, ses querelles avec Richard Coeur De Lion etc ...
Paris, sous le crayon de Ronan Toulhoat est aussi fabuleuse qu'effrayante . Ses personnages sont atypiques, attirants, repoussants bien que parfois présentants des traits similaires, ce qui a pu au tout début, entrainer des confusions . Faute très rapidement corrigée, laissant place à un dessin de toute beauté, très détaillé, fluide et sans détours, parfois caricatural mais jamais grotesque .
Le scénario est également intense et habile . Il est vrai que la grande richesse de l'Histoire de France est un puit sans fond de réflexion et d'imagination pour un auteur talentueux, qui la romancera sans jamais la dénaturer . Place à l'honneur des chevaliers, la trahison des proches, aux fins stratèges et à la corruption des confréries, l'appât du gain et du pouvoir comme source d'existence etc ...
La mise en scène est parfaitement adaptée à une montée en tension tout au long des deux premiers tomes pour une explosion dans le troisième (qui signera une fin de cycle) .
Le quatrième tome est un nouveau départ, malheureusement bien moins passionnant (et dans l'attente d'un cinquième et dernier tome) .
Dans l'ensemble, c'est une excellent lecture . Quatre tomes lus en un week-end, n'arrivant pas à décrocher le nez de ces beaux ouvrages .
Œuvre fictive tirée de faits réels, nous allons apprendre que ce Dust Bowl n’est pas une catastrophe uniquement liée au bon vouloir de dame Nature . Les conséquences de ce phénomène sont l’affaire de ces redneck crasseux pensaient-ils dans leurs buildings … avant de se retrouver devant la soupe populaire, comme tout le monde .
On traverse les Etats-Unis, en pleine « Grande depression » sur fond de ségrégation raciale . La « prohibition » vient tout juste d’être levée . Une époque très difficile, et pourtant on imagine à peine les dégâts collatéraux .
Les dessins détaillés des paysages sont exquis et parlent pour eux (une image vaut 1000 mots dit-on), et les quelques photographies d’archives sont émouvantes . Nous avons droit à beaucoup de contemplation, si bien que les 280 pages sont lues en 1h30 environ . Les paysages sont magnifiques et le voyage à travers les États-Unis donne des envies de « Road trip » . La colorisation y joue un rôle important .
L’histoire du personnage principal m’a énormément plu, et malgré son jeune âge, je me suis retrouvé en lui sur plusieurs points (dont je ne peux aborder sous peine de dévoiler l’intrigue)
Nombreux sujets sont abordés avec plus ou moins d’importance : L’accomplissement humain ou social, la famille, l’appartenance à un groupe, le devoir, le travail, la survie et le rêve américain .
En conclusion
Une belle aventure sans réel « happy end », à une époque difficile des États-Unis . Quelques anecdotes quelconques de certains personnages , qui se révèlent finalement réelles dans le dossier de fin de bouquin, c’est appréciable . On ressort de cette lecture avec un peu plus de considération et d’empathie pour la condition humaine, des plus démunis, de ceux dont on ne parle jamais, sauf pour les dénigrer ou faire du bénéfice . Il s’agit aussi d’un bel hymne à la campagne, à la vie rurale .
Un très bon album, de toute beauté . Le travail des deux artistes est à la hauteur de leur réputation .
Il est préférable d'avoir quelques notions sur le chevalier noir, au risque de passer à côté de la puissance du récit . Ce run est malheureusement trop méconnu, et je le placerai parmi les 5 meilleurs récit Batman que j'ai pu lire, c'est dire la qualité de l'oeuvre . Elle est effrayante (terreur visuelle et psychologique), touchante, poignante même, à tel point que j'ai pu vouer une haine contre le Joker autant que j'ai ressenti une énorme empathie pour lui-même et ses victimes. Geoff Johns et Jason Fabok ont une maitrise sans faille du sujet, ils connaissent et aiment ce qu'ils ont crée sur ce "Batman : Trois Jokers" .
Red Hood et Batgirl sont également des personnages travaillés, avec une certaine envergure sur ce scénario et ne sont clairement pas là pour faire figuration. Ils apportent leurs lots de souffrance et d'espoir, servent de pilliers émotionnels à notre Batou .
Le Joker reste un des plus grand "vilain", toutes séries de super-héros confondues, mais n'est pas à mettre entre les mains des plus sensibles . Quelle violence, quelle folie ! J'adore .
le grand final, de l'action à foison, l'apparation de personnages légendaires, quelques belles planches, pas mal d'humour et un peu d'amour mais il était grand temps que la série s'arrête .
Même si ce dernier tome limite la casse, American Vampire avait perdu en intérêt et en richesse dans son second cycle, de mon point de vue .
L'ensemble reste une agréable lecture et une bonne série à conseiller . Je pense qu'avec 2 tomes en moins, on aurait pu intensifier le plaisir .
2-3 scènes intéressantes et des lieux peu commun pour le genre... et ce sera tout . Le scénario qui ne présente que des adolescents est toujours difficile à prendre au sérieux, surtout dans un thème d'apocalypse zombie .
Le dessin est acceptable, voire appréciable sur certains décors mais les visages sont d'une banalité extrème, pas beaucoup mieux qu'un "tomtom et nana" de mon époque ...
Que ce soit scénaristiquement ou artistiquement, c'est bien en dessous de la série en jeu vidéo qui, elle, exploite parfaitement la psychologie de Clémentine dans un monde détruit, où les humains sont tout aussi dangereux que les zombies . D'ailleurs la menace zombie n'existe presque pas dans ce comics .
En tant que fan inconditionnel de cette série vidéoludique et ayant pris cette petite Clémentine d'un amour presque paternel, je vais poursuivre sur le tome 2 et avec un peu de chance, ce sera d'un niveau tout autre .
Scénario original sur fond d'apocalypse . Un mélange des genres horreur, science-fiction, biblique et societal parfaitement coordonné.
De nombreux personnages, psychologiquement travaillés sans en faire des caricatures comme c'es trop souvent le cas lorsqu'on multiplie les protagonistes .
Le dessin d'Alvaro Martinez sublime le tout, avec un trait à première vue "brouillon" mais qui finalement regorge de détails et offre des doubles pages saisissantes .
Pour faire bref, à l'image de la BD "Le portrait de Dorian Gray" , nous avons droit ici à une nouvelle adaptation qui vaut le détour . Ces récits imagés permettent de faire découvrir et d'appréhender des oeuvres littéraires plus facilement, tout en conservant la richesse des idées mais aussi , dans une moindre mesure la sémantique et la syntaxe . Et puis, si on peut ajouter l'appréciation de l'art du dessin, c'est tout bénéf .
Dans d'autre cas, il s'agira d'une piqûre de rappel afin de raviver la flamme d'une lecture passionnante mais lointaine .
Premier point positif, la couverture assez classe avec un effet brillant sur le titre . Second bon point, les dessins sont de qualité, surtout les tortues en elle-même à vrai dire. Troisième et dernier retour appréciable sur ce comics, la mise en scène de chacune des morts des tortues qui image parfaitement leur caractère individuel . A noter également le petit effet de surprise sur le Ronin choisit .
Le scénario quant à lui, si on enlève la mort de nos héros, est assez basique . Une histoire de revanche, sur l'honneur et la rivalité des clans ancestraux . Le grand vilain est d'une platitude infernale, j'en avais même raz le bol de lire ses interventions qui n'apportent rien à l'histoire, et encore moins au charisme qu'un antagoniste principal se doit d'avoir pour être apprécié ou détesté .
L'ère post apocalyptique cyberpunk est plutôt réussi, mais les couleurs choisis contrastent clairement avec l'ambiance générale du titre . Bien trop coloré et propre à mon goût . J'aurai aimé des images plus ternes, des personnages plus sombres, repoussants et impressionnants, des psychologies plus travaillées, avoir en dessin un monde aussi malsain qu'ils le décrivent . Seules les tortues et April respectent le genre post-apo/cyber .
Côté négatif, j'en attendais bien plus pour une référence sur les tortues ninja . Je n'ai pas pris la claque attendue, comme on peut la recevoir de certaines références sur d'autres personnages ou d'autres thèmes . Ca reste néanmoins une bonne lecture, mais à réserver aux fans
Protagoniste attachant, très bien écrit , qui aura eu toute mon empathie durant cette terrible enquête . Faut dire que ça démarre très fort (voir illustrations), et le rythme reste le même du début à la fin, jouant tout du long avec nos émotions . L'affaire se révèlera aussi terrifiante que poignante, et ce pour tous les personnages croisés au cours de cette mésaventure .
Le dessin restera certainement le point faible par moment, où l'on peut voir que certaines cases sont baclées . Ca reste globalement de bonne facture, si on adhère au style . A noter tout de même que certaines planches font frissonner de par leurs symboliques ou leurs violences .
Artistiquement c'est superbe . Pas une seule page ni même une bulle n'est ratée . C'est un plaisir pour les yeux à chaque instant . Ce noir et blanc teinté de rouge, bien qu'il soit un style déjà utilisé dans plusieurs oeuvres , est de toute beauté . Marini au crayon, c'est vraiment la grande classe .
Le scénario est basique, les scènes et la mise en page sont classiques et l'écriture peut-être un peu trop simple surtout pour l'époque à laquelle se déroule les évènements . Cependant la beauté du dessin provoque l'envie, le désir de découvrir ce qu'il se trame derrière cette page et ça se lit finalement très bien .
J'attends de lire le tome 2 pour réhausser la note si le scénario évolue .
One shot sous la forme d'un recueil en l'honneur du premier amour de Spidey : Gwen Stacy . J'ai aimé la mise en scène, le dessin reconnaissable de Tim Sale (avec notament ce défaut majeur des visages semblables, masculin comme féminin) ,la présentation rapide de chacun des vilains historiques jusqu'à l'antagoniste suprême de l'homme araignée .
Bien évidemment, malgré le thème bouleversant de ce "Spider-Man Bleu", il en reste pas moins une lecture facile avec l'humour habituel destiné aux "teenagers", pouvant être perçu comme ringard de nos jours ou référence de cette époque (début 2000).
Il peut se lire indépendamment des autres comics Spider-Man, mais n'est pas la meilleure entrée en matière car survole de nombreuses précédentes aventures amenant au drame Gwen Stacy .
Le dessin de Marini flatte la rétine . Le paysage méditerranéen, les corps sensuels, la bravoure et la souffrance, la trahison et le charnel, tout est clairement retranscrit, sans détour .
Le scénario se basant sur des faits historiques est un atout appréciable, mais est trop rapidement expédié . J'aurais aimé un développement plus détaillé sur la psychologie des personnages et des moeurs de l'époque .
L'anachronisme de l'écriture peut surprendre et désservir l'immersion du lecteur .
Il reste un bon album, et j'ai tout de même hâte de découvrir la suite des aventures de nos jeunes héros .
Un duo d'artiste extraordinaire au service du chevalier noir .
On y retrouve tous les vilains, suspectés l'un après l'autre dans cette affaire de kidnapping, avec une courte présentation de chacun d'entre eux pour le nouveau lectorat .
Loeb fait également référence à de nombreuses oeuvres cultes de Batman pour donner encore plus de volume à son scénario .
Lee, est je pense, au sommet de son art . Le dessin est époustouflant, il faut bien évidemment adhérer à son coup de crayon spectaculaire voire provocateur .
Du tout bon, pour les amateurs comme pour les néophytes .
Pris individuellement, les tomes "Criminal" vont de bons à excellents . Cependant, difficile de trouver un fil rouge cohérent et c'est là le gros point noir de la série . Il lui manquait ce petit plus qui l'aurait propulsé au rang de série "inoubliable" .
Pris individuellement, les tomes "Criminal" vont de bons à excellents . Cependant, difficile de trouver un fil rouge cohérent et c'est là le gros point noir de la série . Il lui manquait ce petit plus qui l'aurait propulsé au rang de série "inoubliable" .
La série perd de sa puissance et en intérêt depuis le tome 5 (fin du premier cycle) . Je peine à la terminer, j'y vais même à contre-coeur sur le dernier tome, et c'est bien pour faire honneur à ses débuts excellents et au travail d'Albuquerque que je me donne ce mal .
A l'instar de son "Frankenstein", Georges Bess excelle une nouvelle fois dans l'adaptation d'un classique de la littérature .
C’est une retranscription fidèle d’un point de vue scenaristique , avec forcément une peur psychologique moins présente et une tension quasi absente (l’action étant privilégiée) , la faute à une petite BD de 60 planches et des couleurs vives, contrairement au film .
Cependant tout fan du film s’y replongera avec plaisir car on y retrouve les mêmes dialogues, certains plans identiques et une Ripley réussie artistiquement .
Je viens de finir « Black Monday murders » tome 1 et 2 . Le 3 n’est toujours pas sorti .
Le dessin qui reprend le style et les codes du genre "polar" est une franche réussite . Les personnages, nombreux sont tous reconnaissables au premier coup d'oeil et les expressions du visages sont parfaitement identifiables . De ce fait, il est plus aisé de partager les émotions avec les protagonistes .
Au scénario , c’est Jonathan Hickman et il s'agit de sa deuxième œuvre que je lis, et franchement c’est une lecture tout sauf reposante . Un mélange de faits réels et de fantastiques . Beaucoup de détails, de dates, de personnages à retenir . Des informations qui nécessitent une très bonne culture ou une recherche approfondie sur la religion, l’histoire et la finance .
De plus, nous avons droit à une mise en page des plus originales avec de (trop ?) nombreuses annexes qui permettent d'embarquer encore un peu plus le lecteur dans cette enquête occulte .
Hickman a sa vision qu’on pourrait qualifier de « complotiste » qui de ce fait, ne plaira pas aux plus terre à terre .
Le scénario alambiqué et la mise en forme ont presque eu raison de ma patience à mi chemin du comics . J'ai finalement décidé de m'armer d'internet, quite à sortir de ma lecture parfois même une trentaines de minutes afin de comprendre et connaitre les tenants et aboutissants de plusieurs sujets traités .
Une lecture difficile donc, mais oh combien enrichissante si tant est que l'on affectionne les théories du complot à caractère théologique .
Personnellement, je trouve que c'est le meilleur tome jusque là . Les artistes ont la maitrise de leurs personnages populaires et nous offrent ici un chef d'oeuvre du polar en comics . Tout y est, la violence physique et psychologique, l'amour et l'amitié, l'honneur et la trahison, les conséquences sociales d'un milieu corrompu, le travail d'enquête et un dénouement parfaitement contrôlé avec toutes les réponses aux détails disséminés tout au long de l'histoire .
Une excellente lecture et relecture .
Retour au source du polar avec comme protagoniste , un personnage croisé rapidement dans le tome 2 .
Quelques rebondissements bien sentis, le scénario nous tient en haleine tout du long avec cependant une fin assez abrupte , qui n'apporte pas forcément toutes les réponses ou au moins quelques détails importants que j'aurai apprécié connaître .
L'originalité de cette histoire, c'est l'intervention régulière d'un personnage de comics (crée par le personnage principal qui est auteur de comic-strip) qui servira de conseiller, voire de conscience dans les choix de son propriétaire .
Une enquête prenante et surprenante ,toujours autant de violence et plus de sexe qu'a l'accoutumée raviront d'avantage les plus virils d'entre nous .
On reprend les mêmes ingrédients, à savoir violence, stratagème subtile, amour et rancune pour un résultat toujours aussi excitant grâce à un scénario focalisé cette fois-ci sur des personnages secondaires du premier tome, dans un genre qui se rapproche plus de "revenge movie" que du polar .
Un cran deça des deux premiers volumes, cependant il reste très intéressant puisqu'on nous apprend les origines de certains personnages influents de la série .
Il permet également d'apporter une touche sentimental à ce milieu criminel , et gagnera en importance une fois lu les numéros suivant .
Frank Miller crée une fiction basée sur la bataille des thermopyles, et accessoirement sur celle des Salamines . Deux batailles légendaires grâce à leur génie stratégique, la bravoure de ses guerrier, l'honneur et la gloire d'une nation . Frank Miller ajoute à cela le respect et la culture de la famille, le prix de la liberté par le sacrifice . Des thèmes qui ont toute mon admiration, qui me font me sentir Homme et aimer l'Histoire .
Frank Miller avec son style graphique unique et sa verve, érige au rang de mythe cette résistance Grècque face à l'envahisseur Perse . J'ai d'abord vu le film une fois, deux fois, trois fois avant d'obtenir l'oeuvre originale en comics . Aujourd'hui, j'apprécie d'autant plus le travail effectué par le réalisateur Zack Snyder qui a compris l'essence même de ce comics, de l'image à l'écriture . Tout a été parfaitement repris, la musique en plus pour renforcer s'il le fallait, encore un peu plus le côté épique de l'oeuvre .
Chef d'oeuvre !
Sean Murphy, ici auteur complet, signe un véritable récital avec ce "Batman White Knight" . Son travail n'est plus à présenter, un coup de crayon qui est une de mes références quand je pense au mot "Comics", et une écriture qui tire du côté du roman social, de la satire . Avec un joker guérit de sa folie, représenté en tant que fin stratége et parfait populiste, un Batman décrié par la population de Gotham pour ses interventions destructrices et sa violence expansive, un rôle clé et une psychologie travaillée pour des personnages habituellement secondaires ou encore ses nombreuses références (parfois discrètes et fondues dans le décors) aux différents Batman parus précédemment en comics ou au cinéma, Sean Murphy régale . Mention spéciale pour les batmobiles, jamais aussi bien dessinées qu'ici .
J'émets simplement une réserve sur le dernier chapitre qui perd malheureusement tout son réalisme et sa profondeur , laissant place à ce qui se fait de plus classique dans le comics de super héros : l'extravagance . Ce qui eu pour effet de me sortir un petit peu du scénario . Heureusement, le dénouement est parfaitement bien géré, revenant sur un fond plus mature et laissant une fin ouverte pour le prochain épisode .
A mon tour de suivre l'avis du camarade Bourbix :
-Confusion à tous les niveaux, si bien que j'ai du mal à savoir où Jeff Lemire veut nous emmener . Je veux bien qu'il s'agisse d'une fin ouverte, mais ça ne m'intéresse même pas de me questionner sur le sujet .
Et c'est bien dommage car l'ambiance générale est excellente . La peur psychologique bien amenée, oppressante .
Le premier tome manquait de rythme, cependant comme tout début d'histoire, il faut bien posait les bases .
Le deuxième gagnait en rythme, apportait un peu de profondeur au scénario et l'action était variée . Tome intéressant .
Ce troisième tome est malheureusement le moins bon de tous . Le scénario n'avance pas d'un iota, l'action est omniprésente et redondante, brouillonne très souvent . Je me suis parfaitement ennuyé . Je pense que le 4ème tome s'il y a, sera déterminant dans la suite de ma lecture "Nier Automata" . Il faudra un numéro franchement haletant, bien au delà de ce que j'ai pu voir jusqu'alors , et honnêtement je n'y crois plus trop .
Même en tant que fan aveugle sur le nom "Nier", je décroche .
Reste le dessin, toujours aussi attractif que ce soit pour la direction artistique des protagonistes ou de l'univers post apocalyptique / Futuriste / Numérique.
Dépaysement total avec cette aventure ! Que c'est beau ! Retrouver un Manhattan où la nature a repris ses droits et tous les ingrédients propre au très célèbre Kong, c'est franchement jouissif .
Ajouter à cela un récit basé sur l'exploration avec d'un côté des aviateurs de l'US air Force (avec son lot de bolides en tout genre et ses Pin Up au caractère bien trempé, c'est franchement séduisant) et de l'autres des aventuriers scientifiques pour qui ce nouveau territoire est une source d'information paradisiaque .
Une belle réussite ce premier tome !
Ce tome révèle une fois de plus le côté nymphomane de Claudia qui petit à petit commence à accepter ce trait de caractère jugé honteux par notre société .
Toujours aussi sexy, et malgré le fait qu'il y ait moins de scènes sexuelles que dans le premier tome, le dessin est un peu plus explicite .
Je suis mitigé pour ce dernier tome . Autant j'ai apprécié les réponses aux questions des deux précédents volets, ainsi que le dénouement, autant j'ai trouvé l'écriture assez naïve et répétitive (comme peuvent l'être les livres jeunesses pour aider le lecteur à bien comprendre) . Quelques facilités scénaristiques avec des changements radicaux de comportement pour certains personnages, dans un laps de temps très court .
Malgrè cela, l'ensemble de l'oeuvre reste une bonne lecture, un huit clos extrèmement violent avec des adolescents, un scénario qui se tient du début à la fin et surtout des dessins somptueux, avec un haut degrè de détail .
Ce récit a été imaginé à partir de l'histoire de famille de l'auteur . Une famille où le caractère héréditaire majeur est la violence (et c'est peu dire quand on connait le travail de Jason Aaron) . Une histoire courte qui se parcourt rapidement du fait d'une action omniprésente . Malheureusement la psychologie des personnages n'est pas ou peu développée, bien trop caricaturale pour nouer une quelconque empathie envers la famille Rath malgrè les malheurs et la tragédie qui les touche . Un scénario vite lu, vite oublié . Quelques scènes choquantes resteront néanmoins en image un certain temps et serviront de référence dans l'échelle de la violence pour mes prochaines lectures .
Côté dessin, c'est raccord au scénario . Rapide, efficace et certainement pas dans la recherche du détail puisque le ton de ce comics varie entre fluidité et rapidité . Un duo qui se complète parfaitement, avec la même idée de ce que sera ce comics, un one shot impulsif .
LE run qui permettra la naissance de l'excellente ligne éditoriale "New 52" , relançant chacun de nos héros favoris depuis leurs origines jusqu'au dernières aventures.
Le dessin de Andy Kubert est comme toujours excellent, vif et dynamique, il permet d'apprécier pleinement les actions de Flash .
Côté scénario, Geoff Johns expose des thèmes intéressant comme la famille, les voyages temporels, les mondes alternatifs, les conséquences de la monopolisation du pouvoir etc… Mais malheureusement il n'éffleure que chacun de ses sujets sans jamais approfondir (certainement dû à des consignes marketing et budgetaires) . Flashpoint reste tout de même agréable à lire , mais j´en voulais un peu plus
Gros pavé qui contient :
-Punisher Born (bien) : Frank Castle pendant la guerre du Vietnam, avant d'être le Punisher
-Punisher au commencement (très bien) avec Lewis LaRosa au dessin , c'est superbe . La Mafia italienne et la CIA en prennent pour leur grade
-Punisher Kitchen Irish (bien) : Gangs Irlandais aux méthodes terrifiantes, racisme et héritage . Cocktail explosif !
-Punisher Mère Russie (bien) : Guerre du nucléaire, arme chimique et vaccin humain .
-Punisher The Cell, qui est un one shot hors série . Un de mes récits favoris du Punisher .
S'il y a des "runs" à lire sur le Punisher, ce sont clairement ceux-là (édités en intégrales Marvel Icons comme ici, en format Deluxe ou encore en Max Comics tome par tome). Une violence sans borne, un Punisher peu méthodique, tout dans la testostérone et les explosions . C'est sanguinolant, baignant même parfois dans le caricatural sans que ça devienne grotesque pour autant comme on peut le voir avec le run de Dillon .
Cet arc appelé "Punisher Max" est vraiment ce qui se fait de mieux sur le personnage, avec une bonne qualité scénaristique et artistique, globale . Très content de cette lecture, car j'ai régulièrement été déçu par les histoires du Punisher par la tournure ridicule que prenaient certaines scènes .
Je ne pensais pas m'accrocher à ces deux personnages aussi longtemps, faut dire que le travail réalisé sur la personnalité des deux compères est remarquable . Ils ont une vie tout à fait banale en dehors de leurs enquêtes, nous pouvons très facilement nous identifiés à chacun d'entre eux et c'est à mons avis ce qui tranche avec un polar raconté de manière plus classique où l'on suit uniquement l'intrigue et un personnage hors du commun .
Sur ce troisième opus, on retrouve une direction artistique proche du premier, et finalement je me suis habitué au trait, jusqu'à l'aimer .
L'idée d'éditer un "one shot" court sur chaque vilain du Gotham, de découvrir leurs origines afin de mieux cerner leur profil, le tout avec des dessins au goût du jour, est à mon sens une initiative louable . Avec une superbe cover pour chacun d'entre eux, est une possibilité d'aller chercher des antagonistes moins populaires mais tout aussi important pour les fans et collectionneurs que nous sommes, tout est réuni pour en faire une belle ligne d'édition .
Le moment de la lecture arrivée, je suis ravi de découvrir le dessin de Javier Fernandez qui s'inspire franchement de celui de Sean Murphy, un trait que j'affectionne tout particulièrement . Un dessin détaillé, dynamique et coloré tout en conservant l'aspect sombre d'un Batman grâce au travail sur les ombres et le noir.
Le scénario quant à lui est tout à fait banal, ce n'est pas un récit qui marquera l'Histoire de Batman, ni même celle de Double-Face . On apprend pas grand chose, ses origines tiennent sur une planche ... C'est dommage pour une édition qui justement se destine à cet objectif . Quitte à découvrir le personnage, autant lire "Un long Halloween", récit culte du chevalier noir de surcroît, avec lequel on découvre également les débuts de Batman en tant que grand détective .
Une belle BD érotique (et non pornographique) au scénario humoristique, parodique . Les courbes sont voluptueusement naturelles, exquises surtout lorsqu'elles sont habillées et laissent notre imagination faire le reste .
On est loin d'une vulgaire représentation de la femme aux formes disproportionnées . J'apprécie ce côté "distingué" dans l'esthétique . Les dialogues quant à eux, sont tournés vers la caricature et la dérision . Une histoire qui ne se prend pas du tout au sérieux, qui permet de passer un agréablement moment de gaieté .
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ici nous sommes face à un chef d'oeuvre . J'ai pris le temps de déguster cette lecture sur plusieurs jours, notamment grâce à un Ram V qui excelle dans la narration . Chaque mot, soignement choisit et délicatement posé apporte de la profondeur au récit, le genre d'écriture qu'il n'est pas commun de trouver en comics, qui n'est pas à la portée d'une première lecture, qui ne laisse pas insensible .
Pendant trois jours, j'ai regardé, observé, contemplé chacune des planches dessinées par Anand Rk et colorisées par John J. Pearson . Le style se rapproche d'un Dave McKean (Arkham Asylum) et traduit à merveille ce Jazz fiévreux joué dans des bars à l'air moite et enfumé . Les couleurs subliment le personnage sombrant dans la folie, ou atteignant l'extase selon ce que l'on ressent de ces interventions métaphoriques de monstres lovecraftiens . Une lecture avec laquelle on perd le fil du temps, voire le rapport à la réalité, une sensation étrange de flottement sprirituel subsiste tout au long de l'histoire .
On pourrait facilement faire une comparaison avec "Soul" de chez Disney/Pixar, en version adulte, onirique et horrifique . Le scénario pose la réflexion sur l'abandon de soi afin d'atteindre le génie, la lumière ou encore un plan d'existence parallèle selon votre affinité . Plus matérialiste et réaliste, "Blue in Green" témoigne des conditions de vie de ces artistes dont l'art et le génie sont incompris , où le succès n'arrive que bien trop tard après la déchéance et ont au mieux la mort pour ultime reconnaissance .
Une oeuvre d'art moderne . Signée Ram V 2023 sur mon exemplaire :D . D'ailleurs le bouquin n'est pas en reste avec ce vinyle présentant quelques reliefs au toucher .
Un récit complétement déjanté avec une certaine morale sur le rapport humain/animaux . Les premières pages donnent le ton, une violence immédiate sans ménagement pour le lecteur . Les idées sont véhiculées par des dialogues parfois vulgaires, souvent humoristique et servent toujours l'histoire (aucun temps mort ni discours vides de sens), il y a tout un dictionnaire canin à s'approprier . Les artistes ont réussi à faire de ses chiens, des personnages intéressants sans tomber dans l'émotionnel ou le ringard . Le scénario tient la route et on suit volontiers nos compères jusqu'au dénouement .
Le bémol de ce comics, ce sont les arrière-plans de certaines pages qui font comme un effet d'impression de mauvaise qualité .
J'étais resté sur 3 dernières bonnes histoires du Punisher, celle-ci est en-deçà à tous les niveaux malheureusement . Le dessin me parait vide, tout se ressemble, les personnages sont fades, les scènes sont figées et en prime Frank Castle a des allures de vieil émo... Il est presque un second rôle oubliable .
"La Section" se déroulait pendant la guerre du Vietnam, ici avec "Soviet" c'est honneur à l'Afghanistan, encore plus violent, une violence à outrance sans trop de répit pour le lecteur, ce qui aboutit à une certaine banalisation au fil de la lecture, et peut-être est-ce l'effet recherché par Garth Ennis, de montrer le monde tel qu'il est finalement, où l'horreur n'est plus qu'un simple fait divers qu'on oublie en attendant le suivant très prochainement .
Pas une lecture qui me restera en souvenir des années .
Découverte de Daredevil en comics avec ce run de Miller . Je pensais que ce gros format serait indigeste mais finalement la lecture fut rapide pour deux raisons : L'écriture concise et une mise en scène dynamique .
Si scénaristiquement ce Daredevil peut paraître sombre par moment, les couleurs n'aident pas à dramatiser ces instants . Bien évidemment c'est l'époque qui veut ça, on est sur des couleurs criardes, presque ringardes si l'on compare au présent (2023) . Cependant on peut noter une évolution du dessin et du colorama tout au long de l'histoire avec notamment une meilleure maîtrise de la gestuelle, des expressions du visages ainsi qu'un apport considérable des jeux d'ombre.
On peut aussi remarquer qu'on est bien dans une intégrale de plusieurs "issues" , car toutes les 10-15 planches on nous rappelle qui est Daredevil et pourquoi ... Légèrement pénible, mais compréhensible .
Sinon les personnages secondaires sont interessants et on apprécie chacune de leur intervention . Heather est désirable, Foggy apporte la touche sensible et humaine avec ses faiblesses et ses doutes, Elektra impitoyable, Fisk intraitable, Turk le vilain grotesque, Bulleyes le meilleur ennemi pour qui on aurait presque de l'empathie etc ...
Pour finir, je pense que le Daredevil de Frank Miller est un excellent point d'entrée qui fixe les bases . Cependant j'émets des réserves sur le dessin et surtout les couleurs pour un jeune lectorat qui souhaiterait apprécier immédiatement du Daredevil en 2023 après avoir regardé la série .
Un épisode plaisant sur les origines d'Oswald Cobbelpot . Une histoire dramatique, une vie difficile, un personnage atypique qui connaît une enfance très douloureuse . Le Pinguoin sucite de temps à autre de la pitié, avant que sa violence vengeresse n'éclabousse une nouvelle fois de larme et de sang, Gotham .
Oswald n'arrive pas à chasser ses démons, et au moment même où l'on croit qu'il peut devenir une personne honorable, respectable, il replonge naturellement dans ses travers, provoquant maladroitement, par instinct, le pire des actes .
Le dessin est moderne, très bon de manière générale, parfois superbe . J'ai adoré ce ton brumeux et mélancolique, tout en nuance de gris et sépia lorsque ses souvenirs refaisaient surfaces . Pour le présent, c'est sombre, avec de rares moments clartés cohincidants avec les brefs instants d'espoirs qu'on peut avoir pour le personnage .
Les visages des parents ne sont jamais dévoilés, ils sont simplement comme "personnifiés" avec le père indifférent voire écoeuré, et une mère aimante, surprotectrice . La seule personne qui aura droit au respect dans cet album .
On notera également deux brèves apparitions du Joker, toujours plus loufoques . Tordant .
Un récit intéressant et prenant pour un personnage qui le mérite, un des vilains les plus emblèmatiques de chez DC .
Très bon album qui vient s'intercaler entre les tomes 2-3 de la série régulière . Cela fait du bien de retrouver cette qualité après des tomes 6 et 8 assez moyen .
J'apprécie toujours autant la découverte de nouvelles espèces de vampires, ce petit côté éthologique est satisfaisant .
Ajouter à cela que je découvre Sean Murphy au dessin, c'est tout bonnement excellent . Un trait très typé "polar", dynamique, précis, sexy ... Bref j'ai ajouté cet artiste dans ma liste des tout meilleurs .
Petite déception, un arc qui mise tout sur l'action et qui pourtant n'avance pas vraiment sur le scénario si ce n'est en toute fin de chapitre, un léger suspense .
Les évènements spatiaux n'étant pas came, j'ai franchement moins apprécié ce tome, mais je comprends que le scénariste passe par là, puisque nous avons visité toute l'Histoire de l'Amérique depuis la création de Skinner Sweet . Quant à Pearl Jones, toujours aussi charismatique !
Premier arc bouclé, le second commence sur de bonnes bases . Un dessin dynamique, une histoire sombre mettant en scène un nemesis redoutable sur lequel on ne sait pas grand chose pour le moment (si ce n'est qu'il est craint de tous, effroyable et très puissant) et dont on espère une rencontre prochaine , forte en émotion et en action .
Il s'ait ici d'un tome un peu plus lent, une mise en place du scénario, peut-être le calme avant la tempête .
Hâte de découvrir la suite .
A bientôt 35 ans j'entame seulement aujourd'hui la lecture du cultissime "Astérix" . Le constat que j'en sors pour une découverte en 2023 d'un des monuments de la bande dessinée Franco-Belge est le suivant : De belles couleurs et un trait qui devait certainement être en avance sur son temps ou au moins dans ce qui se faisait de mieux, puisqu'il est toujours très agréable de tourner les pages aujourd'hui et de s'accorder quelques secondes sur certaines cases .
C'est drôle, bien raconté, avec un vocabulaire désuet par moment faisant tout le charme de l'écriture . Le scénario grand public permet d'être compris et apprécié par le plus grand nombre, mais personnellement ça ne m'a pas spécialement emballé comparé à un "Rahan" par exemple, avec lequel on apprend et enrichit notre savoir sur l'évolution de l'Homme tout en découvrant d'intrépides aventures ( Cependant ce dernier visait peut-être un public plus adolescent ) .
Un récit à lire pour n'importe quel amateur de bande dessinée, ne serait-ce que pour l'Histoire de la BD Franco-Belge .
Un roman graphique qui a pour thème principal la société de consommation, en poussant l'idée jusqu'à son extrème . Sujet traité régulièrement dans de nombreux médias, il en reste pas moins très intéressant dans ce récit qui ajoute une (grosse) touche de science-fiction à son scénario . L'ambiance des années 80 est parfaitement retranscrite tant sur la façon esthétique d'abordée la science-fiction que sur les traits des personnages et du décors, en utilisant une large palette de couleurs criardes . On y retrouve le côté psychédelique d'un "Requiem for a dream" à travers la recherche maladive du bonheur, souhaitant annihiler toutes formes de tristesses, colères ou autres sentiments négatif via la surconsommation d'objets inutiles, au détriment des essentielles vie de famille, santée et liberté . La recherche du plaisir continuel coûtera très cher à certains .
Un roman graphique poussant à la réflexion sur notre façon de vivre, qui joint l'utile à l'agréable en apportant un réel plaisir visuel .
Voyage dans le passé du Punisher, ses débuts en tant que jeune lieutenant dépêché sur le sol Vietnamien dans un conflit où les Etats-Unis se sont embourbés . Un épisode qui se veut bien plus réaliste que ce qu'on a l'habitude de lire sur cet anti-héros, Frank Castle n'agit pas seul, est à l'écoute de ses camarades, semble plus vulnérable sans pour autant montrer la moindre faiblesse dans ses prises de décisions . Il se comporte en leader et non en vengeur solitaire .
La mise en scène accentue le réalisme du récit du fait qu'on assiste à un entretien entre un journaliste/écrivain et d'anciens camarades de la section de Frank, dont l'objectif est d'obtenir des informations sur cette opération Vietnam . L'action qui s'y déroule est donc narrée par ses vieux collègues, grâce à leurs souvenirs qui s'entremêlent, un peu à l'image d'une rencontre entre vieux copains d'écoles se remémorant leurs exploits d'antan .
Garth Ennis en profite pour y critiquer l'intervention américaine, leurs méthodes de destruction massive (il parle d'un rapport de plusieurs tonnes d'obus pour un seul vietnamien tué) mais aussi la capacité des médias à embarquer la populace dans un mélodrame pro-US afin de gagner leur confiance et légitimer les attaques meurtrières du gouvernement . La lecture de cet artiste est toujours enrichissante et fascinante par son écriture à la fois simple et critique, souvent controversé surtout pour un super-héros américain .
Côté dessin, je trouve que d'un point de vue général, Garth Ennis s'est très souvent entouré de dessinateurs assez indifférents (par rapport à sa notoriété j'entends, je pense qu'il pouvait trouver mieux) . Le trait est simple, ne se démarque pas mais reste tout à fait correct, sans défauts majeurs ni planches extraordinaires .
En somme, nous avons affaire à un récit de guerre et d'occupation tout à fait basique avec son héros de guerre réalisant quelques prouesses . C'est le talent de l'écrivain qui fait la différence avec une maitrise parfaite du "storytelling" .
Ayant apprécié le premier tome à sa lecture il y a un petit moment déjà, je n'arrivais pas à mettre la main sur les deux derniers à prix raisonnable . Chose faite il y a peu, j'ai pu enchainer et terminer cette histoire sordide, tirée en partie de faits réels . Voir ce lien pour plus d'information : https://fr.wikipedia.org/wiki/Waverly_Hills_Sanatorium
Tout d'abord, de superbes couvertures qui promettent beaucoup, provoquent l'angoisse et laisse penser à une histoire d'hopital hanté . L'aventure commence par la triste réalité d'une époque où la tuberculose sévissait de plein fouet et on suit la petite Cora qui a le privilège d'être placée grâce à sa mère aimante, au sanatorium de Wavery Hills, établissement renommé pour ses résultats . C'est ici la seule bonne nouvelle à laquelle on aura droit tout au long de l'histoire, dont la déception, la cruauté et la folie vont crescendo . Comme si la maladie n'infligeait pas suffisamment son lot de douleur, l'Homme et ses vices anéantiront tout sursaut d'espoir et provoqueront dégoûts, révultions et colère .
Les dessins de RAFFAELE sont pertinents, ils intensifient le récit et on reste parfois quelques minutes sur une planche qui provoquera chez le lecteur un sentiment très fort ,que ce soit l'amertume, le désir, le dégoût ou l'affliction ... Toute la palette d'émotion est maitrisée par l'artiste . BEC-RAFFAELE est un binôme qui s'est parfaitement trouvé, complémentaire dans la manière de partager les impressions avec son public . Car si le scénario aborde déjà des thèmes difficiles, liant la réalité et le fantastique, le dessin l'accompagne admirablement en instaurant une atmosphère pesante, malaisante sans tomber dans l'absurde, simplement en évoquant par le dessin, des croyances populaires .
J'ai franchement adoré ma lecture, ce que j'ai vu et "entendu" . Une histoire courte en trois tomes, permettant de développer suffisamment l'intrigue sans tirer sur la longueur , au risque de perdre en intensité .
Ayant apprécié le premier tome à sa lecture il y a un petit moment déjà, je n'arrivais pas à mettre la main sur les deux derniers à prix raisonnable . Chose faite il y a peu, j'ai pu enchainer et terminer cette histoire sordide, tirée en partie de faits réels . Voir ce lien pour plus d'information : https://fr.wikipedia.org/wiki/Waverly_Hills_Sanatorium
Tout d'abord, de superbes couvertures qui promettent beaucoup, provoquent l'angoisse et laisse penser à une histoire d'hopital hanté . L'aventure commence par la triste réalité d'une époque où la tuberculose sévissait de plein fouet et on suit la petite Cora qui a le privilège d'être placée grâce à sa mère aimante, au sanatorium de Wavery Hills, établissement renommé pour ses résultats . C'est ici la seule bonne nouvelle à laquelle on aura droit tout au long de l'histoire, dont la déception, la cruauté et la folie vont crescendo . Comme si la maladie n'infligeait pas suffisamment son lot de douleur, l'Homme et ses vices anéantiront tout sursaut d'espoir et provoqueront dégoûts, révultions et colère .
Les dessins de RAFFAELE sont pertinents, ils intensifient le récit et on reste parfois quelques minutes sur une planche qui provoquera chez le lecteur un sentiment très fort ,que ce soit l'amertume, le désir, le dégoût ou l'affliction ... Toute la palette d'émotion est maitrisée par l'artiste . BEC-RAFFAELE est un binôme qui s'est parfaitement trouvé, complémentaire dans la manière de partager les impressions avec son public . Car si le scénario aborde déjà des thèmes difficiles, liant la réalité et le fantastique, le dessin l'accompagne admirablement en instaurant une atmosphère pesante, malaisante sans tomber dans l'absurde, simplement en évoquant par le dessin, des croyances populaires .
J'ai franchement adoré ma lecture, ce que j'ai vu et "entendu" . Une histoire courte en trois tomes, permettant de développer suffisamment l'intrigue sans tirer sur la longueur , au risque de perdre en intensité .
C’est une ode à la vie, sur fond de culture indienne , c’est sympa mais pas extraordinaire . C’est vrai que je n’ai pas lu souvent d’histoire qui sont un hymne à l'existence à travers le regard de la mort, c’est original de ce point de vue . Plusieurs destins se croisent, les croyances hindous et la réalité, la mort, la vie et ses souvenirs , le tout sublimé par des couleurs chaudes aux nuances de violet, qui accentuent l'aspect poétique, chimérique et abstrait . Le dessin est quant à lui, assez inégal avec de temps à autres de gros ratés . Le trait "croquis" est bien évidemment volontaire, mais n'en reste pas moins trop approximatif avec des erreurs d'échelle et de position (voir illustrations) . Certaines planches sont agréables à observer , cependant trop peu nombreuses et pas non plus exceptionnelles .
"Laila Starr" reste un récit original, bien écrit sur un sujet philosophique cotoyant le fantastique et la réalité dans une culture indienne très agréable à découvrir .
Plusieurs histoires plus ou moins courtes liées par un objet que l'on peut prétendre d'infortune, qui se partagera de mains en mains durant plus d'un siècle d'histoire du grand ouest américain .
On apprécie la palette très élargit de talents présent dans cet album, au service d'un intérêt commun : Une ode au genre Western.
On y retrouve des contrées sauvages, des trappeurs, des indiens, la maladie, les guerres, la prostitution, et surtout la mort dans chacun des récits, parfois très violent .
Une lecture très agréable, que je garderai un moment en souvenir .
D'abord interpellé par cette couverture flamboyante, le synopsis à terminé de me convaincre . Cette oeuvre de Jonathan Hickman est un petit bijoux visuel, esthétiquement originale, artistiquement superbe . Cependant quelques défaut viennent ternir son image .
A propos du scénario, nous traversons le temps pour participer à cette uchronie révolutionnaire dont l'objectif est d'oeuvrer pour le bien de l'humanité . Les religions, la politique et le genre humain en prennent pour leur grade à travers des tirades qui n'en finissent plus, parfois intéressantes et malheureusement trop souvent verbeuses (à tel point que plusieurs fois nous sortons du domaine de la bande dessinée pour un genre théatral) . Le lecteur, s'il n'est pas à 100% de ses facultés peut très rapidement se perdre, s'ennuyer ou pire , s'endormir . L'histoire prend un temps non négligeable à se mettre en place pour finalement très peu d'action (Il y a pourtant matière à faire avec cette période historique), et surtout pour un dénouement qui tombe comme un cheveux sur la soupe .
Scénario qui va traiter de thèmes difficiles tel que la mort, la rédemption, l'acceptation et la remise en question de soi , sa place dans la société etc ... Tout cela sur fond d'histoire d'amour traditionnelle entre le beau gosse du lycée et sa meilleure amie marginale .
L'auteur parvient parfaitement à jouer avec les sentiments contraires, use de nombreuses références culturelles (Ghost avec Patrick Swayze, le destin de Lisa, Angelina Jolie et quelques autres) et intègre des discours (trop) explicites dans un monde onirique pour ne pas perdre complètement le lecteur . Guillem March s'amuse également à nous déboussoler visuellement en passant d'une scène semi érotique à un évênement tragique, puis du réalisme au fantastique en quelques cases . Cette "Karmen" n'est pas dénuée d'humour, même s'il faut apprécier le genre salace, ce qui est paradoxal car graphiquement la nudité dans cette histoire est utilisée à des fins philosophiques voire religieuses (bon même si certaines positions semblent cocasses) .
Ce fût une lecture sympathique, esthétiquement plaisante . Les thèmes abordés me parlent, même si je lui aurais préféré un récit plus mature . Cependant, c'est justement cette légèreté qui fera son succés et permettra à un public plus sensible/fragile d'aborder des questions philosophiques difficiles, aisément .
Trois histoires courtes, avec notamment un des meilleurs récits que j'ai pu lire sur Frank Castle, "The Cell" . Scénario basique de vengeance en prison mais la narration est poignante, le dessin sombre et réaliste est superbe . Le Punisher dégage une puissance extraordinaire sur ses quelques pages .
La première histoire "Le tygre" se laisse lire avec quelques moments tristes et révoltants sur les actes de la mafia New-Yorkaise.
Le dernier épisode "La fin" est dispensable, moins mon genre . Vendetta post-apocalyptique contre des fortunés à l'abris dans leur bunker anti-atomique .
Je regrette que la couverture soit aussi dégueulasse , et qu'elle soit inspirée de la moins bonne partie du comics... La cover de "The Cell" était pourtant bien plus explicite, plus mature , ce qu'on attend d'un Punisher .
Personnellement, suivre les origines et la création d'un vilain est toujours un moment intéressant, encore plus quand il s'agit de l'univers de Batman et son très célèbre asile d'Arkham . Le scénario débute très fort, nous rappelant que les progrès scientifiques qui ont pour objectif de sauver l'humanité ou au moins d'améliorer les conditions humaines, ont souvent fait preuve d'un manque d'humanisme voire de barbarie si on les regarde avec un oeil moderne . Il s'agit dans ces premières pages du traitement de la folie , vous voyez le dessin ...
S'en suit la présentation du futur vilain , qui n'est encore qu'un condamné lambda pour crime financier . Ses rencontres avec les différents acteurs néfastes de Gotham City valent leur pesant d'or, surtout celle avec le Joker, qui décidément réussira à me faire sourire à chacune de ses apparitions par son cynisme et paradoxalement ses enfantillages . Plusieurs crimes ont lieu au cours de cette lecture et l'histoire se voudra sinistre, presque triste pour le protagoniste qui sera plongé dans un environnement qui n'est pas le sien et le transformera à jamais (On peut y voir une critique du traitement inadapté des criminels, malades ou simples délinquants) . Le scénario est posé, intrigant par moment et mature avant de s'envoler dans des delires ridicules de démons des enfers en toute fin, ce qui ternira malheureusement l'ensemble de l'oeuvre à tel point que j'hésite désormais à m'en séparer alors qu'hier j'étais sur une bonne découverte, la plaçant dans les incontournables au sujet d'Arkham .
Un trailer politique spatial riche en émotion. Comme toutes politiques, la corruption et la propagande sont de mises avec des individus tous aussi différents les uns des autres . Les révolutionnaires pacifiques ou radicaux, les bonnes gens et les profiteurs, les exclus et les rupins, les médias abrutissants et les lobbys puissants (ici représenté pincipalement par la la guilde des apiculteurs, maitre dans un monde où rien ne pousse, où rien ne vit) , tous souhaitent un monde meilleur, selon leurs idéaux...Et il est bien difficile pour le lecteur de choisir son camp, car les arguments et les projets apparaissent viables ou "moins pires" de tous bords .
Les artistes ont pris le temps de travailler la psychologie de chaque personnage sans tomber dans les habituels archétypes . Certains vous paraitrons amicaux avant de peut-être vous surprendre voire vous décevoir sur quelques rebondissements bien sentis , d'autres sont excécrables de bout en bout et d'autres enfin se laissent découvir, apprécier ,aimer au fil des péripéties .
Le dessin très orienté polar avec un colorama basé sur des nuances de gris pour le présent, sépia pour les flashback, est une franche réussite, certaines pages sont à contempler quelques instants . La science-fiction est assez discrète, ce qui rend cette dystopie tout à fait réaliste malgré les vaisseaux et autres créatures fantastiques . Les paysages SF et les jeux de lumières ont quand même de quoi interpeler l'oeil de l'initié au genre .
Le petit plus de cette série : Les dossiers d'environ 5-6 pages en fin de tome, sur différents sujets liés à l'humanité . Ils sont instructifs car les phénomènes relatifs à la science y sont vulgarisés, parfait pour un néophyte . Quelques sujets en vrac, comme ça : la pesanteur, la théorie de l'évolution, les principes de domestication, la culture et la colonisation etc ...
Pour ma part, "Invisible Républic", c'est du tout bon !
Une relecture de la légende de Grendel (Beowulf), ambiance Kentucky , bikers et junkies . Une histoire de chasse au monstre rondement menée, qui se lit rapidement et agréablement grâce à une bonne narration . Scénario vite expédié avec tout de même son petit twist sentimental qui marque le coup.
Côté dessin les traits sont épais, souvent chargés et parfois même grossiers au point de ne pas discerner l'action distinctement . Ce n'est pas tout à fait mon style de prédilection mais ça tient la route, notamment grâce à une colorisation qui nous imprégne parfaitement de cette ambiance amérique rurale hors la loi des années 60-70 .
Un comics tout à fait honorable mais non mémorable .
Ça faisait un petit moment que j'avais envie de le lire celui-ci, et malheureusement j'en ressors pas aussi satisfait que je l'aurais souhaité . Les dessins sont globalement bons, surtout les paysages et les pleines pages . L'ambiance des années 20-30 est une période que j'apprécie fortement, je m'y plonge donc assez facilement à la première vue d'un train à vapeur sur fond de grandes plaines américaines, ou de ces grandes villes peuplés de chapeaux/trench-coat .
Le scénario reprend les thèmes de la famille et de la liberté, non sans rappeler un certain "Tom Sawyer" . Mais ici nous avons Scott Snyder à la plume et l'aventure bascule rapidement dans l'horreur, le macabre (aucun sujet n'est épargné) . C'est très bien amené, les personnages sont travaillés psychologiquement, on en prend plein la vue, on relit certains passages pour se rendre compte à quel point la mise en scène est maitrisée par l'auteur , rien à redire, le plaisir de lecture est immédiat . Là où le bât blesse, et j'ai l'impression que c'est récurrent chez Snyder, c'est dans l'approche du dénouement . En effet, j'ai le même ressenti que dans ses oeuvres "Wytches" et "American Vampire", une surenchère d'actions insipides qui dénotent totalement du travail réalisé jusque là .
J'ai passé un agréablement moment, mais je reste cependant avec une légère amertume car une nouvelle fois Scott Snyder passe tout prés de réaliser un grand titre et de ce fait, de devenir LE nouveau roi de l'horreur , aux côtés d'un certain Stephen King (dont il est un grand fan) . Dommage ...
Un classic du griffu . Le plein d'action, non sans réflexion sur la compassion, l'humanisme, la science et ses dérives . Barry Windsor-Smith construit un scénario bien ficelé sur 120 planches, jouant avec nos émotions sur la manipulation psychologique du cobaye, et le sort qui lui est réservé à ce pauvre Logan . Un seul défaut pour ce titre, il n'existe pas dans un format plus luxueux . J'aimerai une réédition en rigide, avec un papier de qualité et des couleurs moins "baveuses" dûes à l'impression .
Suite et fin de cette histoire horrifique ayant pour sujet principal, l'importance de la famille, du devoir et du sacrifice sur plusieurs générations . Lu d'une traite, il a les mêmes qualités que le premier tome (scénario haletant, captivant . De belles couleurs et un univers "lovecraftien") sans améliorer ses défauts (dessin approximatif récurrent)
Une très belle entrée dans le monde de la piraterie . Bien écrit, de belles références, haletant, sarcastique, épique !
Une Vivian aussi aguicheuse que courageuse . Un caractère bien trempé qui l'embarquera dans une aventure dangereuse, tumultueuse mais dans laquelle elle ne montrera aucune faiblesse aussi bien face à l'adversité qu'a l'amitié .
Ce deuxième tome est un cran au-dessus du premier . Surtout l'histoire de "l'écrivain", un sombre polar, inquiétant et palpitant jusqu'au dénouement . J'y ai également un peu plus apprécié le dessin bien qu'il soit moins original .
L'histoire démarre fort, les pages se tournent à une vitesse effrenée , au rythme de l'action omniprésente, mais le récit se termine aussi brusquement qu'il a commencé, si bien qu'il donne l'impression de baclé l'évolution du personnage qui s'est faite très rapidement sur les derniers instants. La trame de fond apporte de la consistence à cette dérive vers la folie, une grande tristesse et de l'empathie envers le protagoniste dont l'environnement familiale est un véritable désastre. C'est très agréable à suivre grâce à un système de "flashback" et ça amène presque un vent de fraicheur malgrè les malheurs, tant le périple du présent est claustrophobique, anxiogène, perturbant, sordide .
L'auteur évoque une admiration pour Stephen King, pour ma part j'y remarque surtout une référence au film "La colline à des yeux" pour le côté malsain et répugnant . Tout n'est pas montré , et cela apporte peut-être encore plus de terreur, l'imagination ayant fait le reste ... Le dessin est également une grande force de ce titre, très sombre et détaillé, avec des pleines pages exceptionnelles donnant lieu à des temps de pause nécessaires à la contemplation et au repos de l'esprit .
Résultat :
Un inquiétant récit horrifique, qui crée de la peur et du dégoût sans partir dans l'exagération fantastique . Tout commence par un drame familiale dans lequel l'homme de la maison fini par sombrer dans la folie . La suite n'est que question de bons ou mauvais choix .
Je n'a jamais lu un "Spawn", à première vu l'univers ne m'intéressait pas . Puis j'ai aperçu "Sam & Twitch", une couverture qui m'interpelle, qui respire le bon vieux polar, je me lance !
Premiers abords compliqués avec un dessin très marqué, original . Des personnages atypiques mais qui n'ont franchement pas le même trait que sur la très belle couverture signée Greg Capullo . Pareil pour le découpage, je me suis perdu sur le sens de lecture quelques fois avant de bien comprendre la dynamique . Une fois habitué et concentré sur le scénario, ce fut un vrai plaisir . Le duo de personnages, inspecteurs de choc malgrè les apparences, est franchement bien travaillé, approfondi psychologiquement . On ressent l'amitié sincère, on sourit souvent à leur sarcasme et niaiseries , on admire leur professionnalisme tout au long de leurs enquêtes et on souffre avec eux de leurs problèmes de vie privée .
Conclusion :
Un duo d'artistes renommés qui offrent un crossover palpitant au deux inspecteurs Sam et Twitch (de la série régulière Spawn), nous plongeant dans une longue enquête mélant conflit d'intérêt, ripoux et mafieux, réalisme et fantastique . Malgrè la qualité de l'oeuvre, pas sûr que ça me familiarisera avec Spawn, car le seul défaut que je trouve à cette série, c'est justement son aspect fantastique, certainement présent pour ne pas perdre les fans de McFarlane .
Ce deuxième tome remplit le critère que je m'étais fixé pour poursuivre l'aventure, la fameuse accélération scénaristique . Des batailles physiques et numériques, des questions philosophiques, espoir et désespoir , des possibles trahisons dont une qui clotûre le dernier chapitre avec un bel instant de suspense . La suite au prochain numéro (en espérant qu'il trouve son public et que le manga ne connaisse pas une fin prématurée) .
Le contexte : 45 minutes devant moi, je voulais lire une histoire courte, de super héros de préférence . Je choisis ce Batman "A la vie à la mort" sans réelles attentes, si ce n'est celle de me divertir un court instant . Et là, c'est la belle surprise ! Je prends une première claque avec le dessin, tant sur les traits des personnages que sur les fonds, notamment ceux urbains . Un jeu de couleur diversifié et maitrisé, une mise en page variée avec un découpage tantôt dynamique, tantôt paisible . A chaque page c'est un régal, tout est bien fait, bien pensé .
Quant au scénario, une histoire romantique qui commence par des débuts improbables et se termine par une séparation inévitable , sans pour autant réussir à faire pleurer dans les chaumières (dû je pense à la faible pagination, et non à la qualité de l'auteur) .
La seconde gifle fait suite à mon préjugé de rencontrer dans la deuxième histoire, les personnages des Looney Tunes . Ca raisonnait ridicule, comme pour la plupart des crossovers farfelus, dont je ne suis pas particulièrement la cible . J'ai été agréablement surpris dans un premier temps par la transposition des Looney Tunes en personnages de Gotham . En plus de leurs physiques, ils sont reconnaissables grâce à leurs caractéristiques de locutions et de gestuelles, sans en faire trop et sans faire défaut au genre polar de Batman . Ils prennent place dans un scénario sombre, concis et rondement mené .
Conclusion :
Je m'empresse d'aller explorer les travaux de ces deux artistes : Lee Weeks et Michael Lark, qui m'ont tapé dans l'oeil. J'espère dénicher, découvrir certaines de leurs oeuvres avec le plaisir que j'ai éprouvé en parcourant ce "Batman : A la vie, à la mort" .
4/5 pour l'écriture
3/5 pour le dessin
Total 3,5/5
Toujours à la recherche de l'horreur bien écrite, j'ai fait confiance à cette couverture, au synopsis et à la maison d'édition HiComics qui essaie justement de publier en France des oeuvres qui sortent un peu de l'ordinaire . "The Plot" reprend donc l'habituel thème de la maison/famille hantée avec tout ce que cela implique (fantome, folie, jumpscare etc ...) et y apporte une approche Lovecraftienne avec des monstres des marais et des hallucinations qui émettent toujours le doute, et ce jusqu'à la fin de ce premier tome , sur la réalité des faits . Peu d'espoir , tout n'est quasiment qu'histoires sordides et morts mystérieuses .
Le dessin varie entre le assez mauvais et le moyennement bon . De trop nombreuses cases sont baclées ou brouillonnent et aucune ne m'a époustoufflé . Seules certaines pleine page et les couvertures alternatives en fin de bouquin sortent leur épingle du jeu, rappelant l'horreur des années "Tales from the Crypt" . Je retiens tout de même un certain talent pour jouer avec les ombres et le noir, ainsi que le choix des couleurs, favorisant et correspondant parfaitement à cette ambiance pesante et horrifique .
En contre-partie la mise en scène est le vrai point fort de ce comics . Le découpage, les dialogues et la montée en puissance du scénario permettent une lecture fluide, et maintiennent le suspense tout au long de ce récit haletant . Ce qui fait complètement oublier les (trop souvent) traits plus ou moins grossiers de Josh Hixson . Je ne me suis pas ennuyé une seconde, même pas le temps d'une page , car il y a toujours un mot, un geste, un fait qui attire l'attention et crée un sentiment d'insécurité, de panique.
Conclusion :
A la fin de ce premier tome, je suis impatient de lire le deuxième (et dernier) pour ainsi découvrir quel est le véritable Mal de cette histoire . C'est très bien écrit, une atmosphère oppressante limite claustrophobique se dégage de ce récit . Graphiquement perfectible, le dessin arrive tout de même à retranscrire cette horreur omniprésente grâce à une très bonne palette de couleurs . J'attendais beaucoup de cette oeuvre et pour l'instant elle est tout à fait satisfaisante, à voir si le dénouement sera à la hauteur de cette montée en puissance de l'angoisse .
3,5/5 pour le dessin
2/5 pour le scénario
Total : 2,5/5
Très belle couverture recto-verso avec des reflets argentés (ma photo rend malheureusement beaucoup moins bien que l'objet entre les mains) . Je ne présente plus la direction artistique apportée aux droïdes, populaire même auprès de ceux qui n'ont pas apprécié le jeu vidéo éponyme . Le reste des dessins est tout à fait appréciable dans l'ensemble . Je pensais y trouver, du fait du public visé (gamers et ados) une hyper-sexualisation des personnages, or mis à part certains uniformes, le manga reste sérieux et n'arbore pas des positions suggestives .
Le scénario retrace les origines de certaines attaquent menées sur Terre, et plus spécialement focalisé sur la droïde numéro 2 (A2) . Pour ce premier tome, on apprend cependant rien ou pas grand chose, si ce n'est pour les joueurs ayant fait le jeu et connaissant donc le caractère rebelle de la poupée A2, qui l'a découvriront sous un angle diamétralement opposé .
Les bases sont posées, certaines parts d'ombre subsistent, et les inquiétudes naissantes promettent quelques rebondissement à prévoir .
Résultat :
Je pense que ce récit de science-fiction post-apocalyptique séduira les fans de la saga et pourra se montrer convaincant pour les amateurs du genre en attendant la confirmation ou la déception au prochain tome . Personnellement j'ai apprécié mais j'attends une accelération scénartisque , au risque de me perdre pour les prochains numéros, le cas échéant .
4/5 pour le dessin et la mise en scène
3/5 pour l'écriture
Total : 3,5/5
Un scénario convenu, qui tire cependant son épingle du jeu en mélangeant faits réels (création du programme de protection des témoins avec certains des vrais protagonistes) et histoires fictives . Ajouter à cela un rythme cinématographique du genre road movie, grâce à un découpage maitrisé, des plans justes,une utilisation des flashbacks avec parcimonie et certaines scènes marquantes .
J'ai tout de même ressenti quelques longueurs dans les monologues et paradoxalement des passages importants de l'histoire sont à mon goût, trop vite expédiés pour en faire un récit culte . Les personnages, bien que stéréotypés , restent attachants et plaisant à suivre, surtout la relation avec ce coyote qui changera de nom durant tout le récit, ce qui apporte une petite touche d'humour .
La grande réussite de cet album réside avant tout sur ses dessins sublimes qui nous font traverser les Etats-Unis des années 60-70 avec beaucoup d'émerveillement et cette sensation de quasi regret de ne pas avoir vécu à cette période . Des envies de roadtrip en camping-car se sont mêmes manifester chez l'éternel casanier que je suis , c'est dire la puissance du décors .
Un très bon polar, réaliste, sans surplus d'hémoglobines et bouleversements rocambolesques . Les personnages sont travaillés, on s'attache, on y croit mais la réalité du milieu criminel nous refroidit (c'est le cas de le dire !) assez rapidement .
Le duo d'artiste Ed Brubaker - Sean Philipps fonctionne très bien .
1914-1918, Frank Castelione, italien juif du Bronx, rejoint la grande guerre au service de son pays d'adoption . Une promesse à sa femme qui l'attend, le fait devenir ce foudre de guerre sur le front. Le retour au bercail n'est malheureusement pas l'idylle espérée ...Époque prohibition, ce "Punisher" fait justice lui-même contre une mafia New-Yorkaise constamment en guerre . Un registre polar simpliste dont on connait forcément le fin mot de l'enquête mais qui arrive tout de même à nous surprendre une fois sur un rebondissement inattendu, et peut-être même une deuxième pour les lecteurs non assidus du personnage . La deuxième partie du bouquin est franchement plus loufoque et repart dans ses travers grotesques avec par exemple un rhinocéros tué à la grenade dans un zoo, des combat à mains nues contre des crocodiles ... Bref , tout ce que je n'aime pas avec le Punisher, qui devrait à mon humble avis, rester cet anti-héros "réaliste" .
Graphiquement, les codes du genre sont respectés et je préfère nettement ces traits qui répondent bien à Frank Castle, plutôt que les caricatures que j'ai pu voir sur d'autres volumes . L'esthétique du Punisher est même assez terrifiante et c'est tout ce que j'attends de ce personnage (plutôt qu'un costume en latex moulant) .
Conclusion :
Un one-shot en demi-teinte avec une très bonne première partie polar, suivie d'un genre "revenge movie" appréciable mais entaché par les habituelles scènes risibles, dédramatisant une conclusion qui aurait pû être tout à fait satisfaisante dans son classicisme .
Les éditions "NOIR" chez Marvel sont une alternative plus mature et violente, dans une époque différente, pour chacun de leur héros favoris ,et même si on est habitué avec le Punisher à ce genre d'environnement il faut avouer qu'ici, certaines mises à mort sont ingénieuses de brutalité .
Un numéro que je conseillerais à n'importe quel fan du personnage . Pour les autres, passez votre chemin, il y a des polars bien plus sérieux dans le monde du comics .
Un premier tome fort, beaucoup de rebondissements, même trop dans un premier temps, au point de peut-être perdre le lecteur d'une scène à l'autre . L'action est omniprésente et le scénario, d'abord très basique, s'épaissit au fil de l'aventure avec une conclusion ouverte, qui trouvera réponse dans les tomes suivants (je l'espère) .
Un Western qui met en avant une héroïne bourgeoise et téméraire, ça ne court pas les rues dans le genre à cette époque et c'est plaisant à lire/regarder . Plaisir doublé quand, pour une fois, le protagoniste est du côté des "méchants" de l'histoire, c'est à dire les Sudistes . Plaisir multiplié , car personnellement j'adore les oeuvres qui empruntent des faits réels (ici le contexte de la guerre de secession), avec de vrais personnages ou évênements historiques . C'est lier l'utile à l'agréable, puisqu'après cette lecture je suis parti approfondir mes connaissances sur le sujet, afin de pouvoir profiter de chacune des références de la BD .
Côté dessin, c'est très beaux, assez détaillé (sans exagération pour ne pas trop tirer sur le réalisme), soigné avec une excellente colorisation et gestion des ombres . Le découpage rend le tout dynamique et facile à lire .
Une bonne série pour entrer dans le monde du Western qui commençait à vieillir (avec ses Blueberry, Lucky Luke et autre Durango) et à manquer de représentants "originaux" . Evidemment aujourd'hui en 2022, nous avons encore plus virevoltant avec des séries plus récentes comme "Ladies with guns" au style cartoon qui attirera les plus jeunes au genre , mais je trouve justement que ce "Gibier de potence" est un parfait entre-deux et peut-être même un des premiers représentants de l'Héroïne dans le monde du Western en BD .
Comme un film d'horreur de seconde zone, ce Bikini Atoll propose un divertissement gore, au scénario peu inspiré mais qui reprend les codes du genre avec ses personnages stéréotypés qui n'inspirent aucun attachement, des effusions de sang et bien évidemment son lot de nudité . Les scènes s'enchainent rapidement, on a pas le temps de s'ennuyer , ça se lit très bien .
L'histoire pourrait s'arrêter au premier tome .
Comme prévu, ce tome 2 tourne rapidement au "Battle Royal" . C'est toujours très beau, mais ça se focalise exclusivement sur l'action et le gore, ça se lit très vite .
Très peu de psychologie , les personnages sont creux, on apprend rien de plus . Beaucoup de morts, aucun prénom retenu . Pas le temps de s'intéresser aux personnages, leurs histoires sont balancées en 2-3 pages, en reprenant les clichés du genre .
J'attends du tome 3 un sursaut de qualité, un travail de fond sur les derniers survivants .
Le premier tome pose le sujet, c'est poisseux, sexy, dangereux, l'ambiance générale est malsaine . Ce sont des lieux où toutes personnes normalement constituées souhaiteraient ne jamais se retrouver .
Le dessin à un style à part, très expressif par moment, artistique , parfois brouillon par la surenchère de couleur qui nuît à la compréhension . Malheureusement j'ai l'impression que les dessinateurs ont tout donné dans le premier tome, car les deux suivant sont un ton en dessous niveau qualité, ou alors je me suis habitué et l'effet de surprise n'agit plus .
Les couvertures d'Alex Maleev sont exceptionnelles parcontre, de bout en bout !
Côté scénario, une fois le décors planté dans le premier tome, on a seulement droit à un deuxième tome qui met en scène trois actions violentes, et un dernier tome qui expédie très rapidement ce "dernier casse de l'histoire des Etats-Unis" . Trop peu de détail, beaucoup de violence . Finalement ça ressemble plus au genre "action" qu'au polar .
Conclusion :
On retiendra donc le dessin (sans l'abondance de couleur sur les deux derniers épisodes), de la violence, une nana aguicheuse au caractère intéressant, et une fin très vite expédiée, très classique .
Il s'agit ici d'une intégrale en format comics qui reprend les trois premiers tomes qui étaient en format Franco-Belge . La première remarque concernera donc la police d'écriture qui a été sensiblement réduite, pas un gage de qualité de lecture . Les dessins n'y perdent rien au change, n'étant pas spectaculaires, c'est le moins qu'on puisse dire . Les premiers plans sont tout à fait correct, mais alors les fonds ... c'est du niveau des arts plastiques au collège . Parfois, on a droit tout de même à une très belle représentations, mais c'est rare et surtout aléatoire .
Le style cartoon ne me dérange pas puisqu'il reprend la direction artistique du jeu vidéo, avec en prime des énormes boobs et des cuisses de milfs épaisses pour les elfettes . Le petit plus, ce sont les couvertures signées Jim Lee, franchement admirables .
Le scénario quant à lui, reprend les origines du Roi Wrynn (je spoile , mais le lectorat ciblé connaît déjà l'histoire grossèrement via le jeu) . Les détails de cette histoire valent leur pesant de cacahuètes pour tout fan puisqu'on traverse les lieux connus, on croise également de célèbres personnages et de sales petits mobs, toutes races confondues . J'y prends plaisir . Pas mal d'humour, mais on sent que c'est une lecture pour adolescent, au mieux jeune adulte .
Conclusion :
Pour les joueurs de World of Warcraft, et encore plus pour les anciens, c'est franchement réjouissant de retrouver tout cet univers . Ca calmera peut-être mes envies de replonger dans le jeu, ou le contraire .
Graphiquement, ça ressemble à un brouillon . C'est vide .
Côté scénario, on est pas du tout au niveau de l'animé malheureusement .
Un classic de la BD franco-belge que je découvre en 2022 . Le dessin reste tout à fait appréciable et l'écriture est de haute volée .
D'abord rétissant face au dessin d'Edouard Cour pour cet hommage à une des plus grandes figures de la mythologie Grecque, j'ai vite apprécié puis adoré les traits qui suivent la terrible et épique histoire d'Heraclés . De plus en plus sombre, avec parfois même des difficultés à appréhender certaines cases du fait de la folie du personnage, les dessins sont finalement des plus appropriés . De plus c'est une BD avec un visuel dynamique, les effets de vitesses sont biens ressentis, l'action est abrupte .
Côté scénario, on reprend les 12 travaux sur les deux premiers chapitres, puis un troisième chapitre qui est une préquelle afin de comprendre comment Héraclés (Alcide) en arrive à devoir accomplir cette tâche difficile sur plusieurs années . Une histoire évoquée régulièrement, dans différents médias, mais le plus de cette BD c'est son personnage drôle (humour de circonstance), bourru et violent , accompagné du fantome de Linos (son prof de musique qu'il a tué en lui enfonçant sa lyre sur le crâne suite à une discorde) sarcastique, qui ne rate jamais une occasion d'ironiser sur les mésaventure d'Héraclés .
La BD est globalement très fidèle au mythe, sans tous les détails qui alourdissent la lecture comme c'est le cas dans des encyclopédies ou autres romans phylosophiques .
Cette oeuvre d'Edouard Cour est un véritable apprentissage sur la mythologie d'Heraclés par le plaisir de lecture et la contemplation des dessins . Ce pauvre demi-dieu qui ne demandait qu'à vivre en paix avec sa famille, mais dont la mère adoptive (Héra) ne le voyait pas de cet oeil, provoquant tous les malheurs et atrocités vécus par notre jeune héros . L'humour qu'apporte l'auteur à sa BD est un bien nécessaire aux lecteurs afin de poursuivre une lecture légère et agréable .
Il ne s'agit pas de la suite directe du tome 5, alors je ne comprends pas vraiment ce choix de numérotation . Peut-être auraient-ils pu en faire un tome à part comme pour les "American Vampire Legacy" ou simplement un tome 0 .
Tome dispensable, même si la lecture reste agréable .
Je découvre Steve Epting, et son dessin est tout simplement éblouissant, parfaitement adapté à ce Captain America nouvelle génération, plus sombre , plus tourmenté (bon dans la limite du raisonnable, c'est quand même un super américain :D ) .
L'histoire du soldat de l'hiver (un peu le Robin du Captain) est franchement intéressante à suivre, mélant super-héro et cybernétique sur fond d'amitié et camaraderie .
Un très bon point d'entrée sur le Captain América, et même si une suite existe, cette histoire se suffit à elle-même .
Graphiquement c'est très beau, une direction artistique qu'on pourrait croire empruntée des cinématiques de chez Blizzard . Un dessin entièrement informatique, tout en nuance de couleurs sombres au ton majoritairement violet . Cependant il y a cet effet flou qui me dérange, beaucoup de gros plans qui ne permettent pas de ressentir la grandeur de l'espace . Une mise en scène et un découpage trop tordus qui empêchent de distinguer l'action (qui parait donc très lente malgrè que ce soit des batailles spatiales...) . Vraiment j'ai eu beaucoup de mal avec ce dessin , tout au long de l'histoire .
L'histoire, parlons-en . C'est long, très long à mettre en place . Il ne se passe quasiment rien sur les deux premiers tiers du comics, si bien que je n'ai pas réussi à m'imprégner des évênements, ni à m'attacher aux personnages . Leurs sorts m'étaient donc égal . Puis sur le dernier pan, tout s'enchaîne, intérêt de l'expédition, passé du personnage puis gros "cliffhanger" afin de nous dire que le tome 2 doit absolument être acheté .
La lecture n'est pas non plus des plus aisée (pour ceux qui on l'habitude de la SF ça devrait aller), puis toutes ces dates et ces flashback n'aident pas à une compréhension fluide . Heureusement que l'écriture est de très bonne facture, ce qui m'a motivé à poursuivre .
Conclusion
A mon avis c'est une lecture qui plaira aux inconditionnels du Space Opera (à condition de ne pas se perdre dans cette mise en scène) . Pour les autres, ce sera certainement trop lent, voire soporifique et dénuer de sens sur au moins la moitié du livre . Les dernières pages ayant provoquées un léger sursaut d'intérêt chez le jeune lecteur de SF qui sommeil en moi, je poursuivrai sur le tome 2, voir ce qu'il en résulte .
Je vais mettre un 2/5 sévère en attendant de lire la suite qui me fera peut-être apprécier à sa juste valeur ce premier tome
Encore une fois une très bonne lecture . Une action forte, des sentiments divergents, des dessins exquis, quelques rebondissements bien sentis et une fin ouverte qui laisse de belles perspectives pour la suite des aventures de nos personnages favoris et des revenants .
Encore un très bon tome de cette série qui ne cesse de me surprendre par son écriture plus intelligente qu'elle ne pourrait laisser croire. Sur ces 4 tomes, je ne sais toujours pas si le vampire principal (Skinner Sweet) doit être adoré ou détesté tant ses actions vacillent entre le Bien et le Mal, sans disctinction.
Historiquement nous visitons : La bataille du fort Bowie, la jeunesse américaine des années 50 et l'évolution du racisme en société .
Il ne s'agit pas d'un comics, mais d'un artbook spécialisé sur les cartes à collectionner intitulées "Batman Master series" éditées en 1996 et produites par DC Comics et Fleer .
L'artbook se compose de cette façon :
Page de gauche : Une intro (souvent une réplique d'un comics) + Le concept artistique de la carte + la solution de l'artiste pour intégrer le concept à la carte .
Page de droite : L'illustration finale de la carte en pleine page .
Vous répétez cela pour les 90 cartes, et vous obtenez un artbook de 190 pages, sans grand intérêt pour le grand public . Il s'agit d'un livre de niche, pour les fans de batman, collectionneurs de trading cards ... Autant dire, une minorité parmis la minorité .
J'ai lu le concept jusqu'a environ, la 30ème carte , car il est vrai que chaque artiste à sa technique (acrylique, aquarelle, crayon, angle de vue etc...) et que les croquis et illustrations sont parfois superbes .
J'ai abandonné la lecture complète (simplement feuilleté la suite), car je ne suis pas la cible et je n'avais que peu d'intérêt personnel à connaitre toutes les facettes de ces cartes .
La première partie, haute en couleur propose une opposition omniprésente entre le Joker et Batman . Le dessin est destiné à un public averti car certaines scènes sont assez rebutantes . C'est un bon scénario même si assez classique finalement . Les personnages sont bien écrits, le Joker malgré sa violence, est très drôle avec un humour sarcastique et un champs lexical propre à son personnage loufoque . Gordon n'est pas en reste non plus, seul Batman est un peu trop terre à terre à mon goût .
La seconde partie (la meilleure) est dédiée à la vie quotidienne de la police de Gotham quand la ville est attaquée par le Joker . C'est un polar très bien écrit, une enquête à suivre trépidante qui se passe pendant la période de Noël (ce qui crée une tension particulière pour la population de Gotham, qui se voit confinée ou évacuée) . Le dessin est sombre, avec quelques touches de couleurs (rouge principalement), et la direction artistique concorde parfaitement avec le genre "roman noir" . Le Joker est toujours aussi perché dans l'élaboration de ses crimes, quel méchant ! Quel charisme ! Batman est très peu présent dans ce deuxième acte, Gordon complètement absent .
En conclusion
A lire tout de suite après "Batman année un", car c'est la première rencontre avec le Joker, et son passé est légèrement évoqué . Il est difficile de choisir la meilleure représentation du Joker au cinéma, c'est encore pire dans les comics, tellement ce personnage a inspiré les plus grands artistes, qui ont pris un soin particulier au dessin et à l'écriture .
Alors "DoggyBag", qu'est ce que c'est ? Il s'agit d'un comics format souple reprennant la grande époque du comics d'après guerre . Celle où les super-héros étaient passés de mode pour laisser place aux crimes et à l'épouvante . Chaque BD est composée de trois petites histoires d'environ 35 pages , sans lien les unes avec les autres . A noter qu'avant chaque histoire, nous avons droit à une explication historique/scientifique sur un objet important de l'histoire qui va suivre . C'est plutôt sympa .
Que vaut ce volume 1 ?
-Le premier récit, une histoire de bikers loup-garou, évoquant l'acceptation de soi et de sa nature, avec cette phrase finale "La liberté ne se troque pas . Mieux vaut vivre un jour comme un loup que cent comme un chien"
-Le second récit, une histoire à la Kill Bill . Les boobs en plus .
-Le troisième récit, une rencontre dans l'Arizona entre un vilain nazi dont le braquage fini mal et deux policiers motards . S'en suit une course poursuite en désert, des vautours et une fin drôlement méritée . La morale de l'histoire : "Le crime ne paie pas" .
En conclusion
Le dessin est varié (différents artistes) et de qualité, une espéce de néo-rétro qui rend vraiment bien . Mais ce qui saute aux yeux , c'est la mise en page des différents épisodes, des avant-propos, du livre en général. Elle répond merveilleusement bien aux attentes de son lectorat et fait honneur aux comics des années 60 . Visuellement le bouquin est un chef d'oeuvre à lui seul .
Quant aux scénarios, il y a boire et à manger . Sur ces trois histoires par exemple, seul le dernier épisode m'a plu . Le reste n'est pas mon genre (loup garou et art martiaux)