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Points positifs : C'est du Tarquin.
Points négatifs : C'est du Tarquin.
Alors, j'aime les belles formules mais je n'ai pas un avis extrêmement documenté sur M. Tarquin, je l'avoue.
Pour moi, Tarquin, c'est un générateur de Blockbusters que j'ai tendance à ne pas toujours lire jusqu'au bout. Graphiquement, c'est somptueux, mais les scénarios, pourtant bons, ont trop souvent tendance a se ressembler et à chercher l'occasion de montrer des boobs sans contexte comme pour appâter les adolescents en chaleurs, autant qu'à me raconter leur histoire ...
U.C.C DOLORES, (du moins jusqu'au tome 3), c'est du concentré de cette idée que je me fais du travail de Tarquin : Une réécriture de l'île aux trésors dans l'espace avec une ancienne nonne comme personnage principal et des histoires de combat de robots, de colonialisme et de légendes indigènes.
Graphiquement, c'est superbe et, pour le coup, l'histoire est TRES bonne et solide, mais tout est rushé a mort et les personnages sons caricaturaux par manque de développement.
(Attention : Spoilers)
Comme exemple de ce qui m'agace dans cette série, je prendrais le sors réservé aux mécanos véreux.
Contexte : les personnages héritent d'un vaisseau mystérieux, l'U.C.C DOLORES. Ils le mettent en réparation dans un atelier. Le chef des mécanos reconnait la machine et explique en quelques bulles que c'est le vaisseau du capitaine flint. Il dit aux gars de se méfier : le truc est sûrement piégé. Un des mécanos ne l'écoute pas, entre et se fait massacrer par un nouveau personnage, apparu dans le vaisseau. Le chef dit qu'il vaut mieux attendre son heure et laisse repartir l'équipée avec un vaisseau en état de marche et fomente un plan pour tout récupérer.
Bon début, non ?
Oui. Très bon (a part qu'on ne sais pas vraiment comment ils ont réparé le truc avec Wolverine qui veille au grain, mais bon : Pourquoi pas ?)
Mais quid de la suite ?
L'équipe des mécanos a deux autres apparitions : Une embuscade sur la route qui mène a la planète aux trésors, et une attaque suicide durant la bataille finale.
Et. C'est. Tout.
C'est peu, c'est trop peu, c'est BEAUCOUP trop peu !
Ces personnages méritaient d'avoir leurs sous-intrigues, une stratégie, une histoire. Mais non, ils se contentent de jouer les deus ex machina a deux moments et de mourir sans qu'on connaisse leur histoire.
Les héros ne les recroisent même pas une fois et n'apprennent jamais qu'ils les poursuivaient.
Et tout est comme ça. La dernière soirée avant la bataille se fait en une seule planche et consiste en une scène d'amour entre les deux personnages dont je n'avais pas vu la romance se créer.
Même Dolores, qui a donné son nom au vaisseau éponyme et apparait en pinup sur la carlingue, n'apparait que sur quelques planches dans sa tenue de pinup et meurs de façon scabreuse pour montrer que le méchant est vraiment très très méchant. Elle a littéralement un rôle moins développé que la plupart des chiens de films a gros budgets et on a même l'impression qu'elle n'est pas heureuse d'être là alors que "Flint" la considère comme l'amour de sa vie.
C'est gênant.
A part ça, pas d'histoire, pas de développement on connait tout juste son identité et ce qui lui vaut sa mort. Point barre.
C'est très décevant, surtout avec un scénario aussi riche et un trait aussi bon.
Par pitié Monsieur Tarquin, prenez votre temps !
Laissez votre histoire respirer !
L'histoire des trois premiers tomes seule méritait au moins six tomes et une ou deux sous-intrigues en plus pour ne pas donner l'impression d'un conte expresso. Tout était là, mais s'est retrouvé compressé en trois fois 45 planches.
De toutes façons, on aurait acheté même si ça avait pris dix tomes.
J'avoue ne pas avoir été totalement conquis par le premier tome, mais celui-ci renverse totalement la vapeur avec un bon gros twist des familles sur le personnage.
Je ne spoilerais pas ici, mais je trouvais le premier tome sympas par son univers en Mash-up de genres, mais banal avec ses religieux méchants et obsessionnels et son héros viril a la moralité grise. Le deuxième tome offre plus de profondeur a la religion, présente mieux les enjeux de cette société post-apocalyptique et fais un twist bienvenu sur le protagoniste.
On obtient quelque chose de bien plus surprenant et intelligent, avec toujours ce partis-pris de mêler l'horreur biologique a la vie quotidienne et a l'aventure, ce qui forme un genre que j'aime beaucoup voir se développer. Bref, je me régale.