Les avis de - Bullit

Toujours sur le Hollandais Volant, Don Lope, Armand et leurs compagnons font face à une terrible tempête. Celle ci les entraîne directement sur les Tangerines, île du trésor! Mais les rencontres variées et loufoques qu'ils y font ne facilitent en rien leur tâche...
Toujours la même formule pour toujours autant de plaisir!

Toujours sur la piste du trésor et poursuivis par Cénile et Mendoza, Armand et don Lope arrivent à Malte, pour couper court à la chasse qui leur est faite. Bien mal leur en prend, et les voilà en proie à de nouvelles aventures et face au terrible Hollandais Volant...
Humour, action, très belles images, et un scénario agréable et bien découpé: c'est une lecture très agréable!

Venise, siecle de Moliere. Armand et Don Lope (renard et loup), à la suite d'une opération de sauvetage qui n'est qu'un leurre, trouvent une bouteille contenant une carte les emmenant vers le mystérieux trésor des îles Tangerines. Tandis qu'ils embarquent avec le Turc Kader et le lapin Eusebe, le fourbe armateur Cénile, et le cruel chevalier de l'ordre de Malte Mendoza les prennent en chasse...
Aventures, humour, beau verbe (et vers!), action et découpage parfait, le tout sur de belles couleurs et un dessin satisfaisant, cette BD donne la pêche et procure un très agréable moment de lecture. A lire absolument!

Depuis que sa mère, fille d'une femme dont le père est chef d'entreprise puissant, aux influences politiques, a été tué par son père, Megan vit en léthargie dans un hôpital psychiatrique. Or, le père, Morton - le chef de W.E.S.T - était sûre que sa femme était possédée par un démon, Seth, auquel il ne faut pas donner naissance. Or, s'il ne veut pas que cela arrive, il doit stoppé Megan, partie de l'hôpital après une tentative d'hypnose qui a mal tourné...
De très beau dessin, et une mise en page très étudiée sont les principaux attraits de cette histoire qui se poursuivra dans le prochain tôme. A ce stade de l'histoire, on est encore trop intrigué pour savoir si c'est juste un bon scénario, ou un très bon. A suivre, on attend ça très vite!

Alexandre, en prison, trouve en son voisin de cellule un ami, intelligent et de bon conseil. Alors que la trahison dont il a été victime se révèle être politique, Alexandre, qui vient de perdre sa mère trouve un moyen de s'évader de sa prison. Pendant ce temps, une journaliste tente de prouver qu'il n'est qu'un faire valoir dans l'arnaque de la "SGSI"...
Le début de la vengeance de Dantès. Même si l'évasion est en soi un peu simple, cela se lit très bien, et nous donne envie de découvrir la suite très vite!

Paris, an 2000. Lors d'une soirée chic dédiée à la finance, tout le monde découvre pour la 1ère fois Christopher Dantès, mystérieux financier, très riche, qui se présente pour la 1ère fois. Il s'intéresse particulièrement à un groupe de personnages qui avaient tous été impliquées dans "l'affaire SGSI", drame finacier des années 1980. Ce drame était la chute d'Alexandre, un trader qui, abusé par ses supérieurs et amis qui l'avaient trahis, avaient été mis en prison pour illégalité dans l'échange de titres financiers...
Comme son nom l'indique, cette BD est un avatar du "Comte de Monte Cristo". On assiste ici à la trahison, c'est à dire à la chute d'Alexandre. Le dessin est assez conventionnel, et les couleurs agréables. Cela se lit très agréablement, car le scénario est une intelligente composition de Dumas au 20è siècle. On s'amuse à voir les correspondances. A lire.

Xavier, jeune cadre jouisseur a tout pour lui: il possède une entreprise d'informatique, a de l'argent et du succès avec les filles; il vit avec la charmante Evelyne. Un soir, quand une de ses ex l'appelle, il se rend au rendez vous qu'elle lui a fixé. Il a la surprise d'apprendre que la femme est malade, et qu'elle lui a donné un enfant 13 ans plus tôt! Alors que la jeune femme doit aller à l'hôpital, Xavier rencontre son fils Julien, qui, atteint de vieillesse accéléré est promis à une mort imminente. D'abord réfractaire, Xavier va apprendre à grandir avec son fils...
Tendre, triste, tragique, simple. Une belle histoire, superbement mis en page, jouant sur les voix off, et les expressions de visage des personnages. Alors qu'on aurait pu croire à une BD cliché, miséreuse, on a un livre émouvant, qui tire une larme à l'oeil. S'il faut un peu de temps à s'habituer au dessins, et surmonter cette (pas réussie) couverture, on ne peut être que bouleversé d'avoir lu cette belle BD! Joli coup!

Richard Drake, explorateur revient d'expédition chez les "sauvages". Dans cette époque Victorienne, les soirées sont légions, et Drake les écume avec une rudesse qui tranche avec les maniérés qui pullulent. Lors d'une de ses sorties, il rencontre Catherine Lecombe, et est aussitôt séduit. Cependant, le dandy Lord Faureston s'intéresse également à la belle. Alors que ces 2 derniers s'étaient éloignés, Catherine est retrouvé évanouie, avec Jones, un obscur banquier, qui confesse à Drake que Faureston pourrait être un vampire...
Les histoires de vampires à l'époque victorienne ne se comptent plus et sont rarement originales. Ici cependant, nous sommes intrigués et séduit par cette histoire qui nous mène sur les traces de Lord Faureston, que nous avons bien du mal à cerner. Le scénario alterne entre rêve, réalité, horreur et vie quotidienne, au gré d'une mise en page ingénieuse, qui nous surprend. Entre cancan des soirées, angoisses et action, cela est mené de main de maître, même si c'est parfois difficile à suivre. Les couleurs chaudes pour l'intérieur, noires et bleutées pour les scènes de nuit renforcent l'attente et le malaise ambiant. A noter également la belle couverture. Un bon 1er tome. A lire

Guilhel et Maud sont arrivés à Istanbul, toujours sur la piste des frères jumeaux Huet, responsables de la mort du père de Maud. Avec le carnet de celui ci, les assassins veulent retrouver le trèsor des Templiers. S'aventurant dans la Turquie, les 2 justiciers vont être encore sous le joug de l'aventure. Alors que Maud est "kidnappé" par le guide, Guilhem est laissé pour mort...
Aventures trépidantes, entre humour, action, et histoire d'amour et de famille, une suite toujours agréable, aux couleurs décidément superbes! A lire pour se mettre de bonne humeur! La fin, sur un coup de théatre nous fait désirer très vite le tome 6!

Toujours sur la piste de l'assassin de son père, Maud, accompagné du Renard, arrive à Venise. C'est dans cette ville que l'assassin doit trouver les derniers éléments pour pouvoir accéder au Trésor des Templiers. Entre rencontre avec des pirates et parties d'épée, Maud et son (presque) amoureux n'arrêtent pas l'aventure!
Sympa, toujours agréable, même si cet épisode est un peu moins réussi. A lire cependant!

Sachant qui est le "Renard", Maud s'allie avec lui pour retrouver l'assassin de son père. Celui ci a réussi à voler le carnet de voyage convoité. Par des contacts dans le milieu des Lettres et de l'histoire, Maud et le Renard apprennent que l'assassin cherche à retrouver le trésor des Templiers. Pour cela, il faut voler une bague à Versailles...
L'aventure à l'état pur, tel est le crédo de cette serie sympa, bien dessinée, qui reprend des bases simples pour nous évader un peu par la lecture.
Très bon!

Sachant qui est le "Renard", Maud s'allie avec lui pour retrouver l'assassin de son père. Celui ci a réussi à voler le carnet de voyage convoité. Par des contacts dans le milieu des Lettres et de l'histoire, Maud et le Renard apprennent que l'assassin cherche à retrouver le trésor des Templiers. Pour cela, il faut voler une bague à Versailles...
L'aventure à l'état pur, tel est le crédo de cette serie sympa, bien dessinée, qui reprend des bases simples pour nous évader un peu par la lecture.
Très bon!

Maud vit maintenant avec son grand pere qu'elle n'aime pas beaucoup, celui ci veut la faire devenir femme modele, loin de la vie d'aventures qu'elle souhaite vivre. Elle reussi cependant à obtenir des cours d'escrime de Guilem, un jeune homme intrigant. Alors qu'elle avait cru reconnaitre l'assassin de son pere à une soirée, Maud devient la "Rose Ecarlate", pendant féminin du Renard, justicier masqué qu'elle adore.
Excellente série, simple, humoristique, bourée d'humour, aux dessins et couleurs rafraichissants. A découvrir!

Michael Logan et son co pilote Don sont victimes en plein au dessus du Pacifique d'une panne, et doivent amerir. Ils decouvrent alors un pays sous le niveau de la mer, dans les parois encastrent l'ocean. Ce pays est peuplé de personnes n'ayant pas évolués depuis la guerre de secession, epoque depuis laquelle il est peuplé. Le chef de ce pays informe Logan que la révolution grouille...
Une bonne idée de départ (qui fait penser au film "Le Village", 25 ans avant), et une chute qui, sans etre originale, est agréable. L

A l'occasion de l'anniversaire du professeur Clairembard (archeologue) au Caire, Bob Morane et Bill Ballantine sont emmenés à aider la fille d'un autre archéologue, tué par les "fils d'Osiris, à trouver le mythique "temple des crocodiles".
Alors, c'est sur, Bob Morane est une série peu originale, techniquement très faible, et sur lequel flotte un permanent parfum de "déja vu". Pourtant, la grande force de cette série, c'est le divertissement et l'aventure avec un grand A. Certes, c'est peu original, mais c'est plaisant, simple, agréable, ça marche, on y prend gout. Dans cet album, où les couleurs sont très belles, on a chasse au trésor, archéologie, bagarre et trahison: de la vraie aventure!

Alors qu'Henri semble être un agent abouti, quitte à commettre des actes crapuleux pour que la guerre finisse, via l'arrivée des américains, Etienne est toujours introuvable. Celui ci, parti avec Némésis va recevoir de la part de ce dernier, l'ayant pris sous son aile, la fin de son éducation de chaman... L'affrontement final approche...
Cet album est sans surprises: les gentils sont des gentils, et les méchants ne vaincront pas. Les coups de théatre résonnent certes comme des pétards mouillés, mais cela reste agréable, grâce à un scénario malgré tout sympathique, et des dessins et couleurs très bonnes.

Les Cazenac, agents et soldats s'unissent pour arriver à bout de Von Stauffenberg, Chaman abouti ayant le nom de Némésis. Celui ci veut amasser un trésor pour aider l'effort de guerre allemand, et gagner la guerre. Il est donc sur la piste d ela croix des Cazenac. Il n'est également pas indifférent à Etienne, chaman lui aussi...
L'album est bon, car outre l'intrigue principale, il met en avant les sentiments humains, trahison, guerres entre frères, et amours contrariées. Les couleurs et le dessin sont excellent, mais cela reste classique, bien que très agréable.

1915. Alors qu'Etienne de Cazenac et Fabien M sont sur le front, Henri et sa femme sont toujours dans les services secrets français. Etienne, devenu Chaman porte toujours sa croix, qui, ajoutée aux autres donnerait l'emplacement d'un trèsor. Un suisse, Von Stauffenberg se dresse alors sur la route de nos héros...
Un scénario classique, qui, avec les chamans, ajoute une pointe de modernité et de fantastique à l'histoire. Les couleurs et les dessins (très bons) de Stalner ajoutent au classisme de cette honnête BD. Agréable, sans crier au chef d'oeuvre, ni au raté.

Michael Logan est pilote d'avion et livre divers objets dans des îles paradisiaques. Un jour qu'il retourne sur une île où il connait beaucoup de monde, il est surpris de la disparition du père d'une de ses amies, et mène l'enquête...
Rien de bien original dans cette BD qui sera ensuite reprise au scénario par le jeune Van Hamme. L'histoire n'est que peu attractive - exotisme, trafiquants, pilote d'avions - car elle accumule les clichés... Le découpage est peu fouillé et embrume un peu le tout. Cela dit, par son format (32 pages), cela ressemble fort à une commande expresse pour boucler les pages du journal Tintin de l'époque. Un peu décevant cependant.

Maud est une jeune fille qui vit dans le Perigord avec son père, forgeron. La jeune fille est un garçon manqué, et manie l'épée très bien, pour ressembler au Renard, ce bandit masqué dont elle est secrètement amoureuse. Son père meurt un soir, assassiné par un bandit qu'elle a réussi à balafrer. Celui ci en voulait aux Carnets d'Orient du père de Maud, ancien grand voyageur. Ayant réussi à sauver le livre, la jeune fille monte à Paris, chez un grand père dont elle ignorait l'existence pour essayer de venger son père.
Certes, la série n'est pas très originale, et se contente d'exploiter la légende de Zorro, vue de manière féminine. Pourtant, par son dessin manga type dessin animé des 80's, par ses couleurs agréables, par son humour et sa fraicheur bienvenue, la lecture est très agréable et devrait faire le plaisirs des jeunes (et moins jeunes) amateurs de BD. Rafraichissant, et bien vu!

Monsieur Jo, ferrailleur s'étant enrichi de manière peu scrupuleuse, voit la guerre venir à lui, ce qui, en tant que juif, et avec les ennemis qu'il a déja, est problématique. Il décide pourtant de travailler avec les allemands, tout en semblant faire double jeu. Pendant ce temps, alors qu'il passe sa vie avec Lucie, sa secrétaire, la vie devient des plus problématiques pour sa vraie famille...
Suite des aventures de Joseph, entièrement pendant la 2e guerre mondiale. On y découvre comment cet homme, fraudeur de génie, malhonnete, malin, ambiguë, tente de s'en sortir, en pourchassant plusieurs lievres à la fois, au risque d'y perdre ce qu'il a de plus cher. Cela nous détourne un peu de ce que l'on avait vu au 1er tome (avec le jue, les flash back exceptionnels, etc.), mais le scénario, brillant en restant simple, ce qui est sa force, reste une chronique prenante, et surtout non manichéenne. Le dessin, quant à lui, est vraiment génial. Un peu en dessous du très bon 1er tome, mais tout de même excellent!

Joseph et Eva sont 2 enfants juifs, dont les parents respectifs ont été assassinés sous leurs yeux, en Europe orientale au début du 20e siecle. Pour survivre après leur mariage, ils viennent en France, chez l'oncle d'Eva, où Joseph apprend son métier de ferrailleur. Ne sachant ni lire, ni écrire, alors que le fascisme menace l'Europe, "Monsieur Jo" va construire un empire, fondé sur le seul profit, au détriment de sa famille, ou pour sa famille, en devenant le pire des salauds, ou le meilleur des hommes, toutes les versions circulent, jusque dans les années 60, où un juge de Melun est encore sur sa trace, après l'avoir chassé toute sa vie...
Une très belle BD que ce premier tome. Un scénario intéressant sur un theme pourtant rebattu mille fois: l'ascension d'un pauvre (juif de surcroit) dans la période la plus sombre de la France. Grâce à un découpage malin où les flash back donnent de l'intensité au récit, et à un dessin superbe, réhaussé par de très bonnes couleurs, nous sommes pris au jeu de cette BD cinématographique!
Très bon!

Toujours sur la piste des nazis rescapés de la guerre, voulant faire rescussiter Hitler (finalement mort d'un cancer en Argentine!), Wayne, Mona, et le clergé sont en Amérique du Sud pour traquer les monstres! Quels sont leurs veritables buts, et surtout, comment vont ils s'y prendre?
Une deception que ce dyptique qui surfe sur la vague pseudo esoterique, Da Vinci code du pauvre. Alors, certes l'album se lit bien, le dessin et les couleurs sont agreables, mais que de lieux communs (style, a la fin: j'ai pu devier les tirs des V2!), pour un scenario qui se resume a une course poursuite assez peu engageante. Vivement le prochain, car la serie est tout de meme bonne!

Paris est le recordman du 100m, c'est un des plus grands athletes de tous les temps. Son frere aurait pu l'etre egalement, s'il ne s'etait pas fait prendre pour dopage 10 ans avant. A l'heure des JO, alors que son plus feroce adversaire multiplie les provocations, mal remis d'une blessure, et, contraint à gagner forcement l'or pour obtenir un contrat publicitaire, Paris cedera-t-il aux sirenes de la dope? Echappe-t-on à son destin.
Le plus grand sportif au monde peut il n'etre, lui aussi, qu'un etre de faiblesse? Peut il etre lui aussi frappé par la foudre du destin? Un beau scénario, une belle mise en page, et les sous intrigues sont tres bien liées entre elles, et, malgré un dessin un peu faible, on passe un très bon moment de lecture!

Les Brigades mobiles initiées par Clemenceau, le Tigre, sont au prise avec la pègre et le traffic des blanches. Par ailleurs, ces brigades doivent également faire face à la jalousie et concurrence plus que malsaine de la PP (Prefecture de Police).
Un honnête album, qui a le merite de depoussierer un peu la serie, datée. La BD reprend toutefois les ingrédients du programme télé: travail documentaire, explications de la nouvelle police, caractere quelque peu surprenant de l'époque (les garages flambent, et on s'en fout!).
Le scénario est classique, sans surprises, mais agréable. Les dessins sont très soigneux, et les couleurs agreables. Bref, sans etre un chef d'oeuvre, c'est pas mal.

Merwann, ayant tué par islamisme, un écrivain sur lequel une fatwa était levé. Or, avant de comettre l'irreparable, le jeune intégriste est conquis par la science de sa victime. Il cherche alors à trouver en Ecosse de plus amples infos sur Nahik, un livre ayant inspiré l'écrivain tué, ainsi qu'un ecrivain ecossais qui s'est recemment suicidé. Parallelement à ça, le tueur de la Clyde hante Glasgow...
Une série dérivé du Décalogue. Du bon Giroud, comme d'habitude! Le dessin est assez difficile à suivre, mais de la bonne lecture!

Un aventurier croise la route d'un homme de la nuit (mi aventurier, mi contrebandier) dans l'Indochine du temps de la colonisation française. Or, les 2 hommes semblent être la cible d'un grand maître du crime français, à la recherche de son fils, disparu depuis une dizaine d'années.
Exotisme, histoire, aventure, secrets et amitiés, tout était là pour augurer d'un bon début de série... Or, on passe un peu à côté... Dessin et couleurs un peu simplistes, mise en page trop académique, quelques clichés (genre, l'attaque du tigre dans la jungle), le tout annihilent un peu l'émotion et l'effet de surprise... C'est dommage, même si la BD se suit sans trop de déplaisir.

Tézé a été adopté des les 80's par M. Egée, médecin de son état. (c'est quand même un coup de bol d'avoir des noms pareils!)
M. Egée est devenu minustre de la santé et nomme son fils à un organisme de veille sanitaire lors d'une crise alimentaire type vache folle. La mission de sauvetage va alors ressembler à un voyage dans les basses histoires familiales... Et, comme il est de rigueur dans la série, Tézé (le héros, apparemment ordinaire sur lequel va tomber la foudre du destin, comme il est de rigueur dans la série...) va être confronté au choix.
Un scénario de qualité, documenté (trop?), et une mise en page étudié laissant transparaitre les sous intrigues sans rien embrouiller, de belles couleurs vives et un dessin classique, cette BD est à lire!

Qui peut bien tuer à Londres avec des flèches Navajo? Qui met en scene des tueries affreuses au relan medieval? Qu'ont à voir les mediums et des cadres de l'armée la dedans? Ruppert, Mary et Andrew en perdraient presque leur flegme!
La déception est à la hauteur des esperances: enorme! Après une superbe mise en bouche dans l'album precedent, la conclusion purement fantastique et mirobolante de celui ci gache tout! C'est dommage car c'est vraiment tres bien raconté!

Ruppert entreprend d'écrire des chroniques sur les voyants et autres mediums qui fleurissent dans la société anglaise de la fin du 18e s.
Au cours d'une soirée medium, 2 meurtres sont commis. Andrew, Ruppert et Mary enquetent, et cette affaire pourrait bien avoir un lien avec le docteur Nash, ami du pere de Mary, revenu d'Amérique 10 ans plus tôt...
Un mystère entre fantastique et policier habilement mis en scene, des couleurs chaudes et brunes faisant oublier un dessin qui a du mal a passer... Vivement la fin de cette aventure dans le tome suivant!

Deux jeunes gens ouvriers travailleurs et serviles, évoluant au sein d'une usine, se trouvent bizarrement changés à la suite d'une électrocution. Leurs aventures ont l'air d'intéresser de très près des cadres ultra puissants du ministère de la défense et une férue de science et d'électronique.
L'envie de créer, de posséder, de tout dominer, de tout sonder préside à tout... Même à céder au mythe de Frankenstein... Alors, les droïdes ont ils une âme, sont ils meilleurs que les hommes? On peut reprocher à cet album les clichés (méchants cadres, gentils ouvriers, etc.), les retournements trop brusques (il m'a sauvé la vie, sauvons le, etc.), ou une certaine confusion (finalement, qui sont tous les droïdes parmi les personnages principaux?), certes. Cepndant, les dessins classiques, mais bon, les couleurs agréables, l'enchainement habile des intrigues, et le découpage innovant, le tout associé à un album qui se veut classique font que celui ci se lise avec grand plaisir.

Epoxy, une jeune femme charmante, a un bien étrange accident aux larges des côtes de Grèce. Elle se retrouve dans une sorte de dimension parallèle, qui l'a entraîné en pleine mythologie, où elle va rencontrer dieux et déesses et vivre toutes sortes d'aventures initiatiques.
Le premier scénario de Van Hamme. Cuvelier lui avait proposé d'écrire une histoire avec des femmes nues, Van Hamme avait alors songé à la mythologie, pour écrire une histoire avec contenance, permettant de montrer sans vulgarité des femmes dénudées.
On reconnait le découpage Van Hamme (peu ou pas de descriptifs, pas de textes trop longs, lisibilité), et le beau dessin de peintre de Cuvelier.
L'histoire reste tout de même assez confuse et la fin surprenante. A lire, lorsque l'on sait ce qu'est devenu le scénariste!

Les meurtres liés au tumulus se multiplient sans logique apparente. C'est compter sans l'acharnement de la fille d'une des victimes qui est prête à réouvrir des tourments familiaux pour avoir la vérité.
On revient sur le polar classique pour clore ce dyptique de manière rationnelle, classique, et très bien trouvé. On en redemande. Hélas, la série tournera le dos au polar pour aller vers le fantastique.

La découverte d'un tumulus viking dans les Shetlands attise les passions. En effet, des meutres qui semblent liés à cet évenement suivent très vite la découvert, et frappent des personnes apparemment sans liens... Le Yard est sur le coup, aidé par Ruppert, un journaliste, et la fille du scientifique (abattu depuis) ayant découvert le tumulus.
Une ambiance noire, victorienne, un scénario haletant, prenant, un dessin pas toujours génial, mais qui s'adapte à l'époque. Un bon moment de lecture, oscillant entre fantastique et polar classique.

John Midas est un financier milliardaire qui a fait fortune grace a la spéculation en tous genres. Il monte une machination formidable, fondé sur la spéculation sur la monnaie brésilienne pour devenir encore plus riche. A force de tenter le diable, ne va t il pas se bruler les ailes?
Comme toujours dans la série, on prend un individu puissant, à qui tout réussi, pour décrire sa chute, qui viendra de son point faible, en l'occurence ici, la spéculation. Rien a voir avec l'avarice, c'est ici le gout de la richesse!
Un scénario classique, un montage financier simple à suivre, peu innovant, mais probable, une seconde histoire (la fille au Brésil, et l'élection) sympa, mais au retournement trop brusque. Un dessin et des couleurs très bons. Le découpage aurait pu être plus dynamique, mais le livre ne nous tombe jamais des mains. Sympa!

Envoyé à Davos, Vince, l'espion du Vatican, est pris dans un étrange traquenard avec tous les autres invités. Une machination semble être mise au point pour mettre la finance internationale à plat.
Cela fonctionne, et des pistes sont ouvertes pour un développement de la série centrée sur le personnage principal. Cette série doit toutefois capitaliser sur sa force: ne pas sombrer dans un enieme "Da Vinci Code".
Vivement la suite quand meme.

Une mission à Malte est racontée en confession à un prêtre par un étrange homme que l'on croit curé, espion, ou un peu des 2. A son retour, il est anvoyé par son employeur, le Vatican, en tant que "Janitor" à Davos, pour surveiller 2 ecclesiastiques qui veillent aux investissements du sain siege.
Un scénario sous forme de puzzle qui allie action, reflexion, un peu de culture et même de fantastique. Cela prend bien, mais on reste un peu sur notre faim, trop d'éléments sont ouverts, on ne sait pas trop où l'on va, mais ça se lit très bien. Je ne suis, personnellement, pas fan de Boucq, mais Sente est definitivement un tres bon scenariste.

Lady Hastings, son beau frère Edward, Long John Silver et sa troupe ont embarqués sur le Neptune, pour retrouver Byron Hastings, qui a découvert Guyanacapac, la cité de l'or.
Entre Long John, pirate malade ayant conclu un pacte avec Lady Hastings pour toucher l'or, et Edward, le capitaine, habitué à mater les grands esprits (qui a bien compris le but de Long John), mais seul possessur de la carte permettant d'atteindre Guyanacapac, un jeu de chat à la souris se met en place. Un drame affreux, sur ce bateau en proie à toutes les tempêtes va libérer les passions et faire ressortir les vraies natures...
Un superbe 2e tome, où la noirceur génialement mis en image n'a d'égal que le climat âpre et psychologique du scénario. Long John et le capitaine Edward Hastings en sont les géniaux 1er rôle. Un découpage cinématographique inventif et une mise en page moderne, tout en respectant le classique font que cette BD se lit avec plaisir du début à la fin. Vivement le Tome 3.

Lady Vivian Hastings vit dans son manoir anglais, seule depuis que son mari est parti chercher de l'or en Amerique du Sud. Elle vit dans la debauche et prevoit un remariage d'interet. Mais une lettre de son beau frere Edward lui annonce que son mari est bien en vie, et couvert d'or. Pour cela, Edward vend le manoir familial, et amarre un bateau pour rejoindre son frere. Lady Hatsings, bien décidée à toucher sa part d'or aussi, part également, malgré sa grossesse encore cachée, après avoir engagé et fait un pacte avec un vieux pirate: Long John Silver...
Un scénario habile, un découpage innovant, un dessin bien, parfois hatif, mais rattrappé par des couleurs superbes...
Une nouvelle série est née!

Ric est sur les routes d'Auvergne, pourchassé par des gangsters parce qu'il a résolu un mystère.
Roulant trop vite, il a un accident.
Un homme à l'hôpital, amnésique, est présenté comme étant un dangereux gangster. Et si les 2 affaires étaient liées?
Un ric hochet de la grande époque. Mystère, bonne mise en page, atmosphère pluvieuse et de nuit, un polar français des 70's!

Bruxelles, 1939. Spirou est un jeune graçon orphelin, travaillant au Moustic Hotel en tant que groom. Cet hotel accueille une conférence secrete entre polonais et allemand, afin d'éviter la guerre.
Spirou, pauvre, n'a qu'un écureuil, des amis, et sa bonne humeur pour s'en sortir, mais c'est compter sans le contexte historique, les guests de l'hotel, un journaliste peu scrupuleux, et une jeune fille en phase avec son epoque, et qui ne laisse pas le (futur) héros insensible...
Un bel album joliment retro, tout en restant moderne (notamment dans la mise en page sans narratif et les dialogues) qui nous donne les clefs sur la genese du Spirou aventurier. On y apprend pourquoi il est resté habillé en groom, comment il a rencontré Fantasio, et comment il est devenu "adulte". Un bel album, cependant assez loin du vrai univers de Spirou (aventures exotiques, science, humour...) sans toutefois trahir la serie. Un album à lire.

A l'occasion de la livraison d'un nouveau coffre fort livré à la PJ et censé contenir un document ultra secret, Ric et le commissaire Bourdon tentent, en faisant mine de faire passer Ric pour traitre, de démasquer celui qui mène reellement double jeu à la PJ.
Un bon scénario, nocturne, qui fait très "guerre froide", et qui donne lieu à une belle course poursuite. Sympathique.

Marco est maintenant papa, et est un homme responsable. Il a une femme qu'il aime, tente d'éduquer sa fille, et de remettre son frère dans le droit chemin. Il n'a plus à souffrir de crises d'angoisse, et va règler sa conscience d'homme et sa conscience sociale.
Une fin légèrement en dessous des 3 précédents albums. Peut être due à la longue nuit passée avec Pablo, l'ouvrier conscient du monde et de sa vie.
Une série qui mérite d'être lue.

Marco devient adulte. Son père est mort, son couple perdure, et il devient maintenant bon gré mal gré l'homme de la famille. Toujours un peu sarcastique, ses angoisses s'atténuent à mesure qu'il prend conscience de ce qui est vraiment précieux pour lui, et qu'il prend la peine d'apprécier et de conserver ce qui devient sa vie.
Larcenet adopte un style plus grave, à la fois au niveau du dessin et du scénario. A lire absolument. Une belle histoire, la vie.

Marco partage maintenant sa vie avec la vétérinaire Emilie. Il alterne entre bonheur retrouvé, perte de ses illusions, peur de l'avenir, drames familiaux, crises d'angoisse, rires entre amis et apprentissage tardif de ce qu'est vraiment la vie.
Une suite au même niveau que le 1er episode. Un superbe découpage, un dessin qui s'ameliore encore, un scénario qui, sans aucune péripétie ni coup de théatre parvient à nous fasciner. Nous sommes tous Marco, même si nous ne partageons pas forcément toutes ses idées. A lire absolument.

Marco est un photographe qui a perdu son envie. Il vie à la campagne, et visite de temps en temps son frère en banlieue parisienne, et ses parents, anciens ouvriers. Marco va nous faire entrer dans sa vie, entre angoisses, revendications sociales, visites chez le psy, amitiés, apprentissage de l'existence et de l'amour.
Un scénario simple, mais prenant, un découpage astucieux (avec les narratifs en noir et blanc ou Marco nous parle comme il le ferait à son psy), un dessin simple et expressif, et des couleurs envoutantes. Une belle histoire. Prix à Angouleme (c'est surprenant!). A lire!

"Révolution". Louis, vieux flic presque à la retraite, sosie de Ventura, veut enfin comprendre ce système étatique pour lequel il a travaillé depuis sa jeunesse. A travers l'arrestation d'un homme pour un délit mineur, et la découverte d'une de ses photos, il va remonter et comprendre toute la logique, ou plutot l'illogisme d'un système, qui, sous couvert de vouloir le bien, est une vraie prison.
Les 2 tomes sont repris dans cette très belle conclusion où toutes les questions égrénées au cours des 2 premiers tomes trouvent leurs réponses dans une conclusion exaltante, effrayante de pessimisme, si actuelle et où toute l'aberration de nos temps modernes ressort. Le dessin et le découpage restent très bons. Un superbe album.

"Sécurité Publique", où toute notre vie est consignée dans une carte magnétique que l'Etat peut voir quand il le veut; "Planning Familial", où avoir un enfant de trop par rapport aux recommendations étatiques condamne aux camps et à la vie cachée en permanence; "Prefession protégée", où l'art est contrôlé de trop près par l'Etat, style ou non.
3 autres récits où les dangers d'une surprotection étatique sont montrés par un Van Hamme assassin, qui tape là où ça fait mal, dans un style direct et sans détours. La lecture reste facile et poignante. Griffo alterne entre Bilal et Giraud. A lire

"Plan de carriere", où un employé sorti du chômage cherche à savoir l'activité de son entreprise, ce que personne ne sait, trop content d'avoir un job; "A votre Santé", où l'on décide de toute notre vie pour que l'on ne tombe jamais malade, quitte à perdre le sel de la vie; "Vive les vacances", où vacances obligatoires et organisées ne sont plus vraiment de la détente.
A travers ses 3 récits, Van Hamme avec son style et tout son art (pas de descriptif, pages peu chargées en case, style bref, ironique, tranchant) nous montre ce que pourrait être la vie dans un pays où l'Etat veille, quitte à nous prendre notre vie et notre destin. Pour notre bien, là est toute la question. Sans doute une des meilleures réalisations de Van Hamme qui trouve tout son mordant dans cette histoire inquiétante, mais qui semble si réel. Griffo, lorgnant vers Bilal cherchait encore son style, mais sert bien l'histoire. A lire!

Un mystérieux personnage donne, en fin de 18è siecle, un masque magique à un garçon né le même jour que Bonaparte.
En 1802, Bonaparte, consul à vie, engage un petit voyou pour l'aider à retrouver un mystérieux nécessaire de voyage, sur lequel Fouché a également des vues.
Cette première partie est surtout selon moi une introduction à une série qui va alterner les mystères, entre fantastique et petite histoire qui va se méler à la grande. On est un peu intrigué et on a envie de lire la suite, même si cela ne nous transcende pas non plus. Selon moi, le scénario ne nous donne pas encore tout ce qu'il a et reste un peu mine, et je suis un peu déçu par le découpage de Dufaux. Les décors et couleurs sont très bons.
A lire, cependant.

Une "bavure" du FBI convainc l'administration US (dirigée par une femme) d'une taupe a washington... Et ce pourrait bien etre lady s qui perd tout soutien, meme le plus evident... Mais derriere les grosses affaires, toujours une affaire politique!
Interessant surtout par sa fin, tres surprenante, bien trouvée... Mais ça reste bourrée de bons sentiments (lady s explose en larmes sur commande...) et assez loin de ce que fait le GRAND van hamme. Pas mal qd mm!

Largo est toujours emprisonné, et tout le monde le cherche, alors que la joint venture entre le groupe W et la Tsai Corp se fait. Alors que Simon recherche son ami, celui ci, toujours emprisonné par Wong reçoit la visite du trouble Tsai Lee qui lui propose un deal: sa liberté contre les parts de la Winch Aeronautics.
La voilà enfin la suite des aventures chinoises de Largo! On est carrément dans l'aventure, et peu dans la finance. Ce sont course poursuite et cascades en tous genres qui forme cet album. On a droit aussi à une métamorphose de Largo qui, pour une fois, perd gros. La conclusion est très bonne et donne envie de lire le tome 17. Il y a quelques grosses ficelles (cf: l'évasion; largo est vraiment très fort!; la conclusion aérienne; le vol, etc.), et on perd l'aspect business de la série. Cependant la conclusion est très bonne, et surtout, on ne s'ennuie pas en lisant cette histoire qui a une intrigue, pour une fois ultra simple (trop?) à comprendre. On regrette seulement que certains points du tome n°15 (Marjan, l'avion a decollage vertical, etc.) ne servent absolument à rien. A lire, cependant.

Alors qu'elle est sur un bateau (que l'on imagine etre le lady bee), kim rowland fait la rencontre de la mangouste, venu pour la tuer. Avant de le faire (ou pas!), il lui raconte son hsitoire, et pourquoi, dans l'allemagne d'apres guerre, il devient tueur. On apprend aussi comment il est melé au "jour du soleil noir" et à l'aventure XIII.
Cette nouvelle série est un évenement, et on n'est pas déçu: on decouvre une mangouste presque sensible, au destin romanesque. Le seul petit hic est que le scénario (bien découpé) manque d'un fil directeur: on suit simplement l'évolution du tueur. Le très bon point est que l'on apprend comment la mangouste tire sur XIII, et pourquoi il le loupe. C'est tout de même un bon Dorison! Le dessin et les couleurs sont très bons. A lire!

Alors qu'une joint venture va être signée entre la division aéronautique du groupe W et une entreprise chinoise, Largo est rattrappé par son passé, à double titre: les Triades chinoises lui donnent une mission "renvoi d'ascenseur" (voir tome 8), ce qui risque fort de plonger notre héros dans son ambiguë passé asiatique d'avant la mort de Nerio...
Du solide. La Chine étant une actrice influente du monde économique, il est normal que la série lui consacre un dyptique. Manoeuvres industrielles, action, poursuites, mais pas de réelle intrigue financière, on joue l'aventure pure et dure. On a le droit à de (trop?) longues pages de poursuite sans dialogues, et à une énigme assez prenante, qui nous donne du moins l'envie de lire la suite "La voie et la vertu". Le dessin et les couleurs sont bien sur parfaits. A suivre donc!

Annette replonge dans les souvenirs de sa mère pour pouvoir avoir la vérité sur sa naissance. Pour cela, elle fait également appel à l'infirmière qui aurait aidé à sa mise au monde. Cela la plongera dans les ténèbres de son passé familial, mais aussi dans une des pages les plus noires de la 2e guerre mondiale.
Un scénario qui, loin pourtant d'être palpitant (on voit très bien où on nous entraîne), tient très bien la route et se lit avec un réel plaisir. Une bonne idée est d'avoir donné 2 dénouements à cette chronique, ce qui la rend plus profonde et plus réelle aussi. Le découpage, quasi cinématographique, est très bon. Le dessin est bien, comme les couleurs. Même si, après le très bon tome 1, on est un tout petit peu déçu, le dénouement final est bon!

Un mariage caché entre l'héritière d'une plantation du sud des usa, et un garçon ingrepide tourne mal. Le pere de la fille n'est pas d'accord, celle ci se rebelle en mettant le feu a la maison, et laisse son pere ruine, pour suivre son mari qui cherche une ile ou l'or les attendrait. Le pere trouve alors un arrangement avec Murdoch, le celebre pirate. Parallelement, l'Iguane, autre pirate, est victime d'une mutinerie...
Hermann aux pinceaux nous offre de beaux dessins, dignes des meilleures histoires de pirates, et son talent est aussi bon dans les paysages d'ïle desertique, que sur les navires pirates. Le scénario est vraiment confus, on nous propose diverses intrigues et sous intrigues sans les relier vraiment, sans même nous donner un faible indice pour essayer de faire le lien entre elles. Cela met du temps a demarrer, et les diverses intyrigues semblent se cloturer un peu vite c'est vrai, même si le découpage sert admirablement le dessin. Le 2eme tome reviendra sur le passé de certains personnages, pour sans doute eclairer toute l'histoire. ça reste à lire car il y a le dessin d'Hermann, et tous les éléments d'histoires de pirates: amour, haine, trésor, guerre, vengeance. Le tome 2 eclairera sans doute ce tome introductif.

Helene et Annette sont 2 soeurs vivant dans les Cevennes, pendant les vacances chez leurs parents, et à Paris pour leurs études. En ce printemps 1968, les rues sont agitées, et si Hélène a de la sympathie pour les révolutionnaires, Annette, dont le petit ami est infirmier et déja père, ne le prend pas pareil, et ne pense qu'à son agrégation d'histoire. C'est à la fin des vacances de Pâques que leur père se suicide à la surprise générale, plongeant Annette dans une tristesse sans égal. Plus tard, à la suite d'une visite à l'hôpital, à Paris, elle croit en découvrir plus sur sa famille et enquête sur ce qui aurait un lien avec le suicide de son père.
Un bon dessin, un scénario qui laisse prévoir un bon tome 2, nous restons, et c'est normal pour un 1er tome, dans l'expectative. Les couleurs sont agréables, et le découpage sympathique, nous montre la vie et l'aspect social de 2 héroïnes. A suivre dans le tome 2 donc, mais c'est bien parti.

Largo, en situation amoureuse délicate avec la belle Charity, doit négocier un contrat pétrolier pour son groupe. Charity, elle, ne va pas à New York avec celui qui devient businessman, préfère rejoindre une amie à Venise, ville d'où l'on a faxé un mystérieux message à Largo. Celui ci reçoit une invitation du "doge" à son bal annuel, et doit supporter un majordome engagé par Penny.
Un bon découpage, une atmosphère mystérieuse, des dialogues savoureux, mais l'histoire traîne en longueur, sans qu'on sache vraiment vers où on va. L'un des bons points de cet album qui ne nous apprend pas grand chose est de découvrir le Building Winch et ses employés d'un peu plus près.

Largo est en Asie pour essayer de faire évader Simon. Pour cela, il utilise les liens qu'il a tissé avec les triades locales lors de sa jeunesse. Il s'encombre pour cela de French, un journaliste assez intrépide. Il va découvrir ainsi le but du piège tendu contre lui par la CIA et l'état birman.
Le décor est bon, les dessins aussi, mais comme pour le tome 7, cela n'a rien a voir avec l'histoire du groupe w, mais ça reste une bonne bd d'aventures, dont la trame servira au tome 15 (avec le groupe winch, cette fois ci).

Au Myanmar, Simon et Marjan sont arretés: le suisse étant accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. Le coup monté est l'oeuvre d'un général birman et du résident de la cia en Birmanie. Le seul espoir d'être sauvé pour Simon est son ami Largo. Mais c'est précisément ce que cherchent les auteurs du coup fourré: attirer le milliardaire en Asie, où il a un passé et des relations chargés.
Le dessin, couleurs et décors sont très bons, et les personnages attachants. Le découpage est très bon, surtout au début de l'album où on alterne les paysages asiatiques et les paysages enneigés. Mais, si l'album est un bon album d'aventures, on oublie completement le groupe w et largo!

Largo, devenu l'héritier, fait la connaissance physique de son groupe, qu'il connaissait déja bien par l'intermédiaire de Nerio. Il doit, pour être vraiment le Président du groupe, règler sa succession dans un voyage en l'europe et démasquer le traitre qui veut l'en empecher.
Sans doute, avec "Dutch Connection", le meilleur album de la série. On y voit la confrontation Winch / Groupe W, et on en apprend plus sur le passé de Largo aussi. Le dessin et les couleurs sont bonnes, le scénario haletant et bien vu, servi par un découpage superbe et nous donne envie d'aller plus loin. Un must!

Le faleux Nerio Winch, Président de la holding Groupe W meurt dans des circonstances bizarres. Cela pose le problème de sa succession qui risque d'avoir pour conclusion le démantelement du groupe. Mais Nerio avait pensé à celà en adoptant un garçon, Largo, qui devient l'héritier. Cependant, une mystérieuse bande tente de la faire disparaitre.
L'intro de la série, on y rencontre tous les personnages principaux, et on nous y présente le groupe. Le scénario est digne des plus belles séries d'action, les dialogues savoureux, et le découpage génial, car dynamique, et logique. Le dessin se cheche encore, mais ça se lit vraiment très bien.

Valhardi nous livre plusieurs enquêtes: le meurtre au bord du lac, où lors de ses vacances, il est témoin d'un crime et aura à innocenter un homme que tout accuse; le camp scout, où avec les enfants du personnel de sa compagnie d'assurances, il devra faire face à une bande rivale; les cargos disparus, où il enquête pour son entreprise sur les mystérieuses disparitions de cargos, corps et biens.
Un héros fort, généreux dans des aventures musclés alliant bagarre, bons sentiments, aviation et voyages au bout du monde, la formule fonctionne bien, et c'est l'évasion la plus totale. Le dessin n'est pas bon, par rapport à ce que l'on voit aujourd'hui, c'est sur, et le scénarion completement naïf. Cependant, pour une BD publiée en 1945, c'est la belle aventure qui est de retour et redonne de l'espoir. A lire absolument pour les fans de BD et de l'histoire de Marcinelle.

Carmen se retrouve en Sibérie pour une mission des plus dangereuses: tuer Leonid, un mechant execrable qui est mauvais en tout: corruption, laideur, cynisme, etc. Elle trouvera des somutions à ses enigmes sentimentales aussi.
Le dessin est bon même s'il est parfois trop "complet", et les couleurs trop chaudes. Le scénario laisse sa place à de beaux moments de bravoure et d'émotion, mais reste parfois un peu confus. ça fait vraiment trop sf par rapport aux premiers albumes de la série.

Carmen est une mercenaire qui a pour but de faire évader pour des gens plus ou moins louches une crygénisée, comdamné pour une affaire de drogue. Cependant, démasquée, elle doit prendre la fuite avec 2 hommes rencontrés au hasard, et avec la police aux trousses.
Un bon début de série. L'action est partout, le découpage moderne et dynamique, le scénario bien ficelé, on sent qu'on nous entraîne vers une bonne intrigue. L'histoire se passe en 2053, mais il n'y a rien d'absolument SF ou fantastique. C'est sympa, et on reste dans du très classique.

Un lorrain fauché envisage de faire construire un hôtel en Croatie, mais il est confronté à un manque de fonds, un prêt ne pouvant lui être consenti. Le salut vient de la rencontre providentielle avec un de ses camarades de lycée, reconvertie dans la finance. Celui-ci lui accorde un prêt, mais c'est en association avec une histoire d'évasion fiscale teintée de blanchiment. De plus, le passé des 2 hommes semble être plus noir et commun qu'on ne le pensait.
L'intrigue ne démarre pas, et on insiste sur l'aspect "fauché qui n'a pas le choix du fait de ses ambitions" du héros. Le découpage est bizarre, car il nous montre des éléments de vie quotidienne peu importants. Cependant, dans les 5 dernières pages, on reste un peu alléché, même si l'intrigue reste assez plate, loin des thrillers financiers. Le dessin reste un peu statique. Cela reste moyen, même si on a envie de lire la suite, qui ne peut être que meilleure.

Toujours à la recherche de Messonier, la division de l'armée française du capitaine valera, entre attentats des algériens, et suspicions gratuites découvrent à quel point la guerre est absurde et les hommes sont faibles.
Même si cette 2eme partie est plus dans l'action de la guerre d'algérie, on sent bien, surtout à la fin, que l'aspect humain n'est pas oublié. Evidemment, ce qui est decrit dans cette suite n'appaorte pas grand chose à une histoire qui s'avere être finalement un fait divers ultra rationnel. Le charme opère quand même.

Pendant la guerre d'Algerie, un capitaine et son petit regiment sont priés de retrouver Messonier et son groupe, disparus mysterieusement. Cela leur fera decouvrir un champ de bataille incompréhensible réparti sur tout un pays, avec le passé et les légendes qui y sont encore bien vivaces.
Giroud sait décrire un pays ravagé par une guerre qui ne veut rien dire. Sans trop de partie pris, il montre comment , à violence gratuite contre terrosrisme, rien n'est possible. Le message pourrait également être aussi que les hommes, completement perdus, n'étaient plus vraiment des hommes, et que, dans cette ménagerie, ceux qui l'étaient restés étaient suspects. Une belle bd typiquement "aire libre", sublimée par les couleurs de lax.

Louis recherche toujours sa voiture, et est en proie au chantage de la part des voleurs, mais aussi de son "patron", ponte de la maffia. De plus, sa femme le quitte, et il se sent bien vieux. Il compte liquider son affaire, avec l'aide de son meilleur ami, Vinnie. Mais, c'est compter sans les ordres du patron et du destin...
Un 2e tome un peu moins bon, qui fait durer le plaisir. On tourne un peu en rond, et on en rajoute dans le glauque. Cependant, ça reste evidemment à lire.

Louis est un petit maffieux qui, a 50 ans, est un peu usé par la vie. Le jour où sa femme lui annonce que son fils aurait disparu, il le cherche mollement dans un bar glauque. Mal lui en prend, car il y abat un jeune qui l'a provoqué. Sans rien dire à personne, il met le cadavre dans sa voiture. Mais celle ci est volé dès le lendemain par une bande d'allumés, tandis que Louis, dénoncé, est emmené en Prison...
2 histoires qui se recoupent assez bien. Un scénario inventif qui s'attache aux personnages, un dessin classique. Toutefois, il n'y a pas plus clichés à la Tarantino: petit maffieux rattrappé par son destin, psychopathes, pocker truqué, alcool, putes, drogues, etc. Mais ça se lit très bien, et on attend la suite.

Largo, réfugié au Canada, car il est (encore!!!) recherché par la police, va tenter, avec ses auditeurs de montrer que les comptes d'une de ses entreprises ont été truqués. Il va voir par qui, et pourquoi. Cela lui permettra aussi de comprendre le suicide de son employé (cf. tome 13)
Une bonne suite, on est dans le rythme, du début à la fin. Cependant, il y a des fois où ça va trop loin. Le retour de la championne de ski (cf tome 7), par ex, Fenimore ruiné (haha), les méchants qui déballent toute l'intrigue devant lui, etc. Reste quand même une bonne intrigue financière, même si on regrette les tomes 3 et 4.

Largo assiste impuissant, en pleine émission télé au suicide d'un patron d'une petite entreprise de skis faisant partie du groupe W. Alors que tous s'acharne sur lui, et semblent le prendre pour un vilain capitaliste, Largo veut prouver que les comptes de l'entreprise de skis, qui a du être délocalisée pour mauvais résultats, ont été truquées artificiellement pour permettre à ses dirigeants d'exercer leurs stock options.
Retour à la grande finance dans cette intrigue venue du froid. C'est assez bon, et on est bien dans le rythme, la lecture (dessins et couleurs sont super) est très agréable. Cependant, Largo comprend tout dès le début, et on voit bien où on nous emmène, sans trop de suspens. Mais, c'est quand même bien!

Alors que l'OPA sur la Fenico semble avoir été un succès, le fisc met des batons dans les roues de Largo, au moment critique de l'opération. C'est la débandade chez Winch, qui, financièrement et amoureusement est au plus bas. Fenimore semble avoir gagné la partie, mais est il bien le maître du jeu?
Suite d'OPA, cette fois ci, l'intrigue financière devient très logiquement policière et nous réserve un superbe moment de lecture. Rien n'est à jeter, surtout pas le découpage de Van Hamme. Mention spéciale pour le titre et la dernière page. Du très bon!

Largo et son équipe montent une Offre Publique d'Achat sur la Fenico, holding de Gus Fenimore, ayant embauché le démissionnaire Robert Cotton, ex chef de la division pétrole, dans le Groupe W. Fenimore semble préparer un coup sur le groupe W, Largo, à la suite du décès par meurtre (un coup d'un fanatique, l'archer vert) d'un des principaux actionnaires de Fenico, contre-attaque. Alors qu'il croit trouver l'amour, et retrouver un ami; des menaces dans l'ombre planent sur lui...
Une intrigue ultra financière mais très compréhensible, des sous intrigues qui serviront et sont bien ficelées, un découpage dynamique et haletant, des personnages forts: une réussite.

Largo est arrivé à Venise juste après l'enlevement de Felicity. Il ne peut pas compter sur la police, incapable. Son majordome Tyler est de plus en plus bizarre (il abbat froidement 4 types, quand même!), et Graciela est d'une aide limitée. Suite à une astuce alambiquée, Largo décroche un billet pour le bal du doge: il a l'impression que tout se jouera là.
Sans doute un des moins bons Largo. Une hsitoire de vengeance un peu limite, des passages quand même moyens (une vengeance vraiment pas croyable, des gens presque morts qui reviennent juste pour tuer les méchants, etc.). Bref, ça se lit quand même bien sur, et le dessin est bon, mais on nous avait habitué à mieux. (et il y aura mieux)

Simon enquête toujours sur le trafic lié à la winchair, et à un des pontes du groupe. Cela l'entraîne jusqu'à Amsterdam. Pendant ce temps, la police qui suspecte toujours Largo avance sur l'affaire, tandis que Largo, forcé d'agir dans l'ombre semble avoir découvert le pot aux roses.
Suite et fin de "H", c'est assurément le meilleur Largo. Vif, enthousiaste dans ses dialogues, inspiré dans son découpage, Van Hamme livre une intrigue compréhensible tout en n'étant pas niaise pour un sou. Le dessin est bon, la mayonnaise prend, certains passages font penser à "Rien que pour vos yeux", sans le copier. C'est très bien vu!

Alors qu'il inaugure un nouvel hotel, Largo "reçoit" en cadeau la tête de Sven, un "chimiste" ancien du trafic de drogue, rencontré en Asie, durant l'adolescence de Largo. Celui ci est ensuite accusé de trafic de drogue lui même, et de meurtres. Pendant ce temps, Simon, devenu président de la Winchair ad interim, enquête sur ce même sujet.
Sans doutes le meilleur dyptique de Largo Winch. Un scénario qui ne laisse rien passé, un très bon dessin, un découpage génial, on suit cette aventure avec plaisir, et on en découvre plus sur le personnage de Winch. Rien n'est inventé, c'est classique, mais c'est à lire absolument!

Largo Winch doit prouver son innocence, et celle de Cochrane, tous deux emprisonnés pour des actes qu'ils n'ont pas commis. Ils pourront compter sur des alliés inattendus, et en profiteront pour résoudre l'arnaque financière de la chaîne de télé concurrente.
La suite de Golden Gate n'est pas mal, on est dans l'aventure pure, et on se prend facilement au jeu grâce à un découpage, des couleurs et un dessins dynamique. C'erst bien vu, même si toutes les questions ne sont pas éludées, et qu'il y a de beaux raccourcis! C'est cependant une bonne lecture.

Angela est la fille de l'instituteur, et la petite fille du sheriff d'une bourgade de l'ouest américain de la 2e periode du 19e siecle. Le jour où sa mère retrouve son amour de jeunesse, évadé du bagne pour un meurtre qu'il n'avait peut être pas commis, la viue d'Angela se brise: son père meurt, et elle part avec sa mère et son amant, pour une vie honnête. Jusqu'à ce que les vieux démons reviennent.
Un western classique, aux belles couleurs, et aux dessins peut être un peu trop "manga". On a le droit à du très classique, mais ça marche bien, le découpage est moderne, et ça donne un coup de fouet au style western. Cependant, on reste quand même sur sa fin, après la lecture. Celle n'en est pas moins très agréable, bien que trop rapide.

Largo Winch et son administrateur Dwight Cochrane s'interessent au feuilleton Golden Gate diffisé sur une des chaines du groupe W en Californie. Le financement de ce programme sent l'évasion fiscale. Face à cela l'auditrice envoyé par le groupe a disparu sur les lieux de l'action. De plus, le héros de "Golden Gate" est Simon Ovronnaz, le grand ami de Largo, qui sent une arnaque magistrale derriere tout ça.
Un Winch plus responsable, un Cochrane que l'on voit travailler, un cas concxret interessant qui nous fait decouvrir la division network du groupe. Un scenario bien ficelé qui parle affaires, show business, mais aussi mafia, le tout bien decoupé, logiquement. Dessins et couleurs sont bons.

Un jeune américain est en deuil de son père après la 2eme guerre mondiale, tué par les communistes, et non pas les nazis. Avec son ami d'enfance, il entre à la CIA, et prend son 1er job en Inde. Il y noue contact avec un agent (double?) russe. En 2003, ce même agent enquête sur la falsification de l'élection présidentielle, sans doute liée à la maffia russe.
Une bonne histoire, attachante, car on s'intéresse de près aux personnages. Cependant, et on voit bien là que l'on est dans une histoire de Desberg: ça casse sur les usa, et c'est - bien sur - contre les républicains. Le dessin de Labiano, est peut être pas très bien adapté à une histoire policière, même si la grande force de cette BD est de ne pas être construite en policier, mais en chronique. Ce 1er tome donne toutefois l'eau à la bouche.

L'expert, à qui on vole structurellement toutes ses preuves mais ça compense avec les paquets anonymes qu'on lui envoie pour qu'il avance dans son affaire de la vengeance du connétable, part en Ukraine, sur les lieux du crime, finalement, où il aura droit à l'explication finale, et la genèse de l'affaire, tant au niveau historique qu'au niveau 20e siecle. Une belle suprise (vraiment abracadabrante, pour le coup) l'attend aussi.
Bon, là, c'est sur, la fin sonne vraiment comme un pétard mouillé, on est assez déçu, et on se demande si ça valait vraiment le coup. Ce n'est pas que ce soit vraiment loupé, c'est juste seulement moyen, et indigne des albums précédents. La genèse de la vengeance "20e siècle" est tout de même un peu "grosse", et l'intrigue "vatican" vraiment irréaliste et peu croyable (face à tout ce que le vatican a fait et admis avoir fait, l'histoire du connétable parait bien nulle et anecdotique!). Mais ça se lit quand même, cependant, on pouvait vraiment espérer mieux que cette fin dont on attendait vraiment mieux!

On en apprend beaucoup plus sur ce qui s'est passé au moyen age: grace à une chronique de l'epoque reçue anonymement, on comprend ce qui s'est passé, comment le tableau a pu être peint, pourquoi les dates (finalement) concordent, et pourquoi le vatican est si impliqué (là, j'ai bien compris l'intrigue, mais pas trop pourquoi la papauté était tant sur les nerfs, tu parles!), bref, une sous intrigue est faite, avec un peu de répétitions, mais c'est pas mal. Reste à comprendre qui est le tueur? Et pourquoi? On croyait avoir déja la réponse à ces 2 questions, mais tout s'enchaîne, le scénariste place des pions pour le grand final...
C'est pas mal, mais ça lorgne parfois trop sur "le triangle secret". Reste à voir la fin.

Nous sommes à la directe suite du 1er tome (logique) à la fois dans l'action de la bd, mais aussi dans la construction de l'histoire. Alors que l'expert, de son petit nom Adam, découvre que d'autres descendants de personnages présents sur le tableau sont assassinés à l'arbalète (ça rigole pas quand même), il se fait cambrioler, et voler tout ce qui relève de l'affaire. Tandis qu'une de ses amies-conquètes-amantes-collègues-héritières-etc. lui apprend que selon un livre d'histoire qu'elle possède (mais qui sera volé, sinon, c'est pas drôle), il s'est passé tout autre chose que la version officielle historique, à l'époque de la création du tableau (et donc, il se peut que celui-ci retrace la vérité?). De plus, les recherches peuvent également s'orienter sur l'étole (volée, évidemment!) que le personnage principal du tableau porte (d'où le titre!). Et si le vatican s'en mêle...
Un bon rythme, de l'action, une situation qui se précise et qui nous donne envie, une bonne répartition de l'action entre moyen age et temps présent, du beau boulot! Seul reproche: on a quand même l'impression d'avoir lu ça 100 fois...

L'expert est un professionnel de la peinture, et propose justement une des toiles acquises par lui récemment pour une exposition au Grand Palais de Paris. Mais là, une historienne lui annonce une nouvelle extraordinaire: son tableau, peint en 1477 par un grand maître flamand mort ne peut être qu'un postiche. En effet, à une erreur près (la position d'un connétable), la scène représentée est un évènement historique datant de 1479, soit 2 ans après sa date officielle de création, et 1 an après la mort du peintre, en 1478! L'expert n'a pas le temps d'être surpris qu'il se prend une flèche en plein thorax! Il ne meurt pas (c'est le héros de l'histoire, quand même!), mais enquête alors sur la toile, et en particulier sur les généalogies des personnages.
Un bon sujet, une bonne mise en page (alternant temps présent, et XVe siecle, sur la vie des héros de la toile), des indices semés de ci de là (la vatican est dans le coup - encore!), une trahison, une ouverture sur le tome 2. C'est bien, mais certains évènements sont vraiment prévisibles, et c'est un thème de vengeance carrément pompé sur les rois maudits! De plus, le dessin est bon, mais sans plus. Cela dit, c'est une bonne entame de série, et ça se lit bien, même si ce n'est pas la meilleure du très bon scénariste Giroud.

On s'intéresse cette fois ci à la luxure, et ce, par l'intermédiaire du cyber sexe. Comme le veut la logique de la série, on prend un individu qui va bien (et qui ressemble à Hugh Grant, ici!), et d'un coup, il lui arrive des problèmes, à cause du péché capital qui donne le titre à l'album, donc ici la luxure! Notre individu, pro des effets spéciaux, multi oscarisé, décide de construire un casque virtuel pour ceux qui veulent les sensations du sexe, quand ils ne peuvent pas en avoir de manières traditionnelles (si on peut dire). Bref, notre infographiste, après sa création, est au plus mal, déprimé, en asile. Le docteur qui le soigne, cherche dans les 2 dernières semaines du génie informatique où à eu lieu le blocage, et comment en trouver la cause, ce qui pourrait guérir son patient.
Entre noirceur, fantasmes, rêves, souvenirs et tristesse, cet album marche plutot pas mal. Le dessin est bon, le scénario fonctionne, et les couleurs sont vraiment biens! Le découpage est bon, et alterne bien les moments d'explications techniques (pas de la luxure, mais du casque virtuel!), avec ceux plus tournés vers l'action. On peut juste reprocher certaines apartés pas trop bien venues (la soeur de Cameron avec son père par ex.),certes reliées à la luxure, mais pas indispensables. Les gommer aurait permis d'éviter certains raccourcis, en rallongeant des scènes clef (comme celui du malade qui d'un coup redevient normal). Cela dit, le scénario reste très bon! Même si c'est pompé à 90% sur Vanilla Sky, c'est une très bonne BD à lire!

L'idée de cette série, si j'ai bien compris est de traiter l'un des défauts ou 7 pêchés capitaux, et de faire de chacun des tomes un one shot, avec pour point commun d'ouvrir la "boite de pandore", en gros de mettre le bazar dans la vie d'individu à qui tout réussi, apparemment. Ici, à tout seigneur tout honneur, le président des Etats Unis himself! A moins d'une semaine de l'élection présidentielle, le président en place, candidat à la réélection pour le parti démocrate, est, et c'est normal, dans la ligne de mire de son challenger républicain au coude à coude avec lui dans les sondages. Il engage alors un détective, qui, pour un prix exorbitant (on est aux states, après tout!) va essayer de trouver la faille chez l'homme de la maison blanche. Cela pourrait bien être lié à un coup de fil reçu par M. President, et à une mystérieuse naissance dans une non moins énigmatique clinique...
C'est vraiment pas mal: le dessin tient le coup, sans être extra, mais est bon, les couleurs sont adaptées et réussies, le scénario innovant et intelligent. Je trouve que le découpage est parfois un peu "lent", ce qui oblige à des descriptifs qui cassent un peu le rythme. Cela dit, ça tient réellement la route, et est à conseiller!

Rock Derby, son frere, Toronto sont à Hawaï pour la promotion d'un hotel tenu par un ancien du Chicago des années prohibition. Celui ci semble etre en guerre avec un concurrent, proprietaire d'un autre hotel, et ancien ami de l'époque al capone. Les attentas se multiplient dans les 2 hotels. Qui en est le responsable? L'un des 2 proprietaires, ou un autre larron, issu du passé de Rock, et donc de la série?
ça rest à lire sans déplaisir, et c'est du Greg. Mais ça ne casse rien quand même, même en se mettant en conditions "années 60".

Des poupées péruviennes issues d'une expedition des années 1910, et apparemment sans importance et sans valeur, sont dérobées les une après les autres par des criminels. Personne ne comprend pourquoi, pas plus l'antiquaire qui avait récupéré ces 7 poupées, que Tim Toronto, voulant faire un article sur le sujet pour "Le Clairon". Aidé par son ami Rock Derby, il découvre que les poupées sont creuses, et que l'une des 7 renferme donc quelque chose d'important. Reste à savoir quoi, et qui est le voleur.
Une bonne surprise après le 1er tome qui était fade. Ce remake comique des "7 boules de cristal" fonctionne plutot bien, et on le suit sans déplaisir. Certes, le dessin, l'histoire, le découpage (en 30 pages), sont datés, mais c'est assez agréable, et mérite d'être un des "trésors du journal tintin".

Dans le années 1920, post (et pré) guerre(s) mondiale(s), propres aux croyances de toutes sortes, sévissent les mages ou devins divers, redonnant l'espoir à des familles décimées par le 1er conflit mondial. Loin de tout cela, le cartésien Jason Brice, terre à terre quoiqu'opiomane vient en aide à Theresa, qui, en emmenageant dans une nouvelle maison, découvre un carnet lui annonçant des faits qui vont survenir, jusqu'à sa prochaine mort future. Effrayée lorsque les 1er faits surgissent, elle ne sait que faire, entre ses propres secrets, son passé caché douloureux, et sa peur de voir la prophétie d'accomplir.
Une ambiance de mystère, une bonne idée de départ, un dessin traditionnel, et de belles couleurs chaudes, ce 1er tome augure d'une belle série. Réflexion sur le destin et les croyances, personnages inquiétant, cela aurait pu être un chef d'oeuvre. Or, on passe à côté. Le découpage est un peu difficile à suivre et statique, même si on a 2 dénouements réussis. Le scénariste ouvre des pistes parfois inutiles, sans prendre la peine de les refermer... Cependant, cela reste une très bonne BD, une des meilleures de cette rentrée 2008.

Cette serie a ete proposee par Greg au redacteur en chef de "tintin" a l'oree des 60's, le journal etant en demande de series quelles qu'elles soient. Or, meme si pour l'epoque, elle etait l'occasion de montrer du coup de poing, de la boxe, et un peu d'action, on reste deçu. L'histoire nous montrant Rock, ancien boxeur devenu pompiste, donnant son aide au journaliste Toronto pour arreter les mefaits de Puma, qui truque les combats de boxe pour gagner de l'argent. Meme si l'epoque le voulait, c'est tres naif, entre faux coups de theatre et petards mouilles, on n'accroche pas trop. De plus, le dessin est assez moyen. Cependant, ça reste sympathique de voir reeditees des bd de ces annees là, et de voir les premieres oeuvres d'auteurs reconnus ensuite a juste titre.

Ce premier tome, introduction à une série remplie de mystères liés à divers évènements historiques, alleche. En effet, nous suivons la destinée d'un frere et d'une soeur allemand qui, à la suite du décès de leurs parents sont en possession d'objets leur permettant d'intégrer un cercle millénaire. Or, ils ont des ennemis qui les pourchassent et qui semblent en savoir beaucoup... c'est bien fait, on va de l'europe au brésil au gré d'un decoupage intelligent, avec un dessin et des couleurs bien faites.

C'est une surprise que de trouver cette série "Une aventure de Spirou et fantasio par...": c'est à dire des one shot par des auteurs différents. Ces "géants pétrifiés" nous font retrouver l'aventure, l'exotisme, l'humour qui caracterisent la serie principale. Cependant, je n'ai pas pu accrocher au dessin, trop sommaire, sans decors, meme si Fantasio (contrairement a spirou) est tres reussi... Cependant, cette histoire, qui entraine Spirou, un savant un peu fou, une jolie indonesienne, et une bande de jeunes neo zelandais sur les traces d'une ancienne civilisation; à la lutte contre un fantasio avide de scoops n'ayant pour cela pas hesité à se joindre à un homme d'affaires ne voyant que l'aspect mercantile de decouvertes rares, vaut le coup et est à lire.

Ce 2e tome est original à plus d'un titre: ce n'est pas de la bd, ce n'est pas de la fiction, ce n'est pas du dessin. L'histoire (à 80% racontée en descriptifs) est celle de l'auteur de Dracula: Bram Stoker. L'originalité de cette biographie illustrée est qu'elle mélange des passages choisis de Dracula à la vie de son auteur. C'est assez surprenant, mais les dessins ne sont pas ceux d'une bd, car cela n'en est pas une. ça a le merite de se lire sans reel deplaisir, toutefois.

Un tres bon spin-off de la tres belle serie "le decalogue". On reprend ici les principaux heros des tomes 1 et 2 du "decalogue", et bien sur "nahik", le livre maudit. L'action se situe apres le tome 1 du decalogue et l'on retrouve la veuve de simon, l'auteur suicidé de "la marque du prophete", simple traduction de "nahik". Celle ci est assaillie par des musulmans fondamentaux voulant avoir la verité sur les 10 commandements inédits du coran gravés sur une omoplate de dromadiare, et pouvant donner une toute autre lecture à leur religion. Comme le decalogue, c'est une belle serie, pessimiste aux personnages credibles. J'ai plus de peine à accrocher aux dessins.

Apres le dyptique precedent ayant surtout pour but de nous presenter la serie, revoilà Suzan Shania en Suede pour suivre son ambassadeur itinerant (mais si, mais si!) de père. Par chantage envers sa vie passée, Orion la rappelle à lui pour voler avec Anton des documents qui montreraient que l'enlevement des prix nobel est eminent... Evidemment, il y a un coup de theatre!
Je pense que cela aurait pu se faire en 2 albums, donc, il y a pas mal de parlote et un decoupage difficile a faire pour van hamme. Cela dit, ça ne casse rien, ça reste classique, mais efficace. On peut toutefois avoir des reserves sur certains points de l'histoire: lady s, si maligne, se fait entortiller par le premier venu et lui raconte sa vie sans le connaitre, et le denouement est quand meme tres brusque. Sans doute du au besoin de faire vite pour respecter les 46 planches, comme je l'ai deja dit. Le dessin classique est bien, et les couleurs bleus gris de l'hivers suedois son tres belles. ça reste tout de meme une serie assez solide, à lire.

Cette série est un spin-off du tres bon decalogue. On y retrouve les protagonistes de l'album "Nahik", a savoir les fleury nadal du temps de la revolution. Giroud arrive a nous interesser a cette famille, et cet album, one shot peut se lire sans avoir lu le decalogue, et permet d'eclairer cette derniere serie pour ceux qui l'ont lu. On y decouvre la realite cachee et apparente en meme temps entre Hector, l'intellectuel timide, et Eugene, soldat intrepride. Eugene attire le monde, Hector l'envie et le deteste en meme temps car il seduit son monde, y compris leur soeur Ninon, sorte de Marianne et d'Antigone, courageuse et fiere. Mais en ces temps troublés de la fin de la Revolution, il existe peut etre une occasion pour Hector d'inverser les roles.
Un bon scénario, classique mais efficace, et un dessin et des couleurs qui valent le coup. A lire.

Un bon récit signé Hermann qui nous offre des dessins, en couleurs directes, tout à fait splendides! Les forêts américaines du 19e siècle, sous la neige sont extraordinaires. Côté histoire, on a droit à une sorte de road movie nostalgique et pessimiste, comme souvent chez l'auteur. Melvin a vu, le jour de la mort de Wild Bill, sa meilleure amie se faire tuer par des brigants. Au gré de sa progression dans la vie et de ses rencontres souvent malsaines, Melvin va grandir mentalement, et pouvoir espérer prendre sa revanche.
c'est pas vraiment un western, mais plutot un récit triste sur la fin d'une epoque.

Une série qui tient ses promesses, et qui nous donne de précieux indices quant au fin mot de l'intrigue. Dans le temps présent, on fait connaissance de la fille du P-DG (qui semble etre seulement P, et sa fille DG) qui n'est guere emue de la disparition de son pere, et veut seulement retrouver (et faire la peau) au secretaire particulier, principal suspect. Celui ci poursuit sa lecture des secrets historiques de l'entreprise. On voit celle ci monter en fleche, mais de lourds secrets et intrigues familiales encombrent nos heros du passé et du présent. Passé et présent ne font ils qu'un.
Un scénario habile et des dessins clairs. Efficace.

Un bon début de série. Nous sommes dans la peau d'un secretaire particulier d'un baron d'une tres grande entreprise du tabac. Ce même P-DG vient d'etre tué, et le secrétaire arrive sur les lieux du crime pour voler une clé usb qui semble raconter l'histoire de l'entreprise, et nous amène à Cuba, où négriers et secrets de famille se mèlent aux début de l'entreprise de cigares nouvellement créée: Flor de Luna.
Un bon dessin, de bonnes couleurs, et passé et présent s'entremèlent bien, et donnent envie aux lecteurs de lire la suite.