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Bien sûr, on est loin des meilleurs Burma de Tardi, tant pour le trait que pour le scénario. Mais le ton complètement décalé, le côté burlesque revendiqué, l'exercice de style suffisent à mon bonheur! L'artiste nous salue à nouveau, après son dernier titre Adèle Blanc Sec, aussi loufoque et drôle. Il y a pire, comme révérence!
Du brut, du brutal aussi, mais quelle efficacité! Cela vaut pour le dessin comme pour le scénario. JM Rochette l’a fait d’une traite, très rapidement, et cela se sent, sans porter préjudice à l’album. Du bel ouvrage.
Le trait précis et les couleurs sublimes de Fred Beltran, une trame de scénario de science-fiction classique sans être éculée, un traitement original où l'humour flirte avec des images de civilisation déglinguée: j'ai adoré cet album. Le seul reproche que je pourrais y trouver n'en est pas un: présenté comme un "one shot", il m'apparaît plutôt comme une excellente mise en jambe, un premier tome parfait d'une série que l'on souhaiterait la plus longue possible. L'univers a été créé et mérite d'être développé tant il recèle de potentiel, les personnages sont posés mais leur passé comme leur avenir restent parcellaires. Bref, on en veut plus! Un album indispensable, comme la plupart des (beaucoup trop rares) albums dessinés par Fred Beltran.
Si l'on avait pu craindre, dans le tome 9, que l'intrigue parte un peu trop dans tous les sens, ce volume 10 nous rassure pleinement, qui répond à nombre des questions posées et, bien sûr, en pose de nouvelles. CE est définitivement un ouvrage -une oeuvre- à ne pas rater!
Graphiquement au sommet, oui: certaines planches sont somptueuses, grandioses même. Mais scénaristiquement, je trouve cette histoire tout simplement ratée. Non pas qu'elle soit dénuée de bonnes idées -elle en fourmille, même si tout lecteur assidu de science-fiction les a déjà déjà lues ici ou là- mais elles ne sont pas abouties, juste esquissées. Arrivé à la dernière page, je me suis posé la question: est-ce terminé?? Ces deux tomes ressemblent à un long prologue pour une histoire qui n'aurait pas encore réellement débuté. Vraiment déroutant, et frustrant. Je mettrais 5/5 pour les planches magnifiques, mais plus proche de 1/5 pour l'histoire, en dépit de ses idées prometteuses. Sauf si cette histoire en 2 tomes devait se développer plus tard sur 4 ou 5!
Je rejoins pour l'essentiel l'avis précédent: si l'on ne connaît pas Tardi et les nombreux albums qu'il a consacré à la première guerre mondiale (dont son grand père a été victime), alors il FAUT lire "Le Dernier Assaut". Mais si, comme moi, on connaît par coeur ce qu'il a fait sur ce thème depuis trente ans, alors je crains que l'on puisse faire l'économie de sa lecture. Le mode retenu, proche de celui de sa trilogie en cours sur le "Stalag", permet la description mais entraîne aussi une grande distanciation. On a du mal à s'intéresser au personnage principal, dont les déambulations semblent moins liées au déroulement de l'histoire qu'à la possibilité de multiplier les apartés et de dénoncer en permanence les atrocités inouïes de cette guerre (comme de toutes les guerres), presque comme un historien, plus que comme un acteur. Il n'en reste pas moins que la qualité graphique est toujours là, et que la sincérité et l'ampleur de la dénonciation sont toujours aussi efficaces.
Bel album, à découvrir..
Dans les points positifs:
- œuvre ambitieuse
- dessins fouillés, pour les décors, et majestueux, pour le cosmos
- histoire riche, de nombreux thèmes abordés avec force
- sincérité du propos,
Points négatifs:
- personnages difficiles à discerner: l'auteur est plus à l'aise pour dessiner les grands espaces ou des décors intérieurs que pour faire des portraits, au point que cela gêne par instants la compréhension de l'histoire
- couleurs parfois réussies (espace), parfois moins (intérieurs)
- relative naïveté du propos (pas mal de lieux communs quand même...), avec des images parfois un peu lourdes (on a bien compris que l'auteur n'achètera pas le prochain IPhone 7!)
Mais encore une fois: au final, c'est un sacré bouquin, hautement recommandable.
La plus noire des bandes dessinées, servie par le plus noir des dessins: c'est un sans faute, je défie quiconque de lire d'une traite ces trois volumes et de dormir tranquillement dans la foulée. Cette histoire est dérangeante, malsaine, vulgaire, brutale, mais magistrale. Il est rare qu'une bande dessinée puisse avoir un tel impact, et pour cette raison, il est indispensable de la lire!
Remarquable d'originalité et de créativité, tant graphique que scénaristique. Cet album est une nouvelle perle de Frederik Peeters, aussi à l'aise dans le western que dans la science-fiction (Aâma, Lupus), le polar (RG), le réalisme (Pilules Bleues) ou la rêverie (Koma). Qui peut en dire autant? Chapeau bas, l'artiste!
Une conclusion limpide pour une trilogie forte. Jamais Bilal n'avait été aussi simple et épuré, dans le fond comme dans la forme, depuis la trilogie Nikopol. Dessin bilalien, donc exceptionnel, et usage parfait de la couleur en fin d'album!