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Max, Arthur et Sébastien, trois amis d'enfance, voient revenir dans leur vie Neige, une amie de longue date. Cependant, elle disparaît mystérieusement après quelques jours, absorbée par une étrange tapisserie. Les garçons se lancent alors dans une enquête qui les conduit dans un monde fantastique.
Le scénario est fascinant et m'a totalement captivée. L'histoire nous transporte dans un univers singulier, riche en légendes, dissimulé sous Paris.
Présentée en noir et blanc, l'esthétique de la bande dessinée est saisissante. Chaque vignette regorge de détails minutieux, les traits délicats insufflent une vie réaliste aux personnages, et l'univers souterrain dévoilé est d'une richesse inouïe.
Cette bande dessinée m'a émerveillée par son récit et son esthétique.
Un véritable coup de cœur.
Cette bande dessinée raconte la vie d'Eadweard Muybridge, un photographe renommé. Le livre détaille son processus pour parvenir à capturer un instant en une fraction de seconde. J'ai trouvé cette approche particulièrement fascinante car elle nous révèle toute la réflexion qui sous-tend sa quête. L'effort déployé par l'auteur est remarquable, avec des explications techniques, des anecdotes, et surtout des photographies de l'artiste qui révèlent ses œuvres originales. Eadweard Muybridge est un personnage hors du commun, faisant preuve d'une persévérance exceptionnelle dans ses recherches. Sur le plan esthétique, le style est épuré avec peu de détails, ce qui souligne le message. Le choix du noir et blanc s'accorde à merveille avec l'ambiance des photographies de cette époque. Ainsi, l'ouvrage est ingénieusement conçu pour éveiller la curiosité du lecteur.
Une bande dessinée éducative.
Martino est atteint d'albinisme. Au Moyen-Age, cela signifie malheur. Mis au rebut de la société, il va être contraint de fuir. Il va trouver refuge auprès de Viviana, une "sorcière". Le scénario de ce one-shot est sublime. Il raconte la vie de ce jeune garçon qui n'a rien demandé et subit l'ignorance de la société. J'ai été touchée par le personnage de Martino, qui ne demande qu'une chose, être accepté. C'est dans un groupe de femmes, mises elles aussi à l'écart, qu'il trouvera sa place et son nouveau nom: Rebis.
Martino bouleverse les barrières du Moyen-Age et malgré les épreuves, il s'affirme en tant que personne.
Viviana va le soutenir dans cette entreprise. Elle est celle qui va lui permettre de se révéler vraiment.
Cette BD aborde des sujets comme la transidentité, la violence, la société. Bien que mis en scène au Moyen-Age, ce scénario pourrait convenir à un décor contemporain.
Esthétiquement, j'ai été envoûtée par les personnages. Les corps sont élancés, parfois voluptueux avec des lignes fines et rondes. Les grands yeux et les expressions du visage rappelle les caractéristiques du manga. Les décors foisonnent de détails. J'ai particulièrement aimé la cabane de Viviana avec son atmosphère si particulière. Les couleurs sont également superbes. La forêt est luxuriante et éclatante de couleurs, créant un contraste avec les nuances marrons et beiges du village. Finalement, esthétiquement, ce sont aussi deux univers qui se confrontent.
Cette BD est un vrai coup de cœur!
Fabien Toulmé continue de mener l'enquête dans le Monde autour de divers thèmes. Ce tome 2 se penche sur le monde du travail. L'auteur se questionne notamment sur la place du travail dans notre société ou encore sur l'équilibre entre travail et vie perso.
Grâce à cette lecture, j'ai appris énormément de choses et j'ai également découvert que la vision du travail est multiple.
Dans cette BD, la question du bien être au travail est centrale. J'adore le style de Fabien Toulmé. On suit vraiment l'auteur et j'ai eu l'impression de suivre un reportage.
Le dessin du Bédéiste est toujours aussi efficace. J'adore son style notamment la façon dont il croque les personnages. J'aime aussi beaucoup sa façon d'utiliser les couleurs. Elles sont peu présentes mais accompagnent le propos subtilement. Un coup de ❤️.
Isaac vit sur la côte espagnole où ses parents tiennent une paillotte.
A travers ce récit autobiographique, Isaac nous narre la vie de restaurateur. Les flots de touristes mais aussi les conditions de vie précaires qu'il partage avec sa famille.
Il jette sur son passé un regard tendre et nostalgique. La figure du père est centrale. Il incarne le chef de famille et est quasi omniprésent. Il y a aussi la mère, plus discrète, mais qui scellera le destin de la famille. Et puis ce grand frère qui fera naître cette vocation.
L'esthétique possède des traits fins et nerveux avec très peu de couleurs que j'ai trouvé fade.
Il y a également quelque chose de particulier dans la façon de croquer les personnages qui leur donne des expressions réalistes.
Un récit familial rempli de nostalgie.
Johnny C est un astronaute mais son appareil connaît un problème et l'envoie 20 ans plus tôt.
Le scénario est de la pure science fiction. La construction de Pelaez permet de créer une vraie tension et un vrai suspens.
J'ai beaucoup aimé cette histoire au scénario complexe. Le personnage de Johnny est très attachant, il est un vrai héros.
Les illustrations ressemblent un peu à celles du comic avec des traits bruts et anguleux. L'esthétique est un peu vieillotte et les couleurs manquent de nuances à mon goût. Néanmoins, ce choix correspond bien au style de la Science Fiction.
Une BD qui nous mène aux confins des étoiles.
Romain Dutreix s'occupe de sa grand-mère et il a du pain sur la planche! Celle-ci perd la tête et voit des Boches de partout! Mais elle ne s'arrête pas là et en vient à l'assassiner! Romain doit alors ramasser les pots cassés. Le scénario est drôlissime. J'ai ri et ai passé un agréable moment avec cette BD.
J'ai adoré les dialogues de sourd, les expressions de Mémé.
Les illustrations collent parfaitement au style de la BD. Les décors sont remplis de petits détails. Les expressions des personnages sont hilarantes. J'adore!
Mattéo a tout pour être heureux, sauf ce "petit soucis" qui persiste. Et oui, le petit garçon est hanté par un homme en noir et fait pipi au lit.
Le scénario est incroyablement fort. Bien construit, il insinue le doute dans la tête du lecteur, jusqu'au dénouement terrible. Sous ses airs de BD pour enfant, "L'homme en noir" aborde en réalité un sujet de société grave: les violences sexuelles.
Le scénario est d'autant plus saisissant qu'il est raconté du point de vue de Mattéo, la victime.
Les illustrations m'ont également surprises. Les traits sont nerveux. Mattéo est tout fin, hirsute et a une apparence fragile. Les couleurs sont vives et contrastent avec la noirceur des scènes avec l'homme en noir.
"L'homme en noir" est une BD émouvante qui met des mots sur l'indicible.
Mitsuko est un vrai mystère. Elle intrigue le voisinage et éveille toutes les curiosités. Oscar, lui, a su voir qui elle était.
Les contes des cœurs perdus nous offre un nouveau récit émouvant. Les émotions se mêlent aux charmes du récit et des illustrations.
La plume sensible de Loïc Clément décrit des personnages unique à la beauté envoûtante. Chaque fois que je lis un récit de ce scénario, je reprends foi en l'humanité.
Et que dire des sublimes illustrations de Qin Leng. L'esthétique est poétique. Les traits fins se mêlent à l'aquarelle conférant aux personnages une dimension onirique.
Se plonger dans la lecture d'un conte des cœurs perdus, c'est un peu être de l'autre côté du miroir, dans un univers dont on ne voudrait pas partir.
Rose a des origines réunionnaises qui lui ont laissé en héritage de magnifiques cheveux crêpus. Mais Rose n'est pas du tout de cet avis. Pour elle, sa chevelure est un fardeau, une malédiction qui est cause de tous ses maux.
A travers le regard de Rose, Lou Lubie se penche sur un problème de société réel: la norme dans le monde capillaire. Elle décortique l'histoire, s'appuie sur des études et des faits pour dénoncer cette discrimination.
En nous narrant le parcours d'acceptation de Rose, elle dénonce le long chemin qu'il reste à faire dans notre société.
Le scénario m'a ouvert les yeux sur ce vrai problème. L'histoire de Rose a été comme une prise de conscience, une vraie gifle.
Pour accompagner ce récit fort en émotions, Lou Lubie a opté pour une esthétiques aux traits sûrs et aux couleurs chatoyantes.
Les moments qui se basent sur des faits historiques ont une autre teinte, ce qui permet de bien les distinguer. Le dessin est vraiment au service du propos et l'ensemble donne une BD émouvante mais aussi percutante. Lou Lubie nous livre un vrai message. Une BD à mettre entre toutes les mains.
Ana perd son frère Noé dans une mystérieuse forêt. Partie à sa recherche, elle va rencontrer une sorcière, une princesse, un loup et un prince (pas forcément dans cet ordre).
Cette BD est un conte qui respecte quasiment tous les codes. le début fait penser à Alice au pays des merveilles. Les péripéties s'enchaînent à bon rythme. Il y a de la magie et su mystère mais aussi beaucoup d'humour qui donne un petit côté moderne qu'on adore.
J'ai totalement adhéré à l'ambiance graphique. Les traits des personnages sont fins et expressifs. Les décors correspondent à un royaume enchanté. Mais, ce que j'ai préféré, ce sont les couleurs. Elles sont pastels et douces.
Cette BD m'a transportée dans un autre univers à la limite de l'onirique. j'ai tout simplement adoré!
Dans deux villages au bord de la Garonne, le nerf de la guerre, c'est le rugby. Au rythme des entraînements et des matchs, le scénario nous dévoile la vie des habitants.
Nous suivons notamment Yvelines, cette campagnarde qui veut aller faire ses études à la ville.
J'ai beaucoup aimé cette histoire de village, cette ambiance particulière teintée de fin des années 60. Ca sent la jeunesse qui se rebelle, celle qui veut briser le carcan de cette société trop rigide.
Ce vent neuf est notamment porté par les personnages féminins. Dans cette BD, on sent le poids de la société sur les femmes.
L'esthétique est plutôt classique. Les décors fourmillent de détails. Les couleurs donnent vie à tout cela créant cette atmosphère campagnarde palpable.
Cette BD a su me séduire par son ambiance mais aussi par ses personnages féminins forts.
Pénélope décide de se faire interner afin de lutter contre sa toxicomanie. Et c'est ainsi que le voyage en HP-kistan (je trouve le jeu de mots super bien trouvé) va commencer. A travers cette BD, on va vraiment découvrir l'envers du décor des hôpitaux psychiatriques. Pénélope va donc mener un double combat: celui contre elle-même et celui contre l'administration. A travers diverses situations, la BD raconte la lutte contre l'addiction, les prises en charge médicales, la relation avec les amis, la famille...
C'est un récit intime qui vise à sensibiliser avec humour à une réalité. Le personnage de Pénélope est très attachant. Elle a une réelle volonté de s'en sortir. Sa force de caractère pousse à l'admiration.
L'esthétique sobre seconde le scénario, le met en valeur. Les couleurs sont peu présentes, le trait est fin et léger. Il y a peu de détails. C'est vraiment le propos et le message qui prédominent. Cette BD est donc une fenêtre sur la lutte contre la toxicomanie et vise à mettre en avant les méandres auxquels sont confrontés les personnes addicts.
Petit village de le Douelle, trois femmes ont été retrouvées mortes dans l'écluse. L'enquête est lancée.
Le scénario bien construit nous plonge dans une intrigue au suspens haletant. Jusqu'aux dernières pages, je ne me suis doutée d'absolument rien. Le dénouement est...surprenant!
La galerie de personnages élaborée par Philippe Pelaez est réaliste et digne d'un vrai polar (ou d'un de ces documentaires sur les serials killers).
Esthétiquement, j'ai totalement adhéré. J'ai apprécié la façon dont les personnages sont croqués entre courbes et lignes droites franches. Les décors sont remplis de détails.
L'ensemble dégage une atmosphère particulière qui m'a saisie. Je me suis prise au piège de L'écluse et c'était délicieux.
Ivan et William sont deux escrocs professionnels. Ils ne vont pas tarder à se faire prendre. Le compagnon de cellule d'Ivan va d'ailleurs l'aider à s'évader et lui proposer un marché.
Le scénario alterne les moments passés et présents. Cela permet de créer un ensemble bien rythmé et un certain suspens. J'ai beaucoup aimé l'histoire en général. En revanche, j'ai été déstabilisée par le personnage d'Ivan qui est très ambivalent et a d'ailleurs réussi à me berner.
Le message que transmet cette lecture est également fort et appelle à la réflexion.
L'esthétique est très colorée. Les corps des personnages sont simples et peu détaillés. J'ai surtout été fascinée par toutes ses couleurs et par l'univers du Grand Rouge cet être légendaire. On découvre alors toute une faune et une flore des plus luxuriantes.
Une lecture agréable.
Hiroto hérite d'une petite maison et va y héberger sa cousine Natsumi.
Ce premier tome prend le temps de présenter les personnages, leur caractère...
Le lecteur assiste au début de la cohabitation où chaque personnage prend ses marques.
Le scénario est vraiment agréable. Il prend le temps d'installer tous les éléments.
Ce premier tome, nous présente les personnages principaux qui sont très attachants.
L'esthétique est typique du manga. Les détails sont soignés et aident à planter le décor.
J'ai hâte de lire le tome 2!
Mica retourne avec sa grand-mère Régina à Varsovie. A la recherche d'une propriété, Mica va découvrir bien plus. Une histoire de famille, de guerre mais aussi d'amour.
Le scénario est émouvant, il narre le passé en y mêlant le présent.
Cette BD met en exergue les stigmates qu'a subi la guerre. On y découvre une ville en reconstruction et des personnages profondément marqués.
Le dessin est plutôt classique et n'est pas sans rappeler le trait d'Hergé. Les couleurs sont franches et les expressions des personnages manquent de nuances.
Malgré ces légers bémols, cette lecture a su me séduire et m'a transporté dans ce Varsovie qui ne demande qu'à renaître.
Une épidémie étrange fait rage à Shadow Hills. A travers d'habiles aller retour entre passé et présent, le scénario nous raconte les origines de cette maladie.
Je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire. J'ai trouvé que le scénario était brouillon et j'ai été obligée de revenir plusieurs fois en arrière. Les personnages ne m'ont pas marqué. Ils ne sont pas attachants et difficiles à différencier même par le dessin.
Lire cette BD m'a demandé un gros effort de concentration.
Esthétiquement, je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé l'ensemble froid et fade. Cette sensation est accentuée par le choix typographique. Cela manque de dynamisme et de vie...
Vous l'aurez compris, je suis passée à côté de cette lecture.
Nana plaque tout (même sa fille!) pour se rendre à Copenhague. Mais, un évènement soudain dans la ville vient empêcher Nana de rentrer chez elle. Elle va donc mener l'enquête pour résoudre le meurtre...d'une sirène!
Le scénario est très original. Il y a du suspens et des rebondissements. Il y a également beaucoup d'humour. La BD met en avant la ville de Copenhague (sa culture, ses mythes...). J'ai beaucoup aimé le personnage de Nana qui est complètement à l'ouest. Le duo qu'elle forme avec Thyge est à la fois touchant et drôle. Cette BD offre une galerie de personnages sans pareille.
Esthétiquement, j'adore. J'avoue, ce sont les regards envoûtants des personnages qui m'ont séduits. Les couleurs ne sont pas très présentes. J'aime beaucoup le style de dessin des personnages. L'ensemble est vraiment dynamique.
Une super lecture!
Marsu est une architecte de talent qui va découvrir le monde de la réalité virtuelle grâce à son ami Thom. Cette découverte va littéralement bouleverser sa vie.
Le scénario nous montre comment la technologie peut envahir nos vies et y prendre une place majeure. Il raconte aussi une magnifique histoire d'amour et de tolérance.
J'ai tout simplement adoré cette histoire qui a su me séduire du début à la fin. J'ai dévoré cette BD d'une traite complètement happée dans ce tourbillon qu'est Le Champ des possibles.
Le personnage de Marsu est d'une véritable force. Son caractère et son histoire portent une grande partie de l'histoire. Ses amours avec Harry et Thom donnent une dimension particulière à la lecture.
Le scénario oscille entre moments dans notre monde et dans le monde virtuel. Les deux univers se cognent et se confrontent.
L'esprit graphique met à l'honneur les deux univers. Le monde réel opte pour une esthétique plutôt classique alors que le monde virtuel regorge de couleurs éclatantes. J'ai vraiment adoré la façon dont les corps étaient croqués et le mouvement qui s'en dégage.
Le Champ des Possibles m'a tout simplement envoûté, c'est un vrai coup de cœur.
Vous voyez le roi Arthur? Et bien dans cette BD, il prend cher! On le découvre vieillissant et saoul, très loin de la brillante légende que nous connaissons. Mais, ce n'est pas sur lui que se penche ce roman graphique. Il se penche sur sa deuxième fille Ysabelle. Alors qu'elle doit épouser un affreux comte, elle décide de reprendre sa vie en main et s'enfuit du château. Mais avant de prendre la poudre d'escampette, elle dérobe à son père sa célèbre épée.
Furieuse nous offre une histoire passionnante. J'ai adoré suivre Ysabelle dans ses aventures. Courageuse, elle va se confronter à de terribles épreuves. Les actions s'enchaînent à bon rythme. On ne s'ennuie pas pendant cette lecture, bien au contraire.
Ysabelle crée un duo unique. En effet, l'épée magique est douée de parole. Cela donne lieu à des échanges très drôles.
Humour, rebondissements, batailles, que demander de plus?
L'esthétique de ce roman graphique colle parfaitement au ton et à l'atmosphère de l'histoire. Le dessin tend vers l'humoristique. Les expressions des personnages sont hilarantes. J'ai aimé la sensation de mouvement chez les personnages et j'ai aussi apprécié les décors soignés. Les nuances de couleurs permettent de transporter cette histoire dans un univers particulier.
Le scénario et l'esprit graphique se complètent donc à merveille pour nous offrir une lecture agréable et drôle.
Nahel débarque au Japon, rempli d'ambitions! Son rêve: devenir mangaka. Mais le début de son séjour va tourner court car le vieux monsieur qui le loge va se faire agresser. Sans s'en rendre compte, il va se retrouver embarquer dans une enquête palpitante au côté des membres du Mystery Café.
Le scénario drôlement bien construit a su me séduire dès les premières lignes. En quelques pages, l'intrigue est lancée et le lecteur suit Nahel dans ses péripéties. Rencontre de nouveaux personnages, humour, bagarres et émotions viennent rythmer savamment la lecture. Cette enquête palpitante a su me tenir en haleine mais aussi me surprendre par son dénouement.
Graphiquement, je suis comblée! L'immersion dans le Japon est totale. Les décors fourmillent de détails. J'ai particulièrement aimé le décor du Mystery Café qui nous donne vraiment l'impression dans l'un de ces restaurants japonais typiques. j'ai également beaucoup aimé la façon dont les personnages sont croqués. Nahel est français et ses traits se rapproche d'un style européen. En contraste, le propriétaire du Mystery Café, rappelle plus l'esthétique des personnages mangas. Ce mélange m' a vraiment séduite. Et puis, il y a cette sublime palette de couleurs! Les nuances de bleus m'ont enivrée!
Je crois que vous ne serez pas surpris si je vous dit que cette lecture est un vrai coup de ❤️.
Cette BD nous plonge dans un monde étrange. Un monde où une maladie décime les êtres vivants et où la Terre est devenue aride, sèche et dangereuse. Au milieu de cet univers hostile, il y a Lyra qui se bat pour sa survie et celle de son frère.
Le scénario amène donc le lecteur dans le sillage de ce personnages féminin au fort caractère. Suspens, rebondissements et scènes d'action s'enchaînent. Des moments remplis d'émotions viennent également ponctuer le récit permettant au lecteur de reprendre son souffle.
J'avoue avoir eu un peu de mal à accrocher à l'univers de cette BD. Je ne suis pas vraiment fana des histoires de sciences fiction et j'ai eu un peu de mal à adhérer à la lecture. J'ai beaucoup aimé le personnage de Lyra. Cette dernière porte l'histoire sur ses épaules. Néanmoins, cela n'aura pas suffit à entièrement me séduire.
Esthétiquement, cela n'est pas non plus ce que je préfère. J'ai apprécié les traits fins et les multiples détails notamment dans les vêtements. L'illustrateur arrive à donner aux animaux des expressions "humaines". Néanmoins, je n'ai pas adhéré à la palette de couleurs choisie. J'ai trouvé l'ensemble terne et peu séduisant... Dommage...
Un bilan en demie teinte pour cette BD.
Lorsque Benjamin arrive à l'école Saint Joseph, il n'est pas au bout de ses surprises. L'établissement a fait de la discipline son cheval de bataille et pour cela, ils n'ont pas hésité à mettre en place des salles de "torture" pour les élèves les plus récalcitrants. Benjamin et ses amis vont très vite découvrir le pot aux roses, ce qui va les embarquer dans d'incroyables aventures.
Dès les premières vignettes, je me suis sentie immergée par l'ambiance de cette BD. l'atmosphère lugubre de l'école transpire par les vignettes et m'a plongée dans l'histoire en quelques secondes. L'histoire de ce premier tome, permet de mettre en place les personnages et de faire découvrir leurs personnalités. J'ai adoré cette bande de copains au caractère bien défini. Les amis se complètent et leur cohésion leur permet de se sortir des situations les plus épineuses.
Les scénaristes nous offrent également une sacrée toile de fond pour cette aventure. L'internat pourrait servir de décor à un film d'horreur et n'a clairement rien de rassurant
Cette BD met en scène deux personnages qui errent dans la ville avec leur solitude. Le lecteur observe la vie simple de cette femme et de cet homme. Le scénario montre la vraie vie, celle que chacun peut vivre.
J'ai adoré l'ambiance remplie de douceur de cette BD. L'esthétique est vraiment envoûtante et sublime. Les traits sont fins et délicats. Les couleurs pastels sont dans des tons bleutés et seuls certains éléments sont soulignés par des tons de rouge.
La lecture de cette BD est un vrai bonbon. La sensibilité et la douceur de l'histoire et de l'esthétique m'ont transporté.
Crushing est une vraie belle BD qui met en avant les interactions humaines avec poésie.
Douze est une BD musclée qui met en scène Douze tueurs enfermés dans un hôtel. Leur objectif: être le seul survivant.
Ce scénario macabre et sanglant a vraiment su m'accrocher. J'ai d'emblée été plongée dans l'univers de cette BD. Le rythme est effréné, les actions s'enchaînent et on n'a pas le temps de s'ennuyer.
La galerie de personnages est tout simplement géniale! Chacun a son histoire, son passé et son caractère. On sent le travail de fond sur les personnages et ça, ça fait toute la différence.
L'esthétique est un peu "classique" avec des traits simples et bruts. Les couleurs sont très tranchées et manquent de nuances à mon goût. Par contre, les vignettes reflètent parfaitement la notion de mouvement et de rapidité des actions.
J'ai donc vraiment adoré cette BD bien que j'émettrai un minuscule bémol concernant l'esprit graphique.
J'ai pris une claque monumentale en lisant cette BD qui nous plonge en pleine dystopie. Dans une cité en noir et blanc, la plus grande peur de l'Homme est la couleur. Les couleurs qui entourent la ville mais qui peuvent également être terriblement mortelles. Dans cet univers sans réelle nuance, Kroma est prisonnière. Cette jeune fille aux yeux colorés, vient perturber l'équilibre et va remettre en question tout le fonctionnement de la ville.
Cette BD a un scénario d'une puissance rare. J'ai été prise dans le récit dès les premières planches. Les personnages sont charismatiques et d'une vraie force. Le lecteur voit Kroma grandir, s'épanouir et s'affirmer.
Esthétiquement, c'est tellement beau que les mots me manquent. J'ai été frappée par les premières planches en noir et blanc qui créent une vraie ambiance étouffante. Et puis, quelques planches plus loin, les couleurs éclatantes viennent percuter le lecteur et lui exploser au visage avec un vrai sentiment de liberté.
L'ensemble est sublime et j'ai été complètement conquise.
Vous l'aurez compris, c'est un vrai coup de cœur que cette BD!
Les soeurs Grémillet sont de retour en pleine période de Noël. Et comme d'habitude avec ces soeurs, la part de mystères et d'enquête est bel et bien présente. Le scénario embarque le lecteur sur les traces d'un Père Noël ayant offert aux jeunes filles trois allumettes, leur permettant de faire trois vœux.
Comme à chaque fois, le scénario fait mouche et c'est avec plaisir que j'ai découvert cette nouvelle aventure.
Quant à l'esthétique, j'adhère toujours autant aux magnifiques illustrations. J'aime particulièrement les grands yeux des personnages. Dans ce tome, l'ambiance de Noël est vraiment bien présente. Les décors sont superbes et les couleurs sublimes. J'ai vraiment été transportée dans l'atmosphère de cette BD.
C'est donc un vrai coup de cœur et pourquoi pas, une belle lecture à mettre sous le pied du sapin.
Marie et Louise sont deux jeunes filles, deux amies inséparables. La BD s'ouvre sur leur adolescence florissante et se poursuit avec le reste de leurs vies. Ce premier tome se focalise sur le fin de la vie de Marie et plus précisément, sur le moment où elle apprend qu'elle a un cancer.
Ce scénario nous donne une vraie leçon d'humilité. Marie nous montre la dignité humaine. A travers son récit de vie, le lecteur découvre aussi l'humanité et le respect dont font preuve les médecins face à des personnes qui doivent vivre des choses difficiles.
J'ai été touchée par cette histoire, par le personnage de Marie et par sa force.
Esthétiquement, l'ensemble est très sobre. Les planches sont en noir et blanc avec quelques touches de couleurs. Il y a peu de détails mais ce choix de sobriété permet de vraiment mettre en avant le propos.
J'ai tout simplement adoré cette BD dont je vous conseille vivement la lecture.
Cette BD est une adaptation du roman éponyme écrit par Baptiste Beaulieu. Dans ce récit, Baptiste va se lancer sur les traces de son passé. Le scénario alterne moment présent et moment passé. Ces deux temporalités sont distinguables de part leur traitement. Les moments présents sont traités comme une BD "ordinaire" et les moments du passé sont plus de l'ordre du journal intime. J'ai adoré cette histoire émouvante de secret de famille. J'ai également aimé le fait que le passé prend racine dans une période de l'Histoire qui fait écho en moi.
Le récit touchant est accompagné de magnifiques illustrations. Les illustrations du type BD sont colorées. Elles ont un partie pris un peu classique sans être vieillotte. Quant aux parties carnets, ce sont définitivement mes préférées. J'ai adoré la façon de présenter l'ensemble, les couleurs peu présentes et dans des tons pastels. De plus, le style d'écriture choisi colle parfaitement avec l'idée de journal intime.
Clémentine est une adolescente comme il y en a tant. Mais sa vie bascule lorsqu'elle croise Emma. Quelque chose se réveille en elle. Quelque chose qu'elle ne s'attendait pas à ressentir et pour lequel, elle n'était pas prête.
Le scénario raconte ce parcours de vie, cette histoire d'amour intense et à la limite de la destruction. Il raconte le jugement des autres, les regards de travers, le mépris mais aussi l'espoir.
J'ai été profondément touchée par ce récit qui est rempli d'humanité. J'ai été aussi très en colère face au mépris et au rejet que vit l'héroïne. Ce scénario est beau mais il met aussi en avant la dure réalité que peuvent parfois vivre les personnes homosexuelle.
Esthétiquement, j'ai pris une petite claque. Dans un premier temps, ce sont les visages et les regards qui m'ont frappé. Il y a une expression particulière dans chaque personnage. Ensuite, j'ai été fascinée par les traits qui constituent les décors. Des traits noirs, tantôt épais, tantôt fins qui créent une ambiance vraiment particulière. Et enfin, il y la couleur. L'ensemble est en noir et blanc avec des pointes de bleu. Le bleu met en avant un élément qui va être important dans le vie de l'héroïne. J'ai trouvé ce choix véritablement judicieux.
Vous l'aurez donc compris, je suis conquise par cette BD.
Cette BD est un recueil de plusieurs nouvelles qui s'apparentent à des minis thrillers plutôt bien ficelés. Les scénarios sont terriblement efficaces et prenants. C'est un vrai tour de force d'arriver à créer une vraie intrigue avec du suspens en seulement quelques pages et franchement, j'ai trouvé les nouvelles globalement bonnes. Il aurait été facile de tomber dans quelque chose d'inégal mais ce n'est clairement pas le cas ici.
Pour illustrer les scénarios de Jean Van Hamme, plusieurs illustrateurs s'enchaînent. Et là aussi, je trouve que cela colle. Les esthétiques bien que toutes différentes ont su compléter et servir l'esprit de la nouvelle. Il y a du mouvement, des couleurs et j'ai vraiment trouvé intéressant de voir tout ces esprits graphiques se côtoyer. Cela crée une BD originale et prenante qui surprend le lecteur à toutes les pages.
Dans cette BD autobiographique, Marie nous raconte son histoire et son rapport à son corps. En surpoids depuis toujours, elle nous narre le regard des gens, son propre regard mais aussi sa réflexion autour de la grossophobie. J'ai trouvé son récit très touchant. Bien que sans tabou, l'ensemble reste rempli de pudeur et de sensibilité.
J'ai beaucoup aimé la façon dont Marie nous pousse à réfléchir autour du sujet de l'obésité.
Le tout est accompagné d'illustrations aux couleurs douces. J'aime beaucoup la façon dont Lucymacaroni croque les corps. Voluptueux et poétique, l'ensemble est un vrai plaisir pour les yeux. Là aussi, on ressent cette volonté de faire sauter les tabous tout en respectant une certaine pudeur. La sensibilité de l'illustratrice et son regard bienveillant sur les corps d'autrui, confèrent une ambiance particulière à la BD.
Ce livre pousse donc à une prise de conscience autour du sujet de la grossophobie. Il aborde des sujets importants avec beaucoup de bienveillance.
Pour plus d'avis: https://www.instagram.com/aufildesplumes/
Cette BD nous plonge en plein Japon. Le lecteur suit le destin de Hana. La jeune fille est sur le point de se marier dans la plus pure tradition de son pays. En s'unissant au fils Matani, elle va combler d'honneur sa famille. Le scénario narre l'histoire de Hana mais aussi celle de sa fille et de sa petite fille. Entre tradition et modernité, la vie de ses femmes va osciller.
Comme à son habitude, Cyril Bonin nous offre un récit sublime et poétique. Avec cette BD, il adapte un roman de Sawako Ariyoshi éponyme. Je n'ai jamais lu ce livre mais suite à la lecture de cette BD, je suis véritablement curieuse de le découvrir. Vous aurez donc compris que j'ai été complètement séduite par l'histoire qui se déroule sous nos yeux.
Les personnages féminins sont au centre de cette BD. J'ai aimé la façon dont les générations se confrontent. Hana incarne les traditions. Elle souhaite faire perdurer les mœurs qui lui ont été inculquées à sa fille Fumio. Cette dernière, en revanche, est en totale rupture avec les valeurs que portent sa mère. En rébellion, elle prône un Japon moderne. Un compromis se dessinera avec Hanako, la fille de Fumio. Celle-ci, sera élevée par une mère moderne et une grand-mère traditionnelle. A travers son personnage, on peut apercevoir comment modernisme et traditionalisme peuvent cohabiter.
Mais, au-delà de cela, il y a aussi les superbes illustrations de Cyril Bonin. Ces dernières permettent de créer une atmosphère vraiment particulière. Les traits sont fins et délicats. Les couleurs sont subtiles. Il y a une vraie sensibilité dans les illustrations qui colle parfaitement avec le Japon et les idées que je me fais de leurs traditions.
Cette BD est donc une véritable parenthèse enchantée, un moment arrêté dans le temps qui nous fait voyager au Japon.
Plus d'avis sur: https://www.instagram.com/aufildesplumes/
Cette BD est une biographie, un instant volé de la relation de La Callas et Pier Paolo Pasolini. Elle est la plus grande chanteuse au monde et il décide de lui donner le rôle de Médée dans son prochain film. Entre les deux, se noue une relation complexe, celle d'un amour impossible.
Le scénario nous dévoile des moments de complicité. Bien écrit, l'histoire nous permet de mieux comprendre les liens qui unissaient les deux protagonistes. De façon très pudique, l'auteur explique cet amour impossible et cette amitié puissante.
Les illustrations sont magnifiques. Elles donnent vie à La Callas et Pasolini. Ils sont d'ailleurs très reconnaissables. Les vignettes fourmillent de détails. Il y a de la précision dans les tenues et les décors. J'ai aussi particulièrement apprécié les couleurs. Ces dernières sont chatoyantes, elles explosent aux yeux des lecteurs.
Après tant d'années de batailles acharnées, ne serait-il pas temps pour nos Gaulois et nos Romains de prendre un bain de positivité?
Fabcaro prend le relais dans le scénario de ce nouvel opus d'Astérix et franchement, cela fait du bien. Ce n'est pas toujours facile de se mettre dans les pantoufles du duo initial, mais pour le coup cela fonctionne. Fabcaro a compris l'esprit de la BD et m'a fait renouer avec le vrai esprit d'Astérix. J'ai adoré cette histoire et l'on retrouve le petit côté grinçant du scénariste.
Rebondissements et humour sont accompagnés d'illustrations très fidèles au style initial. J'aime me plonger dans ces BD qui me rappellent mon enfance. J'ai d'ailleurs retrouver dans ce quarantième tome, tous les ingrédients qui font la magie d'Astérix. En revanche, la recette la potion magique reste encore un mystère (je sais juste qu'il y a du gui et du homard, mais c'est juste pour le goût).
J'ai adoré retrouver Tika et Atari dans la suite de leurs aventures. Cette fois ci, nos deux héroïnes vont aller un peu plus loin dans la découverte du pouvoir tentaculaire de l'entreprise Systema.
Ce scénario nous en montre plus sans trop nous en révéler. Ainsi, le personnage de Tika se révèle peu à peu à nous, laissant entrevoir une petite partie de son passé. Efa saupoudre le récit d'indices créant ainsi un vrai suspens, mais aussi une vraie attente pour les prochains tomes.
Quant à l'esthétique, j'aime toujours autant la façon dont Efa nous dévoile tout son univers. Cela fourmille de détails rendant ce nouvel univers palpable. J'adore le côté futuriste des tenues et des décors. Efa ne manque pas d'imagination pour donner vie à tout cela.
Nocéan ouvre donc à tout un univers de possible et nous livre une histoire fascinante.
Ce premier tome de la biographie de Dali en BD, nous plonge dans le début de la vie du peintre. En fait, tout commence à son adolescence avec son entrée dans une école d'arts. Le scénario habilement conçu met l'accent sur la personnalité de Dali. Très vite, on comprend que c'était un être à la marge et dont la façon de penser ne faisait pas l'unanimité. Mais que nenni (j'adore cette expression!), notre Salvador se moque du regard des gens et trace sa route. J'ai adoré plonger dans la vie de Dali et découvrir ses différentes passions, notamment celle pour les aisselles.
J'avais déjà lu des BD du duo Birmant/ Oubrerie et chaque fois c'est carton plein. J'ai donc apprécié de retrouver le style esthétique si reconnaissable de l'illustrateur. Les grands yeux qui bouffent le visage, la manière dont les corps se meuvent, cette palette de couleurs si particulière, tout contribue à donner vie à Salvador Dali.
À ce stade, tu te doutes bien que j'ai adoré ma lecture. Instructif, bien construit et beau, ce livre coche toutes les cases.
Will est en plein deuil. Il est en quête de réponse. Hanté par sa fille, il n'a qu'une envie, la retrouver et se souvenir.
Le scénario de ce roman graphique est tout simplement hypnotique. La quête de Will est fascinante et envoûtante. Très vite, on s'attache au personnage et tout comme lui, on se questionne.
Esthétiquement , les traits sont nerveux et plutôt sombres. D'un seul regard, on reconnaît l'esprit graphique de Jeff Lemire. Il y a très peu de couleurs mais l'ensemble est tout aussi hypnotique que l'histoire. J'ai tout simplement été subjuguée par cette BD!
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Cela fait quelques temps que dans le cadre de mon travail (je suis professeur des écoles), je me questionne sur les élèves HPI. J'avoue avoir un peu tout entendu sur le sujet. Je trouvais donc intéressant d'approfondir le sujet à travers un nouveau média: la BD.
Cette lecture met en avant le parcours de Birdo et Raya. Tous deux sont HPI. L'un le sait depuis un moment. L'autre vient de le découvrir. A travers leurs questionnements, la BD balaie le sujet. Très instructive, cette BD vulgarise les faits scientifiques qui permettent de diagnostiquer les personnes neuro- atypiques, mais nous présente aussi les différents types d'HPI (parce que oui, tous les HPI ne sont pas identiques et n'ont pas la même façon d'exprimer leur haut potentiel).
Ce livre aborde pleins de sujets différents autour de ce thème et permet une meilleure compréhension de l'ensemble. Il y a énormément d'informations mais cela n'est pas pour autant barbant! Bien au contraire, la lecture reste très agréable.
Lou Lubie a donc su élaborer une BD instructive et divertissante.
D'un point de vue esthétique, j'ai vraiment aimé le parti pris de dessiner les personnages sous forme d'animaux. Il y a très peu de couleurs mais j'aime beaucoup la façon dont les nuances de bleus et de jaunes donnent vie à l'ensemble.
Tu l'auras donc compris, carton plein pour cette lecture qui a vraiment su me séduire tout en m'instruisant.
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Cette BD offre un récit choral magistral et très prenant. Dès les premières planches, je me suis prise dans l'histoire. Le lecteur va suivre plusieurs personnages. Il va découvrir des pans de vie sans réel lien à priori avec pour fil conducteur une leçon d'échec. Chaque personnage représente une pièce du jeu et sa façon de se déplacer sur l'échiquier.
Le scénario est savamment construit et nous amène jusqu'à un final bouleversant et émouvant où tout se noue et tout prend sens.
L'histoire est accompagnée de superbes illustrations. J'avais déjà beaucoup apprécié le travail de Victor Pinel dans Plongeon et Puisqu'il faut des hommes. C'est donc encore une fois un carton plein. J'aime particulièrement sa façon de dessiner les corps des personnages. On ressent une vraie sensibilité dans son dessin et ses traits. De plus, les choix graphiques sont vraiment judicieux notamment les options prises à la fin de la BD. Les couleurs sont également magnifiques nous entraînant littéralement dans l'histoire.
J'ai également beaucoup aimé le message de cette lecture.
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Ce tome 2 commence sur les chapeaux de roues! Direct dans l'action, sans rappel du premier tome (j'avoue que j'aurai aimé un petit "previously" comme dans les séries...). Néanmoins, je suis très vite retombée dans le piège de cette intrigue. J'ai donc retrouvé les héros du tome 1, prêts à aller affronter le Grand Troll, directement dans le Darknet. Le scénario est punchy et je ne me suis pas ennuyée. Cela va vite, c'est percutant et je me suis laissée embarquer dans l'aventure sans problème.
Et puis il faut dire que les personnages sont tellement sympathiques qu'il est dur le leur résister. Chacun a son caractère propre avec ses failles et ses qualités. L'alchimie qui se dégage de l'ensemble des personnages donne une atmosphère très spécifique à cette BD.
Quant aux illustrations, elles sont superbes. J'adore le travail de @art_of_thomas_labourot . Sa façon d'esquisser les personnages et son travail sur les couleurs donnent une vraie dynamique à l'ambiance et permet de coller parfaitement au scénario. L'alchimie ne semble donc pas que fonctionner entre les personnages mais aussi entre la scénariste et l'illustrateur.
J'espère vivement que ce duo de choc nous livrera un tome 3!
Retrouver moi sur: https://www.instagram.com/aufildesplumes/
Cette BD est vraiment particulière. Un vieil homme découvre qu'en face de chez lui, une lumière s'allume alors que personne n'est censé y vivre. Le scénario est vraiment bien mené et se base sur un livre d'Antonio Moresco. Je ne connais pas le récit original mais j'ai beaucoup apprécié l'histoire de cette BD. C'est attendrissant, émouvant et avec du mystère.
Le personnage principal est fascinant. Sa persévérance et son humanité poussent à l'admiration.
L'esprit graphique m'a tout simplement subjugué! J'ai adoré les traits fins et poétiques ainsi que les couleurs qui sont dans des tons doux.
Cette lecture est donc un vrai coup de ❤.
Ma lecture de Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne date de pas mal d'années. Mais, j'avais vraiment envie de découvrir une nouvelle version de ce chef d'œuvre.
Alors déjà, les personnages sont des lapins. Cela ne change rien au contenu, soyons bien d'accord. J'ai trouvé que le scénario était bien et cela devait être vraiment compliqué de devoir s'attaquer à ce monument. L'ensemble est clair et lance parfaitement l'intrigue. Ce premier tome pose les bases de la suite et se finit avec un moment de suspens qui donne envie de découvrir le second tome.
Esthétiquement, j'ai beaucoup aimé. Les vignettes regorgent de petits détails. J'ai particulièrement apprécié le travail autour des vêtements. Quant aux couleurs, je les trouve vraiment sublimes. L'ensemble se marie à merveille et donne un résultat magnifique.
J'ai hâte de découvrir le tome 2.
C'est toujours un plaisir de retrouver Naruhiko. Le jeune mangaka continue à nous offrir des tranches de vie. Mais, dans ce tome, son petit train train quotidien va être perturbé par l'arrivée d'un chat.
J'apprécie toujours autant ce manga qui est une véritable bouffé d'air frais. Le scénario est sympa et permet au lecteur de passer un moment plein de tendresse et de rires.
Les personnages sont toujours aussi attachants et j'aime beaucoup la façon dont ils évoluent. Les deux amis s'influencent l'un l'autre afin de devenir quelqu'un de meilleur.
Esthétiquement, c'est toujours aussi beau. J'apprécie toujours autant tous les petits détails. J'aime aussi beaucoup les petits gags qui ouvrent et ferment le manga. ce sont toujours des vrais moments de délices.
Je n'ai donc qu'une chose à dire, vivement le tome 3!
Dans ce second tome, nous retrouvons Chloé, toujours à la recherche de son petit frère Locke. Elle va arriver dans une zone de la ville inconnue et se faire des amis.
Le premier tome m'avait laissé quelque peu dubitative. J'attendais tout de même avec curiosité de découvrir le deuxième tome, afin de me faire une idée plus juste.
Ce dernier a su finalement me séduire. Le scénario prend tout son sens et commence à montrer ses tenants et ses aboutissants. Il y a dans ce tome 2 du mystère, du suspens et des rebondissements.
Les personnages deviennent attachants et fascinants contribuant à construire une atmosphère particulière.
Esthétiquement, les caractéristiques du manga sont au rendez- vous. Les vignettes sont sombres et l'obscurité semble tout envahir.
Ce manga est donc très prenant. J'ai bien fait de lire ce deuxième tome qui m'a finalement permis d'apprécier l'histoire.
Deux êtres qui ne se connaissent pas mais qui au détour d'une plage vont se rencontrer et s'imaginer une vie à deux.
Le scénario en apparence simple, laisse entrevoir une romance et met en avant les envies de chaque personnage. J'ai particulièrement apprécié la manière dont les deux protagonistes interagissent. A travers leurs échanges, l'homme et la femme affirment leurs envies, évoquent leurs rêves et expriment ce qu'ils n'arrivent pas à exprimer avec leurs proches. Cette nuit en apparence anodine va donner un tournant à leurs vies.
Les personnages sont magnifiques d'humanité. J'aime les émotions qu'ils dégagent, les regards qu'ils échangent.
Esthétiquement, les traits sont nets et francs. Les visages sont expressifs et les décors sobres. Les couleurs sont tranchées. J'aime beaucoup cet esprit graphique qui permet d'accompagner ce scénario remarquable.
Le scénario nous immerge dans une enquête du grand Sherlock Holmes. Au sein de Londres, de vraies intrigues se nouent. Hélas, la mayonnaise n'a pas pris avec moi. J'ai terminé avec peine ce premier tome et je me suis fortement ennuyée.
J'ai trouvé le personnage de Sherlock Holmes désagréable au possible.
Quant à l'esthétique, je l'ai trouvé vieillotte. Les couleurs sont ternes et les vignettes parfois un peu trop chargées.
Vous l'aurez donc compris, je n'ai vraiment pas apprécié cette lecture.
Charlie est un jeune homme bon et optimiste. Un jour, il doit enquêter autour de la question suivante "où part l'âme quand nous mourrons?". Ses recherches vont le mener dans un endroit insolite.
Le scénario est tout simplement sublime. L'histoire accrocheuse permet au lecteur de se questionner. Le récit se déroule à bon rythme et la fin de la BD arrive bien trop vite.
L'histoire est accompagnée de sublimes vignettes. Les traits fins et les détails dans les illustrations contribuent à nous plonger dans cet univers unique. J'ai également beaucoup aimé l'usage subtil des couleurs qui viennent donner un côté poétique à l'ensemble.
La lecture de cette BD a donc été une parenthèse enchantée.
Il me faisait de l'œil ce roman graphique! Il m'appelait doucement et puis, je suis tombée sur lui par hasard à ma médiathèque. Ni une, ni deux, il était en ma possession (je vous rassure, c'est un emprunt, je ne l'ai pas volé). Et me voilà, entrain de découvrir la vie de ces deux sœurs que tout oppose.
D'un côté Clara, dite Flipette. Elle est photographe et elle a peur d'à peu près tout. Elle déteste la violence et met savamment un mouchoir sur les choses difficiles qui l'entourent.
De l'autre côté, Axelle, dite Vénère. Elle est engagée dans une association, fait des pieds et des mains pour que le monde change et est remplie d'une rage folle contre tout et à peu près tout le monde.
Alors, quand ces deux sœurs se retrouvent réunies, c'est le choc des culturelles. Clara doit remplacer sa sœur dans son association car Axelle s'est cassée la jambe. Clara va donc se frotter à des âmes esseulées et en souffrance. Les dialogues entre les deux sœurs sont houleux, violents mais visent à une prise de conscience.
Ce roman graphique pose de vraies questions. Il pousse son lecteur à réfléchir sur ce qu'il se passe dans notre société actuelle.
Au-delà du contenu, il y a aussi la forme que prend ce roman graphique. Les traits sont fins. Il y a peu de détails, peu de décors. C'est le propos qui est mis en avant. J'ai adoré les couleurs, tantôt pastels, tantôt beaucoup plus vives selon les émotions des personnages.
Flipette et Vénère est donc une BD qui a su me séduire mais également me faire réfléchir. Une vraie bonne lecture.
Avec cette BD, le lecteur se retrouve en immersion en plein 16ème siècle. Ainsi, à travers les yeux de la jeune et innocente Gabrielle, nous allons découvrir les intrigues de cour et intégrer le fameux escadron de la reine mère.
Le scénario est vraiment immersif. Dès les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans une autre époque. Très vite, le lecteur comprend que le royaume de France est tiraillé entre les huguenots et les catholiques. Les tensions montent et des noms résonnent à nos oreilles: Coligny, Henry IV...
Au côté de ces personnages emblématiques, nous faisons la connaissance de Gabrielle, notre héroïne. Cette dernière arrive à la cour, remplie de naïveté et de rêves. Elle va très vite se confronter à la réalité de la vie à Paris et devenir l'instrument de la politique de Catherine de Médicis.
Ce premier tome, pose l'ambiance, le contexte historique ainsi que les personnages. Il installe subtilement les prémices d'une intrigue alléchante et éveille la curiosité du lecteur pour la suite.
J'ai beaucoup aimé l'esprit graphique de Manon Textoris. Les traits sont vraiment très fins et délicats. Les visages font parfois penser à ceux des mangas. Les détails foisonnent tant dans les tenus que dans les décors. On sent très vite que l'illustratrice a fait un gros travail de documentation en amont. Le choix de la palette de couleurs permet également cette immersion dans une autre époque. J'ai eu cette sensation que tout avait été choisi avec soin.
J'ai donc adoré me plonger dans ce premier tome et découvrir le travail de Manon Textoris.
Collot est un humoriste pas si drôle qui va se retrouver à fouiller dans son passé. Le scénario de cette BD nous offre une vraie introspection du personnage principal. En effet, ce dernier qui se croyait intouchable dans son succès va devoir se remettre en question. Pour cela, il va renouer avec sa famille dont il s'était quelque peu éloigné. J'adore les histoires de famille, surtout celles qui sont remplies de suspens et de secrets. Autant vous dire qu'avec cette BD, je n'ai pas du tout été déçue. J'ai accroché à l'histoire dès les premières vignettes. Le personnage de Collot est tour à tour, agaçant, pathétique puis finalement attachant.
Esthétiquement, j'avoue que ce n'est pas ce que je préfère dans la BD. Néanmoins, j'ai été sensible aux ambiances de couleurs différentes suivants les lieux ou les époques. En revanche, je suis beaucoup moins conquise de la façon dont les personnages sont esquissés.
Ce roman graphique interroge la question du dessin et de son apparition. A travers le personnage principal, le lecteur découvre donc le récit d'une légende Grecque qui expliquerait les origines du dessin.
Je ne connaissais pas du tout cette histoire et j'ai adoré la découvrir. A travers une belle histoire d'amour, nous découvrons l'importance du dessin et celle de garder une trace des choses.
Le scénario est poignant et donne une tout autre dimension au dessin.
Le tout est illustré avec brio. Les traits sont très marqués et noirs. Les personnages ont parfois des expressions plutôt figés. En revanche, j'ai été subjuguée par les couleurs, les multiples courbes, la dynamique de chaque vignette. J'ai pris une claque visuelle et j'ai passé de longs moments à admirer les illustrations.
Cette lecture a donc été une vraie immersion dans la légende du dessin.
Abby s'ennuis dans cet hôtel sordide où elle est enfermée avec sa mère. Pour s'occuper, elle décide de chiper des affaires et de se montrer aventurière. Elle va très vite regretter sa curiosité! En effet, elle va finir par réveiller Walton, un fantôme Don Juan qui va la draguer sans vergogne.
Le scénario est vraiment très drôle. J'ai beaucoup ri. Il y a des rebondissements qui donnent un bon rythme à l'ensemble. Vous l'aurez compris, les jeunes amateurs d'humour et d'aventure y trouveront leur compte.
Les personnages sont attachants et drôles.
L'esthétique est vraiment sympathique et plaira aux jeunes lecteurs de BD. Il y a pleins de petits détails dans les vignettes. J'ai parfois trouver certaines expressions faciales exagérées mais cela va avec l'esprit humour de l'ensemble.
Je garderai donc un bon souvenir de ma lecture.
Isabella est prête à tout pour sauver son frère Billy. A tout, même a rentrer dans une fraternité aux moeurs peu recommandables.
Amateurs de BD musclées, bienvenus! Le scénario aux multiples rebondissements tisse sa toile de façon habile. Dès les premières pages, nous voilà dans le sillage d'Isabella, espérant que son plan va fonctionner. Ce personnage féminin ne cessera pas de me surprendre par sa rage et sa hargne.
L'esthétique s'apparente à de la BD d'action avec des vignettes plutôt violentes. J'ai trouvé que les couleurs étaient un peu fades par moment mais cela n'a en rien gâché ma lecture.
J'ai hâte de découvrir ce qu'il va advenir d'Isabella car ce tome 1 se termine sur un suspens insoutenable.
J'ai découvert ce tome 1 avec beaucoup de curiosité et d'excitation. En effet, entre le résumé et la couverture très alléchante, il ne m'en fallait pas plus pour mettre cette BD dans mon collimateur.
Cet opus nous plonge dans un futur où la montée des eaux a quasiment détruit ce que nous connaissons actuellement. Dans ce monde où l'on doit se battre pour sa survie, le lecteur suit Atari et Tika, deux orphelines aux caractères bien trempés.
Le scénario est rempli de surprises et m'a transporté dans un autre univers. J'ai aimé les personnages qui sont majoritairement féminins et incarnent de fortes personnalités.
Esthétiquement, j'ai vraiment apprécié le travail d'illustrations. Les vignettes fourmillent de détails ce qui contribuent fortement à nous embarquer dans cet univers futuriste.
J'ai hâte de découvrir le tome 2
Pénélope Bagieu nous livre son enfance et les moments clés qui lui ont permis de devenir cette artiste reconnue.
A travers des anecdotes drôles et touchantes, elle nous narre son passé. Ainsi, la personnalité de Pénélope Bagieu se dévoile peu à peu. L'adulte qu'elle est, jette d'ailleurs un regard plein de tendresse sur certaines de ses mésaventures. Elle analyse avec finesse les évènements qui ont permis de la construire en tant qu'adulte.
Soulignées par son dessin toujours aussi séduisant, les planches sont remplies de délicatesse et de poésie.
Bref, une lecture très agréable.
Teresa débarque à Berlin pour aider à la mise en place d'une exposition autour de Toutankhamon. le lecteur va suivre son parcours dans cette nouvelle ville. Entre son travail et sa rencontre avec Ruben, Teresa se plonge dans son livre favori "Le journal d'Howard Carter".
J'ai adoré ces moments de vie. Entre plongée dans la découverte de cette tombe fantastique et les moments volés de la vie de Teresa, le lecteur devient un observateur privilégié. J'ai adoré l'ambiance générale de cette BD qui m'a véritablement séduite.
Esthétiquement, j'ai trouvé l'ensemble vraiment beau. J'ai adoré la façon de croquer les personnages, les contrastes créent entre le passé et le présent. Les couleurs sont également sublimes et contribuent à créer cette ambiance particulière.
J'ai donc adoré cette lecture.
Jessica est une fille qui se cherche. Cheveux courts, jogging, allure masculine, elle règne sur un petit groupe de jeunes. Mais dans les villages, les personnalités se heurtent vite. Autour de conflits, mais également de moments d'acceptation, Camille Poulie nous décrit une société qui oscille entre positivité et négativité.
Ces conflits sociaux sont incarnés par le personnage de Jessica qui va centraliser toutes ces émotions. Ce personnage m'a d'ailleurs bouleversé. Au départ, Jessica apparaît comme brutale et vulgaire, mais au fil des pages, on découvre une fille qui souffre, une fille sensible et qui veut tout simplement être elle même. Ce personnage est le centre de tout ce scénario. Camille Poulie l'a donc élaboré avec soin et complexité.
Esthétiquement, j'avoue avoir été désarçonnée. L'ensemble est en noir et blanc avec des traits nerveux. Les vignettes semblent en perpétuel mouvement. Tout semble bouger au rythme de la société qui entoure Jessica. Les traits sont bruts, sans fioriture et j'ai eu du mal à me faire à l'esprit graphique.
Pour conclure, j'ai apprécié le scénario sociétal de cette BD mais je reste perplexe quant au graphisme.
Le résumé m'avait apaté et pourtant j'avoue ne pas avoir été séduite par l'histoire. En effet, j'ai eu du mal à rentrer dans l'intrigue de Slava. En effet, j'ai eu une sensation de longueur tout au long de ma lecture et je déplore un vrai manque de rythme.
Quant aux illustrations, elles n'ont pas su me séduire. Cela fourmille de toute part et je n'ai pas su où regarder. J'ai également trouvé les couleurs plutôt fades.
En somme, je n'ai pas du tout été séduite par ma lecture.
Ersin Karabulut nous livre son parcours pour devenir illustrateur de BD. Il nous raconte son amour pour ce domaine, son travail acharné et son acharnement. Tout cela se déroule à Istanbul et à travers son récit nous découvrons aussi l'histoire d'une ville.
J'ai particulièrement aimé le scénario qui a su éveiller ma curiosité.
Esthétiquement, j'ai beaucoup aimé. J'ai aimé les traits et la façon particulière dont Ersin Karubulut croque ses personnages.
Cette BD n'est pas sans rappeler L'Arabe du Futur mais elle sait néanmoins se détacher de part son style graphique.
Paco Roca nous narre l'histoire d'Antonia et de sa famille. L'auteur nous offre donc dans cette BD, le récit d'enfance de sa mère. Le lecteur est donc plongé en Espagne dans les années du franquisme. Clairement, on touche la corde sensible chez moi. Les récits de famille en Espagne me rappelle tellement ma propre histoire de famille...
Le scénario suit donc cette famille pauvre dans une Espagne franquiste. Antonia vit donc parmi ses frères et sœurs. A travers des photographies, on découvre des pans de vie de la jeune fille. Les difficultés financières de sa famille, la violence du père, les non-dits mais aussi ce moment de simple bonheur sur une plage.
J'ai été touchée par l'histoire mais j'avoue avoir moins adhéré à l'esprit graphique un peu terne accompagnant le récit. Bien que certaines planches soient originales (notamment celles qui ouvrent et ferment le récit); je n'ai pas vraiment accroché à l'esthétique. Cela ne m'a néanmoins pas empêché d'apprécié cette BD.
Le 13 Novembre, date d'une tristesse infinie, date qui a changé la vie de So. En effet, la jeune femme a pris une balle lors de l'attaque du Bataclan. Cette BD nous narre donc sa vie d'après.
J'ai été particulièrement touchée par ce livre. Les attentats du Bataclan m'ont particulièrement marqué et me plonger dans cette BD m' a fait remonter une quantité d'émotions que j'avais enfoui.
So est donc une des personnes qui a survécu à l'attaque. Au fil des pages, on suit sa sortie de l'hôpital, ses angoisses etc. Comment se reconstruire après un tel évènement? Comment vivre avec ce traumatisme?
Le personnage de So est attachant. La BD nous montre ses petites victoires mais également ses gros moments de doutes et de désespoir.
Mais au-delà de l'histoire d'une survivante, cette BD nous montre également le manque de suivi des personnes ayant été victimes de cet attentat. La course au psychologue, la répétition incessante des évènements, le manque de considération, la froideur de l'administration face à la détresse des victimes, sont autant de cris de détresse et de désespoir.
So a éveillé en moi beaucoup de compassion mais le système en revanche a éveillé en moi de la colère.
Esthétiquement, les traits sont simples et les couleurs très tranchées. Certaines planches décrivant les grands moments de violence sont savamment construits permettant de traduire la peur mais aussi le désarroi des personnes. Il n'était pas simple de mettre en image de tels évènements et pourtant, j'ai trouvé que le choix esthétique permet de servir au mieux le récit de So.
Une BD à ne pas louper.
Cette BD nous plonge dans l'univers carcéral. On suit le personnage de Guy qui va être notre guide dans cet endroit qui est inconnu à de nombreuses personnes. Cette BD m'a permise de découvrir la vie dans une prison. Autant vous dire, que ce que nous décrivent les auteurs ressemblent à l'enfer. Le travail, le manque de soin, le mépris, les bagarres....Les vignettes s'enchainent et nous dévoilent un univers sordide.
J'ai personnellement été choquée par de nombreuses scènes. Certaines situations m'ont révolté. Il y a une déshumanisation et un véritable mépris pour ces prisonniers. Le scénariste de par son récit nous montre l'envers du décor et dénonce une situation carcérale en rupture.
Esthétiquement, le trait est brut et les couleurs sombres. Le choix graphique permet d'insister sur cette obscurité, sur cette noirceur et cette atmosphère sordide.
Cette BD est donc vrai plaidoyer pour une amélioration de la vie en prison. Le scénario et les illustrations servent parfaitement ce message fort.
Dans ce tome consacré à trois nouvelles de Lovecraft, on découvre donc l'histoire du Temple, du Molosse et de la Cité sans nom.
Chaque histoire est aussi palpitant qu'effrayante. L'univers de Lovecraft est extrêmement riche et je comprends la fascination qu'il exerce chez de nombreuses personnes. L'univers de l'auteur allie fantastique et gore. Chaque histoire frôle la folie, mettant en scène des personnages parfois au bord de la folie.
Gou Tanabe sert à merveille les récits de Lovecraft en leur offrant des illustrations en noir et blanc qui regorgent de détails minutieux. L'esthétique est très dense et confère à l'ensemble une atmosphère particulière. L'illustrateur correspond parfaitement aux nouvelles de Lovecraft.
Ce manga est magistral et nous plonge directement dans l'univers de l'auteur si célèbre
Suzette est une dame de 60 ans qui va voir sa petite routine bouleversée par sa petite fille. Cette dernière prend la décision de lui faire retrouver son amour de jeunesse.
Cette BD nous offre un scénario des plus émouvant. Le lien qui lie les deux femmes est très fort. L'une semble dire aurevoir à l'amour, alors que l'autre tatônne dans son début de relation. Suzette et Noémie vont donc s'écouter, évoluer et se soutenir l'une l'autre. J'ai vraiment apprécié cette histoire. La question de l'amour qui peut être connu à tous les âges est centrale. Fabien Toulmé, comme à son habitude, a su avec sensibilité me toucher. Il a vraiment l'art de donner à voir les sentiments humains.
Esthétiquement, Fabien Toulmé reste fidèle à son style. Les traits sont simples et épurés. L'utilisation de peu de couleurs permet de mettre en avant le propos. Les décors sont peu chargés mais l'illustrateur arrive néanmoins par son dessin à nous transmettre les émotions qui traversent ses personnages.
Encore une fois, j'ai adoré le travail de Fabien Toulmé et je me suis laissée emportée par l'histoire.
J'avais cette lecture depuis un moment dans mon collimateur et c'est avec énormément de plaisir que j'ai enfin pu découvrir cette BD.
Le lecteur découvre donc le personnage de Elo. Les amis de cette dernière sont persuadés qu'elle est homo mais elle n'en sait rien du tout. Coming-in raconte tout simplement cette découverte de sa sexualité et plus précisément de son homosexualité. En effet, bien avant de faire son coming-out, il faut d'abord se révéler à soi-même, se connaître et s'accepter.
A travers Elo, le lecteur va découvrir le regard et le jugement des autres mais également de nombreux clichés qui ont la vie dure. Elo fait un long cheminement avant de faire son coming-in et c'est cette longue réflexion qui nous est exposée.
Elodie Font met des mots forts sur cette étape importante de la vie. Pour accompagner son propos, Carole Maurel nous offre de sublimes illustrations. Je suis une grande fan du travail de cette illustratrice. En effet, celle-ci me séduit à coup sûr par son coup de crayon, l'allure de ses personnages et son choix judicieux de couleurs. J'aime particulièrement les illustrations qui servent tout simplement de métaphore aux sentiments que ressent Elodie.
Bref, lisez cette BD car c'est une pure merveille!
Je vois ce roman graphique depuis un beau moment sur la toile (ça se dit encore?!). J'étais plus qu'enthousiaste à l'idée d'enfin découvrir cette BD et ce Jardin.
Dès les premières pages, j'ai été plongé dans ce cabaret où chaque danseuse porte le nom d'une fleur. Le lecteur voit un bourgeon s'épanouir, celui de Rose. Ce jeune homme qui a grandi au milieu de cet univers s'épanouit par la danse.
Le lecteur voit Rose s'épanouir, se chercher, se questionner sur son identité et voit naître ses premiers émois. Rose a grandi dans un environnement rempli d'amour et de bonté et va se heurter au regard extérieur parfois moins bienveillant.
J'ai adoré ce scénario qui a tout simplement su me toucher et me bouleverser. Je me suis laissée emporter par cette histoire. Le Jardin est un havre de paix, un petit cocon de sensualité et de douceur. J'ai eu l'impression de faire partie du Jardin.
Touchée, émue, j'ai également adoré l'esthétique de ce roman graphique. Là aussi, l'ensemble est rempli de poésie. Les corps sont fins et élancés. On ressent véritablement le mouvement dans les vignettes. J'ai adoré le traitement des couleurs qui sont tout simplement superbes.
Je pense qu'à ce stade, vous l'avez compris, c'est un coup de ❤.
Cette BD est la preuve que les rumeurs peuvent tout simplement ruiner la vie d'une personne. Le scénario met en scène le personnage de Merel, une femme qui vit seule dans son village. Sa vie est paisible mais tout va tourner court lorsque une rumeur va se mettre à courir sur elle. Merel devient la "Marie couche-toi là" du patelin.
Et bien sûr, au lieu de ne pas écouter la rumeur, les gens se sont empressés de la colporter pour faire de la vie de Merel un enfer.
Ce tome 1 nous montre donc l'impact que ce genre de choses peut avoir sur une personne. Merel est un personnage très touchant et qui respire la gentillesse. J'ai vraiment été envahie par plusieurs sentiments durant ma lecture: pitié, colère, tristesse...
Le scénario est donc vraiment bien construit et aborde un sujet sérieux.
Esthétiquement, ce n'est pas vraiment ce que je préfère. J'ai parfois trouvé les traits un peu grossiers et les couleurs un peu fades. J'aurai aimé plus de détails notamment dans les expressions des personnages.
Pour conclure, j'ai beaucoup aimé l'histoire de Merel mais je reste mitigée quant à l'esprit graphique de la BD.
Enfiiiiin, j'ai découvert avec beaucoup de plaisir ce troisième tome de "Un petit goût de noisette".
Nous voilà donc entrain de découvrir des pans de vie de plusieurs personnages. Le pan amoureux est au centre de toutes ces histoires. Ces récits ont su véritablement me toucher et m'émouvoir. Le panel de personnages est vraiment intéressant avec pleins de personnages aux sensibilités différentes. Certains scénarios de ce roman graphique sont d'ailleurs écrits par d'autres auteurs. Cela permet de donner un autre rythme et j'ai trouvé cela vraiment sympa.
Esthétiquement, j'aime beaucoup le travail délicat de Vanyda. Son dessin est rempli de poésie avec de jolies couleurs pastels. J'ai apprécié les grands regards des personnages. Bref, je suis totalement séduite!
Ce diptyque nous plonge dans un univers d'après guerre dans une école d'agriculture. Le scénario narre l'histoire de plusieurs jeunes qui deviennent très vite attachants. Entre les deux frères espiègles, le jeune voleur l'amoureux fougueux, se dresse la belle Jeanne.
Cette BD, c'est un pan de vie qui s'offre à nous, c'est la photographie d'un moment important de la vie des personnages.
Le livre est imprégné de cette ambiance spécifique de la fin de la première guerre mondiale. Les personnages ont envie de légèreté sans pour autant y céder totalement.
J'ai totalement accroché à cette histoire que j'ai littéralement dévoré.
Esthétiquement, j'ai également beaucoup apprécié le travail sur les dessins et la couleur. Il y a de nombreux détails et les couleurs sont chatoyantes. J'ai particulièrement aimé le travail sur le personnage de Goule qui est une gueule cassée.
Pour conclure, c'est une vraie belle découverte.
Je l'avoue, j'ai pris complètement au hasard cette BD à ma Médiathèque. J'ai été attirée par la couverture et le titre. Mon instinct ne m'a pas trompée et j'ai découvert l'histoire de Marcel avec beaucoup de plaisir. Ce vieux monsieur est une véritable force de caractère mais il est aussi très têtu! Lors de la guerre, il a perdu son clairon et rien ne l'empêchera de le récupérer.
Le scénario est vraiment bien mené et nous livre un personnage succulent. En lisant cette BD, j'ai ri et souri. J'ai vraiment passé un très agréable moment. Les illustrations sont également très belles. Les traits sont extrêmement fins. Il y a très peu de détails dans les décors. Ce que je retiens surtout de l'esprit graphique de cette BD, ce sont les superbes couleurs qui explosent littéralement.
Je ne regrette donc pas du tout mon choix au hasard car il m'a permis de découvrir un nouvel auteur de BD talentueux.
J'ai beaucoup entendu parler de cette BD et je passe enfin le cap! Et quel cap! Je ne regrette absolument pas mon voyage dans le Dust Bowl à travers le regard de John Clark un jeune reporter en photographie. Le scénario nous expose les désastres de ces terribles invasions de poussières qui ont eu lieu aux Etats- Unis (car cette BD est basée sur des faits réels!). J'ai été totalement subjuguée par cette histoire mais également par tout ce que j'ai pu apprendre.
Le personnage de John Clark a été choisi de façon intelligente. En effet, quoi de mieux que le regard d'un photographe pour jeter un regard sur la situation de l'époque? De plus, il y a une véritable évolution dans sa façon de penser ce qui est d'autant plus judicieux.
Tout cela est accompagné de superbes illustrations. Encore une fois, Aimée de Jongh fait mouche avec moi. J'ai adoré la façon dont elle a façonné les personnages mais également toutes ces magnifiques couleurs. On ressent une véritable sensibilité dans le dessin mais également beaucoup de respect pour les personnages vivants dans cet enfer.
Bref, c'est un véritable coup de ❤.
Bienvenue dans la librairie de tous les possibles où vos moindres envies livresques seront exaucées. Pour cela, c'est très simple, il suffit de demander au gentil libraire qui arrive toujours à contenter son client. Ainsi, cette BD devient un moment de poésie pure. Chaque page est un petit bonbon sucré qui se savoure petit à petit. Chaque partie est un délice pour les yeux. Les illustrations sont fines et typiquement japonaises. Il y a un petit côté loufoque qui vient relever le tout.
La librairie de tous les possibles est donc une BD agréable qui mettra du soleil dans votre journée.
Je ne connaissais pas du tout le travail de Lou Lubie et ce roman graphique m'a permis de découvrir son univers. A travers l'histoire de Manu, la scénariste nous embarque dans son intrigue plus que prenante. Lentement mais sûrement, elle tisse sa toile allant jusqu'à créer une véritable tension. Il y a du suspens et un véritable mystère qui planent durant la lecture. Le scénario nous offre une montée en puissance digne des plus grands thrillers.
Lire ce roman graphique m'a également permis de découvrir les illustrations de cette dessinatrice. Elle nous offre des traits fins et délicats. Les couleurs sont dans des tons sombres qui confèrent une atmosphère parfaite à l'esprit de ce thriller. Les personnages ont des regards particulièrement envoûtants qui m'ont véritablement fasciné.
Pour conclure, j'ai adoré découvrir Lou Lubie.
Claire Fauvel nous offre un scénario sublime aux confins de l'orientalisme. Elle nous narre l'histoire de Sacha qui vient s'aérer l'esprit en Egypte. Dans ce lieu enchanteur, il va tomber éperdument amoureux. L'intrigue est vraiment bien construite et j'ai adoré suivre les aventures de Sacha qui est un personnage très attachant.
Le roman graphique est rempli de magnifiques moments mais également de tragédies. Le personnage de Sacha s'épanouit au fil des pages et c'est beau de le voir grandir ainsi.
Esthétiquement, c'est tout simplement sublime. J'ai adoré les traits de Claire Fauvel. Les couleurs sont justes magnifiques. La palette est dans des tons chauds et arrivent à faire transparaître l'atmosphère aride du désert. J'aime également énormément la façon dont Claire Fauvel esquisse ses personnages et les fait se mouvoir.
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J'ai tout simplement adoré ce premier tome qui a le mérite de nous plonger directement dans dans un univers particulier. Le lecteur va découvrir Emoji qui doit partir faire un stage chez Nao. Sa rencontre avec la jeune fille va bouleverser sa vie de façon radicale. Ainsi les deux personnages vont se lier d'amitié et créer ensemble A- Lan. Ce robot unique va avoir un rôle primordial dans la suite de l'histoire.
Le scénario est écrit de façon intelligente, mêlant rebondissements et humour. De plus, le suspens quant à la suite est total car l'histoire met vraiment en appétit pour la suite.
Les personnages sont d'emblée attachants et ils m'ont bien fait sourire.
Esthétiquement, j'adore vraiment le travail de Thomas Labourot. Les personnages sont tout en courbes. Les grands regards sont expressifs. De plus, les couleurs sont superbes. J'aime le sens du détail dans les tenues et les décors. Grâce à ses illustrations, Thomas Labourot permet de donner vie à tout l'univers de ce scénario.
Bref, j'ai adoré ce premier tome qui a su me mettre en appétit pour la suite.
Après la perte de ses parents, Ady est envoyé sur une île où elle a été adoptée par un riche chef d'entreprise. Très vite, la jeune fille va se rendre compte que quelque chose cloche.
Le scénario de ce premier tome permet de mettre en place une intrigue horrifique. En effet, le séjour de Ady dans la maison de son richissime père adoptif va virer au cauchemar. Très vite, le scénario se transforme en histoire d'horreur à grand renfort d'expériences scientifiques et de zombies.
Les rebondissements s'enchaînent rapidement donnant un certain rythme à l'ensemble. Le premier tome se clôt sur une vignette qui donne envie d'en savoir plus.
Malgré ce scénario séduisant, je n'ai pas adhéré à l'esthétique. J'ai trouvé que les paysages et les décors étaient très détaillés. Néanmoins, l'esthétique des personnages n'a pas su totalement me séduire. De plus, j'ai trouvé que les couleurs étaient un peu fades.
J'ai donc apprécié l'histoire sans pour autant aimé l'esprit graphique.
J'ai adoré découvrir le scénario de ce premier tome qui plante le décor pour un futur deuxième tome.
Dans ce tout premier opus, nous découvrons Isea une petite fille méprisée par sa mère et dont la seule amie et son robot nounou. Mais, lorsque cette dernière disparaît, la petite fille décidé de partir à sa recherche. Ainsi, à travers sa quête, le lecteur découvre un autre univers et se retrouve confronté à de vraies questions de société.
Le seul bémol de cette BD serait qu'elle est bien trop courte car aux dernières pages, le lecteur a envie de continuer l'aventure.
Esthétiquement, j'ai été séduite par les traits fins, les détails et les couleurs qui confèrent une ambiance particulière à l'ensemble.
Cette BD nous emporte dans un futur terrible où le soleil rend malade. Au milieu de ce nouveau monde, le lecteur découvre Elvie et Flora qui cherchent un remède à cette maladie. La solution semble se trouver dans les monarques, ces sublimes papillons.
Au fil de la migration des papillons, nous suivons ces personnages remplis d'espoir et d'humanité. La petite fille et la jeune femme vont également se confronter au pire de l'humanité. Envie, violence et coups bas,rien ne semblent trop méprisables pour survivre.
Néanmoins, ce qu'il faut retenir de ce roman graphique, c'est l'espoir. La vie semble toujours trouver son chemin malgré les chemins sinueux qu'elle peut prendre.
Outre cette histoire prenante, les illustrations nous plongent dans un univers où la Terre n'est plus tout à fait elle même. J'ai particulièrement apprécié les paysages et les observations de la nature qui sont magnifiques. Les couleurs sont éclatantes, rendant cette sensation que le Soleil éclaire tout.
Les petits Monarques est donc une magnifique BD au message fort.
Cette BD nous présente le personnage de Lucien, un homme qui balaie des feuilles et est un peu simplet. Raillé par certains, protégé par les autres, il va se lier d'amitié au petit Paul. Une amitié touchante, simple et pleine d'émotions.
Mais un jour, tout va basculer, poussant Lucien à fuir.
Cette BD est un pur moment de poésie. Je me suis totalement laissée envoûter par le personnage de Lucien qui dégage une sensibilité qui a su me toucher. Le scénario tout en finesse nous offre une lecture émouvante comme je les apprécie.
Les traits fins de Stéphane Sénégaas ont également grandement contribué à créer cette atmosphère si particulière. Les décors sont épurés. Les couleurs sont peu présentes. J'aime de façon plus spécifique, la manière dont l'illustrateur traite ses personnages.
J'ai donc eu un vrai coup de coeur pour Lucien.
Hyeon- Su est un jeune homme dont la vie va être bouleversée en un seul tome. Le scénario nous narre une histoire apocalyptique. Du moins, c'est ce que nous comprenons dans la deuxième partie du manga. C'est un véritable manga d'horreur que nous découvrons. Très vite, des monstres hideux font leur apparition et la tension devient palpable. Le personnage de Hyeon- Su semble une amorce à cette histoire. Il est le maillon qui lance l'intrigue et nous fait découvrir les personnages qui vont certainement jalonnés cette série.
Esthétiquement, le lecteur retrouvera tous les codes du manga. J'ai été néanmoins surprise de trouver des illustrations en couleurs, ce qui est rare dans le style du manga.
Sweet Home est donc un premier tome qui ouvre sur une série qui s'annonce palpitante.
Ce nouvel opus de Fabien Toulmé nous plonge dans un monde en lutte. En effet, l'auteur va nous mener dans trois luttes qui ont court dans le monde. Ainsi, nous découvrons une révolution au Liban, une lutte dans des favelas du Brésil et une militante féministe du Bénin. Des sujets divers qui vont passer à travers le regard de Fabien Toulmé. Ainsi, il va nous exposer des faits et des personnes extraordinaires qui luttent pour leurs idées. L'auteur a également ce talent pour exposer des situations et à poser un regard humain sur les gens.
L'esthétique reste épurée, simple et efficace. J'aime le choix que fait Fabien Toulmé au sujet de l'utilisation des couleurs. Chaque environnement a sa propre ambiance.
J'aime terriblement le travail de Fabien Toulmé, ainsi que le regard qu'il porte sur le monde. Sa bienveillance fait vraiment du bien.
Josy décide de tout plaquer pour son anniversaire. Elle tourne le dos à sa famille et va s'installer dans son van sur un parking. Au hasard des rencontres, elle va s'interroger sur sa propre vie. Même si sa famille ne comprends pas sa décision, elle va de l'avant, redécouvre l'amour et aussi le bonheur des petits moments volés.
Le scénario que nous offre Ingrid Chabbert est juste sublime. Le récit est rempli d'émotions et de beaux moments. J'ai été très touchée par l'histoire de Josy qui est un personnage tout en sensibilité mais sait aussi se montrer courageuse.
L'ensemble est illustré par Aimée de Jongh qui comme à son habitude m'a séduite. Les expressions faciales des personnages sont réalistes. Les vignettes sont remplies de multiples détails et de poésie. Le choix des couleurs confère une douceur à cette BD.
Pour conclure, entre l'histoire émouvante et les illustrations sublimes, j'ai pris une vraie claque.
Avec cette BD, nous plongeons en pleine Renaissance. Le lecteur découvre l'histoire de Cinq Avril qui a été abandonné alors qu'il n'était qu'un nourrisson et va être élevé par le grand Léonard de Vinci. A la mort de son mentor, Cinq Avril va partir à la recherche de ses racines, ce qui va nouer toute l'intrigue de ce scénario. En effet, le lecteur aura tôt fait de comprendre l'enjeu politique qui se cache derrière la naissance du jeune homme. Bien rythmée, l'histoire ne laisse que peu de répit à son lecteur. Les rebondissements se multiplient et l'on ne s'ennuie en aucun cas. Le personnage de Cinq Avril emplit totalement le livre. Il incarne véritablement le héros, avec son histoire hors norme et son caractère qui va en s'affirmant.
Esthétiquement, cette BD est vraiment magnifique. J'ai apprécié les traits précis et les multiples détails qui constituent les vignettes. J'ai trouvé néanmoins que les couleurs étaient un peu sombres.
Cinq Avril est donc un excellent premier tome. La suite s'annonce prometteuse.
Quentin Zuttion a décidément l'art de m'émouvoir. Avec La Dame Blanche, le scénariste nous plonge dans l'univers des maisons de retraite. Nous y suivons Estelle, une infirmière profondément humaine qui se lie avec ses pensionnaires. Mais, il est parfois difficile de perdre ses personnes, de leur dire aurevoir.
Le scénario est touchant, émouvant et met en avant le fonctionnement des maisons de retraites. On y découvre des personnes seules, délaissées parfois par leurs familles. On y découvre des gestes tendres et des moments de bonheur.
Esthétiquement, j'ai vraiment adoré le trait tout en légèreté et pudeur de Quentin Zuttion. L'ambiance est dans des tons pastels conférant à l'ensemble une atmosphère remplie de douceur.
La Dame Blanche a donc su m'émouvoir tant par son scénario, par ses personnages que par son esprit graphique. Un vrai coup de ❤.
Journal est une autobiographie graphique que nous livre Fabrice Neaud. Il s'y questionne sur son travail, ses histoires d'amour et la vie en général. Le scénario se déroule entre rencontres fortuites et dialogues.
La grande majorité du journal est une réflexion autour de la vie en général et j'avoue que je me suis légèrement ennuyée.
Par contre, c'est une véritable découverte d'un point de vue esthétique. Ici nous sommes sur un travail en noir et blanc, sans nuance de gris. Il y a très peu de détails dans les décors. En revanche, les portraits sont très détaillés. J'ai été frappée par le réalisme de certaines vignettes et le travail sur les ombres.
Bien que peu séduite par le scénario, j'ai donc été subjuguée par l'esprit graphique de ce journal.
Grâce à ce roman graphique, j'ai pu découvrir l'envers du décor de la vie de Ed Gein. Le scénario nous narre donc la vie de ce tueur impitoyable. On y découvre les coulisses de l'âme tourmentée de ce criminel.
Autant vous dire que ce roman graphique est d'une noirceur rare. Se plonger dans cette lecture, c'est découvrir le pire de l'humanité. Je ne connaissais pas ce fait divers et je l'ai découvert avec stupéfaction.
Au-delà des faits que nous expose la lecture, il y a cette esthétique en noir et blanc. Les planches dans les nuances de gris sont sublimes. Les visages sont vraiment très détaillées et expressifs. J'ai vraiment été fascinée par les portraits des personnages.
J'ai donc pris une claque de part l'histoire mais également de part ces visuels terriblement sublimes.
À 35 ans révolus, Frédéric Delachaise se trouve dans l’obligation de travailler pour la première fois de sa vie. Quand il entre comme gardien de musée au Centre Pompidou, il découvre un univers dont il ignore tout et auquel il ne comprend rien. Il regarde tout d’abord les œuvres qu’il doit surveiller avec mépris. Mais, jour après jour, insidieusement, un étrange phénomène va se produire... Et Fred va bientôt devenir captivé par l’art contemporain. Littéralement. Victime du syndrome de Stendhal, Fred est ainsi capable de se projeter mentalement à l’intérieur des œuvres qu’il regarde. Une plongée au cœur de la création qui aura pour effet de lui ouvrir les yeux sur l’art, et sur sa propre existence.
Ce roman graphique nous replonge dans le Paris des années 50 et plus précisément dans le quartier de Pigalle. Le lecteur y suit Antoine dit « Toinou », un jeune campagnard qui découvre la capitale. Il va découvrir les dessous des cabarets, ainsi que les charmes de la vie à Pigalle.
Le scénario est terriblement prenant et j’ai vraiment apprécié l’ambiance qui se dégage de ces pages. L’envers des cabarets ne s’avère pas bien reluisant et contraste avec la lumière qui illumine les danseuses. La candeur d’Antoine est une bouffée d’oxygène mais malheureusement, il apprendra la réalité à la dure.
Esthétiquement, c’est tout simplement sublime. Les planches en noir et blanc sont magnifiques. Les détails dans les décors et les tenues sont stupéfiants. Les nuances sont également subtiles et mettent véritablement en lumière certains détails des vignettes. J’ai été subjuguée par cette lecture et je vais suivre avec beaucoup d’attention le travail de Jean- Michel Arroyo.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette lecture est véritablement surprenante. La couverture était surprenante et l'intérieur le fut également. Le scénario nous décrit un univers et un monde unique en son genre. La société est totalement réorganisée et les tenants et aboutissants semblent complexes. J'ai été intriguée par l'histoire qui a su éveiller ma curiosité.
Esthétiquement parlant, cela a également été surprenant. Les vignettes fourmillent de détails, parfois même un peu trop. Les créatures que nous découvrons sont stupéfiantes et j'ai trouvé que l'univers était très riche mais ce n'est pas ce que je préfère.
Les Enfants de Belzagor sont donc pour moi une lecture en demie teinte.
J'ai adoré la série Squid Game qui a été un gros succès sur @netflix alors quand j'ai vu cette adaptation humoristique en BD, je me suis dit que j'allais forcément adoré. Il s'agit en fait de plusieurs planches qui créent des sketchs autour de la série. J'ai trouvé que les planches constituées une bonne adaptation de la série originale. Néanmoins, j'ai trouvé l'ensemble un peu inégal car certains gags étaient terriblement bien vus et drôles et d'autres beaucoup moins. Je pense que les amateurs de la série retrouveront facilement les fondamentaux détournés qui ont su faire de Squid Game un vrai succès.
Esthétiquement parlant, on retrouve un dessin humoristique avec des traits très tranchés et des couleurs vives. Cela colle parfaitement avec l'humour de la BD.
Cette BD nous plonge dans la vie de Samuel qui, alors qu'il a un coup de mou, se retrouve à téléphoner à son moi d'avant. Qui n'a jamais rêvé de parler à sa version enfant? A le rassurer, lui donner des conseils? Et bien Samuel se confronte exactement à cette situation. Sauf que, sa version enfant est terriblement déçue de ce qu'il semble être devenu. C'est ainsi que Samuel va se voir bousculer et va essayer de changer les choses. Ce scénario pousse à se questionner et pose un vrai questionnement. En effet, à travers son personnage, l'auteur nous interroge "Et toi alors, tu en es où de ta vie?". J'ai particulièrement aimé le scénario et j'ai trouvé le personnage de Samuel très touchant tant dans sa version adulte que dans sa version enfant.
D'un point de vue esthétique, le trait de Grégory Panaccione est très expressif. Seul le traitement des couleurs ne m'a pas séduite. Effectivement, je trouve cela un peu fade.
Bref, Quelqu'un à qui parler est une BD qui a su me pousser à la réflexion et m'a enchantée.
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Comme à chaque fois avec Timoté Le Boucher, préparez vous à être désarçonné. Dans ce roman graphique, qui constitue la première partie d'une série, nous découvrons le personnage d'Ambroise, un jeune harpiste. Ce dernier est l'objet de la convoitise d'une métamorphe qui n'hésitera devant rien pour arriver à ses fins.
Le scénario est d'une puissance inouïe, transportant le lecteur dans un univers étrange et envoûtant. Timothé Le Boucher joue avec les perceptions de son personnage mais également avec celle de son lecteur. Le scénario est complexe mais aussi terriblement prenant. J'ai lu cet énorme roman graphique d'une seule traite et je l'ai terminé le souffle court et complètement ébétée.
Esthétiquement parlant, j'ai reconnu le style de Timothé Le Boucher d'un seul coup d'oeil. Les traits fins, les décors épurés et les couleurs très tranchées marquent la patte de l'illustrateur. J'aime toujours autant cet esprit graphique
Bref, 47 cordes est un thriller psychologique fascinant.
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Cette BD nous plonge dans une légende bretonne. J'ai donc découvert l'histoire de la Cité d'Ys. En bord de mer, cette ville résiste aux assauts de l'eau grâce à une sombre magie. Lorsque la Reine de la Cité meurt, ce sont ses filles qui vont tisser la destinée d'Ys. L'une sombre dans la sorcellerie, l'autre communie avec la nature. Ainsi, le scénario nous narre cette légende envoûtante. Je me suis laissée prendre aux pièges de la ville, séduite par les deux personnages féminins. Rozenn et Dahut, campent des femmes fortes mais aux caractères opposés. Elles sont un peu comme le yin et le yang.
Au- delà de l'histoire en elle même, l'esthétique a été une vraie gifle. Je ne connaissais pas le travail de Jo Rioux. Ses dessins sont remplis de poésie. Les regards des personnages transpercent le lecteur et viennent éveiller divers sentiments. Et puis, il y a ces couleurs. Ces nuances de bleus et de verts qui viennent nourrir la mer déchaînée. L'esprit graphique de Jo Rioux donnent un vrai relief à la légende, lui donnant une dimension onirique, presque irréelle.
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Dans cette BD, le lecteur se plonge dans neuf histoires sur le thème de l'amour et de la passion. Tantôt sublime, tantôt tragique, ces intrigues qui prennent place en Italie, nous transportent en quelques planches dans un pan de vie des personnages. Même si ils sont éphémères, le duo Zidrou et Merveille a su leur donner vie de façon intense sous nos yeux.
Bien évidemment, certaines histoires ont su me séduire plus que d'autres mais on retrouve le regard de Zidrou dans ses scénarii.
Cette lecture m'a également permis de découvrir le travail de David Merveille.Son trait donne un côté vintage à l'ensemble. J'ai aimé sa façon de dessiner les corps et les visages. Les couleurs sont très tranchées et très vives, ce qui confèrent à l'ensemble une atmosphère chaude et nostalgique.
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Bienvenue dans la famille franco- tunisienne de Chadia. Le moins que l'on puisse dire, c'est que dans cette famille, on ne s'ennuie pas! Il faut dire que treize enfants, cela ne donne pas l'occasion de s'ennuyer.
Famille Nombreuse narre donc l'histoire de cette famille qui débarque de Tunisie. Chadia nous raconte son enfance, ses parents, sa fratrie. Elle jette un regard tendre et plein d'humour sur son histoire. Mais elle nous décrit également les embûches et les prjugés dont elle a pu être victime dans sa jeunesse. J'ai adoré ce roman graphique! Je me suis très vite attachée à toute la petite tribu. J'ai eu la sensation d'être un membre de la famille.
Je ne connaissais pas l'esprit graphique de Chadia Chaibi Loueslati. Cette lecture fut donc l'occasion de découvrir son univers. Les traits sont francs et les dessins tout en rondeur. Le noir et blanc dominent avec des pointes de jaune qui réhaussent l'ensemble. J'ai beaucoup aimé le style de Chadia Loueslati que j'espère découvrir bientôt dans une autre lecture.
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Maintenant, rentrons dans le vif du sujet. Je pense qu'il faut avant tout prévenir que ce comics s'adresse à un public averti car il est plutôt violent. Le lecteur se retrouve plongé dans le SPI (Service Postal Intergalactique) dans lequel les employés n'hésite pas à se tirer dans les pattes pour livrer les colis. En effet, chaque colis a une valeur différente et si les facteurs veulent pouvoir gagner de l'argent, ils doivent s'arracher les colis des mains (et aussi quelques membres au passage).
Le comics est vraiment bien construit car dès les premières pages, la situation nous est présentée. Le lecteur comprend très vite que tout peut très vite partir en cacahuète et c'est d'ailleurs ce qu'il va se passer. Entre lutte des egos, complots en entreprise, alliances et trahisons, le scénario ne nous permet pas de nous ennuyer. Les rebondissements sont nombreux et l'ensemble se déroule à un rythme effréné.
Les personnages sont nombreux mais chaque chapitre met en avant l'un d'entre eux, ce qui permet de mieux les connaître. J'ai vraiment apprécié cette construction qui permet ainsi à chaque protagoniste de s'exprimer pleinement. Chaque personnage a son propre caractère et sa spécificité ce qui est vraiment agréable.
Esthétiquement, j'ai trouvé l'ensemble très chargé. Les pages fourmillent de détails et de couleurs. Les couleurs sont très tranchées et les traits vraiment nets et noirs. Les codes du comics sont respectés mais j'aurai néanmoins espéré un ensemble un peu plus aéré.
Bref, si vous aimez les récits musclés, Space Bastards est pour vous!
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Bienvenue dans le quartier des femmes en pleine cité impériale! Avec ce manga, le dépaysement est garanti. Nous suivons donc Mao Mao qui est une jeune femme qui travaillait dans le quartier des plaisirs et s'est faite enlever pour aller travailler dans le quartier des femmes. On découvre donc sa vie dans ce palais aux décors sublimes. Anciennement au service d'un apothicaire, Mao Mao va se démarquer et être promue.
J'ai adoré ce scénario qui est inspiré d'un roman de Natsu Hyuga qui a connu un vrai succès au Japon. Le premier volume pose parfaitement l'intrigue de fond et installe cette atmosphère si spécifique à ce manga. Ce tome un nous livre de beaux rebondissements et nous présente des personnages qui seront présents dans les futurs volumes. Des pointes d'humour jalonnent le récit ce qui rend l'ensemble d'autant plus agréable.
Mao Mao qui est le personnage principal est une protagoniste très intéressante. On la découvre ainsi qu'un pan de son passé. Cette jeune fille a un fort tempérament et a une intelligence d'une réelle finesse. Très attachante, son caractère affirmé a su me séduire dès les premières pages.
L'esthétique est très caractéristique des mangas. Les personnages sont élancés. Leurs traits sont fins. Les yeux sont très expressifs. J'ai particulièrement apprécié le travail de l'illustrateur sur les cheveux, les détails des tenus et des décors. Le quartier des femmes de la cité impériale nous apparaît merveilleux. Bien que l'esthétique soit en noir et blanc, les illustrations ne nous laissent aucun doute sur la splendeur des lieux. J'ai également particulièrement apprécié les drapées des tenus. On découvre alors une multitude de tissus plus riches les uns que les autres.
Bref, Les Carnets de l'Apothicaire est un véritable enchantement tant pour son récit que pour ses illustrations. C'est un dépaysement délicieux.
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Si vous me suivez depuis un petit moment sur ce blog, vous devez connaître mon attirance pour les récits noirs et parfois un peu tordus. Je l'avoue, entre la couverture, le titre et le résumé, j'avais très peu de chance d'être déçue.
D'emblée, le lecteur est confronté au personnage de Eiji, qu'il découvre comme un pauvre empoté. Dès les premières pages, je me suis attachée à cet héros timide, maladroit et quelque peu obsédé. Une fois le personnage installé, très vite, tout bascule. En effet, Eiji se réveille à côté de la plus belle fille de la fac mais n'a aucun souvenir de ce qui a bien pu se passer. Ainsi, il découvre que pas moins de deux jours lui ont complètement échappé.
Il n'en fallait pas plus pour lancer une intrigue qui tout au long de ce volume 1, va gagner en intensité. Ainsi, Eiji aux apparences si banales va finalement devenir mystérieux en dévoilant son terrible secret! Il est le fils d'un terrible serial killer. Mais le proverbe "tel père, tel fils" va t'il avoir lieu d'être dans ce manga? Et bien, toute la question est là!
Ce premier tome instaure donc une bonne base qui se déroulera en 11 tomes. Au fil de la lecture, le récit gagne en intensité pour nous laisser avec une fin qui nous tient tout simplement en haleine, appelant désespérément la lecture du tome suivant.
D'un point de vue esthétique, nous retrouvons tous les codes du manga. Ainsi, les personnages ont de grands yeux, des traits fins et délicats. Certaines vignettes sont très sexualisées et d'autres très violentes. Ce n'est donc pas à mettre entre toutes les mains! J'ai trouvé en revanche que certaines planches manquaient un peu de finesse, ce que j'ai trouvé dommage.
The Killer Inside est donc un manga qui se déroule sur un rythme haletant et donne envie de savoir la suite.
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