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Page générée le 21/11/2024 à 17:48:03 en 0.0264 sec
Le duo Niles/Templesmith (qu'on retrouvera pour 30 jours de nuit) fait des ravages ! Un graphisme et une narration cauchemardesques, pour un tome véritablement réussi.
A noter que Templesmith, de son propre aveu, reste très influencé par Ashley Wood, pour notre plus grand plaisir !
Les fans de comics en auront pour leur argent, pour une édition antérieure aux albums Panini et bien moins chère, mais qui s'en est arrêtée là, malheureusement !
L'action est le mot d'ordre, ça pète de partout et le dessin et les couleurs confèrent un côté spectaculaire très réussi.
C'est speed, violent et finalement assez jouissif !
Les fans d'épouvante y trouveront leur compte, bien que ce premier épisode se distingue plus pour la qualité de dessins, vraiment très beaux et bien mis en valeur par la grand format.
Côté scénario, on navigue en plein classique du genre : les gentils humains d'un côté, les monstres contagieux de l'autre. Ça fleure bon la série B mais c'est tout de même bien fait. On apprend en effet les origines de la FVZA et les maux qui se sont depuis longtemps dispersés parmi la population américaine.
Dernière précision : ça se lit en moins de temps qu'il ne faut au virus du Zombisme ou du Vampirisme pour passer dans le sang...
Quatre épisodes jusque là inédits, Moore au scénario, le parfum alléchant du crossover pour deux séries cultes d'Image (même si WildC.A.T.S. a été revendu par Lee et Choi à D.C.), il y avait de quoi se réjouir...
Je n'ai pourtant pas été convaincu.
Deux raisons majeures pour cette légère déception. D'une part le dessin, plutôt gauche, même s'il a le mérite de respecter le graphisme des deux séries. On est bien loin des McFarlane, Capullo, Haberlin ou même Daniel. Globalement, ça n'a pas très bien vieilli... D'autre part, il m'est apparu évident que Moore s'est retrouvé dans un carcan éditorial qui a grandement limité sa légendaire créativité.
Cette histoire de remontée dans le temps offre pourtant des moments cocasses : de nombreux personnages sont confrontés à leur moi futur, c'est même le postulat de départ puisque Spawn va contribuer à contrecarrer son propre destin sous l'impulsion des WildC.A.T.S. Mais le côté action/bastons, qui semble être un impératif, fait aussi que le récit est très linéaire.
L'issue est prévisible, mais elle reste bonne dans sa forme, bien que je sois persuadé que ceux qui ne connaissent pas la série régulière de Spawn n'y comprendront goutte...
Un album anecdotique, qui ne pourra séduire que ceux qui sont déjà acquis à la cause, et encore...