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Filippi et Camboni sont de retour avec cette nouvelle aventure de Mickey qui nous plonge au cœur d’un monde fantastique, au milieu des nues, où tout un peuple vit sur des ilots flottant dans le ciel. Seulement voilà, peu à peu ces ilots sont emportées par des bourrasques et précipités vers la mer de nuages en contrebas et il reste de moins en moins de parcelles pour vivre. Pire encore, celles qui restent sont réquisitionnés par le Fantôme, chef tyrannique du royaume qui s’accapare toutes les richesses.
Comme dans chacune de leurs aventures, les auteurs n’ont pas leur pareil pour dépoussiérer les fameux personnages crées par Disney et en faire les héros d’aventures palpitantes : Minnie est une aventurière téméraire, Pat le chef d’une armée rebelle et Mickey un cordelier désabusé par les malheurs de la vie. Visuellement on retrouve la richesse époustouflante que Camboni nous avait déjà offerte dans « L’Océan Perdu » : ce foisonnement végétal, ce sens du détail, ces paysages majestueux. Il faut dire que le décor de cette aventure s’y prête particulièrement : nous sommes quand même au milieu de cieux ! En plus de l’univers Disney, c’est aussi en Terre du milieu que l’illustrateur se plait à nous faire voyager dans cette œuvre et les plus grands se raviront sans doute de découvrir au détour d’une page l’Argonath, la tour d’Orthanc ou encore l’Arbre du Gondor -moi en tout cas, j’étais charmée.
Pourtant malgré des qualités indéniables j’ai eu du mal à me laisser embarquer dans cette aventure, bien plus que dans les précédentes. L’intrigue est bien installée, les personnages également, et le mystère qui entoure la Terre des Anciens est fort prometteur, malheureusement tout s’accélère dans les dernières pages, les réponses aux plus grands mystères sortent de nulle part et sont découvertes par hasard et la fin du récit est tellement bousculée que tous les enjeux tombent à plat…
Je mentirais en disant que je n’ai pas passé un bon moment, mais j’attendais davantage de cette bande-dessinée, même les illustrations m’ont paru un poil trop denses par moment et m’ont un peu égarée.
Il faut dire que les auteurs ont placé la barre très haut avec leur titre précédent, et j’avoue que l’épilogue m’a parue franchement bâclée, dommage. Mais peut-être est-ce mon cerveau d’adulte qui ne supporte plus de laisser des questions sans réponses et que les plus jeunes se raviront de ce voyage dans
Nous découvrons enfin le dénouement de ce formidable conte initiatique et nos trois amis ne sont pas au bout de leurs aventures. Pierre va devoir se séparer de ses compagnons pour accomplir une quête bien personnelle et partir à la recherche de son père. Il découvrira enfin toute la vérité sur les veilleurs et sur les raisons qui ont poussées son père à l’abandonner.
Si les deux premiers opus mettaient l’accent sur les bienfaits de l’amitié et de l’entraide, ce dernier épisode met davantage en avant les valeurs de la famille : celle que l’on se choisit, à l’image de la tribu de Vince, mais aussi parfois celle que l’on subit et qui nous abime. On découvre les failles des pères, autant que leur abnégation. Le message, lui, est toujours le même : l’union fait la force, mais chaque individu compte ; la transmission est essentielle, mais chacun doit trouver sa propre voie.
Toutes les questions ne trouvent pas de réponses dans ce dénouement, et le récit souffre parfois de quelques faiblesses ou incohérences scénaristiques, rien d’assez gênant toutefois pour gâcher la magie du récit, surtout quand il est servi par un univers graphique aussi éclatant.
Bien sûr, les personnages sont toujours aussi expressifs, ce qui les rend aussi attachants que sympathiques, mais c’est surtout dans les paysages que Daisuke Tsutsumi fait preuve d’un talent inouï et les quelques illustrations en pleine page sont tout simplement époustouflantes, la maitrise des ombres et lumières, épatante. Les mouvements sont également rendus avec beaucoup de maitrise, rendant ainsi les scènes d’action aussi lisibles que dynamiques.
Bref, vous l’aurez compris, cet univers graphique est mon gros coup de cœur de ces dernières années et j’ai pris un plaisir certain à me replonger dans les deux premiers tomes avant de m’attaquer à celui-ci. Je l’ai surtout fait pour me remettre en tête le début de l’histoire, mais dès les premières pages j’ai de nouveau été éblouie par cet univers graphique si particulier et l’émerveillement ne m’a pas lâché jusqu’au toutes dernières planches.
Pour moi, le dénouement est à l’image de l’œuvre : d’une grande justesse, mêlant optimisme acharné et sombres menaces. Cette œuvre est une belle leçon de vie, car malgré tous nos efforts certaines brumes demeureront toujours, et cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner…
A lire et à relire.
Quand on découvre Ana et Zeno, ils sont au crépuscule de leurs vies, mais très vite on comprend que leurs destins sont liés depuis bien longtemps. Années avant années, chapitre avant chapitre, nous allons remonter le temps à leurs côtés et plonger dans quelques brefs moments de leurs vies.
C’est une bien belle lecture que Jordi Lafebre nous offre, et nous retrouvons avec plaisir ses illustrations lumineuses, pleines de vie et ses personnages pétillants. Mais dans ce roman graphique il signe également le scénario ! Grand bien lui fasse car le résultat et pour le moins enthousiasmant.
On plonge dans une histoire d’amour pas tout à fait traditionnelle où les deux amants se cherchent une vie durant. La narration, pas tout à fait traditionnelle non plus, remonte le temps et chaque chapitre nous fait faire un bond en arrière. Le lecteur assiste à des instants choisis, banals mais essentiels, qui viennent chaque fois éclairer les chapitres précédents.
Jordi Lafebre nous parle de l’amour, des amours pour être plus juste, qui sont multiples et peuplent nos vies sans forcément s’exclurent. A travers une histoire un peu extraordinaire, il nous parle surtout de tous les petits moments ordinaires, de tous les choix qui font nos vies. Et il le fait avec justesse, légèreté et bienveillance.
Il est presque frustrant de ne pas en avoir plus, de ne pas pouvoir combler les blancs, les immenses périodes qui s’écoulent entre certains chapitres. Mais, comme Ana, nous ne saurons jamais tout de la vie de Zeno ; comme Zeno nous ignorerons une bonne partie de la vie d’Ana. Est-ce vraiment si grave ?
Une romance à rebours que l’on referme avec le sourire, emplie de légèreté, de vie, de papillons.