Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 26/11/2024 à 23:36:07 en 0.0604 sec
Je continue à lire cette série (par goût pour le travail de Lewis Trondheim) en espérant y trouver enfin quelque chose d'intéressant, mais décidément rien n'y fait. Toutefois, pour cet album-ci, notre cher Lewis s'est fait aider du talentueux Vehlmann au scénario, et cela s'en ressent. L'histoire est un peu moins niaise que celle des deux opus précédents et soulève, sans avoir l'air d'y toucher, deux ou trois points pertinents au sujet de la conciliation de la foi et des règles de vie en société, ainsi qu'au sujet du respect ou non des dogmes religieux qui peuvent paraître totalement décalés et inadaptés à la société moderne. Inutile de dire que ces sujets sont plus que jamais d'actualité ...
Dommage par contre que les dessins, qui ne semblent décidément pas être le point fort de cette série, soient une nouvelle fois désastreux.
... Hélas non, la suite n'est pas meilleure ! Comment peut-on réussir à faire une BD d'aussi mauvais goût ? Sincèrement je n'en ai aucune idée. Faire passer le nazisme pour quelque chose de "cool" et prendre pour personnage central de cet album un robot abritant la tête d'un Adolf Hitler ressuscité, franchement il fallait oser !
Un scénario affligeant de crétinerie, un dessin une nouvelle fois calamiteux, un humour qui prête très peu à rire ... Au secours ! Comment Trondheim a-t-il pu se fourvoyer à ce point ? Mystère ...
Vers la fin des années 50, Rachid Mekhloufi, footballeur français d'origine algérienne, est l'avant-centre vedette de l'AS Saint-Etienne et l'une des stars de l'Equipe de France, au même titre que Kopa, Piantoni, Fontaine ou Jean-Jacques Marcel. Promis à un avenir doré, il décide pourtant, à quelques semaines de la Coupe du Monde 1958, de mettre sa carrière en péril en quittant la sélection française et en s'exilant clandestinement de France, pour rejoindre les rangs du FLN (avec d'autres footballeurs d'origine algérienne jouant comme lui en première division) et former la première équipe nationale d'Algérie, pays qui pourtant n'existe pas encore.
Fan de foot et passionné d'Histoire, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce récit historique, qui retrace le parcours de la toute première équipe nationale algérienne, sur fond de guerre d'Algérie. Une histoire incroyable qui rend hommage à des hommes qui étaient des stars de leur époque, mais qui n'ont pas hésité à tout sacrifier pour suivre leur idéal d'indépendance et de liberté et tenter, avec beaucoup d'incertitude, de faire reconnaître leur pays de naissance sur la scène internationale, de manière totalement pacifiste.
Un récit très instructif et une aventure très digne, servis par un dessin à mon goût pas exceptionnel, mais qui reste tout de même convenable. Et comme cela a été spécifié, un album à lire, même si l'on n'est pas fan de foot !
Un peu déçu par le scénario, qui ce coup-ci révèle moins de surprises, avec une enquête finalement assez simple. Le dessin, parfaitement maîtrisé, vient toutefois sauver cet album, qui pour moi ne figure pas dans les meilleurs tomes de la série, malgré la présence du taciturne et opiniâtre commissaire Bec, qui est un personnage sympathique.
Une enquête policière bien fichue, dans une ambiance british à la "Miss Marple" pas forcément très originale, mais bien plaisante. On cherche à démasquer le meurtrier tout au long de cet album pour se rendre compte à la fin de l'histoire que le coupable n'est évidemment pas celui auquel on pensait (encore que ...). Les dessins sont réussis et le personnage de Miss Crumble, avec son décolleté affriolant et son ironie mordante, est particulièrement attachant.
Marc-Antoine Matthieu s'amuse à nous pondre une histoire totalement absurde, qui parle de tout et de rien. Encore une fois l'auteur repousse les limites de la bande-dessinée avec ce sixième tome des aventures de JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES. Un tome qui ne met pratiquement en scène que des personnages secondaires et où absurdité et logique se confondent avec les lois mathématiques et les théories sur l'espace-temps, et où les dialogues sont plus recherchés et drolatiques que jamais.
Encore une fois la lecture est jubilatoire, et c'est d'autant plus fort que ce coup-ci on suit une histoire où il ne se passe pratiquement rien !
Tout est bien qui finit bien ! La série se termine avec cet ultime opus, qui lève habilement le voile sur les énigmes formées dans les albums antérieurs. L'explication sur la raison de LA NEF DES FOUS est crédible et nullement décevante. Si cet épisode est un peu moins loufoque et burlesque que les précédents (il faut expliquer le pourquoi du comment, en sacrifiant quelques effets comiques), il n'en demeure néanmoins pas moins satisfaisant, notamment graphiquement, avec un dessin toujours autant éblouissant.
Une série au final d'une grande inventivité, avec des personnages attachants et un univers onirique complètement foldingue.
J'en avais lu du bien, aussi le déception ne fut-elle que plus grande. Un scénario frisant le ridicule, un humour bas-de-gamme qui ne m'a pas beaucoup fait rire et un dessin laid et paresseux (beaucoup de cases sont vides d'arrières-plans). Honnêtement, il n'y a pas de quoi fouetter un chat et j'ai du mal à comprendre l'engouement pour cette nouvelle série.
Un polar qui met en scène les services antiterroristes danois, infiltrés au sein d'un groupuscule néonazi, qui prépare une attaque d'envergure à Copenhague contre "les fossoyeurs de l'identité européenne" et "les traîtres qui contribuent à la colonisation du Danemark par l'Islam".
Le scénario surfe sur l'actualité mais ne se montre pas convaincant pour autant. Quant au dessin, il est truffé d'approximations et ne m'a pas du tout séduit. Très décevant.
Malgré une ambiance générale assez glauque et bon nombre de scènes bien trash, j'ai plutôt bien aimé. Le dessin, loufoque et débridé, est très spécial et ne plaira probablement pas à tout le monde, mais personnellement c'est le genre de trait que j'apprécie. Le scénario mêle spiritisme, complot politique, alchimie et revenants, tout ça dans une atmosphère de fin de XIXème siècle très appréciable. Une série au final assez curieuse mais pas dénuée d'intérêts.
Content de retrouver l'univers féerique de L'AUTRE MONDE. C'est toujours aussi onirique, et il y a toujours autant de magie dans les dessins. Vraiment chouette.
Une oeuvre de jeunesse de Trondheim. Bien sûr à lire cette bd aujourd'hui ça peut paraître léger, mais ça permet en tout cas de se familiariser avec le style de l'auteur, avec deux éléments qui constituent sa marque de fabrique : dessin minimaliste et humour décalé. Perso je trouve ça amusant.
Bonne BD d'action. Cela n'apporte pas grand chose de plus à la mythologie XIII, mais la lecture est distrayante. Le scénario est quand même sans grande surprise, mais le dessin, agréable et bien maîtrisé, rehausse le niveau. Surtout, il est à souligner que les auteurs n'ont pas cédé à la facilité de nous raconter une histoire sur la jeunesse de Betty, mais ont préféré nous offrir un récit qui s'inscrivait entre deux albums de la série-mère.
"Le crime de l'Orient-Express" revisité. Sans se montrer très original, cet album remplit toutefois bien son rôle, à savoir proposer une enquête efficace et un moment de lecture sympathique. Le dessin est très bon.
Si l'intrigue de ce polar est assez banale, elle est en revanche bien construite, ce qui fait qu'on suit cette histoire avec un certain plaisir. D'autant que pour une fois, il est plaisant de constater que le personnage central de ce récit est loin d'être un "héros" au sens classique du terme, tant il est antipathique.
Quant à l'aspect graphique de cette BD, la sobriété du dessin (ligne claire) et de la colorisation (dans les tons gris seulement) me semblaient peu engageants de prime abord, mais je les ai finalement trouvés très bien adaptés à cette machination qui conjugue milieu hollywoodien d'avant-guerre et monde de l'escrime.
Une lecture fort plaisante au final !
Une histoire monotone qui manque de rebondissements à mon goût. Bref, je me suis assez ennuyé à la lecture de cet album. Seule l'ambiance glauque des bas-fonds new-yorkais m'a bien plu, bien mise en valeur par le dessin de Tardi, toujours habile pour croquer les quartiers populaires mal famés.
Une série "Jeunesse" fort sympathique. Les personnages sont très attachants et l'ambiance joyeuse des aventures de MARINE est très agréable. Les héros sont gentils et toujours prêts à rendre service; les méchants sont bêtes et ont de vraies têtes de méchants, aucun risque de les confondre !
Les histoires sont amusantes, simples et plairont facilement aux jeunes lecteurs, autant que le dessin, très propre, qui fait honneur au style "gros nez".
De l'aventure, des pirates, des chasses au trésor, des batailles navales, des bagarres où les gentils finissent toujours par gagner et par berner les méchants ... bref, tout est réuni pour passer de bons moments de lecture.
Meilleur que l'épisode précédent, tant dans les dessins (un peu moins cartoon) qu'au niveau de l'intrigue (moins rocambolesque). On reste toutefois dans les clichés, avec une histoire et un univers peu originaux (on est à mi-chemin entre "Cluedo" et "Dix petits nègres"). Lecture bien agréable toutefois.
Les dessins sont cools mais le scénario est très classique. La lecture de cet album est toutefois divertissante, même si on a l'impression d'avoir déjà lu ce genre d'histoire des dizaines de fois.
Pas mal, mais sans plus. L'idée de départ est sympa (SPIROU voyage dans le passé, ce qui pourrait conduire à tout un tas de paradoxes temporels), mais au final force est de constater qu'il ne se passe pas grand chose dans cette histoire. Les motivations de Zorglub ne m'ont guère convaincu, ce qui fait qu'au final l'argument de cet album est un peu foireux. La lecture est toutefois assez sympa, notamment grâce à quelques traits d'humour par-ci par-là bien trouvés (Champignac et ses champignons, les bourdes de Fantasio, les réflexions de Spip, etc.).
Quant au dessin, il faut aimer le style "ligne claire" (ce qui n'est pas spécialement mon cas), aussi n'ai-je pas vraiment adhéré à cette représentation graphique, même si en soit le trait n'a rien d’infamant.
L'ambiance gore de l'album est sympa, mais à part ça, il n'y a pas grand chose à sauver. Le dessin est moche et vulgaire, l'intrigue ennuyante et l'humour très faible. Dommage, car une BD de science-fiction scénarisée par Trondheim et par Zep, c'était alléchant sur le papier.
Peut-être les autres épisodes seront-ils meilleurs ?
Une histoire qui fait la part belle au féerique et au merveilleux, en mêlant univers pirate, histoires de fantômes, romance et fantastique. Un cocktail détonnant qui se révèle envoûtant, tant par l'atmosphère de grande mélancolie qui se dégage de ce récit, que par la narration agréable ou encore le dessin sublime de Florence Magnin, agrémenté de couleurs chatoyantes. Lecture vivement conseillée !
Bon western. Le scénario est glauque à souhait, et beaucoup de tension se dégage de ce récit. On sent les personnages effrayés par l'ennemi qu'ils combattent, ce qui nous donne envie d'en savoir plus sur ce fameux Ogre de Sutter Camp, et nous donne bien sûr envie de lire le prochain tome pour savoir comment cette histoire va se terminer. Le dessin, de son côté, est également à la hauteur. Une lecture très divertissante au final.
Après avoir lu quelques mangas que lui a prêtés son copain Michel, PETIT VAMPIRE s'endort et se met à rêver. Un rêve qui le transportera inévitablement vers Tokyo, où tout un tas d'aventures improbables va lui arriver.
Un album très comique et même ironique, peuplé de personnages farfelus et où PETIT VAMPIRE se trouve confronté à des situations improbables, ce qui rend la lecture amusante. Dommage toutefois que l'album parte un peu dans le n'importe quoi sur la fin et que le dessin de Sfar apparaisse plus bâclé que jamais.
En banlieue, NESTOR BURMA enquête sur le meurtre d'une serveuse de bistrot. Or, il semblerait bien que notre héros soit mêlé bien malgré lui à ce crime, puisqu'il se trouvait la veille au soir dans le rade cradingue où officiait la serveuse. Le problème, c'est qu'avec l'énorme biture que notre ami Burma s'est collée, il ne se souvient plus de rien ...
L'album est fichu bizarrement: les pages ont très peu de cases (voire parfois équivalent à une seule immense case) et la couleur n'amène rien de spécial, au contraire. Comme en plus le scénario de cet épisode est un peu léger (l'album se lit très vite), on a droit au final à l'album le moins intéressant signé Tardi. Reste en tout et pour tout l'ambiance si typique de cette série, que j'apprécie beaucoup, mais c'est un peu léger pour considérer cet opus comme un "bon album".
Oui, vraiment, que du bonheur ! On a beau approcher du dénouement final, on n'est pas au bout de nos surprises, loin de là. Il y a encore quelques énigmes à résoudre, et cet album porte bien son titre. Bref, la lecture est toujours autant enchanteresse, entre une ambiance toujours aussi comique et absurde, des événements rocambolesques et des personnages éminemment attachants (y compris les "méchants"). Sans oublier le dessin, là encore bluffant d'originalité et d'esthétisme (mention spéciale au découpage de la page 13).
La série se poursuit dans la même atmosphère délirante, loufoque et farfelue. Si le scénario stagne (très très) légèrement, on suit les pérégrinations de chacun avec autant d'intérêt. Et Turf continue de me bluffer avec son dessin, toujours aussi varié et original, entre les pleines doubles pages, les pages au découpage tout en verticalité, les personnages présentés en ombres chinoises, etc. Franchement, un tel niveau d'inventivité dans le dessin, c'est rare. Chapeau l'artiste !
L'album le plus drôle de la série ! C'est rempli de gags en tous genres (jusque dans le titre de l'album, qui nous offre un jeu de mots savoureux), de situations absurdes, beaucoup de dialogues sont d'une grande drôlerie ... bref, la lecture de cet album m'a fait franchement rire.
A côté de ça, le scénario progresse énormément puisqu'il dévoile certains mystères qui permettent de comprendre un peu mieux cet univers étrange d'Eauxfolles, tout en laissant envisager pas mal de rebondissements dans les albums suivants (le parallèle avec le film "The Truman Show" vient en effet immédiatement à l'esprit).
Cerise sur la gâteau, Turf nous en met une nouvelle fois plein les yeux avec un dessin encore plus abouti que dans les albums précédents (mais comment cela est-il possible !?!? C'était déjà parfait avant !!! Il est vraiment fort ce Turf ...). Aussi bien dans l'esthétisme du trait (que c'est beau !!!), que dans la variété des dessins (plusieurs styles graphiques au menu) ou l'originalité de la mise en page (certaines cases sont tellement folles que ça fait même penser à du Andreas ... excusez du peu !!!), on ne peut que s'incliner devant le génie graphique de l'auteur.
Merci pour ce très joli tome. Et vivement la suite !
La série continue avec ce troisième volet en tous points réussi. Un ton général on ne peut plus burlesque, une ambiance comique, voire grotesque, une galerie de personnages secondaires qui s'étoffe petit à petit, un scénario qui prend de l'ampleur et devient de plus en plus intéressant, beaucoup de féerie ... on prend vraiment beaucoup de plaisir à la lecture. Surtout que graphiquement, Turf nous régale avec un dessin hyper séduisant et une mise en page variée et d'une grande inventivité.
Si les deux premiers albums incitaient surtout à la curiosité (découverte d'un univers bizarroïde, appréhension des personnages), je trouve que c'est vraiment à partir de ce troisième tome que la bascule se fait et que l'on devient accro à la série. En tout cas, moi, c'est mon cas !
Un roi pantouflard victime d'un coup d'état et emprisonné dans ses propres cachots. Un conspirateur encapuchonné voulant remplacer la monarchie des rayures par la tyrannie des petits pois. Un sergent de police et son collaborateur empoté sur la piste d'un trafic de coloquintes géantes. Des monstres infestant les égouts d'Eauxfolles. Une intelligence artificielle au secours d'enfants capturés par des hommes-singes. Et tout ça le premier jour du mois de Pluvior de l'an 627 ...
La série se poursuit avec ce second tome aussi barré et foldingue que le précédent. Un vrai plaisir, d'autant que les dessins sont toujours aussi merveilleux.
Pour apprécier pleinement LA NEF DES FOUS, il faut savoir mettre sa logique cartésienne de côté et accepter de se laisser porter par une histoire délirante. Turf a construit un univers à la fantaisie débridée. C'est loufoque, délirant, jubilatoire, extravagant. Des personnages tous plus perchés les uns que les autres, un dessin fantastique, des couleurs délicieuses, une mise en page recherchée, de l'humour et un monde imaginaire féerique à souhait. Ce premier tome est un vrai bonheur !
Andreas livre avec ce one-shot un polar efficace et très astucieux. L'intrigue est tarabiscotée et mystérieuse sans être trop complexe, avec un brin de fantastique juste ce qu'il faut. Et le dessin anguleux installe une ambiance très particulière, avec un découpage et des angles de vue très originaux.
L'album idéal pour découvrir cet auteur hors-norme et anticonformiste qu'est Andreas.
Noir, violent et tragique: voilà comment on peut définir le scénario de ce récit de vengeance, sur fond d'esclavagisme et de commerce triangulaire. Un récit vraiment puissant et parfaitement construit, même si j'ai trouvé la fin un peu précipitée. Côté dessin, Brüno a un style qui n'appartient qu'à lui, et c'est ce que j'apprécie chez lui. Lecture fortement recommandée !
Ça s'annonçait pas mal, cette histoire d'étudiante modèle se muant en super-héroïne maladroite à ses heures perdues. Un scénario décalé, un humour absurde bienvenu, un soupçon de grivoiserie appréciable, le tout servi par un dessin honnête plutôt agréable. Sauf que le scénario part assez vite un peu dans tous les sens et qu'au final, la lecture de cet album n'est pas si réjouissante que ça.
Le dessin est toujours aussi moche, mais si on parvient à en faire abstraction, on se laissera au final prendre par cette histoire, qui, si elle demeure peu complexe, offre néanmoins un peu plus de suspense et réserve davantage de surprises que dans le premier opus.
Une série à réserver toutefois à mon sens aux seuls fans de Stanislas et/ou aux amateurs d'intrigues peu touffues.
Je suis complètement réfractaire au dessin de Stanislas, que je trouve sans intérêt (trop plat, trop simpliste, trop figé). Mais je savais à quoi m'attendre à ce niveau-là en m'attaquant à cet album. J'espérais donc une intrigue policière qui allait me captivait. Las ! Je tombe de haut avec cette histoire sans saveur, où la plupart des scènes sont nettement prévisibles. Très peu de suspense, une histoire qui se lit sans enthousiasme ...
Bref, c'est très mal dessiné et chiant à lire. Aucun intérêt.
Les auteurs ont voulu surfer sur le succès de LA MARQUE JAUNE, mais le résultat est à des années-lumières du chef d'oeuvre de Jacobs. Sans parler du scénario à la fois indigent et risible, c'est surtout le fait qu'on ne ressente à aucun moment l'atmosphère unique qui se dégageait des pages de LA MARQUE JAUNE qui déçoit. Pas de tension, aucun suspense, pas d'enquête haletante, et surtout aucun sentiment de crainte ou de peur à la lecture, comme on pouvait le ressentir à la première lecture de LA MARQUE JAUNE. Au lieu de ça, nous avons droit à une histoire fade, brouillonne et inintéressante. Bonjour tristesse ...
Aussi suis-je désolé pour les dessinateurs de cet album (qui ont fait un beau travail), mais cet opus mérite pour moi la mention "à fuir !", tant il est mauvais. Sans hésitation le pire tome de la série !
Évades du bagne d'Ushuaïa grâce à la complicité d'Esteban, les hommes du "Léviathan" sont poursuivis par l'armée du pénitencier. Qu'ils leur échappent ou qu'ils y laissent leur vie, leur cavale se terminera dans les grandes étendues gelées de la Terre de Feu.
Un excellent tome qui clôture de belle manière cette sympathique série. Pour cet ultime volume, Bonhomme nous a concocté une intrigue qui tient parfaitement la route, avec plusieurs retournements de situation bienvenus. On navigue entre actions héroïques, événements violents, sentiments troublants, personnages romanesques et paysages naturels grandioses. Et comme le dessin et la colorisation sont superbes, on se régale vraiment à la lecture de ce dernier opus.
Ses compagnons d'équipage retenus prisonniers au bagne d'Ushuaïa, Esteban commet la folie de s'engager dans l'armée pour pouvoir intégrer les rangs des gardiens du pénitencier, et ainsi tenter de faire évader ses amis.
L'ambiance de la série change à partir de ce quatrième tome puisque les aventures maritimes sont abandonnées, au profit d'une action centrée sur un pénitencier. Si le suspense n'est pas tant au rendez-vous (on se doute bien qu'Esteban va finir par trouver une idée pour faire évader ses amis), le scénario est en revanche bien mené. L'histoire se lit avec beaucoup de plaisir, plaisir renforcé par les dessins de Bonhomme toujours aussi délicats.
Leur navire étant prisonnier des glaces, Esteban et ses compagnons n'ont d'autres choix que de l'abandonner et tenter de remonter vers le nord à bord des canots de sauvetages. Les voilà donc seuls au milieu de l'immensité de l'océan antarctique, sans boussole, sans presque plus de vivres ni d'eau potable, avec à peine une simple couverture pour se protéger du froid glacial. Leur entreprise est une folie et leur survie quasiment sans espoir ...
Cette série ne cesse de s'améliorer avec ce magnifique troisième opus ! Par son dessin et sa narration, Bonhomme arrive à nous faire ressentir le doute, la colère, le désespoir, le froid, la faim, la peur de ces hommes perdus au milieu de l'océan antarctique. On se demande comment les personnages vont pouvoir s'en sortir et on finit par douter vraiment de leur survie. Le scénario est très prenant et réserve qui plus est pas mal de surprises, notamment la fin qui laisse supposer de nouvelles péripéties dans les prochains tomes.
Une excellente histoire, servie par un dessin toujours aussi efficace et élégant.
La situation se complique pour Esteban et ses compagnons, traqués par un navire concurrent, dont ils cherchent à échapper en se faufilant au milieu des icebergs de l'océan antarctique.
Un second tome un peu plus prenant que le premier. Le scénario réserve plus de surprises; il y a plus de suspense, plus d'action, et les événements ne cessent de s'aggraver, jusqu'à la scène de la dernière page, qui donne envie de poursuivre la lecture pour savoir comment Esteban et ses compagnons vont s'y prendre pour se sortir de cette situation désastreuse. Le dessin, de son côté, est toujours aussi plaisant, malgré ses imperfections. Bon album !
Un dessin simple mais agréable et une histoire honnête mais qui ne surprend guère : ce premier tome est un peu léger. Toutefois la lecture passe bien et on a envie de connaître la suite. Faisons donc confiance à Matthieu Bonhomme pour nous réserver un peu plus de surprises dans les prochains albums ...
Même si le suspense dans cet album est assez limité (on devine vite ce qui va se passer), j'ai pris pas mal de plaisir à lire cet opus. Le scénario est bien construit: non seulement on assiste à la genèse de la conspiration des XX, mais en plus on découvre la vraie personnalité de Calvin Wax, sans doute la pire ordure de la série XIII. Complots, trahisons, assassinats, mensonges ... jalonnent le parcours de ce personnage machiavélique, et cet album est intéressant car il montre que malgré son statut de numéro II au sein de la conspiration, c'est bel et bien lui l'instigateur du complot et le véritable cerveau de la conspiration.
Un bon volume au final, servi par un dessin réaliste de qualité.
Un tome tout juste correct. S'il est intéressant de suivre le parcours de Félicity Brown (sans conteste la plus belle salope de toute la saga XIII) entre l'assassinat des frères Rowland et son installation au Costa Verde, hélas on n'apprend pas grand chose de plus sur ce personnage, si ce n'est sa capacité à faire preuve d'astuce et de sang-froid pour sauver sa peau quand elle tente d'échapper aux agents du FBI qui sont à ses trousses (sans doute la partie la plus plaisante de l'album). Un tome globalement décevant, d'autant que le dessin est loin d'être à la hauteur.
Donc, l'anonyme Martha aurait eu une idylle avec celui qui allait devenir l'homme le plus puissant des Etats-Unis ... mais bien sûr ! Le monde est vraiment petit !
Je n'ai vraiment pas du tout accroché à cet album. La faute à un scénario tellement improbable qu'il en devient risible. Et je préfère ne même pas parler du dessin sans âme et de la colorisation par Photoshop ...
Un tome hélas très faible. Déjà le personnage principal de cet album est un personnage vraiment très très secondaire de la série-mère. Ensuite, le scénario de cet album est vraiment bateau. Et enfin, les liens avec la série originelle sont assez minces. Bref, pour toutes ces raisons, je n'ai pas spécialement accroché. Seul le dessin est satisfaisant.
Un très bon tome, qui explique beaucoup de choses sur la conspiration des XX, et surtout sur le personnage de Steve Rowland bien sûr, mais aussi de Kim Rowland. Un scénario vraiment bien imaginé, qui donne un éclairage salvateur sur pas mal d'événements simplement suggérés ou évoqués dans la série-mère. L'un des meilleurs spin-off de XIII, d'autant que le dessin est très bon.
Excellente histoire d'espionnage ! Le scénario est remarquablement ficelé, et s'intègre qui plus est de très belle façon à la série XIII. Les auteurs ont réussi à donner de l'épaisseur au personnage du colonel Amos (l'un des personnages secondaires que je préfère dans XIII) sans qu'il n'y ait de redite par rapport à la série-mère. Cela donne encore plus d'aura à ce personnage, même si je trouve que la pirouette scénaristique de la toute dernière page est assez maladroite, car peu crédible.
C'est à mon sens le meilleur album de cette série, d'autant qu'il est servi par un dessin bien maîtrisé.
Un tome malheureusement beaucoup trop redondant par rapport au précédent. On suit le parcours d'Irina, tueuse professionnelle, et ce parcours rappelle par bien des points celui de la Mangouste. Toutefois, le scénario de ce tome s'intègre bien dans l'univers de XIII. Quant au dessin, il est très étonnant, car son aspect "ligne claire" est très éloigné du style réaliste de Vance dans XIII. Néanmoins, il faut avouer qu'il possède un certain charme et qu'il sied bien au personnage d'Irina.
Globalement c'est un bon album. Le dessin, sans être transcendant, est correct, et le scénario est suffisamment original. Découvrir les origines de la Mangouste (l'un des personnages secondaires les plus charismatiques de la série XIII), son vrai nom, l'origine de son surnom, sa formation de tueur professionnel ... est un vrai plaisir pour tout amateur de la série-mère. Dommage néanmoins que le scénario humanise un peu trop ce psychopathe qu'est la Mangouste et qu'il comporte quelques incohérences vis-à-vis de la série originelle (cf. avis précédent).
Noël approche et PETIT VAMPIRE et tous les autres monstres rédigent leurs lettres au Père Noël. Ce qui amuse beaucoup Michel, qui ne croit pas du tout à ce dernier. Devant le scepticisme de Michel, le Capitaine des Morts entreprend alors de lui prouver l'existence du Père Noël.
Une bonne histoire, pleine de poésie, malgré quelques passages assez mélancoliques. On notera surtout une nouvelle colorisation qui apporte encore plus de charme au dessin de Sfar. Ce n'est pas le meilleur album de la série, mais il est quand même pas mal.
Marguerite (le monstre un peu crétin, copain de Michel et de PETIT VAMPIRE) fait des pets tellement nauséabonds que leur odeur réveillerait les morts. Ce qui ne manque pas d'arriver, puisque PETIT VAMPIRE et ses copains habitent une vieille maison à proximité d'un cimetière. Voilà donc les morts sortir de leurs tombes et se diriger vers la maison ! Comment, dès lors, se débarrasser de tous ces squelettes envahissants ?
Mis à part le début de l'album qui est un peu trop caca-prout, ce tome est dans l'ensemble très cocasse et est plein de bonnes idées. Une lecture au final très sympa !
Une nuit, PETIT VAMPIRE s'introduit dans une maison à priori banale. Sauf que cette demeure abrite des êtres étranges qui vont entraîner notre héros vers des aventures extraordinaires.
Le scénario de ce T4 est d'une part extrêmement confus (même pour un adulte). Mais en plus, cette histoire est malheureusement très violente. Deux éléments qui font que je déconseille cet album aux enfants. Un album par conséquent loupé. Dommage.
PETIT VAMPIRE et son copain Michel recueillent des chiens qui se sont enfuis d'un laboratoire clandestin où de méchants scientifiques pratiquaient sur eux quelques expériences douteuses. Problème: les méchants sont maintenant à leurs trousses ! Comment Michel et PETIT VAMPIRE vont-ils donc se sortir de ce guêpier ?
Encore une jolie histoire, à la fois bien imaginée et parsemée de nombreux passages humoristiques. J'aime beaucoup le ton légèrement caustique de cette série, et les dessins très personnels de Sfar sont un vrai régal. Sans parler de certains personnages particulièrement attachants (Marguerite et Claude sont très rigolos, et Fantomate est un personnage extraordinaire).
PETIT VAMPIRE, c'est une vraie série pour les petits. Sfar compose un univers onirique peuplé de gentils monstres rigolos, de morts-vivants facétieux et de personnages issus des légendes (juives, notamment). En résulte un petit monde très cohérent, auquel on s'attache très vite. Ses personnages portent des noms étranges et poétiques: Petit Vampire, madame Pandora, le Capitaine des Morts, Fantomate le chien-fantôme, Ophtalmo, etc.
Pour faire vivre toute cette petite troupe, Sfar s'appuie autant sur une narration très simple et naturelle (avec beaucoup de dialogues au ton très enfantin, ce qui devrait plaire aux petits lecteurs), que sur un dessin tout en liberté, embelli par la très belle colorisation de Walter.
Cette série étant spécifiquement destinée aux jeunes lecteurs, il est difficile de l'évaluer objectivement avec un regard d'adulte. Néanmoins, on adhère très vite à cet univers, et ce premier album, drôle et bien pensé, se lit avec beaucoup de plaisir.
Bref, si vous cherchez une série pour enfants qui sorte de l'ordinaire (autant dans le dessin que dans les histoires), je ne saurai trop vous conseiller de vous tourner vers PETIT VAMPIRE.
Cet ultime épisode de la série CAPRICORNE dévoile toutes les clés des mystères et événements marquants de la série, ainsi que la raison d'être de notre héros. Un tome intéressant parsemé de nombreuses révélations donc, mais qui, justement, au lieu de tout éclaircir, m'a parfois embrouillé le cerveau, tant ces révélations sont nombreuses et arrivent toutes en même temps.
Un tome de conclusion un peu décevant à mon goût donc, d'autant que le dessin d'Andreas, s'il est parfaitement exécuté, n'a cette fois-ci rien non plus de follement original. Mais cette série est tellement géniale qu'on pardonne à Andreas ce dernier album un peu facile, et qu'on le remercie pour tous ces bons moments de lecture !
Toutefois, je conseille de relire la série dans son ensemble avant d'entamer la lecture de ce dernier volume, sous peine de ne pas comprendre grand chose !
Bouzard s'amuse à tourner en dérision LUCKY LUKE et à casser un par un tous les codes de la série. Il se moque du statut de célibataire de notre cow-boy, de sa tenue vestimentaire immuable, de la stupidité des Dalton, de l'appétit insatiable d'Averell (atteint d'obésité), des liens ambigus qui unissent LL à Jolly Jumper, etc.
Sans vouloir faire mon donneur de leçons, je pense que si l'on n'a pas compris que cette série LUCKY LUKE (VU PAR ...) permet justement à divers auteurs de donner leur propre vision du personnage et de son univers et de sortir justement des sentiers battus, c'est que l'on n'a rien compris au principe de cette série. Mieux vaut donc ne pas insister et s'en aller retourner lire la série originelle de Morris (dont les meilleurs albums sont sans conteste ceux scénarisés par Goscinny), plutôt que de déverser inutilement son fiel sur le travail de ceux qui se sont prêtés à cet exercice de style.
Car le travail de Bouzard est très bon. Son scénario est loufoque à souhait, et ses gags et situations humoristiques sont en grande majorité très drôles. On rit beaucoup à la lecture de cet album et cette ambiance comique est accentuée par le dessin caricatural de l'auteur, qui est très efficace.
Bref, tout ça pour dire que je me suis bien amusé à la lecture de cet épisode et que j'ai beaucoup aimé.
Ce n'est pas parce que l'histoire est basée sur des événements réels qu'elle est forcément intéressante. La lecture de ce diptyque ne m'a pas emballé plus que ça, bien que pourtant je m'intéresse beaucoup à l'Histoire (et en particulier à cette période). Quant aux dessins, je les ai trouvés peu convaincants (visages approximatifs, décors pauvres et répétitifs de halls d'immeubles, couloirs de bureaux, etc.). Bref, rien de mémorable pour ma part.
Étonnant, ce quatrième tome de GUS. Je ne m'attendais pas à ça. Les personnages et l'ambiance ont sacrément évolué depuis les albums précédents. C'est moins léger, moins drôle, plus sombre, parfois flippant, mais ça reste toujours intéressant. Si la perte du côté humoristique ne me dérange pas plus que ça, c'est surtout l'absence de scènes de drague et des déboires des outlaws avec leurs plans culs respectifs qui m'a un peu déçu, ces scènes faisant tout l'attrait de la série selon moi.
Reste le dessin de Christophe Blain, toujours aussi fougueux et admirable (certains paysages sont grandioses).
Au final, un tome assez déroutant, avec une ambiance nouvelle. J'ai néanmoins été content de retrouver GUS, Clem et Gratt dans leurs nouvelles aventures.
Une réécriture amusante de "La guerre des étoiles". L'humour est lourd, les gags faciles et, bien que ne faisant pas tous mouche, certains passages sont quand même bien rigolos. Le dessin n'a rien de fameux mais convient bien à ce style de BD parodique.
A lire si l'on est fan de STAR WARS, ou tout simplement pour se détendre, sans se prendre la tête.
Un bon album qui conclut de manière inattendue la série. Ce dernier tome lève le voile sur le mystère initial qui entourait la destinée des principaux protagonistes de QUINTETT, et il ne déçoit pas. C'est suffisamment ingénieux et tordu pour nous faire appréhender la série sous un regard nouveau. Dommage toutefois que le dessin de ce dernier tome soit des plus quelconques.
Ce quatrième tome est axé sur un personnage que l'on avait très peu vu jusque là. C'est la raison pour laquelle le scénario de cet épisode est plus surprenant que celui des albums précédents, puisqu'il raconte des événements nouveaux (alors que les tomes 1 à 3 étaient très redondants). Un scénario parfaitement mené, qui réserve quelques jolies surprises. Le dessin, de son côté, est classique mais parfaitement exécuté, et s'avère assez plaisant.
Un tome au final plutôt satisfaisant.
De moins en moins bon. Le dessin est disgracieux au possible, et le scénario vire par moments au ridicule, avec cette histoire d'amour archi-classique et éculée entre un jeune et preux chevalier servant bercé d'illusions et une jeune et jolie paysanne martyrisée. Très décevant.
Un second tome beaucoup moins réussi que le premier. D'abord car le scénario, s'il reste bien écrit, n'offre guère de suspense (on devine assez vite comment tout cela va se terminer). Et ensuite car le dessin est cette fois-ci trop figé, trop statique, trop ... quelconque, pour me charmer. Même la colorisation - terne - est ratée, en ce sens qu'elle n'évoque aucunement la Grèce, pays magnifique qui baigne dans la lumière méditerranéenne.
Bref, je n'ai guère accroché.
Le dessin anguleux est très atypique et, s'il ne me convainc pas totalement, j'avoue lui trouver un certain charme. Le scénario, de son côté, dispose de plusieurs touches d'originalité (un cadre d'action exotique - la Macédoine, un contexte inhabituel - la guerre 14/18 et les affrontements franco-allemands en Méditerranée) qui le rendent attrayant. Malheureusement il est pénalisé par une narration qui alourdit souvent ce récit, rendant la lecture parfois un peu ennuyante.
Une lecture toutefois divertissante dans l'ensemble, mais rien qui puisse nous laisser un souvenir impérissable.
L'univers graphique est complètement délirant mais l'histoire est vraiment tirée par les cheveux. Personnellement je n'ai pas réussi à accrocher entièrement à ce récit, d'autant que le scénario est parfois très confus (la multiplication des flash-backs n'aide pas toujours à s'y retrouver). Un album visuellement hyper original, mais pas toujours évident à appréhender.
Je n'ai pas plus aimé que ça. L'album est visuellement très soigné (couverture magistrale, dessins naïfs très agréables, mise en page variée et parfois spectaculaire, couleurs étonnamment vives), mais le scénario, tout intrigant et angoissant qu'il soit, a quelque chose de malsain. J'avoue avoir été plusieurs fois dérangé au cours de la lecture de cet album.
Un plaisir de lecture pas assez présent au final pour moi, malgré un univers graphique attrayant.
Superbe intégrale qui regroupe l'ensemble des albums de la série GRAND VAMPIRE (plus de nombreux bonus), qui est, pour moi, juste derrière le jubilatoire DONJON, ce que Joann Sfar a fait de mieux.
D'abord parce que l'univers de Fernand le Vampire est féerique à souhait. Ensuite parce que les personnages de cette série, tout monstres qu'ils soient, sont tous très humains dans leurs comportements, leurs réflexions et leurs relations. Et puis aussi et surtout car dans tout ce fatras d'aventures, de péripéties rocambolesques et de bastons entre magiciens, morts-vivants et chasseurs de sorcières, Joann Sfar arrive à nous concocter des histoires d'amour qui nous touchent et nous font rire à la fois .
Quant au dessin, force est de constater qu'il possède une vraie identité, tout en demeurant très agréable à observer et très lisible (à l'inverse de ses derniers albums par exemple). D'autant qu'il est agrémenté d'une jolie colorisation qui le met parfaitement en valeur.
Si vous voulez (re)découvrir le meilleur de Joann Sfar, sa fantaisie, son humour, son trait si personnel et original, sa poésie: c'est là que ça se passe !
Les amateurs de Gotlib et de GAI-LURON peuvent être rassurés, ces nouvelles aventures sont tout à fait dans l'esprit de la série: dessin, gags et humour sont très fidèles à ceux de l'oeuvre originelle.
Personnellement, je me suis bien amusé à suivre les nouveaux déboires de GAI-LURON, Belle-Lurette, Jujube et compagnie (sans oublier le nouveau venu John-Mickael !) ...
Une lecture très divertissante !
Dans le 10ème arrondissement de la capitale, NESTOR BURMA se mêle au monde du show-biz, en enquêtant sur les agissements louches d'une vedette de la chanson à la mode, pour le compte de son imprésario.
Dernier album de la série dessiné par Tardi, et une fois de plus, c'est une réussite ! Le scénario, rocambolesque à souhait, mêle personnages pittoresques et franches crapules, dans un suspense qui tient en haleine jusqu'au bout. Cerise sur le gâteau, l'intrigue est parsemée de nombreux passages cocasses, grâce aux réflexions pleines d'ironie de notre héros.
Tout ça joliment mis en image par le dessin en noir et blanc très réussi de Tardi, qui participe de belle manière à l'ambiance particulière de ce polar parisien.
Oui, c'est bourrin. Mais cette version des douze travaux d'Hercule est quand même sacrément plaisante. Les personnages sont touchants, les dialogues sont aiguisés et les répliques claquent, l'univers antique très bien mis en images, on a droit à une quête épique, de l'héroïsme, de l'humour et des événements d'une grande intensité dramatique.
Tout ça superbement mis en image par un dessin expressif, dont le style fait fortement penser à Christophe Blain (excusez du peu !).
Bref, sachez passer outre son côté bourrin, car cet HERAKLES est une petite pépite !
Entre 2014 et 2016, l'auteur italien de bande-dessinée Zerocalcare a entrepris deux voyages dans les régions les plus dangereuses de la planète: d'abord à Mesher, à la frontière turco-syrienne, face à la ville de Kobane, à seulement quelques kilomètres du front et des miliciens de Daesh; puis à Kobane même, en pleine zone de combat. Il en a tiré un carnet de voyage réalisé sous forme de BD, intitulé donc KOBANE CALLING.
Cet album, fort et poignant, a le mérite de nous éclairer sur les réalités de la guerre actuelle en Syrie, et de nous présenter une autre vision que celle, forcément biaisée et simplifiée, des médias occidentaux auxquels on est habitué, ainsi que de nous donner des points de vue et de nous livrer des messages différents de ceux délivrés habituellement par nos responsables politiques.
Dis comme ça, on pourrait penser que KOBANE CALLING se révèle difficile à lire, tant la difficulté à appréhender toute la justesse des événements semble immense. Mais c'est justement le contraire. Car là où l'auteur fait très fort à mon avis, c'est qu'il arrive, malgré la noirceur de certaines situations et la complexité du sujet, à y introduire un humour permanent, très second degré, qui facilite la lecture tout en simplifiant la compréhension des événements.
Quant au dessin, s'il est quelque peu bordélique sur les bords, on s'en fiche au bout du compte pas mal, puisqu'il se révèle au final parfaitement adapté à ce genre de récit. En effet, ce style graphique humoristique a le gros avantage d'être très efficace et de faciliter grandement la lecture, autant qu'il soulage lors des passages où la violence atteint son paroxysme (scènes de guerre, de massacres, etc.).
Un ouvrage au final remarquable, qui remplit parfaitement son rôle (donner une autre vision de la guerre en Syrie, sans concession ni parti pris), et qui de fait me semble être "à lire absolument".
Même sentiment pour moi; je n'ai pas été vraiment emballé par cet album, dont je n'ai pas bien compris l'intérêt.
Les passages soit-disant humoristiques ne sont pas spécialement drôles, notamment parce que les deux personnages qui accompagnent les auteurs dans la jungle sont présentés comme deux bourrins pas très attachants (alors que dans le fond, ce sont sûrement de bons gars). Quant aux passages plus instructifs, ils ne sont malheureusement pas assez fouillés à mon goût.
Concernant le dessin, si en soit il est plutôt réussi, hélas je trouve qu'il ne s'accorde pas vraiment avec le sujet. Le trait manque de réalisme pour que l'on se sente mieux immergé dans ce milieu forestier hostile. Au lieu de ça, son côté humoristique fait que l'on a du mal à ressentir tous les dangers de la jungle, autant qu'il est difficile de s'imaginer la beauté de certains paysages. Restent au final les couleurs, particulièrement agréables.
Un bouquin au final assez mal fichu, tant dans la forme (dessin) que dans le fond (scénario).
Un bon polar, mais pour le moins surprenant. Entre les différentes fins alternatives que le scénario propose, la truculence des dialogues et des personnages, la personnalité singulière du tueur ou les explications sur les mystères des meurtres qui sont sacrément tordues et tirées par les cheveux, il y a de quoi faire ... Heureusement, l'aspect nébuleux du scénario n'entache pas le plaisir de lecture, notamment grâce au dessin de Tardi qui est parfaitement adapté pour retranscrire l'ambiance de la fin des années 50 dans ces quartiers populaires de la capitale.
L'un des polars les plus originaux qu'il m'ait été donné de lire. J'ai bien aimé !
Un polar un peu étrange, dans lequel j'ai eu du mal à rentrer, même si au fur et à mesure que l'histoire progresse on s'immisce petit à petit dans l'ambiance. Le scénario, plutôt tordu, est au final assez plaisant, même si pour moi la fin est trop précipitée. Quant au dessin, c'est du Tardi tout craché, et le noir & blanc lui sied bien.
Un honnête polar au final, mais rien d'inoubliable.
Malgré une narration parfois un peu lourde, cette aventure maritime s'avère prenante. Une ambiance oppressante comme on aime, des dessins expressifs, des couleurs magnifiques et surtout Loup Larsen, personnage méphistophélique qui donne tout son intérêt à cet album.
Une aventure de pirates très loin des clichés du genre.
Une merveille absolue, tout simplement.
Le parfum enivrant de l'Aventure se dégage au fil des pages de ce récit à la fois sensible, poétique et onirique. Un puissant sentiment d'évasion vous envahit à la lecture de cette histoire, où la mélancolie n'est jamais très loin et où le vague à l'âme affleure tout au long des pages.
Pour renforcer ces sentiments particuliers, le dessin à la mine convient parfaitement. Personnellement, je l'ai trouvé très attrayant, à la fois raffiné et élégant, et dès la première page il est impossible de ne pas tomber sous son charme.
Un ouvrage au final hors-norme, tant par son dessin que par la densité de l'histoire (plus de 300 pages) et du ton qui s'en dégage. Une magnifique découverte, pour ma part.
Amusant, instructif et agréable à lire.
Si le dessin de Guy Delisle, comme à son habitude, ne présente qu'un intérêt limité, il convient néanmoins parfaitement pour ce genre de récit, puisqu'il fluidifie grandement la lecture.
Dans la lignée de SHENZEN ou PYONG YANG, et donc très bon.
Un album parfait, dans la lignée des meilleurs épisodes de la série. Des personnages attachants (Eusèbe en tête), une histoire drôle et pleine de rebondissements, des dialogues de haute volée et un dessin somptueux. Le scénario de ce préquelle est d'une cohérence remarquable, ni trop court ni trop long, et fait magnifiquement le lien avec le reste de la série ... que l'on a envie de relire suite à la lecture de ces deux volume (T11 & T12). Du grand art !
Le format à l'italienne est très agréable, et l'objet en lui-même est particulièrement classieux (couverture, reliure, grammage des pages ...). Qui plus est, les dessins de Loisel sont somptueux et la colorisation est remarquable.
Maintenant, force est de constater que j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire, qui part un peu dans tous les sens. Car malgré son côté social qui incite à la curiosité et son atmosphère joyeusement dérisoire, l'ensemble fait assez décousu.
Je l'ai acheté car l'objet en lui-même est très beau et aussi pour compléter ma collection. Mais contrairement au Trondheim (dont le scénario expérimental et l'humour absurde m'ont beaucoup plu) et au Tebo (dont j'ai adoré la légèreté), que je ressortirai je pense fréquemment de ma bibliothèque, il n'est pas dit que je relise celui-ci très souvent.
Pour sa toute dernière aventure, notre héros retourne au San Théodoros pour sauver ses amis des griffes du général Tapioca. Une aventure pas des plus trépidantes, mais qui reste dans les mémoires car TINTIN ET LES PICAROS est surtout l’album où Tintin quitte pour la première et dernière fois son pantalon de golf.
Hergé tente de faire renouer TINTIN avec le parfum de la grande aventure, mais l’ambiance n’y est plus vraiment. Les méchants sont plus grotesques que dangereux, et l’introduction de la SF en fin d’album ne m’a jamais convaincu.
Le récit s’ouvre et se clôt sur une marche brisée, comme si cette aventure semblait d’emblée avoir trébuché sur les marches du grand escalier de Moulinsart. Au final, Hergé s’amuse à nous concocter un huis-clos, puisque personne ne quitte Moulinsart dans cette comédie de salon. Il n’y a pas de méchant, pas d’intrigue, pas de suspense, et finalement pas de voleur. Uniquement des quiproquos, des paroles vides de sens, des fausses pistes, des dialogues de sourd. Bref, tout le monde tourne en rond.
Sauf monsieur Boullu, le marbrier qui annonce sans cesse sa venue mais ne vient jamais. C’est l’artisan qui ne tient jamais ses promesses professionnelles. Un bruit qui court, une rumeur qui fait long feu ...
Le dernier grand TINTIN, et incontestablement l’un des meilleurs de la série.
L’album le plus intimiste de la série. Une pure histoire d’amitié, sans aucun méchant, qui est très touchante. Les paysages sont magnifiques et les personnages dévoilent une nouvelle facette de leur personnalité.
Hergé invente le « fan service » et s’amuse à réutiliser un nombre incalculable d’anciens personnages, aperçus dans les albums antérieurs. L’intrigue part un peu dans tous les sens mais reste très cohérente. On retiendra surtout le parfum de la grande aventure qui se dégage de cette histoire, et les nombreuses scènes d’action, très bien mises en scène.
Probablement l’album de la série le mieux élaboré. La construction du scénario est remarquable; le suspense étant total à la fin de chacune des pages. En plus de ça l’intrigue de ce récit d’espionnage est palpitante et on ne s’ennuie pas un seul instant. Magnifique!
La Lune. La fusée à damiers. TINTIN en combinaison spatiale orange, qui foule le sol lunaire 15 ans avant Neil Armstrong. Les Dupondt au sommet de leur art.
Il faut vraiment argumenter ?
Hergé propulse TINTIN dans une SF très crédible, et orchestre avec brio l’attente et la frustration. Et nous offre, grâce à Tournesol, une séquence de pure anthologie (« Ah je fais le zouave ? »).
TINTIN enquête sur le mystère des explosions de moteurs des autos européennes … enquête qui va le conduire jusqu’au Moyen-Orient. L’occasion pour Hergé de nous rappeler au bon souvenir d’anciens personnages (le docteur Müller, le senor Oliveira da Figueira) et de nous en présenter des nouveaux truculents (Abdallah en tête). Les décors laissent une nouvelle fois rêveur et l’intrigue est suffisamment étoffée pour nous tenir en haleine jusqu’au bout. On pourra simplement regretter l’apparition trop tardive du capitaine Haddock à la fin de l’histoire, qui débarque un peu comme un cheveu sur la soupe.
Moins effrayant que LES 7 BOULES DE CRISTAL, cet album joue le registre du dépaysement (décors péruviens magnifiques) et de l’action (la scène du train est mémorable). Sans bien sûr oublier l’humour (Haddock et les lamas). Un album une nouvelle fois génial.
Un album à l’ambiance à nulle autre pareille, baigné d’occulte et de surnaturel, où le suspense est difficilement soutenable. Le climat de la nuit passée dans la villa du professeur Bergamotte atteint des sommets d’angoisse. Et l’apparition fantomatique de Rascar Capac dans la chambre de TINTIN est réellement terrifiante. Elle m’a tellement marqué, qu’enfant, j’en ai fait plusieurs fois des cauchemars! Indéniablement l’une des scènes les plus fortes et les plus marquantes de toute la série. Un très grand TINTIN au parfum de film d’horreur.
TINTIN part à la chasse au trésor à l’autre bout de la planète, mais ce qu’il cherche n’est peut-être pas si loin … Un album dont l’intrigue est nettement inférieure à celle du SECRET DE LA LICORNE, mais qui compense par le parfum enivrant de la grande aventure qui se dégage au fil des pages … et bien sûr par l’apparition tout à fait réussie de Tryphon Tournesol dans la série !
Le scénario peut-être le plus ingénieux de toute la série (plusieurs intrigues menées de front), un Haddock inoubliable (le passage où il fait à TINTIN le récit des mémoires de son ancêtre est l’un des plus grands moments de toute la série), un petit monde qui s’enrichit (Nestor, Moulinsart), un très bon suspense, de l’humour … Une merveille absolue, que même l’adaptation hideuse de Spielberg ne peut entacher.
Une aventure au parfum de fin du monde et d’apocalypse. Le plus zarbi et angoissant des albums d’Hergé. Un grand TINTIN au goût de bad trip au LSD.
Que dire qui n’a déjà été dit ? Tout est encore parfait: intrigue, décors, personnages, humour, action, suspense … Le nouveau méchant de cet épisode, Allan, est tellement charismatique, qu’on le reverra ultérieurement dans d’autres albums de la série. Et puis bien sûr, le capitaine Haddock fait une entrée fracassante dans la série … Mille millions de mille sabords !
Hergé enchaîne les chefs-d’œuvres. Une intrigue policière une nouvelle fois hyper bien pensée et redoutablement efficace, des méchants d’envergure, de nouveaux personnages savoureux (la Castafiore), un cadre d’action magique, de l’humour avec les Dupondt toujours autant à côté de la plaque, etc. Et le petit royaume de Syldavie est peut-être la plus belle de toutes les inventions d’Hergé.
Une intrigue à priori simple (TINTIN poursuit un gang de faux-monnayeurs), mais elle est diablement efficace et magnifiquement mise en place (la structure du scénario est exemplaire). Ajoutez-y des dessins et des couleurs splendides (aah ces ciels de traîne écossais …), des personnages secondaires intéressants, une atmosphère particulière, des décors magiques (les paysages du sud de l‘Angleterre, l‘île noire …), un humour omniprésent (la sottise des Dupondt, Milou qui se saoule au whisky …), un très bon suspense, la plus belle couv’ de la série … et vous obtenez un album en tous points remarquable.
L’un des TINTIN le plus sous-estimé de la série. Une très bonne intrigue policière, un univers qui s’étoffe (invention du pays du San Theodoros, des tribus Arumbaya, du général Alcazar …), et des méchants qui tiennent bien leur rang (les frères Balthazar me faisaient toujours très flipper lorsqu’enfant je lisais cet album !).
Un bijou ! L’intrigue, les décors, l‘ambiance, les couleurs, les personnages, les répliques, le contexte géopolitique … tout est parfait. Le charme des fumeries d’opium est délicieusement éthéré, et le come-back de Rastapopoulos en fin d’album est aussi un grand moment. Peut-être le plus grand TINTIN de la série.
Lààà … on y est ! Ici commence vraiment le mythe tintinesque.
Cet album est le premier chef-d'oeuvre d’Hergé.
De l’exotisme, du rocambolesque, de la fantaisie, une secte mystérieuse … et les Dupondt !