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Depuis maintenant plus de 10 ans Esprit du Vent (MagicoVento en vo) fait les beaux jours de la maison Sergio Bonelli. Ce western atypique qui a déjà plus de 120 aventures au compteur, propose parfois des histoires classiques, d'autres fois des thèmes peu ou prou fantastiques.
Comme toujours en pareil cas, il n'y a pas de dessinateur attitré mais toute une écurie maison, la plupart du temps talentueuse.
Cela étant c'est Gianfranco Manfredi qui a signé la plupart des scénarii (mais pas tous).
Petit regret toutefois puisque les éditions Mosquito n'entament pas la saga par son premier numéro (mais par le #91).
De nouveau un cru exceptionnel !
Impossible de résumer le plaisir pris à la lecture de l'album.
Le fameux "doit-on craindre un séisme chez nous ?" a fait plusieurs fois le tout d'internet, c'est devenu un classique.
La planche des "super-chat" l'est devenue tout autant. Et l'on peut multiplier comme cela les exemples.
Un livre absolument I-N-C-O-N-T-O-U-R-N-A-B-L-E !
Un album un peu plus mou du genou !
Des gags ça et là, certes mais pas avec le même abondance que précédemment.
Le dessin sur les frères Daltonov est à replacer dans le cadre de l'époque quand la Russie était engluée dans des problèmes économiques de premier ordre. Compte tenu de leurs réserves de change actuelles, un tel dessin ne veut plus dire grand chose, mais il reste fort drôle.
Que dire d'une BD qui ne livre pas encore son intrigue ?
Ce voulme met en place différents éléments à la manière d'un puzzle. Difficile de dire ce que vaudra vraiment l'histoire.
Restent les dessins, magnifiques, et la mise en page, grandiose.
Tout ceci concourt à donner une impression d'apocalypse dans ce Paris de 1910 menacé par ces grandes inondations dont on se souvient encore un siècle plus tard.
Toutes choses égales par ailleurs nous sommes dans la version IIIème république de "SOS météores", avec cette impression d'étouffement progressif. De la belle ouvrage comme l'on dit.
Fin de ce troisième cycle.
La différence de coutumes et de moeurs entre Babyloniens et Egyptiens est bien rendue, même si le parti pris est favorable aux premiers. Par ailleurs Mery a quand un comportement assez moderne, presque celui d'une suffragette. Je n'ai quand même pas l'impression que la femme égyptienne ait été aussi libérée. Mais si cela est un caillou dans la chaussure pour l'Histoire (avec un grand H), c'est un vrai plus pour l'histoire (avec une minuscule !).
Lors d'une mission d'inspection sur le site des tombes royales, Kha voit son fils Hori, saon assistante Mery et le fils de celle-ci être enlevés par des bédouins. Tout laisse penser qu'ils seront vendus comme esclaves à Babylone.
Comment les récupérer discrètement sans que le nom de Pharon ne soit terni puisque des simple bédouins ont enlevé des membres de la famille royale.
Toujours aussi intéressant mais avec un glissement du thème policier vers celui du thriller géopolitique.
Il est certain que le scénario n'est pas sans mérite. Il serait sans doute mieux mis en valeur avec un dessin de qualité, ce qui je persiste à le penser n'est pas le cas ici -même si certaines vignettes sont belles.
Pendant qu'Isaac poursuit ses aventures, la belle Alice tombe dans les bras du beau Philippe. Quant au lecteur, c'est davantage le livre qui risque de lui tomber des bras !
La littérature romanesque ou les anciens comptes rendus de voyages nous offrent une tapée de livres dans les glaces. Beaucoup sont d'ailleurs passionnants. Cet album ne fait que reprendre certaines anecdotes glanées ici ou là. Cela pourrait être magnifique mais pour cela il faudrait un dessin grandiose.
Comment la majesté d'un site avec des caricatures ?
Dans le même temps, Alice, la "fiancée" d'Isaac succombe à Paris aux charmes de Philippe. Espérons qu'elle y trouve du plaisir, le même qui échappe au lecteur de ce volume dont la chose la plus remarquable reste encore la couverture.
Au risque d'étonner et de détonner dans ce concert de louanges et de bravos, j'ai trouvé ce premier tome des plus quelconque.
L'intrigue est correcte mais vraiment sans plus. Question comédie romantique, il y a maints albums plus intérressants, quant à l'intérêt de l'histoire de pirates je préfère ne pas développer par charité.
Je ne dirai rien non plus des dessins, cela serait trop cruel.
Deux gamins fuient pour des raisons différentes leur sdomiciles hollywoodiens. L'un est une petite frappe et l'autre une jeune indienne déracinée. Leur fuite n'est qu'une longue série de crimes qui leur vaut d'avoir toute les polices aux fesses.
Mais James Healer est là et va intervenir efficacement.
Le genre d'histoire qu'on pourrait lire 100 fois, 1000 fois, tant elle est rebattue sous toutes ses formes. Encore une fois le dessin sauve la mise. C'est déjà pas mal, mais c'est insuffisant pour que cette série perdure.
Ce second album clôt le cycle entamé dans le volume précédent. NOus avons droit à force cadavres, réminiscences de parties fines et allusions à des candales politiques. C'est intéressant mais sans plus. Seul le dessin reste d'un haut niveau. Le tout n'est pas mémorable mais pas non plus catstrophique.
Pour ce qui est du bon goût, en revanche, on repassera.
"Eagle glance" un viel indien aux pouvoirs mediumiques transmet sette faculté paranormale à un bébé blanc. Bien des années plus tard, James Healer s'est un nom dans la résolution d'affaires criminelles embrouillées.
Camden Rock vient de connaître une série de crimes mystérieux et c'est pour cela que le shériff du coin fait appel à notre "indien blanc".
Ce premier album est plutôt très agréable. Il faut dire qu'il bénéficie du dessin de Giulio De Vita qui fait penser à celui de Francq, ce qui est plutôt une référence. Il est grand temps que la BD franco-belge s'interresse enfin aux dessinateurs transalpins lesquels bénéficient d'un véritable tour de main. Un héritage de Michel-Ange ?
Comme souvent les épisodes intermédiaires entre le tome 1 et 3 sont un ton en dessous. C'est une gageure puisqu'il s'agit de développer l'intrigue sans en dire trop.
Cet album est surtout l'occasion d'une série de flash backs qui sous prétexte de raconter les derniers mois de la vie du père de Yann est l'occasion de raconter cette "sale guerre" d'Indochine. La force du livre tient au fait que les "bons" se comportent en salauds et que les "salauds" peuvent aussi être bons. Bref, pas de manichéisme, mais une réalité dure, changeante et finalement humaine dans son acception la plus basse (chantages, tortures, exécutions,...). A ce titre la dernière image est un bon reflet d'où peut conduire une "sale guerre".
Perfection. Tel est le mot qui vient à l'esprit quand on referme la dernière page de l'album.
Perfetion des dessin , mais ce n'est pas un scoop. Perfection dans les détails, dans les paysages, bref dans tout.
Perfection de l'histoire elle aussi. De sa documentation historique, de sa façon d'enchasser 3 histoires : celle des rotations maritimes qui peuvent "exploser" à tout moment, celle du fils du voisin parti en Indochine avec la Légion Etrangère, celle de Yann à la recherche de son père assassiné là-bas.
Tramp est devenu une série incontournable de la BD. Chapeau !
Second et ulitme volet de cette histoire.
Matthew Montgomery va accomplir sa vengeance de manière mécanique, professionnelle et tout le monde sera très content.
Petit point intéressant, la raison de cette enchaînement de violence est très originale et très bien trouvée. Comme quoi même les f.. de p... peuvent avoir parfois aussi du sentiment.
Aussi convenu que le précédent et presqu'aussi efficace. En effet, je ne crois guère au happy ending de l'album compte du caractère rangé et routinier du héros.
Une incontestable réussite avec l'idée majeure de donner au héros les très de Sean Connery. Marini s'en souviendra et reprendra l'idée par la suite
Matthew, un homme solide, rangé et respectable, fonctionnaire de son état, a le grand déplaisir de trouver des policiers devant sa maison le soir en rentrant du bureau. Ce déplaisir se change en douleur quand il comprend que les policiers sont là pour enquêter sur le meurtre de sa femme et de sa fille.
Il n'a désormais qu'un seul but en tête les venger. Son enquête va l'amener dans l'ouest américain, là où s'arrête le chemin de fer encore en construction.
Un scénario solide, sans surprise et surtout un dessin remarquable, extraordinaire, les qualificatifs finissent par manquer.
Comment ne pas penser à Christophe de Ponfilly en ouvrnt ces pages. Christophe de Ponfilly dont la vie a basculé quand il est allé faire son métier de journaliste dans les hauteurs glacées afghanes.
Nous lui devons plusieurs documentaire et un superbe film sur Massoud, le lion du Panshir. Ce film, tout à fait superbe, décrivait la lutte des moudjahidines et mêlait des réflexions personnelles sur la vie et la mort (le cinéaste apprit la mort de son père alors qu'il était aux côtés de Massoud). C'était prenant. Le film récolta d'ailleurs 4 récompenses internationales
Journaliste accompli, lauréat de plusieurs grand prix (dont le prix Albert Londres en 1985) Christophe a voulu scénariser un certain nombre d'horreurs qu'il avait vu là-bas. Il en fit un film sorti en novembre 2006 et une BD, celle-ci, publiée en 2007.
Entre temps, bouleversé, il avait décidé d'en finir avec la vie, c'était en mai 2006; il n'avait que 55 ans.
Cette BD qui raconte la vie de Nikolai, jeune soldat russe de 20 ans envoyé en Afghanistan et fait prisonnier par ses ennemis qui deviendront ses amis puis ses bourreaux est à l'image de la vie de Ponfilly : pleine et bouleversante.
Suite et fin de ce deuxième cycle entamé dans le volume précédent.
Ainsi qu'ils le pensaient, Khaemouaset et Meresankh ont la quasi certitude que la mort des princesses est dû à une vengeance. Tout remonte à une balade en barque qui eût lieu 10 ans auparavant et qui se termina en drame.
Kha et Mery acheveront leur mission et iront même un peu au delà.
Excellente série remarquablement documentée. Si vous ne deviez lire qu'une seule série sur l'Egypte ancienne, c'est bien celle là qu'il faudrait prendre tant les intrigues sont bien menées. Encore une fois, si les dessins sont bons, la reconstitution des monuments antiques mériterait un plus grand classicisme.
Il s'en passe des choses dans le harem de Ramses II. Plusieurs femmes sont mortes à chaque fois qu'un chien noir venait rôder devant elles: le signe d'Anubis.
Meresankh mène l'enquête à la demande de son ancien maître, fils de Pharaon. Parmi les femmes du harem, une princesse keftiou (crétoise) : la fameuse Tiasatré. Une ombre mortelle plane sur elle aussi. Survivra, survivra pas ?
Une superbe aventure encore.
Suite et fin du cycle entamé dans l'album précédent.
Ceci nous vaut de descendre dans les frontières sud de l'empire, aux confins de la Nubie.
Mérésankh mène toujours l'enquête avec son "garde du corps". Elle a raison d'en profiter, cela ne durera peut-être pas...
Très bon album avec suspense, action et originalité.
Remarquable histoire d'un pillage de tombes à l'époque des Ramsessides et qui débouche sur une secte sanglante qui veut remettre le dieu Seth à l'honneur.
Les personnages sont très attachants, seuls les dessins restent surprenants et pas à la hauteur de ce qu'on imagine pour une telle BD. Ils sont pourtant de qualité mais n'ont pas la "pompe" de ceux d'un Jacques Martin pour ne donner qu'un exemple.
Un album un peu plus faible que les précédents. On le considérera comme une transition nécessaire puisqu'il s'agit d'une traversée de l'Océan Pacifique avec un groupe de pirates et un équipage féminin de sous-marinièrs australiens. Une occasion pour nous d'apprendre que la marine australienne a ouvert ce métier aux femmes, ce qui est l'oin d'être le cas partout.
Qu'on se rassure les prochains épisodes nous apporteront leur haute puissance d'adrénaline ...
La Californie ne marquera finalement pas la fin de la saga (il s'agira en fait de Paris, oui, oui, notre capitale !).
Jamais sans doute cette aventure n'avait été aussi âpre et aussi désespérante. Jamais aussi Yorick n'avaita autant eu envie de retrouver Beth malgré une belle histoire d'amour entre parenthèses.
Notre petit groupe progresse sur son chemin. Le voici au Colorado plus très loin de la salvatrice Californie? Sauf qu'une plaisante jeune femme va retarder notre convoi en "confisquant" Yorick pour son usage personnel.
Mais l'aventure va de rebondissement en rebondissement le dernier étant le retour de la soeur de Yorick sur cette scène sanglante.
Cette saga majeure de 60 épisodes est désormais terminée aux Etats-Unis et a ramassé là-bas quantités de louanges et lauriers. Il est d'ailleurs question d'une version ciné qui évidemment ne pourra refléter toute la richesse de ce roman graphique. C'est pourquoi il est indispensable de lire cette magnifique saga, toutes affaires cessantes.
Cette bande dessinée est en quelque sorte un roman d'initiation. C'est la figure du roman picaresque classique sauf qu'aujourd'hui il est de bon ton de parler de road movie.
Enfin bref, toujours est-il que Yorick doit traverser les Etats-Unis de part en part pour aller retrouver un des labos du Dr Mann qui fonctionne encore. La jolie agent 355 protège précieusement ce seul mâle survivant tandis que les aventures s'enchaîne et que le Mossad israelien a vent de son existence et compte bien mettre la main dessus.
Le nouveau comic par excellence. Cette nouvelle vague qui déferle aux Etats-Unis et qui s'adresse à un lectorat plus adulte, en délaissant peu ou prou super héros et super vilains, emblèmes de la mythologie américaine, propose des scénarii et une vision plus cinématographique de la BD.
Cet Y là est non seulement représentatif de cette nouvelle vague mais c'est également une perle.
C'est la continuation moderne du roamn picaresque depuis Gil Blas de Santillane.
Qu'en est-il exactement ? Un jeune homme, Yorick (l'une des raisons du Y du titre) est le seul rescapé mâle (la deuxième raison du Y) d'une catastrophe qui a éliminé tous les mammifières mâles, animaux inclus, en quelques instants.
Lui et son singe Esperluette (le signe "&", "Ampersand" dans la VO) sont donc les seuls rescapés de cette abomination.
Pourquoi ? (cest la troisième raison du Y qui se prononce "why" en anglais).
Quelques vraies beautés, quelques superbes délires mais un album qui reste dans la tonalité usuelle, c'est à dire très bon mais pas forcément génial.
Il n'en reste pas moins vrai qu'on en redemande et que ce chat là fait plus pour la philosophie que bien des BHL de service.
Parmi les grandioses on retiendra celle là :
"Chaque seconde dans le monde quelqu'un dit une connerie, mais pourquoi faut-il que cela tombe si souvent sur moi ?"
"Si on payait mieux les bénévoles, ça donnerait peut-être envie à plus de gens de travailler gratuitement".
Cette maxime résume quasiment à elle seule la qualité de cet album qui -une fois n'est pas coutume- a davantage de scories que d'habitude avec quelques dessins d'un goût parfois discutable.
Mais ne boudons pas notre plaisir, on rit bien volontiers quand même.
Nous sommes en 46 avant JC et nous assistons aux derniers soubresauts de la guerre civile. Comme l'action se déroule en Hispanie on pourrait presque parler de guerre d'Espagne.
Les troupes de César affrontent celles de Pompée. Dans ce maelström un fier Ibère, Tarago, a donné sa parole de lutter jusqu'au bout avec les pompéiens. Il sera fidèle à sa parole.
A noter qu'au début de la BD un des personnages porte ... un béret basque. Je ne sais pas si c'est très historique mais c'est en tout cas assez rigolo.
Bien des années après, Alix est de retour dans le royaume parthe. Du coup, il aimerait retourner à Khorsabad là où règne désormais un vizir fidèle au roi Orodès. Ce vizir s'est fait une fortune en exploitant la naphte présente en abondance dans le région.
En se rendant sur place Alix et Enak vont vite reconnaître leur vieil ennemi Arbacès en la personne du vizir. Leurs ennuis ne font que commencer...
Un début d'album fort plaisant jusqu'à mi-parcours mais qui s'englue ensuite sur des péripéties qui ne sont guère palpitantes. Bien que de qualité, les dessins sont en dessous de ceux de Morales (à mon humble avis).
Cet Icare là est une ville qui a pour saint patron -si j'ose dire- le fameux fils de Dédale. Là encore le scénario est réduit à sa plus simple expression.
Une ville est assiégée par des pirates et sera reprise par les forces armées romaines. Bon et à part ça ?
Pas grand chose mais c'est plutôt bien fait, les reconstitutions sont comme toujours somptueuses et les scènes d'action bien fichues.
C'est également l'occasion de retrouver Numa Sadulus que nous avions découvert dans "l'Enfant Grec" et qui est l'allusion transparente de Numa Sadoul, critique et esthète en BD.
Quelconque !
Tel est le premier mot qui vient en tête après avoir terminé la lecture de cet album. L'idée de base est pourtant pas mal : Alix et Enak sont envoyés aux bords du Rhin dans une des forteresses du limes.
Le patron de ladaite forteresse fait du trafic d'ambre et c'est vraiment pas beau. Les diverses pérégrinations vont nous emmener jusqu'aux bouches du Rhin ce qui nous vaudra quelques jolies planches. Mais une succession de planches, mêmes réussies, ne font pas une bonne histoire.
Tout ceci reste très asthmatique et c'est bien dommage.
C'est officiel bien que non encore paru au Journal de l'Académie Française, le Chat est entré de plain-pied dans le monde des références de la pensée française, pardon, francophone compte tenu des origines de notre matou.
Ses oeuvres complètes sont à ranger aux côtés des Pensées de Pascal et des maximes de Chamfort. Ne serait-ce que pour cette réflexion d'une totale intensité :
"La mort, c'est un peu comme la connerie. Le mort, lui, ne sait pas qu'il est mort. Ce sont les autres qui sont tristes. Le con, c'est pareil ..."
Un p'tit coup de moins bien sur cet album. Geluck patine-t-il ou serions nous blasés (déja !).
En fait, l'explication est toute simple l'album recèle beaucoup de bonnes et très bonnes choses mais rien qui ne soit réellement génial.
Avouez quand même que c'est merveilleux de dire d'une série qu'un de ses albums est faible parce qu'il n'est pas aussi génial que les autres !
Un peu moins de perles qu'à l'ordinaire et premières apparitions des dessins du XIXème siècle que Geluck remanie pour leur donner un sens comique.
J'avoue humblement que ce n'est pas ce que je préfère chez lui. Mais il en faut pour tous les goûts !
Quelques dessins exceptionnels tels les problèmes du patron au cigare ou la discussion philosophique sur les hôtels à étoiles ont fait le tour du net francophone et sont devenus des classiques.
Quelques nouvelles et impérissables pensées profondes :
"Un groupe de loups, c'est une horde. Un groupe de vaches, c'est un troupeau. Un groupe d'hommes, c'est souvent une bande de cons."
"Il faut absolument sauver le marché de la moto, c'est la seule manière de maintenir l'emploi dans les hôpitaux."
"Un type qui ne parle pas français, je le comprends mieux s'il ne dit rien rien que s'il me parle. Tandis qu'un gars qui parle français, c'est l'inverse."
Après cela qui osera prétendre que Geluck n'est pas un de nos plus grands penseurs ?
Sous des allures de rigolade et de non-sens, Geluck via son Chat en profite pour nous balancer quelques vérités bien cruelles et toujours vraies.
Ma favorite dans cet album est la suivante :
"Le rire est la seule chose qui différencie l'homme de la bête, si l'on excepte toutefois ... la veulerie, la méchanceté, l'avarice, la cruauté mentale, l'orgueil, la perfidie, l'alcoolisme, la malhonnêteté, la vulgarité, l'appât du gain et le sens des affaires".
Cioran aurait pu faire sienne cette formule.
Un premier album au ton très surprenant à l'époque. Un recueil de gags mais qui sont présentés différemment des volumes analogues puisqu'on trouve plusieurs gags ou strips par page.
Le ton est également novateur. A la fois loufoque dans l'esprit de Pierre Dac mais aussi dans celui de Devos. Mais tout cela dans un univers qui lui est propre.
On ne savait pas pas à l'époque que nous venions de trouver notre Monsieur Prudhomme moderne.
Très bel album avec divers inédits.
Un court récit récit intitulé "L'étoile de Noël" et paru dans Spirou en 1977. Une histoire publicitaire de 16 pages pour une coopérative laitière intitulée "La légende de la montagne à beurre". Notons que la qualité du document (flashage sur original très vraisemblablement) n'est pas à la hauteur des "vraies" bandes dessinées.
Enfin une autre rareté, sans texte, qui date de 1964 et qui fait 3 planches 1/2. Il s'agissait d'un concours où le lecteur tout en suivant les dessins de Peyo devait construire les dialogues.
Goscinny s'est amusé à répondre et d'ailleurs 2 strips en font foi.
Notons que cet album est assez pauvre en "inédits".
Un court récit de 2 pages, "les Anges", paru en 1957 dans Spirou et un autre de 4 pages paru dans Risque Tout en 1955 et intitulé "Le dragon vert".
A cela il cobient de rajouter une pub d'une planche pour Omo en 1968.
C'est Lintas, une très célèbre agence du pub, qui avait compris avant d'autres que les enfants sont "prescripteurs" de produits, même ménagers (souvenons nous de la carte de Gaule d'Astérix avec Skip !)
Un excellent album. Les personnages sont désormais rôdés, les gags se cumulent.
Le roi de France demande à Jehan de lui trouver une nouvelle colonie mais dans le même temps une exigence similaire est faite par le roi d'Espagne et le roi de Prusse à d'autres marins. Tous auront évidemment l'idée de converger au même endroit.
Certains aspects de cette aventure seront repris vers plus de folie dans "Oumpah-Pah contre Foie Malade" (si mes souvenirs sont bons).
Notre fine équipe se retrouve de nouveau au Corsaire Boîteux, cette taverne nantaise qui débute toutes leurs aventures. Parmi les personnages nous retrouvons P'tit René qui est la caritcature de René Goscinny mais nous avons perdu le quartier maître qui était celle d'Uderzo.
L'histoire est plaisante sans plus mais elle a toujours ces pointes purement goscinnyennes que l'auteur systématisera à l'avenir, qui feront sa griffe et son style.
On notera toutefois que le principe de cette île au trésor en forme de tête de mort sera reprise quelques années plus tard par J-M Charlier pour son Barbe-Rouge et évidemment dans un style réaliste.
Goscinny et Uderzo ont fait ensemble toute une tripotée de BD. La plupart dans les années 50. La seule qui soit très connue c'est évidemment Astérix.
Ceux qui s'y connaissent un peu plus parleront de Oumpah-Pah, très peu citeront Jehan Pistolet quant aux autres elles ne sont connues que des spécialistes.
Ce premier Jehan Pistolet n'a pas un gros intérêt. Uderzo n'a pas encore décidé entre dessin réaliste et dessin comique (il tranchera au profit du 2ème au courant de cet album). On a ici et là quelques éclairs de génie de Goscinny mais c'est bien tout.
Un des grands albums de la série dans lequel Pirlouit est pris pour le sire de Montrésor et, mon Dieu, il s'en tire plutôt bien. Jusqu'au moment où la supercherie est dévoilée et la potence lui est promise.
Des gags, de l'action, du bonheur !
Un puvrage indispensable pour les véritables amateurs de Peyo ou les collectionneurs avertis.
On retrouve ainsi le premier gag (uniquement visuel) de Johan paru dans la presse puis les premiers strips à suivre. Disons le tout net ces dessins sont d'une maladresse achevée et les scenarii ne sont guère mieux. Ce qui fait dire au préfacier (T. Groensteen) que les lecteurs d'alors étaient "sans doute moins exigeants".
Autant le dire ces pages n'ont guère d'intérêt pour le lecteur non passionné.
En revanche, ce même lecteur que nous appellerons "traditionnel" trouvera 5 petites histoires et près d'une dizaine de gags d'une planche (avec les Schtroumpfs) spécialement concoctés pour le chocolat Benco.
Nouvelle petite merveille de notre duo. Un album qui allie suspense, humour et aventure.
Les chariots qui ravitaillent ou partent du château du roi sont régulièrement attaqués par des brigands. Il faut se rendre à l'évidence quelqu'un du château les renseigne. C'est à l'aide d'un arc et d'une flèche contenant un message qu'il envoie tous les détails propices pour une attaque.
Mais Pirlouit puis Johan vont montrer qu'ils ont -eux- plusieurs cordes à leur arc.
Un petit bijou !
Johan et Pirlouit alors qu'ils sont de retour de leur expédition scandinave sont jetés à la mer par une tempête. Lorsqu'ils s'éveillent, ils constatent que le village qui les a receuilli est peuplé de "mollassons", c'est à dire des gens pertpétuellement fatigués que des soldats martyrisent.
Seule solution faire boire à tout le village un peu d'eau de la source des dieux et l'occasion de nous offrir une belle aventure.
Question : Cet album n'a-t-il pas inspiré Goscinny pour la "potion magique" ?
Gentille petite aventure dans le pays viking où Johan veut sauver un jeune enfant enlevé par des "pirates". Mais Johan a tout faux et se met un temps au service des "méchants".
La série a atteint sa vitesse de croisière. Le dessin est dans sa quasi plénitude et le scénario est bon même s'il n'a pas encore produit de chef d'oeuvre.
Une mignonne histoire qui a tout de même quelque peu vieilli.
Peyo ne va pas jusqu'au bout de ses jeux de mots. Ainsi le méchant s'appelle Boustroux. Goscinny lui n'hésitera guère mais c'est un autre style !
En attendant cet album est plaisant mais ronronne un peu.
Un seul être arrive et tout est repeuplé !
Cette venue de Pirlouit apporte un brin de folie et donc d'humour dans la série. Certes ce n'est pas encore un chef d'oeuvre mais c'est fort plaisant. Qui plus est le dessin de Peyo gagne en rondeur et perd en angularité.
Fort plaisant histoire donc que ce rapt de la princesse Anne, nièce du bon Roi, et que le méchant sire Girard fait passer comme ayant été réalisé par le terrible Pirlouit, le fameux lutin maléfique.
Le brave Hugues de Roucybeuf revient après 3 années d'absence. Mais les choses ont bien changé dans son fief. Tout d'abord son père a disparu et puis il ne semble pas le bienvenu et ne doit la vie qu'à l'intervention de Johan. Sa venue au château familial -sous des apparences festives- recèle un danger mortel.
Mais qui peut bien lui en vouloir ? Son frère Bertrand ? Son oncle Amauri (le 'i' est d'origine) ? Son cousin Thibault ?
Heureusement Johan est là !
Incontestablement du mieux tant dans le dessin que dans le scénario mais cela reste encore assez faible. La raison : pas un poil d'humour. Mais rassurons nous Pirlouit arrive bientôt.
Très franchement cette bande parue en 1952 dans Spirou est d'une grande faiblesse tant scénaristique que côté dessin.
L'histoire est celle du méchant Basenhau qui veut tricher dans un tournoi, se fait prendre et cherche à se venger.
Difficile dans cette oeuvre d'une grande maladresse ce qui par la suite va devenir l'un des trésors de la BD franco-belge.
Alors qu'il est dans le train Gênes-Paris, Jan Karta lie conversation avec un Français sympathique. Malheureusement le pauvre homme est atteint d'une crise cardiaque mais avant de succomber implore Jan de retrouver son fils à Paris et de lui donner une somme d'argent contenue dans une enveloppe.
Malheureusement ce jeune fils a trahi la Cagoule, cette fameuse organisation d'extrême-droite. Et le Comité Secret d'Action Révolutionnaire (son véritable nom) est aussi à la recherche de ce fameux Paul Rémond.
Superbe histoire située en 1935 qui a pour cadre un magnifique Paris tantôt pluvieux, tantôt enneigé. C'est superbe !
A la fin de l'album Jan reprend le train pour Berlin. Malheureusement cette histoire "Ritorno a Berlino" sortie en Italie en 1992 n'a jamais été éditée en France. De même que l'épilogue de ce retour publié lui en 1997 et qui a pour titre "Siemensstrasse 66".
Qui relévera le gant ?
Jan Karta a dû quitter l'Allemagne à cause des chemises brunes. Il cherche refuge en Italie avant de partir en Amérique. Mais en Italie sévissent aussi les chemises noires, ce qui n'est pas beaucoup mieux.
Jan se voit confier par une vieille amie de son père une mission délicate : espionner sa future belle-fille pour savoir si elle en veut à l'argent de la famille ou si c'est un mariage d'amour.
Jan va s'acquitter de sa mission et devra quitter l'Italie où il n'est pas meiux vu qu'en Allemagne.
L'enquête la plus humaine et la moins politique de Karta. On y sent sa sensibilité. Pour autant cet album est un peu en retrait par rapport aux précédents.
Der Sturm peut se traduire par "tempête" et c'est bien d'une tempête dont il s'agit.
Nous sommes le 27 janvier au soir et un homme mourant frappe à la porte de Jan Karta et s'effondre. Avant de mourir il a le temps de prononcer une phrase énigmatique :"le Hollandais, c'est le Hollandais ..." Les ennuis de notre détective privé ne font que commencer.
A cette date, le maréchal président von Hindenburg n'a pas encore nommé Hitler chancelier. Le vieil homme le déteste et le surnomme "le caporal bohémien". Mais le parti nazi est le plus puissant du Reichstag et les SA font la loi dans les rues allemandes.
Manipulé, vieilli et malade Hidenburg nomme toutefois Hitler au poste de chancelier le 30 janvier. Mais Hitler ne peut pas gouverner comme il l'entend. Socialistes ett communistes lui mènent la vie dure au parlement puisque les deux groupes confondus ont davantage de députés que les nazis.
Hitler arrache à Hidenburg la dissolution du parlement. De nouvelles élections sont prévues pour début mars. Mais là encore la victoire nazie reste aléatoire.
A moins qu'un événement ne précipite les choses. Cet événnement sera l'incendie du Reichstag dans la nuit du 27 février.
Hitler met l'attentat sur le dos des communistes et fait arrêter le lendemain plus de 4.000 militants. Mais malgré cela si les nazis remportent les élections, ils n'ont toujours pas la majorité absolue.
Ce n'est que le 23 mars que le Reichstag vote les pleins pouvoirs à Hitler, grâce à l'appui du DNVP petit parti de droite qui n'avait obtenu que 8% des suffrages. Théoriquement ces pleins pouvoirs ont eu une durée de 4 ans mais on connaît la suite ...
3 jours plus tôt le premier camp de concentration à Dachau était ouvert. L'enfer vient de s'inviter en Allemagne et bientôt en Europe. Par son aspect pyschologique l'incendie du Recihstag a eu un rôle sinon déterminant au moins très important.
Reste à savoir si ce n'était pas une manipulation pure et simple des nazis.
C'est cette histoire qui nous est contée dans ce magnifique album.
Nous sommes en 1925 en Allemagne. Si la république de Weimar n'est pas encore agonisante, du moins elle est mal en point. C'est dans ce contexte qu'une jeune femme vient trouver Jan Karta, détective privé, et lui demande de prouver que son mari a des liaisons extra-conjugales.
Le privé s'exécute mais au lieu d'une maîtresse, il surprend le mari industriel dans les bras de son jeune amant. Professionnel jusqu'au bout des ongles, Jan remet les clichés à la femme trompée.
Quelle n'est pas sa surprise de découvrir quelques jours plus tard les photos s'étaler à la une du journal. Ne pouvant supporter le scandale, l'industriel se suicide.
Jan décide d'en avoir le coeur net et va demander des explications à l'épouse devenue veuve. Seul petit problème il apprend du coup que le défunt n'a jamais été marié...
Courte mais forte série italienne qui retrace dans ces années chaotiques la lente montée inexorable dui nazisme et plus généralement de l'extrême-droite en Europe. Le héros, Jan Karta, est un personnage désabusé mais droit. Il est aussi attachant que cette série trop rare.
Dernier album de la série et dernière aventure avec "La ribambelle contre-attaque".
Cette histoire est la suite directe de "La ribambelle enquête" puisqu'Arsène Grofilou a mis la main sur le livre du brocanteur Levase et part à la recherche du "trésor". Ayant fini par comprendre que ce fameux trésor était enterré dans le terrain de la ribambelle, il charge Tatane et ses Caïmans de le récupérer.
Comme pour l'album précédent celui-ci est complété par une histoire assez courte : "La ribambelle au bassin". Ces deux histoires de complément (dans l'abum 5 et 6) étaient chronologiquement parues dans Spirou AVANT l'aventure aux Galopingos. Ceci explique qu'au début de l'album 4, un des mômes se plaint que cela plusieurs mois qu'il attend le billet gagnant.
Le brocanteur Levase a déniché un vieux livre dans lequel il constate qu'un trésor se trouve sur le terrain de la ribambelle. Il n'aura de cesse de mettre la main dessus quitte à séquestrer ce pauvre Archibald.
Mais le riche et avare Arsène Grofilou (que l'on avait découvert dans le tome 1) a aussi vent de l'affaire...
Pour compléter l'album une courte histoire "La ribambelle engage du monde". Cette fois ce sont les Caïmans qui veulent se joindre au groupe et pour cela, ils sont prêts à tout. Même à faire des bonnes actions !
La série s'essouffle quelque peu.
Nos amis ont certes gagné le 1er prix mais malheureusement, il ne s'agit que d'un seul billet pour les Galopingos. Qui partira ?
Comme personne ne se résoud à quitter le groupe les voilà qu'ils l'offrent au Pr Berlingaud qui annonce qu'avec de l'argent il partirait "loin, loin, j'irai en week-end à Zuydcoote" (nouvelle allusion littéraire accessible aux gosses de l'époque ne srait-ce que par le film avec Belmondo mais aujourd'hui ?).
Ce brave professeur est ravi et va en profiter pour percer le mystère du fameux dragon de Grododo.
Sa disparition met les gosses en émoi. Mais un odieux chantage du "butler" James menaçant de tout révéler au "Rugissement matinal" fait que "La Clameur Vespérale" accepte de financer la mission de secours et voilà notre équipe qui part à l'autre bout du monde....
Retour sur le continent (France ? Belgique ?) pour notre petite bande et donc nouvelle confrontation avec la bande du méchant Tatane et de ses Caïmans.
Nous avions fait connaissance de ces vilains garnements, habillés en blousons nors (tout un symbole à l'époque !) dans le premier album. Les voilà de retour pour notre plus grand plaisir.
Ils veulent cette fois ci empêcher la ribambelle de gagner le grand concours qu'organise "La clameur vespérale" et si possible empocher le premier prix pour aller aux Galopingos.
Le titre du 4ème album vous donne une idée des noms des vainqueurs.
NB: l'âge cible du lectorat n'a évidemment pas changé.
Cette virée écossaise de nos 6 petits héros consiste à récupérer le Chardon d'or qui divise les clans des MacKlangbang et des MacDingelling.
Petit détail significatif alors qu'il détaille la bataille de Glenfyfy, Archibald évoque "l'horreur d'une profonde nuit" puis plus loin "Ma kingdom for a bottl'" (je respecte l'orthographe du livre).
Les gosses d'alors souriaient (j'en étais !) mais aujourd'hui ?
Qui y verra les allusions littéraires ?
Dans le meilleur des cas, les plus doués y verront une allusion à l'une des chansons de Carlos (le Boogaloo du loup-garou), mais à Racine j'en doute !
Et je ne parle pas de la référence shakespearienne !
Du coup, cela perd beaucoup de sa saveur !
Dans ces années 60, il était de bon ton que les "hebdomadaires pour la jeunesse" présentent une série avec justement de jeunes héros.
Si l'on excepte Jacques Le Gall qui est déjà un adolescent, Pilote échappa à cette vague mais pas Tintin avec "Corentin" (plus tout à fait un gosse mais pas encore un ado), "Pom et Teddy", "Jari", "Panchico" et ceci sans compter les "4 as" qui paraissaient en albums chez Casterman
Pif offrait deux séries fort intéressante "Les As" dessinés par Greg (près de 1.000 plaches !) et "Totoche" par Tabary dont sortiront les fameux "Corinne et Jeannot".
Spirou nous offrit cette Ribambelle dont la première histoire est assurément la meilleure.
Disons le tout net, cette série a vieilli et ne ravira que ceux à qui cela rappelera leur enfance. Autre clientèle possible les enfants de moins de 12 ans; j'ai essayé avec les miens et cela marche (un peu !).
Je maintiens mes avis avis précédents sur les couleurs et les dessins. C'est un bon point.
Je maintiens aussi mes avis précédents sur la qualité du scénario et ça c'est plutôt un très mauvais point. La fin -tragique- serait plutôt à mettre au crédit de l'auteur. Mais comme on s'est suffisamment enquiquiné, elle apparaît comme un soulagement.
Seuls les fanatiques purs et durs de SF (et encore !) pourront absorber cette saga sans mollir. Les autres se lasseront.
Une oasis dans le désert !
Une "mer" de nanotech s'étend au fur et à mesure que le bébé de Roxanne (et Fitzgerald Mallow) grandit.
Jonathan Fisher qui n'est plus très net depuis 2 albums est d'ailleurs celui qui anéantira la menace en transportant la mère enceinte au milieu des nanotechs (allez d'ailleurs savoir pourquoi !).
Enfin bref, le bébé naît et il est bien portant. Mais notre ami Jonathan est tout bizarre.
Après avoir cotoyé le précipice la série revient à une honnête moyenne. Ce n'est certes pas grandiose, mais c'est tout de moins moins délirant que les 2 albums précédents. Reste que le dessin est vraiment attachant et que les couleurs sont appropriées.
Ne voulant pas rester sur une mauvaise impression, j'ai voulu poursuivre la série (heureusement la bibli de ma ville est bien fournie !).
Zolis dessins, zolies couleurs, histoire incompréhensible mais sur laquelle nos auteurs se sont bien défoulés.
Les métacréatures sont la nouveauté de l'album. C'est directement repompé de Terminator II mais sans le plaisir que procurait le film.
Le titre de "masse critique" est ramrquablement bien choisi. On atteint, en effet, la masse critique du supportable. De boursouflures en incohérences, d'incohérences en banalités, on ne se passionne guère sur ce qui peut advenir des personnages et encore moins du pauvre monde dans lequel il navigue.
La science-fiction et le fantastique sont d'excellentes thèmes car on peut tout aborder. La condition sine qua non est de la faire avec un minimum de rigueur.
Suite directe de "Reinhard le goupil". On s'appesantit sur la vie reconstituée d'Helena et à l'occasion des autres personnages de la série.
C'est prenant et passionnant mais une pointe de déception émerge à la fin de l'album. Celui-ci enchasse deux histoires: celle du temps ancien (jusqu'à 1962) et celle de 1998 (le meurtre d'un Russe en France).
La plus palpitante est évidemment la première. Or elle nous est contée par le biais d'une cassette audio. On aurait préféré lire la vie d'Helena au jour le jour, de vivre ses avanies et ses renoncements.
Cela aurait nécessité plusieurs albums. Et alors ? Refuse-t-on la durée lorsque le plaisir est au bout ?
Deuxième album de cette série doint la seule véritable héroïne est Berlin.
Cette fois-ci c'est le blocus de 1948 qui sert de toile de fond à l'histoire.
Par rapport au précédent ce livre est en net retrait pour plusieurs raisons:
1/Pagnol dans une de ses préfaces pour "les marchands de gloire" parlait de la nécessité d'identification du spectateur ce qui entraînait d'avoir des personnages un tant soit peu positifs. Ce n'est pas le cas ici.
Même ce pauvre Stuart n'est qu'un grand benêt, attiré par l'argent, loin de tout idéalisme même s'il est le "commandant bonbon". Et ce n'est évidemment pas Reinhardt avec qui l'on peut se sentir en phase. Quant à Helena, la seule a avoir une "dimension", elle est trop faible, trop meurtrie pour que cette identification reste positive.
2/Le récit fait preuve de trop de "salgarisme". Comme dans les romans du Jules Verne italien, il s'interromp brutalement pour nous parler de l'Histoire (c'est intéressant mais cela coupe l'histoire [avec un petit h]). Les placer au début du livre ou en annexe eût été, me semble-t-il, plus astucieux.
Au final, c'est une petite déception car cette histoire de trafic entre l'est et l'ouest, ces aveux de compromissions pour gagner la "guerre froide", étaient forts et prenants. Un bel album tout de même qui ne tient pas complètement ses promesses.
Nous sommes en 2013 dans un monde qui vient de connaître un conflit atomique. Quelque part au fin fond des Etats-Unis, un Français dont on se demande encore ce qu'il vient faire là veut franchir la frontière.
Pendant ce temps des loups sont accusés de meurtres alors qu'il y a de grandes chances pour qu'on ait droit à une simple et bête histoire de loups garous. Pour agrémenter la chose, les paysans du coin qui sont décrits comme semi-débiles veluelnt se payer une communauté de fumistes gourous végétariens qui vivent dans une communauté retranchée dans la montagne.
Voici résumé en quelques lignes un scénario qui se veut énigmatique mais brasse du vent sur 46 pages. A proprement parler il n'est pas catastrophique, il est simplement vide donc creux. Quant aux dessins on a connu mieux mais on voit pire aussi. L'ensemble ne revêt quand même pas un gros intérêt.
Retour dans les neiges pour ce pauvre Durango. Il passe ainsi du soleil cuisant au froid qui mord la peau. Ce n'est pas une vie.
A propos de vie, il commence par en ôter 6 à des gens qui venaient de massacrer une famille.
Pris dans l'engrenage de la folie de Loneville, Durango va devoir continuer le travail qu'il vient de commencer. La révélation finale, tout à fait prévisible, montre que l'enfger est pavé de bonnes intentions et que "les braves gens" peuvent aussi être des salauds dans leur genre.
Quant à Durango, il fait un béguin de plus; mais ce n'est qu'une adolescente et il préfère filer dans la neige.
He's a poor lonesome cowboy
La défection des hommes de Larenza suite à la mort de leur "lider" était déjà connue mais le fait qu'ils se joignent aux troupes mexicaines et aux hommes de Logan dans la chasse à "l'Amos" n'arrange pas les choses.
Cet album est la suite d'incessants combats et réglements de compte qui allègent assez considérablement le nombre de personnages. A la fin de l'album, il n'en restera d'ailleurs que 2.
Durango bien sûr et un autre dont je ne peux dévoiler le nom sans faire tomber le suspens.
Un série bien écrite, homogène, dont chaque album est un petit régal de western sans être pour autant un chef d'oeuvre. A lire donc.
Ce pauvre Durango va être pendu à moins qu'il ne ramène aux autorités la tête de son ami Amos. Cruel dilemme mais il n'a guère le choix.
Heureusement les évènements vont faire qu'il ne sera pas obligé de trahir son ami. Malheureusement les évènements vont faire aussi que les choses vont se compliquer nettement et la violence monter d'un cran (non finalement c'est plutôt de 2 ou 3 crans !).
L'apparition d'un révolutionnaire allemand au milieu de ces desperados donne une connotation plus politique; d'ailleurs Amos se considère plus comme un révolutionnaire que comme un "bandit" (ce n'était pas tout à fait le cas dans l'album précédent).
Bien que suite de l'album précédent, ce volume fait partie d'un nouveau cycle qu'on pourrait appeler "cycle mexicain", "cycle d'Amos" ou encore "cycle de Logan".
Cycle mexicain car les neiges américaines font desormais place au chaud soleil de la frontière américano-mexicaine.
Cycle d'Amos car Amos Rodriguez est un pîstolero avec qui Durango va faire ami-ami.
Cycle de Logan car Logan est l'affreux bonhomme qui cherche à faire la peau de Durango.
C'est aussi le cycle où Durango pense avoir trouvé un semblant de bonheur conjugal. Et c'est parti pour trois albums.
Un gentil méli-mélo de tout et n'importe quoi. Le monde est en danger car des êtres bioniques (moitié cyborg, moitié croisement génétique) ont échappé à la surveillance de la CIA.
Le scénario est aussi en train d'échapper à son auteur.
Reste un dessin sympa qui reste du sous-Berthet, mais même du sous-Berthet cela reste agréable.
Nous sommes de nos jours à New York. Un ancien responsable de la CIA qui promène son petit-fils se voit proprement découpé en morceau comme un gros salami.
Le FBI enquête mais se voit retirer le dossier au profit de la CIA. Mais Jonathan Fisher et son patron Mallow ne l'entendent pas de cette oreille.
Un scénario classique, un dessin plaisant. Un album de plus, sans plus.
Un livre jeu comme tant d'autres sauf que celui-ci est avec Astérix. C'est son originalité et nous vaut quelques dessins originaux.
Contrairement à ce qu'indique BDGest les autres albums ne sont pas des rééditions mais bien des aventures distinctes.
Nous avons ainsi :
2- La vedette armoricaine
3- L'affaire des faux menhirs
4- Le grand jeu
Un épisode fort intéressant où notre duo de grigous Van Rhinelander et McSternan sont en route pour mettre la main sur une zone pétrolière convoitée par ... Rockfeller. On va y jouer du revolver. Les grandes fortunes ont souvent eu au départ le goût du sang.
Sinon notre ami Ethan a son petit coeur qui bat pour Caitlyn que Mezzomo a doté d'un fort joli minois.
Comme on a pu le voir dans l'album précédent, Ethan Ringler espionne pour le compte des services secrets le fameux Van Rhineland. Mais là où Filippi fait fort, c'est que son "méchant" n'est en fait que la copie des multiples aventuriers qui firent fortune en Amérique dans ces années là. La plupart du temps en respectant la loi mais quand il le fallait en l'outrepassant sauvagement.
Van Rhineland tire davantage du côté de la pègre certes, mais l'image de cette Amérique là reste juste. Une plaisante série à recommander.
Nous sommes à New-York dans les années d'après guerre. D'après-guerre de Sécession bien sûr. C'est déjà en soit une bonne idée car si on ne compte plus les BD qui se déroulent à NY, rares sont celles qui ont choisi cette période.
On ripe en fait assez rapidement sur un western, bon au demeurant, et c'est un poil dommage car pour qui s'est un peu intéressé à Gotham City (c'est le surnom de la ville donné par Washington Irving en 1809 dans son Histoire de New York !) on pouvait faire mieux encore.
Le scénario est malgré tout très honnête avec; c'est aussi ce qui fait sa force, quelques originalités ici et là.
Quant au dessin, il est parfait et fait partie du cousinage des dessins de Gir (c'est dire !)
Ce deuxième épisode est sensé se dérouler en 2002. Il est encore plus ridicule que le premier.
Mon avis devait être partagé par pas mal de personnes puisqu'un 3ème épisode était prévu et sensé se dérouler en 1936. Il n'est jamais sorti.
Au vu de ces prédécesseurs, ce mystère là est vite expliqué !
Cet été 1846, George Sand reçoit dans sa propriété du Berry Delacroix et Chopin. Au même moment une série de meurtres mystérieux endeuille la région. Vu comme cela la chose semble intéressante, en fait le début est alléchant mais ça se gâte assez rapidement.
D'abord parce que la qualité du dessin n'est pas suffisamment régulière, ensuite parce que le scénariste s'embrigue dans une abracadabrante histoire de sorcière dont on se demande ce qu'elle vient faire là.
Dommage !
Mazel avait créé un héros mousquetaire pour le journal "Tintin". Il s'agissait de "Fleurdelys" pour qui il dessina une centaine de planches et une dizaine de gags sans avoir le plaisir de la publication en album.
Son passage chez Spirou se concrétisa par une série à l'esprit quelque peu similaire "Caline et Calebasse". C'est en gagnant quelques compagnons supplémentaires comme Saint-Emilion que la série va devenir "Les Mousquetaires".
Une série plutôt destinée aux enfants aux délicieux dessins et offrant une gentille parodie des Mousquetaires d'Alexandre Dumas.
NB: Cet album reprend le thème de la survie de Milady après un simulacre d'exécution. A noter aussi que les couleurs n'ont rien d'exceptionnel.
On a beau vouloir se dire à chaque qu'un nouvel Alix va être un nouveau régal, on est à chaque fois un peu déçu. C'est encore le cas cette fois ci.
Non pas que le dessin soit mauvais, il reste fastueux, ni que le thème soit débile, mais c'est le traitement qui dérape.
Depuis plusieurs albums Martin use de longs récitatifs et propose des actions quelques engluées ou alors stéréotypées.
Il veut faire oeuvre de témoin de l'Histoire (avec un grand H !) mais il lui manque le ressort narratif qui fit autrefois sa gloire.
Mais où sont les neiges d'antan ?
Même splendeur que l'album sur l'Egypte mais cette fois c'est la Grèce.
Allez savoir pourquoi cet album est paru aux Editions des Deux Coqs d'Or maison spécialisée dans la littérature enfantine et para-scolaire.
D'ailleurs si on détaille bien cette collection on s'aperçoit vite que les éditeurs sont multiples et variés dans un foutoir chronologique des plus réjouissants.
Notons déjà qu'en toute rigueur le titre de cet album n'est pas "les voyages d'Alix" mais "les voyages d'Orion".
Cela étant comme "Orion" a été un bide, Alix fait quand même plus vendeur.
Superbes planches de reconstitution de scènes de temples égyptiens.
Ce genre de bouquin a le petit défaut d'être moins complet qu'un véritable livre d'archéologie. Mais d'un autre côté, les livres plus académiques proposaient rarement tant de reconstitutions. Encore que désormais grâce à la 3D, c'est en train de changer.
Même motif, même punition que l'album précédent (mais pas la même note car je trouve la période considérée moins "exotique").
Nous trouvons :
- les Romains sous différentes périodes (archaïque, républicaine, du haut-empire puis du bas-empire) avec également un large focus sur les armées romaines à différentes périodes.
Cela étant ceux que cela intéresse trouveront bien plus de richesse sur cette période dans la collection britannique Osprey.
Dans les peuples exotiques nous avons droit aux :
- Chypriotes
- Nubiens
- Ethiopiens
- Sassanides
- Byzantins
- Egyptiens à différentes périodes.
Comme son titre l'indique, il s'agit de montrer différents costumes antiques sans reconstitution in situ. Ce type d'ouvrage est donc par essence moins grandiose que ceux qui décrivent des sites. Néanmoins le but du jeu est justement de fourmiller de détails qui passionneront les fanatiques et rebuteront donc les autres.
Si vous faites partie de cette catégorie ce livre est fait pour vous. Vous y trouverez :
-Hittites
-Phrygiens
-Lydiens
-Ibères
-Celtes
-Germains
-Scythes
-Daces
-Sarmates
-Illyriens
-Thraces
-Parthes
-Séleucides
-Arabes
-Nabatéens
-Phéniciens et Carthaginois
-Sardes
-Etrusques
+ quelques planches sur les mythologies respectives
Une somme !
Tout ou presque sur l'univers de Jacques Martin avec évidemment un focus sur sa série la plus aboutie : Alix.
L'iconographie est d'une grande richesse, les textes souvent intéressants.
Indispensable donc pour tout amateur.
Pourtant je trouve que l'interview de Numa Sadoul (si mes souvenirs sont bons) dans les Cahiers de la BD est autrement plus passionnante. Cette complicité avait du être partagée par Jacques Martin. Car ce n'est sans doute pas un hasard si quelques années plus tard nous eûmes droit à plusieurs reprises à un personnage nommé Numus Sadullus
Confuse, boursouflée, cette aventure pourtant originale n'a guère d'intérêt même si son début est tonitruant. Là encore la pseudo société secrète de près de 1.200 ans prête davantage à sourire qu'autre chose.
Quant aux péripéties connexes, elles sont purement et simplement assomantes.
Le problème de Martin, si problème il y a, est d'être celui d'un homme de grande culture, particulièrement bien sûr sur l'antiquité. Il tient à nous faire partager son savoir et ses passions. Il se focalise donc davantage sur celles-ci que sur l'histoire proprement dite, alors qu'à ses débuts c'était évidemment l'inverse.
Rendez nous un Martin d'abord conteur, l'historien suivra. L'inverse n'est pas vrai.
Martin part d'une hypothèse intéressante : et si Pompée avait fait libérer Vercingétorix pour nuire à César.
Nous assistons donc à la longue traque de Vercingétorix à travers la Gaule. L'inconvénient dans ce genre d'histoire est que justement la fin est prévisible. Néanmoins cet album ressort du lot car il montre justement les trahisons et revirements que le temps provoque. Un Martin en pleine possession de son art narratif en aurait fait un chef d'oeuvre mais le Martin d'auhourd'hui qui a voulu justement en faire un chef d'oeuvre signe un album intéressant.
Là encore l'idée est superbe faire venir Alix et Enak en Chine. La chose était des plus rares mais plausible. Les reconstitutions sont somptueuses, les anecdotes qui parsèment l'album superbes mais le scénario m'a semblé un peu faiblard. 46 pages sur un tel sujet revenait à courir le risque d'une faible densité.
Très bonne idée que celle de Jacques Martin de faire revenir Alix et Enak sur les terres d'Oribal. Qu'est donc devenu le jeune roi ? Un affreux dictateur. Avec cette idée il y avait de quoi faire un album somptueux; on reste seulement dans l'intéressant car on nous raconte davantage le voyage vers Zur-Bakal qu'autre chose.
Frank et Kay doivent se rendre à Kodiak pour accompagner une jeune Ecossaise qui doit rendre des masques de grande valeur que son grand-père d'explorateur avait pris dans la région.
Sauf que les "héritiers" du masque ont une fâcheuse tendance à se faire descndre. A moins que les masques n'aient rien à faire dans cette histoire et que ce soit plutôt cet enfant blanc adopté par ce couple d'indiens qui soit l'enjeu de cette affaire.
Et si c'était le fils de Frank ?
Excellent, on sent que la série a pris un nouveau tour et l'on se concentre désormais davantage sur cette quête de Frank que sur les enquêtes annexes.
La suite, viiiiite !
Kay Mansell est la jeune enquêtrice d'assurance que nous avons rencontrée dans l'album précédent et tout indique qu'elle va devenir un personnage récurrent de la série.
Elle est secrètement amoureuse de Frank Lincoln qui lui ne voit rien. C'est d'ailleurs la richesse de cette série de nous présenter des vrais personnages. Billy, bien plus jeune qu'Amy la secrétaire de l'agence va totu de même avoir une liaison avec elle. Ce qui désole Jeannie, la fille de Fra,k, qui elle aussi était amoureuse du jeune homme.
Quant à l'histoire de cet album, elle est survitaminée puisqu'on part à la recherche de deux dangereux gangsters qui viennent de s'évader dans la forêt alaskienne. Néanmoins on va encore rebondir sur la disparition de Susan, la femme de Frank. La fin, en feu d'artifice, relance complètement l'action et on se demande même si d'une saga policière on ne va pas basculer dans le monde des services spéciaux.
Idée très intéressante que de situer une enquête policière dans le monde confiné d'une plate-forme off shore. L'histoire -assez linéaire- n'est pas complètement à la hauteur des dessins. Néanmoins les dernières planches qui narrent l'entrevue de Frank et du ponte de la mafia en Alaska relancent complètement la quête de Frank pour son épouse.
Difficile d'en par ler sans révéler la surprise, c'est pourquoi je m'arrête là.
Une série très originale d'abord parce qu'elle se déroule en Alaska, ce qui n'est quand même pas courant, ensuite parce que si les albums sont des "one shot", ils bénéficient d'un fil conducteur (un fil rouge devrait-on dire puisqu'il s'agit d'une BD policière !) qui est la disparition de l'épouse du héros.
Cet album-ci voit une jeune femme demander l'aide de Frank Lincoln, un ancien flic devenu privé, pour être protégée. C'est Billy, l'adjoint de Frank qui s'y colle mais les choses ne se passent pas vraiment comme prévues....
Fin de la saga ?
Fin du cycle, c'est sûr, mais de la saga ce serait dommage.
On s'était fait à l'idée de retrouver notre Adrien Muzard-Mandrill en agent secret au service du SDECE. On aimerait aussi savoir ce qu'a pu devenir sa veuve. Et son ancienne secrétaire ?
Bref, messieurs les auteurs, on veut la suite ...
Le faux Friedrich Muzard est donc dans la place mais les choses ne se passent pas vraiment comme prévu. Le voici seul loin du secours éventuel des services secrets français, entouré de traîtres potentiels à la solde du régime. Si au moins, il pouvait deviner quel est celui (ou celle) qui renseigne les services secrets français ....
Excellente BD d'espionnage.
Coincé dans sa prison de la Santé, Mandrill tente une évasion quasi désespérée. Mal lui en prend car il est abattu par la police parisienne.
Quelques mois plus tard une opération d'espionnage de grande envergure a lieu sur la côte de la Mer Noire en Union Soviétique. Or il se trouve que le savant que les forces américaines cherchaient à exfiltrer n'est autre que le propre frère de Mandrill ...
La saga prend désormais une tournure plus géopolitique. Passionnant.